jeudi 30 avril 2015

Vision du Monde 2

Nous poursuivons aujourd'hui avec la troisième question fondamentale à la vision du monde : quel est le problème?

Ce que la société croit :

Les ressources sont limités (temps, argent, capacités, éducation, connaissance, etc.) et donc nous sommes frustrés, déçus, vaincus, et manipulés par nos désirs. Il y a un déséquilibre que nous devons vaincre.

Ce que Dieu nous dit :

Le problème est le péché, la désobéissance à Dieu le Créateur. Lorsque le péché est entré dans le monde, il a brisé notre relation avec Dieu et avec les autres. Le péché nous coupe des désirs parfaits de Dieu pour nous. Le péché nous fais vivre dans l'esclavage. Nous avons besoin que nous soyons, et que nos relations soient, restaurés par Dieu.

Dans les deux cas il y a une question de frustration, de destruction, d'esclavage. Dans l'un nous sommes esclaves des ressources limités, alors que dans l'autre nous sommes les esclavages de nos propres choix mauvais qui viennent de notre cœur mauvais! Ce que le diable tente de nous faire avaler comme mensonge est toujours très près de la vérité. Dès le début il tente l'humanité avec des perversions de la vérité, car il le père du mensonge. Nous devons être sur nos gardes. L'ennemi rôde. Veillons.

Samuel Deroy

mercredi 29 avril 2015

Oublier le plus important !

« Et si vous ne trouvez pas bon de servir l’Éternel, choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir, ou les dieux que servaient vos pères au-delà du fleuve, ou les dieux des Amoréens dans le pays desquels vous habitez. Moi et ma maison, nous servirons l’Éternel » (Josué 24.15).

N'est-il pas exact d'affirmer qu'il est facile, voire très facile d'oubliez ce qui est le plus important ? De passer à côté de l'essentiel ? La réponse est certainement oui ! Oui, nous passons à côté... Oui, nous oublions trop souvent le plus important... Oui, nous négligeons nos épouses, nos enfants, notre famille... Oui, nous négligeons nos frères et sœurs, nos assemblées... Pourquoi ? Parce que nous sacrifions l'essentiel au profit des résultats... Parce que nous asphyxions nos priorités au profit de notre avancement... Parce que nous préférons notre plaisir personnel au détriment de la volonté de Dieu... Aujourd'hui, allons-nous passer à côté ? Allons-nous oublier l'essentiel ? Si vous êtes des enfants de Dieu sérieux, vous connaissez vos priorités, vous connaissez la volonté révélée de Dieu pour vos vies... Il ne vous reste plus qu'à prioriser Dieu, Son royaume, Son règne, Sa gloire ! 

« Elie lui dit : Ne crains point, rentre, fais comme tu as dit. Seulement, prépare-moi d’abord avec cela un petit gâteau, et tu me l’apporteras ; tu en feras ensuite pour toi et pour ton fils » (1 Rois 17.13)

Que le Seigneur nous donne, me donne la force et la grâce de faire de Lui, ma priorité !

Par Lui et pour Lui,
Benoit 

mardi 28 avril 2015

Vision du Monde 1

Notre vision du monde est importante. En fait, lorsque l'on compare des systèmes de croyances, c'est en fait des visions du monde que l'on compare. Dans notre société, deux visions sont en compétitions : le théisme, et l'athéisme. Nous pourrions dire autrement : le théisme et l'humanisme, car soit nous donnons la première place dans la vision du monde à Dieu, soit nous la prenons pour nous-mêmes.

Lorsque nous comparons deux systèmes de vision, quatre questions sont fondamentales :

1. Qui suis-je?
2. Où suis-je?
3. Quel est le problème?
4. Quel est la solution?

Nous allons comparer les deux premières aujourd'hui.

1. Qui suis-je?

Ce que la société croit :

Nous sommes le produit d'un accident, d'une suite de probabilité. Directement, nous venons d'être moins évolués desquels nous nous sommes distancié par des mutations et des adaptations.

Ce que Dieu nous dit :

Nous sommes des êtres humains créés par un Dieu merveilleux, aimable et désirant une relation avec nous. Il nous as placé ici pour une raison spécifique. Nous ne sommes pas le fruit du hasard, mais d'un choix conscient de Dieu.

2. Où suis-je?

Ce que la société croit : 

Nous sommes sur la Terre, un autre accident. C'est une planète qui est issue d'un autre accident : le Big Bang. Il n'y a pas de but à notre existence autre que d'être une probabilité dans une équation.

Ce que Dieu nous dit : 

Nous sommes sur la Terre, une planète créée par Dieu pour être un environnement favorable à notre vie et à notre développement.

Nous voyons déjà une différence majeure : soit nous sommes le produit du hasard, soit nous sommes le produit d'un choix. Il n'y a pas d'entre-deux possible. Ainsi, nous avons un choix à faire! Nous ne pouvons être le fruit du hasard et le fruit d'un choix. Comment nous allons décidé d'élucider cette question va avoir de nombreuses répercution sur notre vie. Si je suis un accident, alors je peux bien poursuivre la lignée et faire ce que je veux. De toute façon, quelconque sens qu'il y a dans ma vie provient de ma propre volonté puisqu'il n'y a aucun sens à mon existence. Mais si Dieu donne un sens à ma vie, alors je dois obéir à ce sens. Il y a des conséquences à nos choix. À la manière dont nous vivons.

Ainsi, si nous regardons nos vies, sommes-nous conséquents? Où avons-nous les pieds dans la société et la tête dans les nuages? Nous pouvons vivre dissociés. Nous pouvons vivre illogiquement. Il ne faut pas qu'il en soit ainsi! 

Comparons notre vie avec notre comparaison. Où nous situons-nous?

Samuel Deroy

lundi 27 avril 2015

INTERCÉDÉ POUR EUX?


