lundi 26 décembre 2016

PRÉSENTATION HISTORIQUE (SPÉCIAL)

PÈRE NOËL (270-343)

Ce n'est pas une blague, je voudrais parler du père Noël. Je devrais expliquer que mon désir est de parler du personnage historique qui a donné naissance au père Noël. En d'autres mots, je veux vous présenter Saint Nicolas. Il est l'homme réel derrière la version commercialisée moderne. Il est issu d'une famille très riche, mais quand ses deux parents sont morts, il a utilisé son héritage pour aider les pauvres et ceux qui souffraient. Il était encore très jeune, mais cela montrait aux gens autour de lui sa grande maturité dans le christianisme. Alors ils l'ont fait évêque ou pasteur, pour utiliser notre terme moderne. Sa bonté et sa générosité continuaient d'être vues partout où il allait. Il est dit qu'il laissait de l'argent dans les chaussures des gens laissé à l'extérieur. Beaucoup d'autres histoires sont racontées au sujet de ce grand homme, mais aucune version parfaite de ces histoires n'existe. Cela ne signifie pas qu'ils ne sont pas vrais, mais seulement que c'était il y a très longtemps. Deux se démarquent.

Il a pu sauver une ville de la famine. Quand un navire rempli de grains s'est arrêté au port de cette ville, il en a profité pour obtenir de l'aide. Il a convaincu les marins de laisser quelques grains derrière promettant que leur expédition ne souffrirait aucune perte. Quand ces hommes sont arrivés à leur destination réelle et ont pesé leurs grains, il était le même que quand ils ont quitté la maison. Ce miracle, je choisis de l'appeler ainsi, à sauver cette pauvre ville.

Son histoire la plus connue tourne autour de trois vierges en âge de se marier. À l'époque, le père devait fournir une dot pour épouser ses filles et ce père n'avait rien à offrir. Si une femme ne pouvait pas se marier, elle aurait dû être vendue comme esclave parce que le père ne pouvait pas s'en occuper. Donc Nicolas leur donna secrètement trois sacs d'argent comme dots pour les filles. La façon dont il leur a donné est la partie incertaine. Une légende dit qu'il a jeté les sacs par la fenêtre la nuit. Un autre dit qu'il les a jetés dans la cheminée et ils sont tombés dans le bas que les filles séchaient près de la cheminée. Cela aurait pu donner naissance à certaines des pratiques de Noël.

Même après sa mort, sa bonté étonnante pouvait être ressentie. Beaucoup de pays croyants sont venus à célébrer une journée de Saint Nicolas le 6 décembre où ils aidaient les gens dans le besoin et donnaient des cadeaux aux enfants pauvres. On dit aussi qu'il a aidé beaucoup d'enfants pauvres et oubliés. Désolé, c'est tout ce que j'ai pu trouver sur lui. Je trouve intéressant que tout ce que nous avons soit axé sur le bien qu'il a essayé de faire.

Martin Labonté

lundi 19 décembre 2016

PRÉSENTATION HISTORIQUE 9

Bonjour frères et soeurs

Ce matin, je vous offre un bonus; deux extra-mini présentations pour le même prix. Commençons avec Ned Saint.

NED SAINT
Il était le pilot de cette fameuse équipe de 5 missionnaires mort par la main des Auca de l’équateur. Ils ont tous été tués après leur deuxième rencontre. Leurs morts ont motivé un énorme groupe de jeunes chrétiens à se dédier pour les missions. Je sais, ceci était très très court, mais la prochaine partie sera plus détaillée.

STEVE SAINT
Nous parlons ici de son fils. Il demeurait à l’équateur aussi et sa mère, avec les femmes des défunts, ont choisi de demeurer pour compléter la mission de leurs maris. Sa tante se joignit au groupe et elle eut le plus grand succès en vivant parmi eux au risque et péril de sa vie. Elle réussit à partager la bonne nouvelle, ou le chemin du Créateur comme ils appellent ça, et plusieurs ont été sauvés. C’est à ce point que Steve et sa famille vont habiter avec leur tante auprès de ces «Sauvages» (signification du terme Auca). La vraie histoire se trouve plusieurs années plus tard quand papa Steve revient vivre parmi eux avec sa famille (enfants et femme).

Ce peuple de l’équateur devait vivre dans une société qui piétinait de plus en plus sur leur territoire. Un monde moderne qui voulait s’infiltrer dans leur vie. Ils ont demandé à leur ami et frère Steve de venir vivre parmi eux à nouveau pour les aider à faire la transition. Le Seigneur trouvait bon de convaincre tous les membres de sa famille à dire oui, et l’aventure débuta. Ils ont dû passé d’un monde technologiquement avancé à littéralement vivre sous un abri dans la jungle. Leur bain servait de laveuse qui n’était rien d’autre que la rivière. Leur lit; des hamacs et leurs portes; des rideaux accrochés.

Steve n’a pas apporté un bagage théologique ou l’entraide humanitaire; mais juste sa présence. En grande partie il voulait les rendre autonomes pour gérer leur nouvelle réalité par eux-mêmes. N’est-ce pas intéressant; comparé à notre société centrée sur un secours par intervention. Il a fini par établir un groupe de formation pour aider d’autres peuples moins développé à s’aider soi-même. Il leur donne les outils, la formation et l’exemple pour finalement les laisser à eux-mêmes. Par cette intervention, ils ont été capables de bâtir une mini communauté dans la jungle remplie de toute la commodité urbaine. Ils ont une pharmacie, des dentistes et même un avion bâti de leurs mains.

De nos jours, nous sommes trop focalisés sur nos opinions. Nous savons comment les gens devraient régler leur problème et même nous voulons le régler pour eux. À la place nous devrions être plus prompts à leur donner les outils et montrer l’exemple laissant Dieu s’occuper du reste.

Martin Labonté

lundi 12 décembre 2016

ENCORE MOI

Bonjour frères et sœurs

Mes derniers blogues avaient, une fois de plus, une tendance dérangeante. Ceci pour apporter certains à croire que je me délecte de troubler les bons petits chrétiens (déjà en disant ceci je n'aide pas ma cause). Je voulais utiliser ce blogue pour clarifier ma position ou mon raisonnement.

J'ai plongé dans les profondeurs incompréhensibles du Tout-Puissant. Mes yeux ont vu qu'une infinie petite partit de la hauteur, largeur, longueur et profondeur de celui appelé Dieu. Je ne me considère pas comme plus spirituel ou fidèle, mais je ne peux rester indifférent face à Sa beauté incomparable. J'ai goûté ce mets succulent par beaucoup de souffrances et sacrifices, mais je veux quand même interpeller les gens a venir à cette source intarissable.

Elle ne se retrouve pas qu'au bord de l'océan avec sa vue paradisiaque. Elle s’expérimente lorsqu'on accepte de plonger en plein milieu. Bien sûr, le trajet est pénible et périlleux, donc peu sont prêts à le faire. Les croyants préfèrent rester à la plage où c'est sécuritaire et assez plaisant. Mais je ne peux m'empêcher de crier à toute tête: venez explorer cette infinie source de vraie joie.

Plusieurs considèrent ces appels exagérés ou inutiles. Pourquoi risquer nos vies dans l'abyme quand je peux me bronzer sur la plage? C'est indéniable, l'intimité avec Ce feu dévorant coûte quelque chose. Encore ici, la plupart vont revenir sur le prix déjà payé par la croix. Pourquoi se faire noyé par les vagues des efforts quand nous pouvons juste flotter dans la grâce? Ceci n'est pas une attaque contre l'abandon dans Sa grâce. Je ne fais pas référence à la licence prise par certains pour profiter de cette faveur imméritée ou la grâce a bon marché.

Nous nous sommes endormis dans les bras de l'église moderne nord-américaine. Elle nous a chanté une berceuse de dimanche matin, engagement minimal, d'amusement à profusion et de belle moralité; il faut se réveiller. C.S. Lewis a dit: le problème des êtres humains (je vais dire les chrétiens) ce n'est PAS qu'ils cherchent trop le plaisir, mais qu'ils se satisfont de peu. Si nous ne sommes pas tombés dans de gros péchés ; nous sommes heureux. Si je vais à l'église les dimanches ; je me sens fidèle. Si je donne ma dîme ou offrande sans trop dépenser ; je me considère un bon économe. Si je lis une petite dévotion ; je pense avoir une bonne compréhension de Dieu. Je pourrais continuer, donc sentez-vous visé.

La Bible parle de mourir à soi-même, porter notre croix et traiter notre corps durement (je ne parles pas d’ascétisme). Ce n'est pas juste des phrases clichées ou des cadres pour nos murs. Les efforts et les sacrifices dans la grâce sont vrais et bibliques ; mais ils valent tellement la peine. Le plongeon initial va faire exploser vos poumons et briser vos os, mais le résultat est extraordinaire. De se mettre entre les mains du potier pour démolir et arracher ce qui n'est pas à Lui va faire très mal. Mais ceci est suivi d'une inondation de Sa personne même en nous. De vider ton compte en banque pour ceux connaissant plus la misère va te ruiner. Mais voir les richesses pourvues de Sa propre main est merveilleux. La lecture de ces grands théologiens d'autres fois est excessivement difficile. Mais par eux, l'invisible devient plus tangible. Se brûler  pour les autres peut nous tuer. Mais la guérison du Seigneur est miraculeuse.

Je sais que certain s'en fou ou trouve ça fanatique; mais je ne peux plus contenir mon amour pour mon Sauveur et mon Dieu.

Martin Labonté

lundi 5 décembre 2016

LES TROIS MOI (partie 3)

Bonjour frères et soeurs

Ce matin je vais oser m'attaquer aux plus matures. Je me tourne vers ceux dans la, soi-disant, retraite.

MOI DU FUTUR : N'arrête pas de t'impliquer et montrer l'exemple, parce que la retraite chrétienne n'existe pas. N'arrête pas t'apprendre et grandir, sans croire que tu as la vérité absolut. N'arrête pas de partager tes connaissances et tes expériences aux autres. Reconnais que la prochaine génération a besoin de ton vécu. Reconnais que si tu restes assis, ils ne vont pas venir à toi. Reconnais que tu es le modèle pour ceux du présent. Tu dois combattre contre la négativité de la médisance ou tu vas nuire aux autres. Tu dois continuer à sonder ton cœur pour éliminer ce qui n'est pas de Christ. Tu dois atteindre la perfection, parce que nous regardons vers toi.

Je ne sais pas ton vécu et ta réalité présente, donc pardonne mon jugement. Je veux apprendre de toi la signification d'aimer Christ de tout ton cœur. Je veux regarder vers mon exemple futur et être motivé par toi. C'est toi qui dois plus ressembler à Christ que les deux autres groupes. Je veux voir cette réflexion du divin et être excité à faire mieux. S'il te plait vient me partager ton Jésus qui a changé ta vie. Ne me laisse-moi pas me reposer et motive-moi par ton activité. S'il te plait, ne sois pas fermé dans tes idées ou ta compréhension doctrinale. Montre-moi que Dieu est incompréhensible et ne rentre pas dans une boite théologique.

Si ceci vous a dérangé, je suis désolé. Si ceci vous a provoqué, que le Seigneur n'arrête pas de vous troubler jusqu'à radicalement changer vos vies.

Martin  Labonté

lundi 28 novembre 2016

LES TROIS MOI (partie 2)

Bonjour frères et soeurs

Ce matin je cherche encore à déranger, en m'adressant cette fois au moi du présent. Ceci va peut-être faire mal aux chrétiens dans la trentaine et plus vieux.

MOI PRÉSENT : Arrête de bâtir ton royaume sur la terre. Arrête de te construire une belle vie qui pourrait être finie demain. Arrête de viser des objectifs limités, comme une famille et une carrière. Reconnais que le seul royaume durable n'est pas de ce monde. Reconnais que l'appel divine d'être un voyageur sur la terre est pour toi aussi. Reconnais ou avoue que je parle à toi. Tu dois haïr tout sauf le Seigneur. Tu dois recevoir Son amour pour vraiment aimer les gens autour de toi. Tu dois tout donner pour accumuler un vrai trésor.

As-tu le courage d'être fou, insensé ou même fanatique aux yeux des gens autour de toi? Es-tu prêt à être considéré radical ou exagéré par ceux que tu appelles frères et sœurs? Veux-tu déranger les bons petits chrétiens qui attendent le retour d'une façon paisible? Je suis loin d'être un serviteur exemplaire, mais j'essaye de mourir à moi-même tous les jours. Je n'oserais jamais dire: imitez-moi comme je cherche à imité Christ. Je veux juste te provoquer à abandonner la chrétienté nord-américaine. Elle est une version diluée et sans force. Une version qui ne demande rien et offre tout. Elle parait bien comme des sépulcres blanchissent, mais est remplie d'ossements morts. Voici une façon de frustrer les autres, écrit (ou poste) des choses comme ça.