Bonjour frères et soeurs

Ce matin, j'aimerais me pencher vers une question théologique. Est-ce que nous devrions prier pour les besoins des non-sauvé? Je vous dirais que pour certain, si ce n'est pas plusieurs, la réponse est non. Pour ces gens, les seules prières acceptables pour les non-sauvés, c'est pour leur salut. Pour d'autres, c'est correct de prier pour eux seulement si c'est pour mener à leur salut. Mais qu'est-ce que la Bible dit? Ça s'est toujours la meilleure question à se poser. Je viens de lire un merveilleux passage, dans la vie de Salomon, qui ma rappelé un étude que j'ai fait sur la prière. Ceci a provoqué mon intérêt pour ce matin. Je vais commencer en vous donnant le premier passage et quelques commentaires. Je vais enchaîner avec un passage du nouveau qui a été la base de mon étude sur la prière. Finalement, je vais conclure le tout.

1 Roi 8:41-43
Quand l'étranger, qui n'est pas de ton peuple d'Israël, viendra d'un pays lointain, à cause de ton nom, car on saura que ton nom est grand, ta main forte, et ton bras étendu, quand il viendra prier dans cette maison, exauce-le des cieux, du lieu de ta demeure, et accorde à cet étranger tout ce qu'il te demandera, afin que tous les peuples de la terre connaissent ton nom pour te craindre, comme ton peuple d'Israël, et sachent que ton nom est invoqué sur cette maison que j'ai bâtie!

Vous avez devant vous la fameuse prière de dédicace de Salomon. Vous pouvez conster quand dans la section présente, il demande que Dieu accorde à l'étranger tout ce qu'il veut. C'est certain que ce non-juif à une certaine notion de l'Éternel pour venir à ce temple le prier. N'empêche qu'il ne semble pas le connaitre d'une façon salvatrice. Aussi le but, c'est que tous connaissent Son divin nom, ou si vous voulez soit sauvé. Mais Salomon demande quand même qu'il bénisse et aide ce gentil dans ces besoins. Maintenant tournons vers le Nouveau Testament.

1 Timothée 2:1-4
J'exhorte donc, avant toutes choses, à faire des prières, des supplications, des requêtes, des actions de grâces, pour tous les hommes, pour les rois et pour tous ceux qui sont élevés en dignité, afin que nous menions une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté. Cela est bon et agréable devant Dieu notre Sauveur, qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité.

Je ne vais pas aller en détail sur le message que j'ai prêché de ce texte. Je veux juste vous présenter une belle grosse vérité: Paul nous demande d'intercéder pour les besoins de tout homme. Premièrement, ceci veut dire les non-sauvés parce que si non, il aurait dit les frères et soeurs. Deuxièmement, les quartes prières mentionnées démontrent l'intensité que nous devons mettre dans ces requêtes. Juste le mot supplication en dit beaucoup. Troisièmement, ces types de prières sont pareils à ceux que nous devons faire pour les autres chrétiens. Ce que je veux dire, c'est que nous devons combattre pour eux comme pour ceux de notre église. Quatrièmement, Paul ne qualifie pas la sorte de prière. Ce qui veut dire que ça ne s'arrête pas à leur salut, mais inclut tous les besoins possibles. Dernièrement, Paul ne fait qu'allusion au salut à la fin. C'est très important de réalisé que Paul ne dit pas: prier pour leur salut, mais que: Dieu veut que les hommes soit sauvé. L'implication, c'est que le Seigneur peut et va tourner ces demandes au salut des gens s'Il le veut.

Ma conclusion est simplement de dire que nous devons combattre pour ceux qui nous entourent. Pour qu'il soit guérit et aider, comme si nous intercédions pour nos frères et soeurs. Sans sentir le besoin d'ajouter: et sauve-les, à la fin de la prière. Le but est de sentir la misère de ceux qui nous entoure. Ceux qui sont accablés par le poids du péché et ceci considérant que nous avons été libérés par grâce. Laissons Dieu s'occuper de sauver les perdus, nous concentrons-nous sur leur délivrance.

Martin Labonté

vendredi 24 avril 2015

« Aujourd'hui »


Vivre au jour le jour. Ce n'est pas à oublier le lendemain, mais plutôt ne pas s'en soucier! Dans le sens bien sûr où nous le prenons en considération mais ne nous en inquiétons pas! C'est de vivre en reconnaissant la grâce et la provision de Dieu pour aujourd'hui.

La prière de Christ attire nos regards sur la journée en cours. Car c'est elle qui importe. C'est aujourd'hui que nous devons manger. C'est aujourd'hui que nous devons obéir à Dieu. C'est aujourd'hui que nous devons nous soumettre à Sa volonté... Aujourd'hui compte!

C'est bien beau de vouloir vivre demain... qu'en est-il si nous ne survivions pas jusqu'au lendemain? Nous sommes tous des candidats potentiels pour la mort. Nul n'y échappe; nous sommes tous pécheurs. Pensons à cette parabole de Jésus qui illustre bien ce propos :


« Les terres d’un homme riche avaient beaucoup rapporté.  Et il raisonnait en lui-même, disant: Que ferai-je? car je n’ai pas de place pour serrer ma récolte.  Voici, dit-il, ce que je ferai: j’abattrai mes greniers, j’en bâtirai de plus grands, j’y amasserai toute ma récolte et tous mes biens;  et je dirai à mon âme: Mon âme, tu as beaucoup de biens en réserve pour plusieurs années; repose-toi, mange, bois, et réjouis-toi.  Mais Dieu lui dit: Insensé! cette nuit même ton âme te sera redemandée; et ce que tu as préparé, pour qui sera-ce?  » (Luc 12.16-20)


Aujourd'hui est le seul jour que nous avons... Hier est déjà passé et demain n'existe pas.


Dépendons aujourd'hui de Dieu.


Samuel Deroy

jeudi 23 avril 2015

« Donne-nous »

En tant que Créateur de l'univers, du ciel et de la terre, Dieu est le mieux placé pour pourvoir à nos besoins! Rien de bien surprenant que la prière modèle de Christ tourne nos yeux vers Dieu pour notre besoin physique le plus fondamentale : manger. Cela n'est pas à dire que nous devons seulement prier pour nos besoins en nourriture! Nous avons besoin d'eau potable également... 