Martin Labonté

mercredi 23 novembre 2016

2 CORINTHIENS 13:5-9

Bonjour frères et soeurs

Êtes-vous prêts à terminer l’épitre de 2 corinthiens ce matin? Il va nous rester quelques versets de salutation, mais tout repose sur le passage devant nous. Nous arrivons à son coup fatal. Paul nous a parlé de correction et de transformation la dernière fois. Ce sont tous des termes de sanctification ou édification. Cette fois-ci, Paul utilise deux autres idées similaires; l’investigation et la restauration. Le texte et le contexte donnent naissance à deux interprétations, mais nous allons garder ceci pour le message de ce soir. Le cheminement va être plus général pour ce blogue. J’ajouterais que le passage est lié ensemble par 4 mots de liaison, donc c’est vraiment une idée élaborée.

13.5
Examinez-vous vous-mêmes, pour savoir si vous êtes dans la foi; éprouvez-vous vous-mêmes. Ne reconnaissez-vous pas que Jésus Christ est en vous? À moins peut-être que vous ne soyez réprouvés.

Paul s’est mis sur le défensif au verset 3 «puisque vous cherchez une preuve que Christ parle en moi». Maintenant, c’est au tour de corinthiens de se défendre. Il utilise 3 mots de testages pour les obliger à voir l’oeuvre authentique que Dieu fait dans leur vie.

13.6
Mais j'espère que vous reconnaîtrez que nous, nous ne sommes pas réprouvés.

Cet examen devrait prouver que Paul à raison et n’a pas échoué son test. Le mot réprouvé veut dire échoué le test.

13.7
Cependant nous prions Dieu que vous ne fassiez rien de mal, non pour paraître nous-mêmes approuvés, mais afin que vous pratiquiez ce qui est bien et que nous, nous soyons comme réprouvés.

Paul ne veut pas l’approbation et il est prêt à être réprouvé s’ils sont fidèles. Ce verset contient au moins deux jeux de mots. Le premier est lié aux mots mal (kakos) et bien (kalos). Le mal qu’il mentionne est intrinsèque ou ça sort du coeur. Le bien est une version qui inspire les gens à suivre l’exemple ou rentre dans leur coeur. Je pense que vous suivez ma logique. Le second est lié à un contraste entre le négatif et le positif. Nous avons le mal et l’approbation; ensuite, le bien et la réprobation.

13.8
Car nous n'avons pas de puissance contre la vérité; nous n'en avons que pour la vérité.

Paul accepte de mal paraître parce qu’il sait que la vérité gagne toujours.

13.9
Nous nous réjouissons lorsque nous sommes faibles, tandis que vous êtes forts; et ce que nous demandons dans nos prières, c'est votre perfectionnement.

Une autre raison qu’il accepte une telle honte, c’est parce qu’il trouve sa joie dans la force ou la fidélité des autres. Paul acceptait de souffrir n’importe quoi pour les élues, comme il le mentionne à Timothée. Ultimement, Paul veut leurs perfectionnements ou restaurations (signification du mot grec).

Nous devons réaliser le besoin d’une bonne vérification régulière de nos méchants coeurs. Les corinthiens s’approchaient de la déroute totale ou l’apostasie parce qu’ils ont arrêté d’examiner leur coeur. Ils ont laissé l’apparence, comme celle des super apôtres, prendre le dessus sur l’oeuvre de Dieu. Nous ne devons pas laisser notre ferveur extérieure dicter les réalités de nos coeurs. Bien sûr, le but ultime reste un effort pour restaurer une relation plus intime avec Dieu.

Martin Labonté

lundi 21 novembre 2016

LES TROIS MOI (partie 1)

Bonjour frères et soeurs

Vous savez déjà que je suis un peu bizarre, donc mon titre ne dois pas trop vous étonner. Je voulais écrire des rappels importants au trois moi : passé, présent et futur. En même temps écrire aux trois générations : jeunes (comme les ados ou les jeunes adultes), adulte (avec famille et carrière) et mature (dans la retraite).

Voyant que j'avais beaucoup à dire je l'ai séparé en trois parties, c'est le prédicateur en moi.

JEUNE MOI : Arrête de chercher ton plaisir ou ta joie dans les choses éphémères ou de courte duré. Arrête de te satisfaire dans ce qui détruit. Arrête de t'abandonner dans tout sauf Dieu. Arrête de croire que le monde ne peut pas te ruiner. Reconnais que le pure sang de Christ doit devenir ton fondement pour le futur. Reconnais que tout autre ingrédient, tels les amusements mondains, va infecter le reste de ta construction. Reconnais que le nettoyage doit se faire maintenant. Tu dois avoir le courage de te remettre dans les mains du potier. Tu dois accepter le besoin d'être brisé. Tu dois savoir que toute attente va demander un travail plus pénible tantôt.

Je suis le résultat de tous négligence ou rejet de ces vérités. J'ai presque tout goûté et je suis malade maintenant. Je peux te dire que les chirurgies divines sont excessivement plus pénibles après 23 ans de corruption permise. J'ai 2 décennies de regret et culpabilité à porter comme fardeau. Ne pense pas qu'un camp chrétien ou une décision va accomplir le changement nécessaire. Oblige-toi de lire la Bible et prier a tout les jours. Nourris-toi de messages, bons livres et biographies. Ne laisse pas ton temps avec d'autres jeunes être gaspillé en faisant des activités (bon, là t'exagères). Si tu as le courage, demande-Lui de sonder ton cœur et éliminer ce qui n'est pas plaisant à Ses yeux. Avertissement : Il va le faire. Mais c'est ça un disciple, tout le reste est une conception moderne et non biblique. Je te promets que tout ce que tu permets maintenant va ruiner ton futur. Ne suis pas mon exemple, mais sois meilleur que moi. Prends mon avis au sérieux et fais le changement maintenant.

Martin Labonté

mercredi 16 novembre 2016

2 CORINTHIENS 13:1-4

Bonjour frères et soeurs

Ce matin, nous arrivons au chapitre 13 et la conclusion. Paul agit comme tout enseignant en revenant à un thème, une idée et le but principal.

Thème: la force par la faiblesse
Idée: l’autorité de Paul
But principal: l’édification ou sanctification

Le passage se sépare en deux parties. Les versets 1 et 2 parlent de l’ordre que Paul veut apporter dans l’église. Les versets 3 et 4 présentent l’idée et le thème. Tout est centré sur le but de cette épitre: leurs édification ou transformation à l’image de Christ.

LES VERSETS 1 & 2
13:1 Je vais chez vous pour la troisième fois. Toute affaire se réglera sur la déclaration de deux ou de trois témoins.
13:2 Lorsque j'étais présent pour la seconde fois, j'ai déjà dit, et aujourd'hui que je suis absent je dis encore d'avance à ceux qui ont péché précédemment et à tous les autres que, si je retourne chez vous, je n'userai d'aucun ménagement,

Désolé, mais je vais sauter tout le débat lié à l’itinéraire de Paul. Ce combat vient des informations partagées dans les deux premiers énoncés des versets 1 et 2. Il y a des détails plus importants. Au verset 1, Paul explique  clairement qu'il veut régler cette affaire de rébellion une fois pour toutes. Au verset 2, il revient sur sa mire favori des pécheurs ultérieurs sans repentance. Il ajoute les autres; faisant référence à ceux qui tolère de tels mal au milieu de l’église. Tous ces malfaiteurs vont passer un mauvais quart d'heure. Le mot «ménagement» parle de charité et Paul exprime clairement qu’il n’y aura pas de pitié. La question bourdonnant dans la tête de ses lecteurs est probablement: d’où vient ton autorité pour nous parler comme ceci?

LES VERSETS 3 & 4
13:3 puisque vous cherchez une preuve que Christ parle en moi, lui qui n'est pas faible à votre égard, mais qui est puissant parmi vous.
13:4 Car il a été crucifié à cause de sa faiblesse, mais il vit par la puissance de Dieu; nous aussi, nous sommes faibles en lui, mais nous vivrons avec lui par la puissance de Dieu pour agir envers vous.

Il répond à cette question invisible dans les deux prochains versets par des renversements de vérités. Paul va présenter une vérité; ensuite, l’inverser et la retourner encore pour donner sa grande réponse. Il commence sur Christ «lui qui n’est pas...» et la tourne vers lui-même «nous» pour finalement le pointer vers Dieu «la puissance de Dieu». C’est brillant et bien sûr bâti sur les mots de liaison.

Paul débute en affirmant que Christ n’est pas faible, mais puissant. Ensuite, il explique la puissance de Christ par Sa crucifixion  dans la faiblesse, mais qui a produit la vie donnée par Dieu. Donc, puisque Paul est en Christ; il reçoit la vie puissante donnée par Dieu. Finalement, il leur rappelle que cette même puissance agit en eux pour les sanctifier. Nous avons déjà découvert dans le chapitre 10 que cette oeuvre de transformation radicale est la preuve que le message de Paul était authentique. Tout ceci pour leur rappeler que sont autorité se trouve dans le succès de l'évangile.

Dieu veut les changer à l’image de Jésus-Christ et Paul est prêt à s’en mêler pour s’assurer que ce processus réussit. Ceci devrait provoquer une question en rapport avec nos efforts pour la sanctification. Participons-nous activement à l’oeuvre de Dieu ou voulons-nous la verge divine?

Martin Labonté






lundi 14 novembre 2016

L'AMOUR DE DIEU

Bonjour frères et sœurs

Soyons simples ce matin. Je lisais l'exposition du fameux Notre Père par thomas Watson et un prase a piqué mon cœur. Il dit : tu ne peux pas plus t'aimer que Dieu t'aime! Exposons un peu cette pensée.

Ceci veut dire que tous tes efforts pour te faire du bien ne sont pas égaux au désir de Dieu pour te faire du bien.

Ceci veut dire que ta recherche pour le plaisir n'est pas aussi intense que celle du Seigneur.

Ceci veut dire que ta passion pour la joie ne sera jamais aussi puissante que la passion divine pour te rendre heureux.

Ceci veut dire que ta capacité pour trouver du réconfort n'est pas à la hauteur de celle qui sonde toutes choses.

Bien sûr, Sa compréhension de ces choses (bien, joie et ainsi de suite) n'est pas la même que la nôtre. En réalité, lorsque nous considérons ce que nous apportons dans nos vies, nous comprenons que nous avons plus de la haine pour nous même que de l'amour. Nous sommes les enfants qui veulent manger des bonbons pour repas et notre Père Céleste est celui qui veut nous donner ce qui nourrit vraiment le corps.

C'est à ce point que nous voyons qu'Il nous aime plus que nous nous aimons. Puisqu'Il nous a créés pour Sa gloire, notre seule joie se trouve en vivant pour cette gloire.

C'est seulement lorsque nous acceptons ce fait que nous allons connaitre le vrai amour de soi.

J'espère ne pas avoir brisé votre cerveau par mes pensées philosophiques poussées. Surtout, j'espère vous avoir encouragé par cette simple vérité: tu ne peux pas plus t'aimer que Dieu t'aime!

Martin Labonté


mercredi 9 novembre 2016

2 CORINTHIENS 12:19-21

Bonjour frères et soeurs

Ce matin, nous terminons le chapitre 12 et nous regardons le dernier argument de Paul. Rendu au chapitre 13; il va résumer le tout en disant: faite votre décision. Ceci donne une pesanteur énorme à notre passage. C’est un autre de ces édifices paulien. La première étage, c’est la raison pour l'épître: l’édification. Le deuxième étage, c’est l’explication de l’utilité d’une épître apologétique pour édifier: la crainte du péché. Commençons la construction:

12.19
Vous vous imaginez depuis longtemps que nous nous justifions auprès de vous. C'est devant Dieu, en Christ, que nous parlons; et tout cela, bien-aimés, nous le disons pour votre édification.

À ce point, les lecteurs pourraient affirmer que Paul ne fait que se justifier ou défendre. Il rétorque que ses paroles viennent de son obéissance envers Dieu. Ces mêmes paroles ont un but ultime; l’édification. Ceci nous pousse à demander comment une épitre d’arguments et d’appel à se réconcilier avec Paul pourrait édifier? Voici sa réponse:

12.20
Car je crains de ne pas vous trouver, à mon arrivée, tels que je voudrais, et d'être moi-même trouvé par vous tel que vous ne voudriez pas. Je crains de trouver des querelles, de la jalousie, des animosités, des cabales, des médisances, des calomnies, de l'orgueil, des troubles.
12.21
Je crains qu'à mon arrivée mon Dieu ne m'humilie de nouveau à votre sujet, et que je n'aie à pleurer sur plusieurs de ceux qui ont péché précédemment et qui ne se sont pas repentis de l'impureté, de l'impudicité et des dissolutions auxquelles ils se sont livrés.

Paul a peur (une terreur) pour leurs âmes. Il craint que leur péché du passé soit revenu. Si vous voulez savoir comment Paul peut dire: «qui ne se sont pas repentis» quand il loue Dieu de leur repentance au chapitre 7; vous devez écouter le message. Les deux listes de péché étaient très présentes dans l’église l’année passée ou si vous préférez au moment de la première épitre. Une telle vie de dissolutions après avoir reçu l’illumination est excessivement nocive pour leur santé spirituelle. Ce n’est pas pour rien qu’il semble parlé d’apostasie dans les 6 premiers versets du chapitre 11. Paul comprend à quel point la prédication de la loi comme outil de sanctification est dangereuse. Il veut, comme dans l’épître aux Galates, les ramené à l’oeuvre de l’Esprit. Tout ceci vient du fait qu'ils veulent se détourner de Paul et son message. Donc, un epitre apologétique va les aider dans leur processus d'édification; parce que ça va les ramener vers la seule source pour grandir.

J’ai juste une question liée à tout cet enseignement: avons-nous peur pour nos frères et soeur? Prenons-nous au sérieux les dangers du péché? Si oui, pourquoi nos lèvres sont si rapides pour parler contre eux à la place de prier pour eux? Notre crainte devrait nous motiver à l’action comme Paul.

Martin Labonté

lundi 7 novembre 2016

PRÉSENTATION HISTORIQUE 8

Bonjour frères et sœurs

Habituellement, on s'attend que les pasteurs vont vivre certaines oppositions dans leur église, mais pas comme Charles Siméon. Une majorité de l'église ne le voulait même pas comme pasteur. Lorsqu'il est devenu pasteur, cette majorité a cessé de venir. Quand d'autres personnes ont commencé à venir écouter ses messages d'évangélisation enflammés, cette même majorité a barré leur banc (les gens pouvaient acheter des bancs qui ressemblaient à de petites cabines dans ce temps-là). Donc, il a acheté des chaises (à ses frais) pour les mettre dans les allées. Les diacres ont jeté ces chaises dans les vidanges. C'est pourquoi Charles a commencé des écoles du dimanche les soirs et les diacres ont barré les portes de l'église pour l'empêcher. Ouf!

Ceci n'a pas arrêté Pasteur Siméon. Parce qu'il considérait l'appel au pastorat comme une charge obligatoire et sa responsabilité envers les brebis de Dieu indiscutables. Il est demeuré leur pasteur pendant 45 ans. Vers la fin, il avait convaincu certains et les autres sont tout simplement morts. Quelle histoire de persévérance! Mais, Charles n'était pas passif dans cette œuvre. Il se donnait de tout son cœur.

Il venait d'une famille très riche et il utilisait son argent pour le bien des autres. Il payait pour des soirées ou fins de semaine de repos pour les ouvriers autour de lui. Il achetait des pastorats (une autre chose qu'on pouvait faire dans ce temps là) pour le donner à des pasteurs fidèles à l'évangile et non libéraux ou religieux. Il fessait des soupes pour les plus pauvres de son église et ainsi de suite.

Tout ceci m'encourage et motive sur l'effort que nous devons être prêts à faire dans ce service pour le Seigneur. Surtout quand c'est difficile ou quand il y a de l'opposition.


Martin Labonté

mercredi 2 novembre 2016

2 CORINTHIENS 12:14-18

Bonjour frères et sœurs

Après avoir brassé la cage des corinthiens par beaucoup de sarcasme, Paul va maintenant s’attaquer a une critique particulière: Paul veut votre argent! Il espère régler cette situation émotionnelle difficile une fois pour tout. Son approche est en deux volets: son cœur et ses arguments. Les trois premiers versets exposent le cœur de Paul pour les corinthiens. Les deux derniers versets proposent deux arguments pour réfuter la critique.

LES VERSETS 14-16
14- Voici, pour la troisième fois je suis prêt à aller chez vous, et je ne vous serai point à charge; car ce ne sont pas vos biens que je cherche, c'est vous-mêmes. Ce n'est pas, en effet, aux enfants à amasser pour leurs parents, mais aux parents pour leurs enfants.
15- Pour moi, je dépenserai très volontiers, et je me dépenserai moi-même pour vos âmes, dussé-je, en vous aimant davantage, être moins aimé de vous.
16- Soit! Je ne vous ai point été à charge; mais, en homme astucieux, je vous ai pris par ruse!

Toute cette discussion émotionnelle est basée sur l’énoncé: je ne vous serai point à charge. En d’autres mots, je ne veux pas votre argent. Il cherche à la prouver par le reste du passage. Cette partie plus remplie de sentiment a quand même une logique grammaticale. Paul utilise 4 mots de liaison pas toujours présents dans ma traduction. Il dit deux fois «car» dans le verset 14 et commence les versets 15 & 16 par «en plus». L’argument se bâtit comme ceci:

Je ne veux pas vos biens, mais le bien des corinthiens. Parce que je suis comme un père pour vous. En plus, comme père je suis heureux «très volontiers» de dépenser mon argent et ma vie pour vous. J’ai un amour excessif pour vous, même si vous m’aimez moins. En plus, vous savez que je ne vous ai jamais été à charge; donc, comment dire que je veux vous manipuler «astucieux et ruse» pour avoir de l’argent?

Les cœurs touchés c’est maintenant le temps d’impacter les pensées.

LES VERSETS 17-18
17- Ai-je tiré du profit de vous par quelqu'un de ceux que je vous ai envoyés?
18- J'ai engagé Tite à aller chez vous, et avec lui j'ai envoyé le frère: est-ce que Tite a exigé quelque chose de vous? N'avons-nous pas marché dans le même esprit, sur les mêmes traces?

Les deux arguments tournent autour de leur historique ensemble. Le verset 17 oblige une réponse négative; les envoyés du passé n’ont jamais tiré du profit. Les coéquipiers de Paul n’ont jamais essayé d’extorquer de l’argent des corinthiens. Le deuxième argument vient de la dernière phrase. Je crois que le mot «nous» (n’avons-nous) fait référence au lien entre Paul et les corinthiens. Avant les corinthiens pensaient et marchaient comme Paul, donc qu’est-ce qui a changé? Sur cette note, il les ramène au lien existant avant l’arrivée des super-apôtres.

Nous avons aussi des confrontations difficiles; donc, comment les régler? Paul ne nous donne pas un patron à suivre comme de la copie collée. Il nous donne un bon exemple à suivre. Il partage son cœur, pourtant nous sommes rapides de vouloir enlever les sentiments d’une discussion. Aussi, il sort deux bons points de réflexions; parce que c’est bon de faire penser les gens. De faire abstraction du problème n’aide rien; même que ça devient une source féconde pour l’amertume. De vouloir débattre peut causer plus de mal que de bien. Donc, suivons le juste milieu Paulien.

Martin Labonté

lundi 31 octobre 2016

LA BIBLE N'EST PAS UN MANUEL D'INSTRUCTION

Bonjour frères et soeurs

Je ne cesse de lire des livres ou d'entendre des messages qui proposent l'idée que la Bible est un manuel d'instruction pour les chrétiens. Un livre remplit des bonnes règles ou bons principes à suivre et c'est FAUX FAUX FAUX !
La Bible c'est Dieu qui partage Son cœur et Ses pensées avec l'homme. C'est Dieu qui communique avec nous d'une façon vivante. La première approche donne naissance à une Bible froide qui encourage plusieurs croyants à la mettre de côté. La deuxième approche donne une voix à Dieu encore active. Dieu communique encore avec nous :
Par les livres de la loi, Il nous présente Sa pureté et sainteté
Par les livres historiques, Il nous montre Sa colère, amour, bonté, puissance et ainsi de suite
Par les livres poétiques, Il nous explique comment les émotions humaines ne sont pas mal, mais une façon légitime de rentrer en communion avec Lui
Par les évangiles, Christ est dépeint et Il est la manifestation de Dieu, donc nous voyons Dieu
Par les épitres, nous apprenons le plan de Dieu, surtout le mystère caché et maintenant révélé
Par les livres prophétiques, (qui ne sont pas donné pour prendre des positions doctrinales), nous réalisons que tout est décidé d'avance, donc il n'y a rien à craindre.
Et ceci n'est qu'une façon de s'approcher de la Bible. Désolé si je semblais dure ou attaquant, mais je ne pouvais plus me contenir.

Martin Labonté

mercredi 26 octobre 2016

2 CORINTHIENS 12:11-13

Bonjour frères soeurs

Ce matin, nous allons être dérangés et des fois c’est une bonne chose. Le petit passage de transition est rempli de sarcasme et moquerie. Les propos de Paul doivent être considérés comme méchants et dérangeants. Ceci motive plusieurs à vouloir diluer les commentaires de cet apôtre par excellence. Ils veulent enlever le mordant du texte, mais ceci enlève les dents du message même. Paul s’approche de sa grande conclusion et veut leur attention.

12.11
J'ai été un insensé: vous m'y avez contraint. C'est par vous que je devais être recommandé, car je n'ai été inférieur en rien aux apôtres par excellence, quoique je ne sois rien.

Paul a dépensé beaucoup de salive pour se glorifier. Est-ce que tous ces efforts l’avaient rendu aussi insensé que les super apôtres? Le premier énoncé est une question et il répond immédiatement en pointant du doigt. Nous connaissons l’expression: il y a trois doigts pointés vers toi lorsque tu pointes vers les autres. Ceci ne change pas la réponse de Paul, c’est de votre faute parce que vous m’avez obligé ou contraint. Les corinthiens auraient dû défendre Paul ou le recommandé devant les faux enseignants. C’est à ce moment qu’il présente une vérité ensuite élaboré. Le «car» nous donne la raison principale pourquoi Paul aurait dû être «recommandé» et ceci va être expliqué dans le prochain verset. Il n’était pas inférieur aux «hyper» apôtres. Maintenant, allons voir pourquoi il ose dire ceci.

12.12
Les preuves de mon apostolat ont éclaté au milieu de vous par une patience à toute épreuve, par des signes, des prodiges et des miracles.

Paul avait des preuves apostoliques. Il avait des manifestations charismatiques extraordinaires habituellement reliées aux apôtres. Nous ne pouvons pas dire avec certitude quel étaient-ils, mais ils étaient plus grandioses que la norme. Paul s’est appliqué à se prouver avec patience ou endurance. Je ne vais pas aller dans tous les détails, mais il me semble que cette endurance est le fondement pour la conclusion ou le verset 13.

12.13
En quoi avez-vous été traités moins favorablement que les autres Églises, sinon en ce que je ne vous ai point été à charge? Pardonnez-moi ce tort.

Nous pouvons sentir la frustration de Paul qui s’est donné patiemment pour eux pendant toutes ces années. Ils leur demandent d’où vient cette notion qu’il n’a pas autant sacrifiée pour les corinthiens que les autres églises. La seule réponse: l’argent. Paul ne voulait pas être un gros poids pour eux ou une personne totalement paralysé «charge». Il finit avec un autre coup bas ou du sarcasme retrouvable parmi les comédiens modernes: «Pardonnez-moi ce tort» ou cette injustice.

Dès fois, ok souvent, Dieu a besoin d’avoir notre attention par des claques dans la face ou un bon coup de verge. C’est surtout pour avoir notre attention, un peu comme dans ce passage. Si nous gardons le mordent aux mots de Paul, nous pouvons reconnaître l’utilité d’être brasé. Non seulement par des messages d’exhortation, mais des paroles qui nous frustrent. La dernière question à se poser c’est: comment allons-nous réagir?

Martin Labonté

lundi 24 octobre 2016

LA PRIÈRE

Bonjour frères et soeurs

Dans mon dernier poste, j'ai fait allusion au fait que la prière n'était pas très prédominante dans la vie des chrétiens. Et si nous sommes honnêtes, il faut avouer que c'est vrai. Il y a des exceptions, mais la plupart prient avant de manger et ont un mini culte. Ce qui n'aide pas le sujet c'est qu'une bonne partie des livres chrétiens vont mettre l'accent sur la puissance de la prière et donner des méthodes pour réussir. Ils sont rares les livres qui parlent de l'aspect relationnel. Nous rentrons en communion avec l'Être le plus extraordinaire de toute l'existence qui techniquement existe hors de l'existence (WOW).