Alors que Dieu avait créé la planète de manière à ce qu'elle puisse subvenir aux besoins de ses habitants, le péché a corrompu cet équilibre! L'égoïsme,  l'avarice et le gaspillage mettent la hache dans le partage équitable. Dans l'univers qui est le nôtre, nous devons dépendre de Dieu!

Un jour Dieu restaurera toutes choses, la nouvelle terre et le nouveau ciel ne seront pas corrompu par le péché! Nous vivrons dans l'abondance du royaume de Dieu!

Samuel Deroy

mercredi 22 avril 2015

Une âme abattue qui espère !

« Pourquoi t’abats-tu, mon âme, et gémis-tu au-dedans de moi ? Espère en Dieu, car je le louerai encore ; Il est mon salut et mon Dieu » (Psaumes 43.5)

Êtes-vous parfois découragé à un tel point que le doute et l'incertitude planent au-dessus de vous ? Et face à ces moments d'abattement, comment réagissez-vous ? Sombrez-vous dans une spirale sans fin de lassitude ? Cherchez-vous à tout prix à vous en sortir ? Et si votre réaction est celle de vous débattre, que fessez-vous ? Comment parvenez-vous à vous sortir la tête de l'eau ? En vous divertissant ? En vous persuadant que vous n'êtes pas si découragé ? En niant tout simplement la réalité ? Dans les faits, bien des gens sont découragés, bien des âmes sont abattues, mais la façon dont nous cherchons à nous s'en sortir est-elle la bonne ? Ce que nous agrippons comme bouée de sauvetage représente-t-il vraiment notre meilleur moyen de ne pas sombrer ? J'en doute... j'en doute fortement ! Notre seule et unique solution, c'est l'ESPÉRANCE... Non pas seulement une espérance vague que les choses vont s'améliorer avec le temps, mais une espérance fondée et enracinée en Dieu SEUL qui Lui peut nous sauver de notre détresse !

Il est MON SALUT et MON DIEU !

Par Lui et pour Lui,
Benoit

mardi 21 avril 2015

« Comme au ciel »

Autant nous pouvons mettre de côté le domaine terrestre, que le céleste. Mais le Seigneur nous rappel ici que le domaine de Dieu est le céleste, là où Sa volonté est faite.

Les anges de Dieu Lui obéissent et Le serve d'un dévouement le plus total. C'est ainsi que sur Terre nous devrions également servir Dieu. Lorsque nous comparons cela avec la réalité d'aujourd'hui... nous pouvons facilement nous décourager! Toutefois, n'oublions pas que le royaume de Dieu est à la porte. Christ reviens bientôt! Lui en qui toutes choses sont réconciliés avec le Père!

Ainsi, désirons servir notre Père céleste sur cette Terre sachant que Sa volonté est faite au ciel. Bientôt la création en entier glorifiera Son Créateur!

Samuel Deroy

lundi 20 avril 2015

ÉCOUTER ATTENTIVEMENT

Bonjour frères et sœurs

Mon titre, et blog, ce matin est tiré directement de l'histoire dans 2 Samuel chapitre 18. Pour vous aider, je vous rappellerais que juste avant Absolom avait saisi le pouvoir d'Israël. Rendu au chapitre 18 nous avons la confrontation entre l'armée de David et celle d'Absolom. Ma méditation est sur ce qui se passe après la fin du combat. Un jeune homme du nom d'Achimaats, fils de sacrificateur, veut livrer la bonne nouvelle à David. Sauf que Joab lui répond ceci:

2 Samuel 18:20
Joab lui dit: Ce n'est pas toi qui dois porter aujourd'hui les nouvelles; tu les porteras un autre jour, mais non aujourd'hui, puisque le fils du roi est mort.

Joab lui explique clairement que ce ne sera pas une bonne nouvelle parce que le fils de David est mort. Le jeune homme veut quand même courir et se rend le premier. Rendu là-bas il proclame la victoire au roi qui lui demande:

2 Samuel 18:29
Le roi dit: Le jeune Absalom est-il en bonne santé? Achimaats répondit: J'ai aperçu un grand tumulte au moment où Joab envoya le serviteur du roi et moi ton serviteur; mais je ne sais ce que c'était.

Quoi dire ici, sauf qu'il n'a pas écouté attentivement les paroles de Joab. Comparons ceci à un autre jeune homme dans la même histoire. Celui qui à trouvé Absolom pris dans des branches et totalement vulnérable. Ce soldat va chercher son général qui lui demande pourquoi n'as-tu pas tué ce méchant. Voici ça réponse:

2 Samuel 18:12
Mais cet homme dit à Joab: Quand je pèserais dans ma main mille sicles d'argent, je ne mettrais pas la main sur le fils du roi; car nous avons entendu cet ordre que le roi t'a donné, à toi, à Abischaï et à Ittaï: Prenez garde chacun au jeune Absalom!

C'est intéressant parce que David ne parlait pas aux soldats, mais au trois chefs de l'armée:

2 Samuel 18:5
Le roi donna cet ordre à Joab, à Abischaï et à Ittaï: Pour l'amour de moi, doucement avec le jeune Absalom! Et tout le peuple entendit l'ordre du roi à tous les chefs au sujet d'Absalom.

Ce soldat, qui n'a pas reçu les ordres directement, à mieux écouté qu'Achimaats, qui avait reçu une explication directe. Voici mon application:

Pourtons-nous attention quand les gens parlent autour de nous? Sommes-nous attentifs à chacun de leurs mots? Où sommes-nous plus préoccupés par notre réponse, comme lors d'un «débat»? J'utilise le mot débat, mais j'espère que vous ne comprenez pas chicane? Juste une conversation avec des opinions différentes. Si vous êtes marié, vous savez de quoi je parle. Combien de fois que ma femme finit de parler et me demande si j'ai bien compris. Tristement trop souvent, je ne porte pas assez attention à ce qu'elle me dit. Parce que j'oublie de faire ce qu'elle m'a demandé. Si vraiment, je suis attentionné, je prendrais tout ses demandes à cœur. Comme le deuxième jeune homme qui voulait rien savoir d'une récompense monétaire, il n'allait pas faire mal au fils du roi.