Je ne veux pas vous culpabiliser, mais vous encourager. Monsieur Kevin Deyoung donne une super illustration dans un de ses messages. Il parle de nos vies comme un seau remplit de sable et le sable c'est toutes nos occupations. Essayer maintenant de mettre les roches (choses importantes comme la prière) dans le seau déjà rempli est impossible. C'est pourquoi nous devons mettre les roches avant et ensuite le remplir de sable. Oui, ceci veut dire que certaines occupations considérées importantes vont être mises dehors.

Cette image est pour nous rappeler de mettre notre priorité à la bonne place. Si Martin Luther avait une grosse journée devant lui, il se levait plus tôt pour plus prier. Luther considérait le sommeil comme secondaire comparé à son besoin d'avoir l'aide du Tout-Puissant.

Ceci va demander des efforts, changements et sacrifices ; mais encore : nous parlons de l'Être le plus extraordinaire qui existe et nous pouvons être en communion avec Lui en Jésus-Christ. Je crois que cette simple vérité devrait vous aider.

Ps : Ma garantit ne viens pas avec un retour d'argent si ça ne fonctionne pas.

Ps2 : Désolé de ma farce plate.

Martin Labonté

lundi 17 octobre 2016

SORTEZ DE LA GRANDE BABYLONE

Bonjour frères et sœurs

Ce matin, ma méditation vient de ma lecture personnelle. Lisez le prochain passage :

Apocalypse 18:2-4

18.2
Il cria d'une voix forte, disant: Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande! Elle est devenue une habitation de démons, un repaire de tout esprit impur, un repaire de tout oiseau impur et odieux,
18.3
Parce que toutes les nations ont bu du vin de la fureur de son impudicité, et que les rois de la terre se sont livrés avec elle à l'impudicité, et que les marchands de la terre se sont enrichis par la puissance de son luxe.
18.4
Et j'entendis du ciel une autre voix qui disait: sortez du milieu d'elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n'ayez point de part à ses fléaux.

Je suis certain que les bons expositeurs pourraient mieux expliquer ce texte, mais je voulais juste partager mes petites réflexions. La grande Babylone représente le système du monde, si j'ai bien compris. Le verset 4 semble insinuer que le peuple de Dieu, au moment des tribulations, pourrait être pris dans ce système. Ils sont appelés à sortir de peur de participer à ses péchés. Je pense que vous suivez où je veux en venir, sinon je vais vous dessiner un portrait.

Je ne veux pas parler des choses flagrantes. Vous savez les gros péchés vraiment horribles que le bon petit chrétien est rapide à condamner. Je veux parler de ceux plus subtils. Ceux qui se faufilent dans nos vies et nos églises trop facilement. Je vais laisser le Seigneur vous parler par Son Esprit en rapport avec les choses spécifiques. Je vais plus être semi ambiguë.

Tout autour de nous (la télévision, les films, la musique et la publicité) est fait pour nous faire penser d'une certaine façon. Nous le savons et pourtant nous continuons à laisser ces vidanges rentrer dans notre tête. Nous permettons à la grande Babylone de nous dire comment réfléchir et finissons par participer à ses péchés. Pire, nous allons vivre ses fléaux. Penser à tous les problèmes maintenant présents dans les familles et les églises chrétiennes de nos jours. Ils viennent d'un avancement subtil de la grande Babylone depuis les dernières années.

J'aimerais vous donner un exemple concret (désole de me contredire). L'attitude individuelle qui existe parmi nous. Elle s'illustre par cette parole: ma relation avec Dieu! Elle semble inoffensive cette parole, mais elle contredit la Bible. Notre relation intime avec le Seigneur existe dans les paramètres d'un peuple ou église universels. Nous ne sommes plus des individus séparés, mais membres d'un corps. Toutes les épitres du Nouveau Testament (incluant ceux écrits à des individus) ont une approche corporative. Ceci veut dire que ma relation avec Dieu se vit dans ce contexte.

Voici ce que Paul dit au Corinthien (une église qui avait de sérieux problèmes avec la mentalité du monde infiltré dans leurs pensées):

1 corinthien 11:31-32
Si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions pas jugés. Mais quand nous sommes jugés, nous sommes châtiés par le Seigneur, afin que nous ne soyons pas condamnés avec le monde.

Même sorte d'idée et de danger. Est-ce que nous prenons ceci au sérieux? Sommes-nous prêts à faire les changements nécessaires? Ou, est-ce qu'il ne faut pas être excessif?

Désolé si ceci offense ou dérange. Si ça semble comme des paroles d'un prophète de malheur.

Martin Labonté

mercredi 12 octobre 2016

2 CORINTHIENS 12:7-10

Bonjour frères et soeurs

Nous continuons notre exposition du chapitre douze en terminant l’enseignement sur le thème récurant: se glorifier dans la faiblesse. Paul va maintenant fermer la boucle avec véhémence. Tout ce passage se concentre sur le sujet de notre vrai sujet de gloire; notre dépendance envers Dieu. Le texte peut se séparer en 4 parties circulaires: la situation, sa réaction, la réponse divine et sa réaction.

LA SITUATION
7- Et pour que je ne sois pas enflé d'orgueil, à cause de l'excellence de ces révélations, il m'a été mis une écharde dans la chair, un ange de Satan pour me souffleter et m'empêcher de m'enorgueillir.

Dans le dernier passage, il a raconté la révélation extraordinaire d’un homme. Ensuite, il a présenté son sujet de gloire; son infirmité. Les deux vont maintenant converger en une seule vérité dans ce verset de dévoilement; il était cet homme. Il doit premièrement construire sur son désir de ne pas être vue comme supérieur. Pour l’aider à ne pas s’enfler d’orgueil, il a été humilié. Qu’est-ce qui pouvait causer cet orgueil? Cette grande expérience du troisième ciel. C’est tout un dévoilement qui aurait frappé les premiers lecteurs. Comment est-ce qu’il a été humilié? La fameuse écharde dans la chaire. Je ne vais même pas oser suggérer une supposition envers cette écharde. Il me semble plus raisonnable de regarder au danger de l’orgueil. Ce mal est mentionné au début comme à la fin du verset. Ce mal a fait tomber l’homme et Satan, donc c’est la racine de tout péché. Le Seigneur semble être prêt à faire n’importe quoi pour détruire ce mal. Il est même prêt à utiliser l’Ennemi. Ceci pousse Paul à réagir.

SA RÉACTION
8- Trois fois j'ai prié le Seigneur de l'éloigner de moi,

Même le grand apôtre Paul voulait être délivré de sa souffrance ou son épreuve. Il voulait qu’elle s’éloigne ou soit séduite; comme Satan séduisit Ève et l’humanité fut perdue très loin de Dieu. Il s’est battu trois fois avec le Seigneur pour avoir cette délivrance. Ceci devrait nous montrer qu’il y a toujours deux façons légitimes de réagir face à l’épreuve. La première cherche à grandir dans l’épreuve. La deuxième s’attend au secours de Dieu. Les deux sont valables, mais juste une a été donnée par Dieu ici.

LA RÉPONSE DIVINE
9- et il m'a dit: Ma grâce te suffit, car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi.

Il a eu sa réponse, mais ce n’était pas un non. Dieu lui a enseigné une grande vérité. La vraie puissance se trouve dans la faiblesse. Ceci semble aller à l’encontre de la chrétienté nord-américaine. Celle-ci semble plus axée sur l’action, comme gagner des âmes, servir ou faire de grandes choses pour Dieu. L’effort ne doit pas être nié, mais le secret se trouve dans notre dépendance envers Dieu. Donc, Paul multiplie l’accent mis sur le bien de la faiblesse. Il utilise deux multiplicateurs: bien et plus. Sans négligé que le mot volontiers veut dire: avec joie. Tout ceci à un but; faire reposer la puissance de Christ sur nous. Le repos a plus l’idée d’une tente qui nous couvre totalement. Comment est-ce que Paul réagit relativement à tout ceci?

SA RÉACTION
10- C'est pourquoi je me plais dans les faiblesses, dans les outrages, dans les calamités, dans les persécutions, dans les détresses, pour Christ; car, quand je suis faible, c'est alors que je suis fort.

L’expression: c’est pourquoi vient prendre toute l’information et donne une application. Le mot: plais, n’a aucun lien avec le plaisir ou le coeur; c’est tout mental. Il veut dire: considéré comme bon. La réflexion doit être impliquée dans ce processus de dépendance. Paul raisonne et se soumet pour souffrir toutes sortes d’atrocité. Il le fait pour Christ ou plus exactement au bénéfice de Christ. Comment est-ce que notre faiblesse peut apporter un bénéfice à Christ? Elle laisse Sa force faire tout le travail, comme nous venons de voir.

Nous devrions aussi être plus volontiers d’être faibles et pathétiques. Comme j’ai mentionné: nous vivons dans une atmosphère de grand efforts. Ceci nourrit les grands égos. Le secret pour rebalancer le tout c’est la faiblesse ou une dépendance ressentie. Ce n’est pas assez de se rappeler le besoin de la dépendance, nous devons le sentir. Ceci va être pénible, mais nécessaire. N’est-ce pas frappant que le Seigneur soit glorifié bien plus dans notre incapacité que par nos actions?

Martin Labonté

lundi 10 octobre 2016

LE TEST DE LA FOI

Bonjour frères et sœurs

Actuellement, je lis un livre d'un philosophe chrétien du nom de Soren Kierkegaard. Il médite beaucoup sur la foi et surtout celle d'Abraham. Souvent, nous concentrons nos discussions sur sa grande foi lorsqu'il offrit Isaac. Nous considérons rarement le combat interne qui peut venir avec les grands actes de foi. Le temps entre l'intervention de Dieu et la demande initiale. Pendant cette période l’ennemie du doute peut facilement nous demander : Dieu à t-il vraiment dit?

Abraham ne semble pas avoir discuté de ses plans avec Sara. En plus, il avait trois jours de route avant d'arriver au mont Morija. Ceci lui donnait du temps pour penser à ce qui s'en venait. Nous ne savons pas s'il discutait de ses plans avec Isaac ou s'il lui parlait du tout pendant ce voyage. Ensuite, il devait monter la montagne et là aussi la Bible nous partage une seule conversation avec son fils. Il voulait savoir où était le sacrifice, une telle question peut frapper jusqu'au cœur. Enfin, au lieu même il devait construire un autel assez grand pour Isaac et le lier. Quelle sorte de discussions et débat interne aurait pu arriver pendant cet événement?

Tout ceci est de la spéculation, mais nous ne devons pas croire que tout acte de foi sera sans combat interne. Il y a une montagne de différence entre avoir des doutes ou questions et être sans foi. Nous marchons par la foi et non par la vue ou l’ouïe. L'Éternel a parlé à Abraham d'une façon claire, mais nous n'avons pas ce privilège. Pour nous, l'Esprit guide et Dieu ouvre des portes, mais est-ce vraiment Sa volonté pour nos vies? Surtout quand nous parlons des actes assez exagérés. Abraham devait aller sacrifier son fils, un meurtre, qui mettrait fin à la promesse de la postérité et la lignée messianique. Hébreux nous enseigne qu'Abraham croyait que Dieu lui rendrait Isaac même par une résurrection, mais avait-il cette ferme assurance pendant ce long trajet?

Tout ceci m'a porté à réfléchir sur ma marche et mes sauts de foi. J'ai médité sur mes conflits internes qui semblaient fortifier plus ma foi que l'acte d'obéissance en soi. Il me semble que c'est de lutter avec la demande divine (Dieu a-t-il vraiment dit) qui solidifie ma foi. Mais ce n'est que mon humble opinion.

Martin Labonté




mercredi 5 octobre 2016

AVIS AUX INTÉRESSÉ

Le message de la semaine passée à été remis à aujourd'hui, donc il n'y a pas de blogue de corinthiens cette semaine.

lundi 3 octobre 2016

PRÉSENTATION HISTORIQUE 7

Bonjour frères et sœurs

Je viens de découvrir un homme avec qui je ressens beaucoup d'affinité. Son nom est G. Campbell Morgan. Il était un homme sans éducation officiel, mais il est devenu un expositeur de la parole bien reconnu. Nous pouvons encore trouver ses commentaires bibliques. Au tout début, il s'est fait refuser le pastorat par les méthodistes parce qu'il (selon eux) ne savait pas prêcher. Quelques années plus tard, il est devenu pasteur d'une église en Angleterre, mais a reçu un appel pour servir aux États-Unis. Environ 4 ans après, il est revenu dans son pays natal pour être reçu comme un grand homme de foi. Il a été un enseignant itinérant pendant plusieurs années et a participé dans plusieurs réveils. D.L. Moody l'admirait énormément et à souvent travaillé avec lui.