C'est sure que nous sommes imparfaits et facilement distraits, mais ce n'est pas une excuse. D'être attentive est un effort que nous pouvons faire. La clef est l'envase. Qu'est-ce qui compte vraiment pour nous? Les besoins de l'autre ou les nôtres? Leurs opinions ou les nôtres? Est-ce que c'est plus important de pouvoir s'exprimer ou connaitre le cœur des gens?

Achimaats voulait juste donner une bonne nouvelle au roi. Peut-être même recevoir ces remerciements. Le monde aime ceux qui apportent des bonnes nouvelles. Sauf que, David n'a vraiment pas apprécié ces supposées bonnes nouvelles. Nous pourrions dire qu'il n'a pas considéré les sentiments de David. Joab, qui connaissait bien David, savait comment il réagirait. Il a essayé d'avertir Achimaats, qui n'écoutait pas et pensait juste à lui-même. Soyons honnête le manque d'attention et une autre forme d'égoïsme. Donc cherchons plus à imiter le jeune soldat et pas le fils du sacrificateur.

Martin Labonté

vendredi 17 avril 2015

« Sur la terre »

Bien souvent nous oublions que le moment présent est aussi important. Que notre vie sur terre compte! Il est facile de prendre le chemin que bien d'autres avant nous ont empruntés, soit que le domaine du terrestre, du physique est mauvais et à rejeter comme étant sans importance. Oui, nous devons vivre la tête au ciel..., mais les pieds sur Terre!

Le Seigneur nous rappel cela dans Sa prière. Il nous rappel que malgré le fait que l'univers créé par Dieu soit corrompu et détruit par le péché, Dieu va restaurer toutes choses. Cela inclut l'univers physiques... L'Apocalypse nous révèle que nous vivrons dans un monde paradisiaque, de nouveau ciel et une nouvelle Terre! L'univers bon que Dieu a créé dans Genèse 1 revient dans Apocalypse 21!

Ainsi, cela fait du sens que le Seigneur nous appel à rechercher la volonté de Dieu sur Terre comme au ciel! Dieu ne rejette pas l'univers physique..., mais sa corruption par le péché!

Cherchons dans la restauration de toutes choses pour la gloire de notre Créateur qui est entrain de restaurer toutes choses par Sa Parole Sainte!

Samuel Deroy

jeudi 16 avril 2015

« Que Ta volonté soit faite »

Même si ultimement dans le future la volonté de Dieu sera faite, il reste qu'aujourd'hui même la volonté de Dieu est bafouée par Ses créatures qui font d'eux-même les dieux et les déesses de leurs univers respectifs.

En tant que croyant, nous sommes appelés à rechercher la volonté de Dieu dans nos vies ici-bas. Autant pour nous-même que pour tous. Nous devrions, comme le Seigneur le prie, chercher à vouloir que la volonté de Dieu soit faite par tous!

Chercher à ce que la volonté de Dieu soit faite par tous, c'est faire la volonté de Dieu dans notre vie. Et c'est également ce qui nous pousse à faire la volonté de Dieu d'annoncer la Bonne Nouvelle! Si nous désirons ardemment que tous obéissent à la volonté de Dieu, alors nous allons partager ce qu'elle constitue : l'Évangile!

Désirons-nous réellement que la volonté de Dieu soit faite?

Samuel Deroy

mercredi 15 avril 2015

Toujours, jamais, tout le temps...

Ah.... Tu es toujours dans le pétrin.... 
Tu ne fais jamais la vaisselle... ¸
Tu es tout le temps, mais tout le temps en retard... 

Les fameux adverbes de langue française utilisés ici et là pour abaisser ceux qu'on aime, pour exagérer sur ce qu'on subit... pour humilier, dégrader, déprécier... Des mots qui font mal, qui engendrent querelle, désunion et mépris... Des mots qui n'ont rien d'utile, sinon de provoquer, de contrarier, d'impatienter... Des mots qui n'ont tout simplement pas leur place, qui ne doivent que très rarement être utilisés... Des mots qui devraient être plus souvent qu'à leur tour, bannis de notre bouche... Chers amis, éliminons sans relâche ces mots destructeurs et lorsque malheureusement, ils jaillissent de notre bouche, empressons-nous de les retirer en demandant pardon de les avoir utilisés !

« La langue des sages rend la science aimable, Et la bouche des insensés répand la folie » (Prov 15.2)


Par Lui et pour Lui,
Benoit

mardi 14 avril 2015

Une assurance qui paie!

S'il y a une chose de troublante avec les compagnies d'assurance, c'est qu’elles cherchent à ne pas payer l'assurance qu'elle nous vend. N'oublions pas, ce sont des entreprises et non des organismes de bienfaisances! Leur but unique est de faire du profit. 

Pour recevoir l'assurance pour lequel nous avons payé généreusement, nous devons nous qualifier en remplissant certaines conditions. Par exemple, si vous mettez délibérément le feu à votre maison, il se peut que les assurances ne paient pas. Je dis ça juste de même... Pour recevoir les bénéfices de l'assurance, nous devons prouver que nous les méritons!

C'est un concept assez répandue. Pensons à la manière que l'humanité a abordé sa relation avec Dieu et dans la majorité des cas avec les « dieux. » Si nous survolons l'histoire des religions, nous allons en distiller le message suivant : le paradis s'obtient par le mérite. Ainsi, nous voyons des vies dédiés à gagner l'approbation de tel ou tel dieu. En tant qu'être humain mortel, nous voulons l'assurance d'une vie de bonheur après notre mort. 

Ce qu'il y a de différent avec l'Évangile de Jésus-Christ, c'est que l'assurance ne provient pas de nous! Nous ne pouvons rien pour mériter quoique ce soit. Et cela est réconfortant! Portons attentions à ce que la Parole de Dieu nous dit dans l'épître aux Romains :

« A plus forte raison donc, maintenant que nous sommes justifiés par son sang, serons-nous sauvés par lui de la colère. Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son fils, à plus forte raison, étant réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie. » (Romains 5.9-10)

Nous pouvons avoir une pleine assurance en Dieu! Pas parce que nous le méritons... c'est clair que nous n'avons rien fait du tout pour mériter quoi que ce soit! Non! Notre assurance provient exactement du fait que nous n'avons rien fait pour nous qualifier. Nous étions ennemis de Dieu et Il nous as réconcilié avec Lui-même. Alors combien plus sommes-nous assurés des bénéfices futurs maintenant que nous sommes réconciliés avec Dieu!

L'assurance que nous allons vivre dans la présence de Jésus-Christ ne provient d'aucun mérite de notre part. Ainsi, nous n'avons rien à craindre! Nous avons une assurance qui paie, à laquelle  nous n'avons rien cotisé. Dieu nous aimes et désire une relation avec nous, autant difficile à croire que cela peut être! C'est pourquoi nous pouvons avoir confiance en Jésus-Christ. Il est mort pour nous réconcilier avec le Père. Il est vivant, ayant vaincu la mort, pour nous rendre vivant nous qui étions morts!

Chérissons un si grand salut! Et comme l'apôtre Paul poursuit dans sa lettre : « Et non seulement cela, mais encore nous nous glorifions en Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ, par qui maintenant nous avons obtenu la réconciliation. » (Romains 5.11)

Samuel Deroy

lundi 13 avril 2015

LA FIDÉLITÉ ATTAQUÉ

Bonjours frères et sœurs

Ce matin j’aimerais méditer sur un passage:

1 Samuel 7:3-9
Samuel dit à toute la maison d'Israël: Si c'est de tout votre coeur que vous revenez à l'Éternel, ôtez du milieu de vous les dieux étrangers et les Astartés, dirigez votre coeur vers l'Éternel, et servez-le lui seul; et il vous délivrera de la main des Philistins. Et les enfants d'Israël ôtèrent du milieu d'eux les Baals et les Astartés, et ils servirent l'Éternel seul. Samuel dit: Assemblez tout Israël à Mitspa, et je prierai l'Éternel pour vous. Et ils s'assemblèrent à Mitspa. Ils puisèrent de l'eau et la répandirent devant l'Éternel, et ils jeûnèrent ce jour-là, en disant: Nous avons péché contre l'Éternel! Samuel jugea les enfants d'Israël à Mitspa. Les Philistins apprirent que les enfants d'Israël s'étaient assemblés à Mitspa, et les princes des Philistins montèrent contre Israël. A cette nouvelle, les enfants d'Israël eurent peur des Philistins, et ils dirent à Samuel: Ne cesse point de crier pour nous à l'Éternel, notre Dieu, afin qu'il nous sauve de la main des Philistins. Samuel prit un agneau de lait, et l'offrit tout entier en holocauste à l'Éternel. Il cria à l'Éternel pour Israël, et l'Éternel l'exauça.

Cette histoire me fait penser à ces moments dans nos vies lorsque nous fessons du ménage. Ces temps lorsque l'Esprit nous convainc de fardeau que nous devrions enlever. Ces situations lorsque nous semblons être motivées de vraiment vivre pour Dieu. Dans ces moments, nous retrouvons une ferveur et passion spirituelle presque perdue. Nous voulons réellement vivre pour le Seigneur, comme le peuple d'Israël le fait dans notre texte.

Sauf que ces temps viennent avec des difficultés. C'est comme si les ennemis nous entourent de tous les côtés. Que se soit les distractions du monde qui semble si attirant, la nature pécheresse qui ne veut pas trop en faire ou satan qui nous dit de ne pas être trop radical. Et des fois, c'est même nos frères et sœurs qui peuvent nous ralentir dans cette entreprise. C'est comme si les ennemis nous entourent de tous les côtés. N'empêche que nous semblons encerclé de problèmes et nuisance. Le tout nous amène à un certain découragement. Comme Israël, nous ressentons la pression et ça nous affecte très durement.

Avez-vous déjà littéralement crié à Dieu? Ou peut-être pleuré comme un petit bébé? En d'autres mots prier avec des émotions fortes? Ça pas rapport ici d'être un passionné ou non. C'est de ressentir la pression toute autour. J'espère que vous savez que c'est correct d'avoir des émotions fortes? Le problème, c'est quand ces émotions contrôle nos vies. Mais de crier fort quand nous recevons un coup de marteau sur le pied, c'est normal. Et de vouloir absolument être délivré de cette douleur quand elle est intense, est tout aussi normal. Le peuple dit a Samuel: ne cesse de crier (...) afin qu'il nous sauve.

En résumant, je dirais : premièrement, nos moments de réveil personnel vont exciter l'Ennemis à attaquer. Deuxièmement, c'est pourquoi il faut crier «au secours» pour être délivré. Dieu ne veut pas de grandes actions, mais une grande dépendance.

Martin Labonté

vendredi 10 avril 2015

Le monde à l'envers!

« Bien- aimés, alors que je désirais vivement vous écrire au sujet de notre salut commun, je me suis senti obligé de vous envoyer cette lettre pour vous exhorter  à combattre pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes. » (Jude 1.3)

Je trouve intéressant cette introduction de Jude. Dans notre mentalité parler du salut constitue la base. Pour Jude... c'est l'essentiel et le summum! Il doit cependant laisser de côté ce sujet par excellence pour s'occuper des choses de base de la vie chrétienne... soit de combattre pour la foi! Le monde à l'envers quoi! Nous nous commençons par le salut puis nous désirons le défendre. Si nous écrivions une lettre, notre introduction serait plus du genre : Je voulais vous écrire à propos de l'apologie de notre foi commune, mais je me suis bien rendue compte que vous avez encore à entendre parler des vraies vérités fondamentales de l'Évangile. Il y a cette saveur que l'on donne au salut, cette saveur de débutant qui n'a pas sa place. 