Cet homme a été critiqué par les fondamentalistes parce qu'il ne prenait pas position avec eux. Ce n'est pas qu'il ne prenait pas des positions clairement bibliques, mais pas assez radicales pour s'attaquer aux autres. Il ne pensait pas qu'une bonne position doctrinal demandait un attaque contre ceux qui étaient dans l'erreur. Il considérait toutes les controverses bibliques sur certains sujets néfastes et aimait mieux enseigner la Bible tout simplement. Il étudiait la Bible par lui-même et il espérait encourager les chrétiens d'avoir le même zélé pour l'étude. Il voulait que les gens tombent en amour avec la complexité de la Bible et pas juste ses pépites à la surface. Finalement, il avait à cœur les âmes perdues même s'il était connu plus comme un enseignant de croyants.

Ceux qui me connaissent font comprendre mon affinité. À tous je dis chercher à mieux connaître cet homme.


Martin Labonté

mercredi 28 septembre 2016

2 CORINTHIENS 12:1-6

Bonjour frères et sœurs

Nous sommes finalement rendus à cette fameuse histoire de Paul, son voyage au troisième ciel. Beaucoup d'encre dévotionnelle à été versée au sujet de cette vision paulienne. Moi, je veux surtout me concentrer sur l'enseignement principal du passage. Il me semble évident que ce vrai super apôtre ne veut pas mettre l'accent sur l’événement, mais sur son réel sujet de gloire. Cette péripétie contient très peu d'informations contextuelles (ce qui est arrivé), mais beaucoup d'insistance est mise sur la faiblesse, ou l'infirmité, de Paul.

Le texte peut se séparer en trois : son introduction, l'histoire en soi et sa conclusion ou application.

L'INTRODUCTION (VERSET 1)
Il faut se glorifier... Cela n'est pas bon. J'en viendrai néanmoins à des visions et à des révélations du Seigneur.

Je vous épargne tous les détails, mais ce verset est excessivement difficile à bien traduire. Voici mon meilleur effort : il faut que je me glorifie, c'est une bonne chose ; en plus, je vais vous partager mes visions et révélations du Seigneur. Ceci semble impossible venant de Paul, mais il est toujours en déguisement de super-apôtre. Il veut continuer à se vanter pour démontrer et détruire les efforts des malfaiteurs. Il joue la comédie et ceci va continuer jusque dans l'histoire.

LA VISION (VERSETS 2-4)
Je connais un homme en Christ, qui fut, il y a quatorze ans, ravi jusqu'au troisième ciel (si ce fut dans son corps, je ne sais, si ce fut hors de son corps je ne sais, Dieu le sait). Et je sais que cet homme (si ce fut dans son corps ou sans son corps je ne sais, Dieu le sait) fut enlevé dans le paradis, et qu'il entendit des paroles ineffables qu'il n'est pas permis à un homme d'exprimer.

Paul joue au raconteur qui veut nous présenter une fabuleuse histoire d'un grand homme. Il fait exprès pour le présenter d'une façon ambiguë «je connais un homme». Toute la présentation est faite d'une façon générale sans aucune information détaillée. Ce grand homme a fait toute une expérience. Il ne peut même pas l'expliquer ou en parler. Quel homme incroyable !

LA CONCLUSION (VERSETS 5-6)
Je me glorifierai d'un tel homme, mais de moi-même je ne me glorifierai pas, sinon de mes infirmités. Si je voulais me glorifier, je ne serais pas un insensé, car je dirais la vérité; mais je m'en abstiens, afin que personne n'ait à mon sujet une opinion supérieure à ce qu'il voit en moi ou à ce qu'il entend de moi.

Paul continue sa charade en mentionnant que ce personnage a le droit de se glorifier, mais pas Paul. S'il ose se glorifier, ça va être dans son infirmité. C'est parce qu'il ne veut pas être considéré comme supérieur par l'expérience, mais imitable par son exemple de dépendance.

Nous ne devrions jamais dénigrer ces interventions divines. Lorsque le Seigneur se fait ressentir d'une façon très spéciale dans nos vies. Ça peut être une parole particulière (je sais qu'Il m'a parlé) ou des réponses à des prières importantes (des réponses miraculeuses). Nous devons juste comprendre le mal de s'en glorifier. Nous devons les voir et présenter comme une grâce de Dieu à cause de notre besoin de Lui. De cette façon, les gens ne regardent pas à nos actions, mais notre besoin du Tout Puissant.


Martin Labonté

lundi 26 septembre 2016

LES AMITIÉ DIFFICILE

Bonjour frères et sœurs

Ce matin, j'aimerais discuter sur les mauvaises amitiés ou les relations malsaines. Joab était le chef d'armée de David et ceci avant qu'il devienne roi. Il s'est joint à lui dès le début de sa fuite devant Saûl. Il a souvent été à ses côtés et un aide puissant. Il a même essayé d'arrêter le dénombrement que le roi voulait faire, donc il voulait l'empêcher de pécher. Ceci n'enlève pas le fait qu'il était un meurtrier et un traître, comme nous le lisons dans ce passage :

1 Rois 2:5-6
Tu sais ce que m'a fait Joab, fils de Tseruja, ce qu'il a fait à deux chefs de l'armée d'Israël, à Abner, fils de Ner, et à Amassa, fils de Jéther. Il les a tués; il a versé pendant la paix le sang de la guerre, et il a mis le sang de la guerre sur la ceinture qu'il avait aux reins et sur la chaussure qu'il avait aux pieds. Tu agiras selon ta sagesse, et tu ne laisseras pas ses cheveux blancs descendre en paix dans le séjour des morts.

À la fin de sa vie, il a choisi le camp d'Adonija à la place de Salomon, le roi éternellement choisi. Tout ceci a causé les ordres que David donne à son fils. En même temps, ceci me pousse à me demander comment faire la part des choses. Je lis souvent sur le mal des mauvaises relations et l'importance des abandonner toute de suite. De mon côté, je pense au fait d'être un mauvais ami à Jésus et qu'il ne m'abandonne jamais. Je comprends le danger des mauvaises compagnies, mais cette instruction fait référence aux hérétiques ou faux enseignements. Qu'est-ce que tu fais de quelqu'un qui t'aide, mais a de graves problèmes?

Je n'ai pas de réponses encore une fois, juste des questionnements. Je sais que David a finalement décidé de mettre fin à sa vie, mais il l'a tolérée pendant toutes ces années. Comme j'ai mentionné, Joab a souvent été son meilleur allié. Il a exécuté deux chefs d'armés, mais il voulait arrêter David de faire un grand péché. Donc, personnellement je n'ai pas de réponse facile ici.

Martin Labonté




mercredi 21 septembre 2016

2 CORINTHIENS 11:28-33

Bonjour frères et sœurs

Terminons le chapitre 11 ce matin. Une fois de plus, ce maître-écrivain va utiliser sa plume pour conclure le tout avec du style. Il a vraiment gardé le meilleur pour la fin. Dans ce passage, il va supporter, crier et contre-balancer. Le passage peut être séparé en trois parties égales. Les versets 28 & 29 vont partager le fardeau qu'il porte pour les églises. Les versets 30 & 31 vont appeler Dieu comme témoin. Finalement, les versets 32 & 33 vont donner un exemple dans la vie de Paul.

LES VERSETS 28 & 29 (SUPPORTER)
Et, sans parler d'autres choses, je suis assiégé chaque jour par les soucis que me donnent toutes les Églises.
Qui est faible, que je ne sois faible? Qui vient à tomber, que je ne brûle?

Paul aurait pu ajouter des preuves à l'infini de sa gloire, mais il va arrêter avec un dernier sacrifice. Le mot assiégé veut dire un regroupement de gens qui font une conspiration. Il est attaqué toute autour de lui par les soucis journaliers des églises. Plus encore, il ouvre ses entrailles de miséricorde pour eux. Il ressent leur faiblesse ou brûlement de honte à cause du péché (c'est une des interprétations de la dernière expression du verset 29). Quand Paul se met sous le joug avec quelqu'un il se met au complet. Ceci n'est pas un mensonge.

LES VERSETS 30 & 31 (CRIER)
S'il faut se glorifier, c'est de ma faiblesse que je me glorifierai!
Dieu, qui est le Père du Seigneur Jésus, et qui est béni éternellement, sait que je ne mens point!...

Rendu à ce point, il fait un autre cri du cœur. Sa vraie glorification se trouve dans sa faiblesse et la liste, ou son CV (les versets 23-27), le prouve. Dieu devient son témoin qu'il n'a pas menti. Ceci inclut les idées avant et l'exemple dans la suite.

LES VERSETS 32 & 32 (CONTRE-BALANCER)
À Damas, le gouverneur du roi Arétas faisait garder la ville des Damascéniens, pour se saisir de moi;
mais on me descendit par une fenêtre, dans une corbeille, le long de la muraille, et j'échappai de leurs mains.

Cette histoire se retrouve dans Actes 9, mais avec quelques petites différences. Il y a aussi une autre question à régler : quel est le but de cette histoire ? Je vais discuter de ces problèmes ce soir. Voici un aperçu. Paul fait peut-être un contre-balan entre supporter les églises et le secoure qu'il a reçu.  Voulant dire: je les portes et ils m'ont aussi porté, mais il y aura plus de détail ce soir. Pour tout de suite, méditons sur l'exemple de Paul.

On ne va pas se cacher que c'est difficile de s'investir dans la vie des gens, surtout les cas lourds. J'ajouterais qu'il n'y avait pas de cas plus lourd que les corinthiens, mais ils sont inclus dans le fardeau porter par Paul. Ce texte m'oblige à vous demander : jusqu'à quel point soutenez-vous les soucis des autres ? Je vous laisse réfléchir sur ceci.


Martin Labonté

lundi 19 septembre 2016

LA VOLONTÉ DE DIEU (partie 2)

Bonjour frères et sœurs

Dans mon dernier blogue, j'ai délimité les deux sortes de volonté divine que nous cherchons à connaître. Maintenant, j'aimerais vous présenter une troisième ou un combiné des deux. Avant de l'expliquer, je voudrais le prouver. Nous disons souvent (en farce) : verset à l'appui! Eh bien en voici quelques uns.

Colossiens 1:9
C'est pour cela que nous aussi, depuis le jour où nous en avons été informés, nous ne cessons de prier Dieu pour vous, et de demander que vous soyez remplis de la connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelles,

Philippiens 1:9-10 (semeur)
Et voici ce que je demande dans mes prières : c’est que votre amour gagne de plus en plus en pleine connaissance et en parfait discernement pour que vous puissiez discerner ce qui est important.

Éphésiens 1 :16-17
je ne cesse de rendre grâces pour vous, faisant mention de vous dans mes prières, afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation, dans sa connaissance,

Chacun de ces versets nous parle d'une prière commune de l'apôtre Paul. Ils sont un peu différents, mais disent tous la même chose. Cette triple prière se concentre sur le discernement donné par Dieu. Celle de Colossiens met l'accent sur la connaissance biblique comme base, mais termine sur l'application de cette connaissance dans la vie de tous les jours. Celle de Philippiens mentionne le même besoin. Donc, nous voyons le besoin d'aide divine pour bien discerner ou appliquer les commandements du Seigneur. Ce n'est pas seulement important de savoir ce que la Bible dit et vivre en conséquence, mais il faut une direction divine dans les choix. Les versets dans Éphésiens sont encore plus intéressant, parce qu'ils parlent de révélation. Ceci veut dire que Dieu doit manifester Sa volonté à Ses enfants et Paul priait pour l'accomplissement de cette direction.

Voici où je veux en venir; il n'y a pas deux volontés, mais juste une. Le chemin sur lequel Dieu veut qu'on marche est une combinaison de révélation et d'instruction biblique. Nous devons savoir ce que la Bible demande, mais le Seigneur veut aussi nous guider personnellement. Il y a deux dangers face à ces deux volontés. Le premier est de transformer la Bible en livre de règles ou un manuel d'instruction (et oui, j'ai déjà entendu ça par ceux qui prônent la version révéler seulement). Le deuxième est de vouloir des révélations spéciales à chaque fois que nous lisons la Bible (vous connaissez tous les histoires d'horreur attachées à cette version). La Bible est le cœur de Dieu qui se manifeste devant nous. Ceci n'enlève pas l'approche analytique ou l'étude de la Bible; puisque Dieu s’est révélé par des arguments Paulien et des lois. Il est tout aussi vrai que Dieu parle encore autre que par des commandements. Tristement, les gens du premier groupe ont de la difficulté avec cette idée. Ils croient que la seule Parole de Dieu est celle écrite et étudiée, donc des règles ou principes. La Bible est suffisante et complète, mais elle ne contient pas la totalité de Dieu même. Ça demande beaucoup d'effort, de retenue et surtout de prières humbles. Tous les trois passages mentionnent clairement que Paul priait pour ce discernement dans leur vie. Soyons assez humbles et dépendants pour demander la direction de Dieu en toutes choses.

lundi 12 septembre 2016

LA VOLONTÉ DE DIEU (partie 1)

Bonjour frères et sœurs

Une fois de plus, j'ai un blogue en deux parties. Parce que je veux bien élaborer les deux aspects d'un sujet chaud à mon cœur : la volonté de Dieu. Habituellement, les gens ont deux options face à connaître Sa volonté : la version révélée (les commandements) et la version cachée (les décisions personnelles). Une fois de plus, je veux bien introduire mon idée ici et la conclure dans l'autre. Mon approche va consister à expliquer les deux versions typiques dans celui-ci et présenter ma troisième version dans le prochain. Ne vous inquiétez pas; parce que ma version est un amalgame des deux versions connu et pas une version totalement inventée. Je crois que les chrétiens peuvent être un peu trop dogmatiques sur le côté qu'il choisisse au point de ridiculiser l'autre. En vérité, les deux ensemble deviennent la version biblique, mais je vais prouver mon point dans le prochain blogue seulement.

LA VERSION RÉVÉLÉE
Celui-ci est le favori des pasteurs parce qu'il met tout l'accent sur l'étude de la Bible. Il peut se résumer par l'idée d'obéir aux commandements de Dieu. Bien souvent, une dérision va se faire sentir contre tous ceux qui cherchent la volonté cachée de Dieu. Comme si c’était trop mystique et pas assez biblique de vouloir une direction dans les choix de la vie. Ils font souvent tourner vers des passages comme celui-ci :

1 Thessalonique 4:3-6
Ce que Dieu veut, c'est votre sanctification; c'est que vous vous absteniez de l'impudicité; c'est que chacun de vous sache posséder son corps dans la sainteté et l'honnêteté, sans vous livrer à une convoitise passionnée, comme font les païens qui ne connaissent pas Dieu; c'est que personne n'use envers son frère de fraude et de cupidité dans les affaires, parce que le Seigneur tire vengeance de toutes ces choses, comme nous vous l'avons déjà dit et attesté.

En disant : tu vois, c'est ça la volonté de Dieu pour ta vie! Mais cette approche est simpliste et ne prend pas en considération que Dieu a vraiment un plan pour nos vies. Ils considèrent l'effort de connaître Sa volonté comme anti-biblique; pourtant David nous donne un bel exemple par sa vie. Cet homme avec un cœur selon l'Éternel cherchait toujours Sa direction pour toutes choses. Donc, il y a une place pour une telle recherche.

LA VERSION CACHÉE
Ces gens vont être débridés dans leur recherche pour connaître la volonté de Dieu pour leur vie. Ils veulent savoir les réponses à toutes leurs questions et c'est là le problème. Ils sont plus préoccupés par la personne à marier ou le grand ministère à accomplir, mais pas vraiment la volonté de Dieu. Il y a une différence entre vouloir connaître Sa volonté, donc connaître Son cœur ou avoir nos réponses (je dis ceci d'expérience). C'est vrai que ces croyants ne sont pas nécessairement ancrés dans la Parole et se font apporter à tout vent de doctrine. Ils sautent de méthode à des conférences aux derniers bons livres pour avoir de la direction. Ils négligent que Dieu s’est révélé dans Sa Parole avant tout (encore ici, je parle d'expérience). Ceci n'empêche pas qu'ils aient beaucoup à enseigner au premier groupe.

Ce premier groupe met une emphase trop grande sur l'importance de raisonner bibliquement et d'agir. L'idée de voir un besoin, ou un travail à accomplir, et ne pas le combler ne semble pas possible pour eux. Ils ne croient pas que prier sur chaque décision est nécessaire. Ils peuvent considérer ceci comme un manque d'implication. De l'autre côté; le deuxième groupe peut être trop lent à agir et attendre des signes, ou l'Esprit qui les promptes puissamment, avant de faire quelque chose. Encore ici je dirais que chaque groupe pourrait s'enseigner mutuellement, comme je vais essayer de la prouver dans mon prochain blogue.






mercredi 7 septembre 2016

2 CORINTHIENS 11:21-27


Bonjour frères et sœurs

Continuons notre dégustation de cette section. Nous plongeons dans une partie de la liste d'accomplissement paulienne. Cette liste se sépare en deux et ensuite en trois. Premièrement, il garde son déguisement de super-apôtre du verset 21 au verset 23a. Ensuite, il revêt l'habillement d'un super méga apôtre, ou un vrai ministre de Christ, dans les versets 23b à 27 (même techniquement c'est jusqu'à la fin du chapitre). Deuxièmement, nous pouvons séparer la présentation du vrai ministre en deux. La plus grande partie c'est des souffrances qu'il a subies et la plus petite c'est les sacrifices qu'il s'impose.

L'HABIT FAIT LE MOINE (VERSETS 21 À 23A)
11.21
J'ai honte de le dire, nous avons montré de la faiblesse. Cependant, tout ce que peut oser quelqu'un, -je parle en insensé, -moi aussi, je l'ose!
11.22
Sont-ils Hébreux? Moi aussi. Sont-ils Israélites? Moi aussi. Sont-ils de la postérité d'Abraham? Moi aussi.
11.23a
Sont-ils ministres de Christ? -Je parle en homme qui extravague. -Je le suis plus encore: par les travaux, bien plus;


Paul continue sa charade sarcastique et apporte ses lecteurs vers la honte et la faiblesse. Le texte grec est beaucoup plus ambigu que nos traductions. Ces notions négatives (faiblesse et honte) sont contrastées avec le courage audacieux (oser et je l'ose). Paul peut être tout aussi audacieux qu’eux, mais cette attitude est folle (insensé). Il ajoute à cette folie de la généalogie juive. Puisque les faux enseignants étaient des judaïsants, la lignée génétique est de grande importance. Paul se montre comme un égal, il est un hébreu des Hébreux. Finalement, Paul va accepter de les appeler des ministres de Christ, mais juste pour se soulever par-dessus leur position (je le suis plus encore). Il a travaillé bien plus ou excessivement plus qu'eux. Mais cet effort de surpasser les judaïsants est de la démence (extravague). Le mot grec parle d'être à côté du bon sens ou en terme psychologique : une double personnalité. Ceci n'empêche pas Paul de persévérer dans sa glorification, il va juste prendre un autre angle.

LE COMPLET AU COMPLET (LES VERSETS 23B À 27)
11.23b
 par les coups, bien plus; par les emprisonnements, bien plus. Souvent en danger de mort,
11.24
cinq fois j'ai reçu des Juifs quarante coups moins un,
11.25
trois fois j'ai été battu de verges, une fois j'ai été lapidé, trois fois j'ai fait naufrage, j'ai passé un jour et une nuit dans l'abîme.
11.26
Fréquemment en voyage, j'ai été en péril sur les fleuves, en péril de la part des brigands, en péril de la part de ceux de ma nation, en péril de la part des païens, en péril dans les villes, en péril dans les déserts, en péril sur la mer, en péril parmi les faux frères.
11.27
J'ai été dans le travail et dans la peine, exposé à de nombreuses veilles, à la faim et à la soif, à des jeûnes multipliés, au froid et à la nudité.

Les super-apôtres se sont présentés avec des lettres de recommandation et de belles capacités de rhétorique. Paul va montrer qu'un vrai ouvrier est celui qui souffre. Il peut subir du mal et se faire violence. La majorité de cette partie se concentre sur des souffrances physiques subies, mais le dernier verset mentionne des sacrifices volontaires de Paul. Nous n'avons pas besoin d'aller en détail sur chaque souffrance (subi ou choisi) pour comprendre le but de cette liste. Un vrai ouvrier souffre et sacrifie.

Ne regardez pas la liste avec découragement en vous disant : je ne vais jamais souffrir autant que ça! Ce n'est pas le point du texte. Notre seule question est de se demander: qu'est-ce que nous sommes prêts à subir pour la cause de Christ?


Martin Labonté

lundi 5 septembre 2016

PRÉSENTATION HISTORIQUE 6

Bonjour frères et sœurs

Ce matin, j'aimerais vous présenter le docteur Viggo Olsen. Cet homme très intelligent et extrêmement déterminé a servi le Seigneur comme missionnaire médical au Bangladesh. Il a commencé un athée, mais par la persévérance de sa belle famille (famille de sa femme) et le Seigneur bien sûr; il s'est converti. Un peu plus tard dans leur vie; ce médecin et sa femme ont senti l'appel pour donner leur vie à Dieu. C'est à ce point qu'une porte pour un œuvre médical missionnaire s'est ouverte. Le travail était long et pénible avec beaucoup de péripéties. Il a eu plusieurs difficultés avec la construction et l'établissement du projet, mais aussi sa continuation.

La raison pour laquelle je voulais vous le présenter c'est parce qu'il n'était pas comme les dizaines de grand homme que j'ai étudié jusqu'à maintenant. Presque tous ceux que j'ai découverts étaient des radicaux prêts à sacrifier leur corps d'une façon exagéré (selon nos standards). Des gens comme David Breinhart, Adonirum Judson, ou C.T. Studd.

Il faut comprendre que le docteur Oslen a mis sa vie en danger et a beaucoup sacrifié pour servir le Seigneur. Sauf que tout se fessait avec logique et sans exagérer. Il n'a pas fait outre de son corps. Quand il était malade il se reposait. Après quelques années de service; il prit une année de vacances avec sa famille et un peu plus tard il en a pris 2. Bien sûr ses vacances avaient beaucoup de visites dans les églises qui le supportait pour rendre des comptes.

Il n'a pas vécu de torture ou grosse persécution. La douleur intense n'a pas fait partie de sa vie. Mais je ne dirais jamais qu'il n'a pas tout donné à Dieu. Son autobiographie m'a aidé à voir les différentes façons de donner sa vie au Seigneur. Il n'est pas le seul serviteur sacrificiel normal que j'ai découvert dernièrement et j'aime voir comment le Seigneur n'a pas de moule particulier.

Bien sûr, je garde mon penchant radical exagéré qui est prêt à souffrir, sacrifier trop ou tout simplement être brisé par le Seigneur. Mais ça, c'est mon appelle, quel est le votre?


Martin Labonté

mercredi 31 août 2016

2 CORINTHIENS 11:16-20

Bonjour frères et sœurs

Ce matin, nous rentrons dans une nouvelle section et la plus grande du chapitre. Elle commence au verset 16 et termine le chapitre. Paul est enfin prêt à se glorifier et à partager son pedigree. Nous allons analyser l'introduction seulement, donc les versets 16 à 20. Elle peut se résumer comme ceci: c’est insensé de se glorifier et c'est fou de l'approuver. Il n'y a pas de séparation à faire, donc décortiquons le passage verset par verset.

11.16
Je le répète, que personne ne me regarde comme un insensé; sinon, recevez-moi comme un insensé, afin que moi aussi, je me glorifie un peu.

Paul à commencer le chapitre en demandant la permission de pratiquer la folie de se glorifier. Avant qu'il commence, il a voulu expliquer pourquoi. Maintenant que les explications sont faites, il peut revenir à cette permission d'être insensé. Il veut pouvoir se glorifier comme les super-apôtres.

11.17
Ce que je dis, avec l'assurance d'avoir sujet de me glorifier, je ne le dis pas selon le Seigneur, mais comme par folie.

Paul ne va pas agir selon l'exemple du Seigneur. Cette vérité vient attaquer ces hommes qui se disaient venir directement par l'envoi de Jésus. Ce n'est pas possible parce qu'ils agissent contrairement de la méthode du Seigneur. C'est plus un acte de folie. Une folie que Paul veut aussi se permettre avec assurance.

11.18
Puisqu'il en est plusieurs qui se glorifient selon la chair, je me glorifierai aussi.

Cette assurance, en partie, se trouve dans l'exemple de ces «plusieurs». Ils se glorifient selon la chair. Bien sûr, pour eux c'est selon leur lettre de recommandation et Paul est une lettre vivant. Sa vie va parler pour lui et il est prêt à parler fort.