Puissions-nous trouver cette humilité, cet esprit enseignable qui ne se lasse point d'entendre parler de la grâce de Dieu et surtout... du Dieu qui fait grâce!

Samuel Deroy

jeudi 9 avril 2015

Ennemis?

Je lisais quelques psaumes dernièrement et une chose ma frappée que je n'avais pas réalisé auparavant : le psalmiste semble toujours aux prises avec des ennemis! Juste une petite recherche rapide et non-exhaustive du tout avec les mots « ennemi » et « adversaire » donne 114 résultats. C'est beaucoup pour ce qui est supposé être le recueil des chants du peuple de l'Éternel! Non? Faut croire qu'ils avaient beaucoup d'ennemis! Et c'est là que je veux en venir... nous on fait comment pour s'appliquer cela? Je ne sais pas pour vous, mais je ne me sens pas en guerre contre pleins d'ennemis! Il est facile de passer par-dessus ces passages, mais à quoi bon? Dieu ne nous dit-Il pas que toutes Écritures sont utiles? 

En réfléchissant à cela, j'ai eu à arriver à la conclusions suivante: nous sommes en guerre autant qu'eux... c'est juste que nous ne le réalisons pas autant qu'eux. Leur guerre prend des dimensions physiques, de réels ennemis et adversaire en chair et en os en veulent à leur vies! Ça joue dure en Palestine! La guerre et les ennemis qui nous affligent sont autant réels. Ne nous méprenons pas ici! Tout autant réels, mais pas visible de la même façon. Ils n'ont ni chair, ni os. Mais ils sont autant nos ennemis que ceux des psalmistes!

Nous devons nous rappeler que nous sommes étrangers ici-bas. Nous sommes dans une monde où Dieu n'est pas le bienvenue. Nous habitons un monde en guerre contre Dieu. De par notre association avec Dieu, nous sommes ennemis du monde, de ses philosophies et de ses manières de vivre!

Parfois le combat est rude. Parfois le combat est décourageant. Parfois le combat nous ne le voyons pas. Mais lorsque le combat frappe fort, rappelons-nous que faisons partie de la gang. Les psalmistes on passé là avant nous. Trouvons encouragement dans leurs chants. Car leurs chant nous parlent de l'Éternel en guerre. Leurs chants nous parlent de l'Éternel le vainqueur! Leurs chants nous parlent de la bonté et de la fidélité de Dieu qui nous aime et nous secours dans la détresse. Et lorsque nous ne voyons pas le combat... réveillons-nous en voyant le combat faire partie des chants du peuple de Dieu!

« Quand je marche au milieu de la détresse, tu me rends la vie,
Tu étends ta main sur la colère de mes ennemis,
Et ta droite me sauve.
L’Eternel agira en ma faveur.
Eternel, ta bonté dure toujours,
N’abandonne pas les œuvres de tes mains! »
(Psaume 138.7-8)

Nous sommes les oeuvres de Dieu. Oeuvres qu'Il mènera à la perfection selon Son désir et Son plan. Ainsi, en face de nos ennemis, soyons assurés que Dieu ne nous laisse pas tomber : nous sommes Son ouvrage! Nous Lui appartenons. Nous sommes à Lui et Il nous garde et nous protège. Quel réconfort! Rappelons-nous la fidélité de Dieu à nous secourir dans les moments difficiles de notre vie terrestre dans ce monde en inimitié contre Dieu!

Samuel Deroy

mercredi 8 avril 2015

Jamais content !

Ce n'est pas rare que je reproche à mes enfants d'être perpétuellement mécontents... Papa, on n'a pas joué assez longtemps... Papa, on ne se couche pas assez tard... Papa, je n'ai pas reçu le cadeau que je voulais... et ainsi de suite... Ont-ils raison; peut-être ! Suis-je trop exigeant; sûrement ! Pourtant, une chose est sûre, je ne suis pas beaucoup mieux qu'eux... Moi aussi, je me plains, je chiale, je pleurniche sur mon sort... Moi aussi, je manque cruellement de gratitude... Moi aussi, j'ose murmurer sur ce que Dieu m'accorde... sur les épreuves qu'Il permet... Mais pourquoi suis-je si souvent mécontent ? Qu'est-ce qui m'autorise à bougonner si facilement ? Ne suis-je pas comblé au-delà de ce que je pourrais espérer ? Que pourrait-il me manquer ? Ô Dieu, pourquoi permets-tu telle ou telle chose dans ma vie ? Pourquoi mes enfants ne sont-ils pas reconnaissants ? La vraie question est plutôt : Suis-je réellement mieux ?

« Tous les jours du malheureux sont mauvais, Mais le cœur content est un festin perpétuel » (Prov 15.15)


Par Lui et pour Lui,
Benoit

mardi 7 avril 2015

Mieux!

Il est facile en tant que croyant de vivre dans un monde hermétique où les interactions avec les philosophies extérieures sont assez limités et souvent rejetées du revers de la main sans aucune considération. Je ne suis pas en train de dire que c'est une mauvaise chose en soit. Cependant, il est nécessaire de faire le lien entre le monde qui nous entoure et ce que nous devons proclamer dans ce monde. En gros, il est nécessaire de faire l'apologie, la défense de ce que l'on croit. Nous croyons, avec raison, qu'il est logique de croire dans la Bible et surtout au Dieu de la Bible. C'est ainsi que nous avons à comparer et à montrer les différences que Dieu apporte. Dans cette ligne de pensée, je m'intéresse à ce qui est crut par ceux qui nous entourent, par ceux qui vivent dans le même monde que nous. Pas parce que c'est idées et idéologies ont une valeur en soit. Elles sont fausses et cela est visible lorsqu'on les passes minutieusement à la loupe! Mais parce qu'elles reçoivent une attention de la part de nos concitoyens, je m'applique à les comprendre.

Dernièrement, je m'attarde plus au bouddhisme. Une chose qui est toujours surprenante c'est l'absence de direction dans la direction que pointe le bouddhisme. Ce que je veux dire, c'est que le bouddhisme prône une voie, la voie de l'Éveil, mais que dès que quelqu'un déclare : « j'ai trouvé la voie de l'Éveil » celle-ci n'est plus la voie de l'Éveil... Dans le fond, la voie de l'Éveil n'est pas la voie de l'Éveil. Et ce qui n'est pas la voie de l'Éveil est la voie de l'Éveil. Vous êtes perdu? Normal... Pourtant, prenez le temps de lire quelques-uns des « maîtres » bouddhistes et vous verrez qu'ils sont assez sûrs qu'ils ont raison sur le chemin à prendre... Il y a ce sens illogique, cette absurdité, d'être certain sur l'absence de certitudes! Assez difficile à accepter et à suivre...

Lorsque nous lisons la Parole de Dieu, nous n'avons pas ce sens d'incertitude! Lisez uniquement les Évangiles, même qu'un seul Évangile et vous allez rapidement vous rendre compte qu'il n'y a pas soixante-dix mille solutions! Il n'y a qu'un seul chemin et il est clairement définit! Il n'y a qu'un Seul Maître et Celui-ci est certains des certitudes qu’Ils apportent : Il est la Vérité! Quel contraste avec le bouddhisme... Alors que le bouddhisme prône la suppression de tous désirs ainsi que d'autres pratiques ascétiques afin de se dissocier de ce monde rempli de souffrances et atteindre la libération finale : le nirvana, Jésus-Christ apporte la grâce de Dieu pour le rétablissement de toutes choses, une nouvelle création où il n'y a plus de souffrances, le paradis. Alors que le bouddhisme prône la dissociation de l'individualité pour se fondre dans la masse de l'univers, Jésus-Christ prône l'association à Dieu afin qu'en tant qu'individu nous vivions pleinement la vie pour laquelle Dieu nous as créé! Dieu veut une relation personnelle avec nous! Un à un. C'est très loin et très différent que d'être absorbé par l'univers...

Même si nous ne devons pas faire de notre vie une recherche des philosophies qui existent ici-bas, nous devons faire preuve de sagesse afin d'apporter des réponses aux différences qu'apporte l'Évangile de Christ. Différences qui sont en fait des bénéfices. Personne ne désire perdre son individualité, sa personnalité. Dieu nous as créé pour être des personnes uniques et l'Évangile préserve cette individualité. Alors que le bouddhisme appel à une relation impersonnelle d'abandon avec l'univers qui nous entoure, Dieu nous appel à une relation personnel d'amour avec Lui. Ce que nous cherchons, ce que nous désirons se trouve en Dieu Seul. Dieu ne nous appel pas à la suppression de nos désirs, mais plutôt à trouver en Lui une pleine satisfaction. Nous avons réellement mieux en Christ!

Ainsi, soyons sage face à ce monde et démontrons la beauté de la différence de l'Évangile de Christ!

Samuel Deroy

lundi 6 avril 2015

RESTER OU QUITTER ?

Bonjour frères et sœurs

Ce matin j’ai une simple méditation qui vaut toujours la peine d’être répété. J’ai quatre versets à vous partager, du sixième chapitre de Marc.

Marc 6:31
Jésus leur dit: Venez à l'écart dans un lieu désert, et reposez-vous un peu. Car il y avait beaucoup d'allants et de venants, et ils n'avaient même pas le temps de manger.

Marc 6:34
Quand il sortit de la barque, Jésus vit une grande foule, et fut ému de compassion pour eux, parce qu'ils étaient comme des brebis qui n'ont point de berger; et il se mit à leur enseigner beaucoup de choses.

Marc 6:55-56
parcoururent tous les environs, et l'on se mit à apporter les malades sur des lits, partout où l'on apprenait qu'il était. En quelque lieu qu'il arrivât, dans les villages, dans les villes ou dans les campagnes, on mettait les malades sur les places publiques, et on le priait de leur permettre seulement de toucher le bord de son vêtement. Et tous ceux qui le touchaient étaient guéris.

Nous commençons avec le premier verset où est-ce que plusieurs allaient et venaient. Ceci veut dire qu'ils ne restaient pas, mais cherchaient seulement leur bénédiction. Ensuite, le prochain verset nous montre ce que le Seigneur considérait important: leur enseignement. En d'autres mots, une aide à long terme. Finalement, nous voyons encore ce qui était important pour eux: d'au moins avoir leur bénédiction.

Comment est-ce que nous venant à Lui? Est-ce pour avoir notre petit «fixe» spirituel qui va nous soutenir pour la journée? Ou d'avoir Dieu dépeint devant nous d'une façon grandiose? Est-ce que notre temps de prière est plus pour vider notre sac à Dieu et chercher Son secoure? fessons-nous notre «épicerie» divine? Où est-ce que nous voulons rentrer dans les parvis de l'Éternel pour le contempler?

J'espère que mes questions vous ont un peu choqué ou dérangé, mais dans le bon sens du terme. Nous ne devrions pas ressembler à ces gens qui voulaient « seulement toucher » le Seigneur, mais vraiment le saisir. Ne soyons pas si rapide à quitter Sa présence lorsque nous avons eu ce que nous voulions. Je vous l'ai dit, c'est vraiment une idée de base que nous avons toujours besoin de se faire rappeler. Obligez-vous dès maintenant à juste avoir un temps de prière «louange» seulement. Aussi, de lire plus que vos 1 ou 2 chapitres par jours. Permettez-vous un, deux ou même trois petites dévotions avec un bon petit livre chrétien. Allez encore plus loin et lisez quelques commentaires bibliques sur le passage que vous venez de lire, pour mieux le comprendre. Je sais que c'est plus facile à dire qu'à faire. Une chose que j'aime bien d'écrire des blogs et de prêcher, c'est l'obligation de devoir passer plus temps avec Lui. Mais je suis naturellement paresseux et je viens de la génération du divertissement. Quand j'ai fini mes études obligatoires, je dois lutter autant que vous pour m'appliquer à en faire plus.