11.19
Car vous supportez volontiers les insensés, vous qui êtes sages.

La raison (car) vient de leur tendance à supporter avec joie (volontiers) les insensés. Si les Corinthiens se réjouissent de telle folie, ils font vraiment aimer celle de Paul. Ces corinthiens sont dotés d'une grande sagesse, qui est bien sûr du sarcasme évident. Si vous ne l’avez pas encore deviné, le passage est rempli de moquerie.

11.20
Si quelqu'un vous asservit, si quelqu'un vous dévore, si quelqu'un s'empare de vous, si quelqu'un est arrogant, si quelqu'un vous frappe au visage, vous le supportez.

Ils sont si sages et intelligents qu'ils laissent ces pseudo-apôtres leur faire un peu n'importe quoi.

Tout ceci devrait nous faire réfléchir sur notre capacité de tomber dans le même piège. Nous regardons aussi à la gloire charnelle, telle le grand ministère d'un homme, pour dicter si nous allons accepter tout ce qu'il dit. C'est tout aussi dangereux ou insensé de se laisser asservir par ces grands hommes de Dieu à cause de leur pedigree.

Martin Labonté


lundi 29 août 2016

UNE TRIPLE DIRECTION

Bonjour frères et sœurs

Le livre des proverbes nous demande d'arrêter et réfléchir sur l'application de ces vérités. Je ne suis pas un expert de proverbes comme mon pasteur, mais j'aimerais quand même vous partagez une méditation en rapport avec un verset.

Proverbes 6:23
Car le précepte est une lampe, et l'enseignement une lumière, et les avertissements de la correction sont le chemin de la vie:

Chacun des énoncés à activer mes jus logistiques (je viens d'inventer cette expression). Je veux digérer cette nourriture avec vous. Je vois trois idées différentes, mais reliées ensemble. Je veux prendre et discuter de ces trois vérités, un morceau à la fois.

A) Car le précepte est une lampe = Les préceptes sont des règles de basse que tous doivent suivre. Ils ne sont pas exhaustifs, mais aident en donnant un certain survol général de la vie. Par exemple : ne pas mentir. L'application de ce principe ou commandement va varier d'une situation à une autre. Ces règles produisent une petite lumière pour le chemin directement devant nous, comme une lampe. Ça nous donne un peu d'information, mais il faut creuser un peu plus.

B) l'enseignement est une lumière = selon moi (emphase sur moi) l'enseignement semble faire référence à une étude plus ardue. Je reçois les détails nécessaires pour faire le bon choix dans la vie de tous les jours. C'est pourquoi je vois la lumière comme étant plus puissante qu'une simple lampe (encore selon moi). Nous ne devons pas être satisfaits de connaître quelques principes ou standards. Nous parlons ici de vivre en communion avec un Dieu infiniment incompréhensible (comme le dernier blogue le mentionne). Cette relation demande une interaction.

C) les avertissements de la correction sont le chemin de la vie = Nous n’aimons peut-être pas la souffrance (excepté pour certains bizarroïdes), mais elle a une grande utilité. C.S. Lewis a dit : Dieu chuchote dans la bénédiction, mais Il crie dans notre douleur. L'auteur affirme que le chemin même c'est la correction. Ce n'est pas les paramètres ou les règles, eux nous gardent sur la route. Non, cette route est constituée des avertissements. Parce que c’est l'Éternel qui rend sa Parole vraie pour nous, mais la façon qu'Il utilise fait mal.

Voilà mes quelques idées. Je ne sais pas si vos jus logistiques ont été activés comme les miens, mais j'espère vous avoir fait méditer un peu.


Martin Labonté

mercredi 24 août 2016

2 CORINTHIENS 11:12-15

Bonjour frères et sœurs

Ce matin, nous continuons dans cette section de critique personnel. Parce que Paul demandait aucun salaire, ses messages étaient considérés comme cheaps. La dernière fois, nous avons vu comment Paul répond à cette attaque. Cette fois, Paul va contre-attaquer. Il va faire une défense offensive. Le passage nous enseigne comment désarmer nos ennemis (eh oui! je vous donne déjà ma conclusion).

Le texte se sépare en deux parties : la raison et l'attaque.

LA RAISON (verset 12)
Mais j'agis et j'agirai de la sorte, pour ôter ce prétexte à ceux qui cherchent un prétexte, afin qu'ils soient trouvés tels que nous dans les choses dont ils se glorifient.

La raison de son attaque contre les super apôtres est simple, enlevez les prétextes. Il veut s'assurer que tout effort de ressembler à Paul soit enlevé de leurs mains. Quelle est cette ressemblance? La réponse ce soir (ou sur le site pour ceux intéressés).

L'ATTAQUE (versets 13-15)
Ces hommes-là sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs, déguisés en apôtres de Christ. Et cela n'est pas étonnant, puisque Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n'est donc pas étrange que ses ministres aussi se déguisent en ministres de justice. Leur fin sera selon leurs oeuvres.

Sa description est dure, irrespectueuse et méchante. Il traite ces hommes d'apôtre de Satan, ouch! Paul ne se retient pas, parce qu'il veut rendre évidents tous ses sacrifices ou ses efforts radicaux pour les corinthiens. Il est prêt à être aussi extrême; parce que c'est la guerre spirituelle.

La question pour vous est, êtes-vous prêts à sacrifier pour enlever les prétextes? Ne pensez pas juste faire des choses radicales, mais pensez aussi à des compromis pour ne pas passer comme des fanatiques centrés sur une idée. Les non sauvés croient que nous voulons faire des conversions (comme n'importe quelle autre religion), mais notre but c'est de refléter la gloire de Dieu. Ceci n'est qu'une possibilité, le but est de se questionner sur les différentes armes que l'ennemi peut utiliser contre nous. Surtout les armes qui proviennent de notre vie, telles nos paroles ou actions.

Martin Labonté

lundi 22 août 2016

DIEU (pas besoin d'en dire plus!)

Bonjour frères et sœurs

J'aimerais vous partager une simple méditation ce matin. Depuis les deux dernières semaines, j'étudie la théologie propre (étude de Dieu même). Toutes ces études m'ont laissé bouche bée sur la réalité de Son incompréhensibilité. Permettez-moi de vous le démontrer.

Il est autosuffisant, donc ne peut pas être servi ou glorifié. Nous Lui apportons rien et ne pouvons pas littéralement le rendre heureux. Il n'y a pas de vrais façons de Lui faire plaisir, parce qu'Il est déjà parfaitement joyeux en Lui-même. Pourtant Il nous commande d'essayer de Lui plaire.

Il est immuable (ne change pas), donc rien ne rentre dans Son existence incluant notre amour ou nos péchés. Même si la Bible nous parle de Son dégoût face au péché, c'est plus un langage imagé que réal.

Il est simple et non un combiné de partie, donc Il n'est pas un mélange de pourcentage d'amour, de grâce et ainsi de suite; mais un tout. En même temps, dans Sa nature Il est : amour, grâce, fidélité et ainsi de suite. Pourtant, Il a juste une nature.

Quand j'ai médité sur ces quelques faits, mon cerveau a explosé, littéralement. Je ne comprenais pas. John Owen, parlant de la personne de Dieu, disait : Je ne comprendre pas tout ça, mais je l'adore.

Si tout ceci vous laisse indifférent, c'est probablement que vous n'avez pas considéré toutes les implications. Dieu ne souffre pas vraiment avec nous puisque ceci le changerait, mais il parle de compatir. Nous ne pouvons pas et ne devons pas attribuer des caractéristiques humaines à Celui qui est transcendant (ou séparé de nous). Il n’interagit pas avec nous de la même façon que nous le fessons avec les autres. Il n'y a pas d'échange comme dans nos relations interpersonnelles. Il donne et nous recevons c'est tout.

Si vous n’êtes toujours pas bouche bée, bien désolé je n’ai plus rien pour vous. Sauf pour dire : adorez à la place d'expliquer.

Martin Labonté



lundi 15 août 2016

LES DEUX SPHÈRES

Bonjour frères et sœurs

Mon idée ne vient pas de ma pensée, mais celle de plusieurs autres théologiens. Des réformateurs aux hommes comme Dietrich Bonhoeffer ; tous parlent du danger de séparer la vie en deux sphères : séculière et spirituelle. La notion que nous glorifions Dieu par le spirituel et nous vivons la vie dans le séculier, n'est pas biblique. Cette sorte de séparation cause trois effets nocifs.

1- SÉPARATION
De faire une distinction entre notre intimité avec le Seigneur et la vie de tous les jours est un piège destructeur. Elle vient créer une démarcation entre les choses spirituelles (prier, lire la Bible et l'église) et le profane (temps libre, travail et famille). Elle nous pousse à nous permettre des choses mondaines après avoir fait assez de choses spirituelles. Elle ne nous permet pas d'unir des activités amusantes avec le fait de glorifier Dieu. Parce que le spirituel se démarque par certaines activités clairement définies et tout le reste c'est pour moi. Parce que nous ne voulons pas inclure Dieu dans tout ce que nous fessons. Parce que nous aimons pouvoir mesurer notre niveau de spiritualité par le nombre et intensité de nos activités religieuses.

2- MONDAIN
Un autre danger consiste dans la sur-exagération de la vie séculière. Parce que j'ai accompli toutes mes responsabilités chrétiennes, je suis libre avec le reste de mon temps. Le mal augment pour ceux qui se voient comme moins intenses ou fervents que les autres. Ils ne sont pas aussi zélés, donc c'est normal qu'ils passent plus de temps dans les plaisirs du monde. Ceci donne naissance à ce fameux chrétien charnel (nous n'allons pas rentrer dans ce débat, promis).

3- SPIRITUEL
Le dernier des dangers est une séparation de toute réalité séculière. Je parle des mouvements monastiques et tout leur équivalent moderne. Les gens qui veulent rien savoir du monde et vivre dans des bulles ultras protégées. Ils sont tellement détachés du monde, qu'ils parlent seulement aux chrétiens et seulement des choses de Dieu. Toute activité qui ne tourne pas autour des disciplines spirituelles (comme prier) est rejetée totalement. En d'autres mots, des moines modernes (j'étais un de ses hommes et je lutte encore contre cette erreur.)

Il n'y a pas de remède miracle, mais l'information aide. C'est bon de connaitre ce danger et de rester alerte. Notre effort devrait être de regrouper les deux sphère ensemble en Christ. J'espère que ces quelques idées vont vous aider à réajuster votre façon de vivre dans ce monde déchu.

Martin Labonté


lundi 8 août 2016

PRÉSENTATION HISTORIQUE 5

Bonjour frères et sœurs

Ce matin, j'aimerais vous présenter un pur inconnu anonyme pour vous montrer la puissance de la fidélité. Il était un prédicateur écossais dans ce qui est appelé les Kirk (des églises écossaises). Un jour, l'un de ces diacres l'a repris parce que la congrégation diminuait continuellement. Il lui dit : ta prédication manque de quelque chose et c'est pour cela que les gens quittent l'assemblée. Ce pasteur sentait le poids s'augmenter. Il fessait tout en son pouvoir et croyait être fidèle à son appel.

Ce même dimanche, après le message, il voulait tout simplement donner sa démission. Lorsque tous les gens avaient quitté, un jeune garçon vint le voir. Il lui demandait si un jour lui aussi pourrait être un prédicateur, ou missionnaire, comme lui. Le pasteur l'a encouragé en disant : je vois la main de Dieu sur toi Robert.

Ce petit garçon s'appelait Robert Moffat, qui est devenu le missionnaire de l’Afrique. Ce même homme est responsable d'avoir donné naissance au grand missionnaire et explorateur David Livingstone.

Nous ne savons jamais l'influence que nous pouvons avoir sur le plan de Dieu. Chaque petite pièce à son rôle à jouer. Il ne faut pas chercher les grands rôles ou s'attendre à impacter le monde chrétien, mais il faut être fidèle.

Suzanna Wesley a fait du mieux qu'elle a pu pour bien élever ses enfants dans des situations difficiles. Elle a produit deux outils pour le premier grand réveil et tous ses enfants ont servi le Seigneur d'une certaine façon.

Chaque relation a le potentiel d'apporter beaucoup de gloire à Dieu, si nous sommes fidèles.

Martin Labonté


lundi 1 août 2016

POURQUOI LA THÉOLOGIE? (partie 2)

Bonjour frères et sœurs

Si mon dernier blogue vous a dérangé et bien celui-ci sera pareil. S'il vous a fait réfléchir et bien j'espère atteindre le même but ici. Nous allons toutes de suite sauter dans le vif du sujet.

DIEU EN LIBERTÉ
Ce second danger me semble plus nocif. Au moins, le premier cherchait à comprendre Dieu selon Sa révélation. Celui-ci veut rejeter 2 mille ans de connaissance théologique. Cette approche considère la théologie systématique comme humain. Selon cette approche, la seule information nécessaire c'est que l'Esprit habite en nous et Il va nous dévoiler Christ. L'étude de la Bible reste concentrée sur la surface et tout effort de plonger est mis de côté. Les passages sont accumulé pour établir certaines doctrines considérées importantes, mais les discussions ardues sont négligées. Des discussions comme le contexte du passage et le contexte historique ou la grammaire. Il ne faut surtout pas combattre un peu avec le texte ou les points de vue opposés. Bien sûr, je généralise et je vous demande pardon; mais j'espère que vous comprenez mon point.

Puisque le Seigneur est un mystère, nous devons le laisser libre. L'expérience est prônée par-dessus tout. Dans cette situation la mesure c'est moi. Ce point de vue semble libérer Dieu, mais elle Lui met quand même une laisse. Parce qu'Il devient mon Dieu, comme toi tu as ton expérience avec Lui. Il ne faudrait pas penser ici que les chrétiens plus mondains ou charnels tombent dans ce piège. Il est tout aussi dangereux de se confier dans des règles et traditions pré-établi. En d'autres mots, tout ce qui désapprouve de l'étude produit ce mal.

Dieu s’est révélé par des attributs clairement présenté et même définit. Il veut que nous cherchions et réfléchissions pour connaître Ses pensées. Il a utilisé des livres poétiques et prophétiques pour exprimer Son cœur, mais Il a aussi utilisé des épîtres doctrinales et un pentateuque pour exprimer Ses réflexions. Dieu à une personnalité incompréhensible, mais connaissable.

CONCLUSION
Il ne faut pas mettre Dieu dans une boite, mais il ne faut pas le traité comme un animal domestique non plus. Il ne peut pas être expérimenté sans un effort pour essayer de l'expliquer. Nous pouvons connaître des choses sur Lui sans le connaître, mais nous ne pouvons pas le connaître sans connaître des choses sur Lui. Deux mille ans d'histoire chrétienne prouve que la doctrine et les débats ont leur place dans cette connaissance expérimentale. Il faut juste se rappeler que la source de notre recherche théologique doit être un désir de l'expérimenter. L'information biblique donne une forme à Dieu par laquelle nous pouvons le saisir dans nos bras. En d'autres mots, plus nous comprenons Ses attributs et plus notre expérience prend une forme légitime. Cette même information ne peut Lui donner un corps tangible. En d'autres mots, Il n'est pas une machine avec certains programmes clairement établis et qui ne peuvent être parfaitement saisi. Ceci devrait nous remettre à notre place et Dieu à la sienne. Ça devrait nous faire réaliser la difficulté de trouver ce fameux juste milieu. Ce qui devrait produire un état de confusion. La bonne nouvelle c'est que ça ne dépend pas de nous. Parce que c'est Dieu qui se révèle à nous.

Martin Labonté


mercredi 27 juillet 2016

2 CORINTHIENS 11:7-11

Bonjour frères et sœurs

Continuant notre chemin dans le chapitre 11 nous amènent à la première note de l'orchestre des brettello de Paulo. Il y a un élan qui se battit et Paul se prépare à se glorifier tranquillement. Le passage semble faire référence à une critique lancée par les super-apôtres. Puisque nous n'avons pas toutes les informations, nous devons faire quelques suppositions. Chaque verset connecte ensemble par des idées répétées et modifiées. La section peut se diviser en trois : le sarcasme de Paul, ses explications et son cri de cœur.

LE SARCASME (LES VERSETS 7 ET 8A)
Ou bien, ai-je commis un péché parce que, m'abaissant moi-même afin que vous fussiez élevés, je vous ai annoncé gratuitement l'Évangile de Dieu? J'ai dépouillé d'autres Églises, en recevant d'elles un salaire, pour vous servir.

Les orateurs d'autres fois, comme maintenant, chargeaient les gens pour leur performance. Le prix était fixé par leur capacité et l'importance de leur message. Si Paul ne chargeait rien, est-ce que son message valait quelque chose ? Les corinthiens voyaient d'un mauvais œil le bien qu'il avait fait pour eux. C'est pourquoi Paul amène leur raisonnement à sa conclusion logique : donc vous dites que j'ai péché ? De cette idée, il se tourne vers les autres églises et dit : donc j'ai volé (un péché) ces églises pour vous ! En d'autres mots : voyez-vous votre folie ? Toute cette moquerie est pour les faire réfléchir, mais maintenant il veut s'expliquer un peu.

LES EXPLICATIONS (LES VERSETS 8B ET 9)
Et lorsque j'étais chez vous et que je me suis trouvé dans le besoin, je n'ai été à charge à personne; car les frères venus de Macédoine ont pourvu à ce qui me manquait. En toutes choses, je me suis gardé de vous être à charge, et je m'en garderai.

Ses besoins ne l'ont même pas pressé à demander leur aide. Il ne voulait pas être une charge pour eux. Ceci semble un peu de pointage de doigts dans la direction des visiteurs corinthiens qui voulaient se faire payer. Paul ne voulait pas mettre aucun obstacle à l'évangile comme nous l'apprenons dans 1 Corinthien le chapitre 9. C'est pourquoi il se gardera de faire une demande d'argent. Cette idée répétée dans le verset 9 devient le tremplin pour son cri.

LE CRI (LES VERSETS 10 ET 11)
Par la vérité de Christ qui est en moi, je déclare que ce sujet de gloire ne me sera pas enlevé dans les contrées de l'Achaïe. Pourquoi?... Parce que je ne vous aime pas?... Dieu le sait!

Le mot «enlevé» veut dire retenir, comme un mur de protection. Paul va répandre sa gloire (littéralement sa fierté) dans toute l'Achaïe. Probablement parce que les faux enseignants répandaient des fausseté contre Paul dans les autres églises aussi. Est-ce que son choix de refuser l'argent des Corinthiens et d'accepter celui des Macédoniens prouvait être du favoritisme ou un manque d'amour ? Loin de là ! L'expression : «Dieu le sait» sous-entend «que je vous aime».

Tout ce besoin de défendre ses actions démontre que même les meilleurs efforts pour servir le Seigneur pourraient tourner contre nous. Nous pensons bien faire et recevons des reproches. C'est la réalité de la vie chrétienne. Soyons vigilants pour persévérer quand même.


Martin Labonté

lundi 25 juillet 2016

POURQUOI LA THÉOLOGIE? (partie 1)

Bonjour frères et sœurs

La théologie, la science de connaître Dieu, à le même potentiel que tout autre sujet biblique. Il peut nous faire tomber dans un déséquilibre. Dans mes deux prochains blogues, j'aimerais discuter de deux dangers. Je vais introduire mon idée et préciser la première erreur dans celui-ci. Ensuite, je vais approfondir le deuxième et conclure dans mon prochain blogue.

La théologie propre (étude de Dieu Lui-même) peut se résumer par Ses attributs et Ses œuvres. Il y a certainement des profondeurs à explorer, mais ces deux aspects résument bien la personne de Dieu. Trop souvent, je ne dis pas toujours parce qu'il ne faut pas faire des absolus, cette double information produit deux réactions totalement opposées. La première enferme Dieu dans une boite. Cette approche cherche à expliquer Dieu, tout en oubliant Son incompréhensibilité. En d'autres mots, il ne peut pas être parfaitement délimité. C'est ce danger que je veux toucher ce matin. La deuxième, c'est un rejet au sujet de l'étude ou les explications. Cette erreur est contente de détruire les boites et ne veut pas essayer d'expliquer Dieu. Tout est centré sur l'expérience et tout effort de mettre des limites est attaqué.

LA CAGE À DIEU
Les théologiens, professionnels ou apprentis, les érudits et les enseignants sont des experts pour construire ces fameuses cages. Ils font prendre des positions et débattre leur point de vue. Par exemple l'impassibilité de Dieu: le fait qu'Il ne reçoit pas de plaisir ou ne recent pas des émotions fortes. L'histoire chrétienne est remplie de débats sur cet attribut. Certains font tourner vers les prophètes et parler de cet amour passionné que l'Éternel avait pour Israël. D'autres vont déléguer le tout à un langage anthropomorphique (utilisé des termes humain pour expliquer Dieu, exemple : Ses mains). Il est vrai que le Seigneur n'est pas affecté par nous, mais Il n'est pas indifférent. Le problème c'est de trouver le juste milieu entre reconnaître un fait difficile pour lutter avec et mettre Dieu dans une cage.

Le piège devient plus serré quand ils donnent des définitions précises et exactes. C’est utile de pouvoir bien comprendre l'amour de Dieu, mais la Bible n'est pas un Petit Larousse. Je ne cherche pas à me moquer ou rejeter l'utilité d'avoir et définir les attributs, mais je veux dénoncer un mal. Celui de vouloir absolument expliquer l'inexplicable. Ce qui est pire encore, c'est de se concentrer sur l'explication au détriment d'une connaissance personnelle.

Encore une fois, ceci ne veut pas dire que les efforts de systématiser la théologie sont mal en soi; mais ça ne doit pas devenir le but. Il me semble que trop souvent ces efforts deviennent une méthode par laquelle nous rendons le mystère de Dieu plus raisonnable. C'est comme mettre une couverture sur un fantôme pour lui donner une forme.

Je sais que mon analogie est excessivement ridicule et presque hérétique, mais j'espère que vous comprenez. Dieu s’est révélé pour que nous soyons en communion intime avec Lui, pas pour nous donner des positions doctrinales sur Sa personne. Je vais parler sur les bienfaits de l'étude dans mon prochain blogue, mais maintenant je veux détruire la cage à Dieu.

Martin Labonté




mercredi 20 juillet 2016

2 CORINTHIENS 11:1-6

Bonjour frères et sœurs

Le texte devant nous est tellement simple et facile à prêcher, que je ne vais pas vraiment faire une exposition. Eh quoi? Ne vous inquiétez pas trop, votre détour va valoir la peine. Pour m'assurer d'avoir l'attention des gens ce soir, ou ceux qui font l'écouter en rediffusion, je fais partager l'esquisse seulement.

Le passage en soi est bâti sur la préposition principal: supportez-moi dans ma folie! Paul va donner 4 raisons de le supporter dans le reste du texte. Les raisons se trouvent par les conjonctions d'explication, soit les mots car (techniquement, il y a 4 «car»; mais celui du verset 5 a été traduit par or). Donc, nous allons noter les 4 raisons qui seront développées dans le message.

1- Car je suis jaloux de vous d'une jalousie de Dieu, 

Paul a un feu divin pour eux. L'Éternel a toujours été un Dieu jaloux près à tout pour préserver ce qui Lui appartient. Paul veut la même chose.

2- parce que je vous ai fiancés à un seul époux, pour vous présenter à Christ comme une vierge pure.Toutefois, de même que le serpent séduisit Ève par sa ruse, je crains que vos pensées ne se corrompent et ne se détournent de la simplicité à l'égard de Christ.

Par son ministère, un contrat de mariage a été établi entre Christ et son épouse de Corinthe. Paul a peur que cette fiancée ne soit plus vierge lors de la célébration. Leurs pensées pourraient être corrompues ou infectées par le venin de cette race de vipère.

3- Car, si quelqu'un vient vous prêcher un autre Jésus que celui que nous avons prêché, ou si vous recevez un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre Évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supportez fort bien.

Paul ose demander leur support pour sa folie parce qu'ils avaient déjà supporté la folie des faux enseignants. Ils avaient accepté d'entendre parler d'un faux Jésus et étaient entrain d'embrasser un faux évangile. C'est très grave!

4- Or, j'estime que je n'ai été inférieur en rien à ces apôtres par excellence. Si je suis un ignorant sous le rapport du langage, je ne le suis point sous celui de la connaissance, et nous l'avons montré parmi vous à tous égards et en toutes choses.

La plus grande raison c'est parce que Paul n'était pas inférieur aux apôtres supérieurs (de là le nom super apôtres souvent utilisé dans mes blogues). Paul avait prouvé sa grande connaissance de toutes sortes de façons, mais il allait quand même se permettre de leur prouver encore.

Si tout ceci vous mets l'eau à la bouche, ont se voit ce soir ou sur l'internet. J'ajouterais que seulement une relation intime peut nous permettre de nous imposer dans la vie des autres comme Paul voulait faire avec les Corinthiens. Il n'avait pas besoin d'élaborer ses points ou raisonnements parce qu'ils le connaissaient. Nous pouvons espérer qu'ils seraient prêts à la supporter dans sa folie et prendre au sérieux ses avertissements.

Martin Labonté