Nous allons passer l'éternité avec ce Dieu, donc commençons maintenant à passer un peu plus de temps avec Lui.

Martin Labonté

vendredi 3 avril 2015

Humilité et Tranquillité d'esprit

« Eternel! je n’ai ni un cœur qui s’enfle, ni des regards hautains;
Je ne m’occupe pas de choses trop grandes et trop élevées pour moi.
Loin de là, j’ai l’âme calme et tranquille,
Comme un enfant sevré qui est auprès de sa mère;
J’ai l’âme comme un enfant sevré.
Israël, mets ton espoir en l’Eternel,
Dès maintenant et à jamais! »
(Psaume 131)

J'aime la partie où David dit : « Je ne m’occupe pas de choses trop grandes et trop élevées pour moi. » C'est un idéal auquel j'aspire plus que ne met en pratique malheureusement. Il est tellement facile de se lancer dans de nouveaux projets qu'on en oublie la réalité : nos ressources sont limités. Dieu nous dit qu'Il prend soin de nos besoins, c'est donc à dire qu'en pratique ressources = besoins. Là où les choses se corsent c'est lorsque nous surévaluons nos ressources, que notre vision est teintée d'orgueil. Nous croyons pouvoir faire plus que nous sommes capables. Nous pensons avoir plus de temps que nous en avons en réalité. Je me rends compte de plus en plus à quel point Dieu nous donne le temps de faire ce qu'Il veut qu'on fasse...pas plus. C'est malheureux pour nous parce que parfois nous devons mettre de côté des choses que l'on voudrait faire pour Dieu. Mais Dieu ne veut pas qu'on les fasses. Sinon, nous aurions le temps. C'est notre orgueil à vouloir être efficace (selon notre conception) pour Dieu.

Lorsque comme le psalmiste nous apprenons à faire que ce que Dieu nous as donné les capacités de faire, nous expérimentons une paix. Une tranquillité car nous sommes dans les voies de Dieu et Il nous protège d'anxiétés, d'inquiétudes et d'angoisses... La plan de Dieu est simple. Malheureusement, nous le compliquons grandement par notre orgueil. Que d'humilité nous avons besoins!

Comme Paul le dit soyons humbles devant Dieu afin d'être en paix : « Ne vous inquiétez de rien; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus- Christ. » (Philippiens 4.6-7)

Nous sommes occupés, c'est bien. Assurons-nous d'être occupé selon les capacités que Dieu nous donne et non selon les capacités de notre orgueil. Ça évite des maux de tête et surtout ça glorifie Dieu!

Samuel Deroy

jeudi 2 avril 2015

Application et Adoration

Deux mot qui commencent par la même lettre et qui finissent sur le même son. Mais ce n'est pas tout! Ils sont également indissociables. Lorsque je lisais un livre sur l'application en relation d'aide je suis tombé sur cette phrase qui a fait des liens dans ma tête que je n'avaient point considérés auparavant : 

« Une application sage est rien de moins qu'un culte à Dieu inconditionnel et un amour concret pour les autres. »*

Comprendre la Parole, l'appliquer sagement, fait partie de notre adoration de Dieu. Il n'y a vraiment pas moyens de s'en sortir : nous devons passer du temps dans la Parole de Dieu si nous désirons passer du temps avec Dieu. L'un ne va pas sans l'autre.

Application et Adoration sont indissociables!

Appliquons et Adorons!

Samuel Deroy

* Mike Emlet, CrossTalk.

mercredi 1 avril 2015

Faire les choses à contrecoeur...

« Seule une soumission joyeuse reflétera parfaitement la dignité et la gloire du roi...             Car, se soumettre à contrecoeur, c'est discréditer le roi... Pas de joie chez les sujets, pas de gloire pour le roi » ! (John Piper)

Vous arrive-t-il parfois, voire souvent de faire les choses pour faire les choses... De n'éprouver aucun plaisir à servir un frère ou une sœur en Christ... De discerner une responsabilité là où il y a un privilège ? Moi, ça m'arrive et plus souvent que je le voudrais... Òu est passé ma joie, mon contentement, mon coeur de serviteur ? Les ai-je abandonnés quelque part à travers les années ? Suis-je devenu trop important pour servir ceux qui m'entourent... M'ai-je trop souvent humilié, abaissé, incliné pour les autres que je n'en ai plus le désir ? Suis-je devenu froid, indifférent aux besoins d'autrui... je ne peux vous répondre... une chose est certaine, si je n'ai pas de joie à servir mes frères et sœurs, je ne contribue pas à la gloire de Dieu, bien au contraire, je sers mes propres intérêts et non ceux de mon roi, qui me permet, dans Sa grâce et Son immense bonté, de le servir et par le fait même de contribuer à Sa gloire pleinement méritée !

« Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite : Venez, vous qui êtes bénis de mon Père ; prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde. Car j’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger ; j’ai eu soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais étranger, et vous m’avez recueilli ; j’étais nu, et vous m’avez vêtu ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus vers moi. Les justes lui répondront: Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim, et t’avons-nous donné à manger ; ou avoir soif, et t’avons-nous donné à boire ? Quand t’avons-nous vu étranger, et t’avons-nous recueilli ; ou nu, et t’avons-nous vêtu ? Quand t’avons-nous vu malade, ou en prison, et sommes-nous allés vers toi ? Et le roi leur répondra: Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous les avez faites » (Matthieu 25.34-40)


Par Lui et pour Lui, 
Benoit