lundi 28 novembre 2016

LES TROIS MOI (partie 2)

Bonjour frères et soeurs

Ce matin je cherche encore à déranger, en m'adressant cette fois au moi du présent. Ceci va peut-être faire mal aux chrétiens dans la trentaine et plus vieux.

MOI PRÉSENT : Arrête de bâtir ton royaume sur la terre. Arrête de te construire une belle vie qui pourrait être finie demain. Arrête de viser des objectifs limités, comme une famille et une carrière. Reconnais que le seul royaume durable n'est pas de ce monde. Reconnais que l'appel divine d'être un voyageur sur la terre est pour toi aussi. Reconnais ou avoue que je parle à toi. Tu dois haïr tout sauf le Seigneur. Tu dois recevoir Son amour pour vraiment aimer les gens autour de toi. Tu dois tout donner pour accumuler un vrai trésor.

As-tu le courage d'être fou, insensé ou même fanatique aux yeux des gens autour de toi? Es-tu prêt à être considéré radical ou exagéré par ceux que tu appelles frères et sœurs? Veux-tu déranger les bons petits chrétiens qui attendent le retour d'une façon paisible? Je suis loin d'être un serviteur exemplaire, mais j'essaye de mourir à moi-même tous les jours. Je n'oserais jamais dire: imitez-moi comme je cherche à imité Christ. Je veux juste te provoquer à abandonner la chrétienté nord-américaine. Elle est une version diluée et sans force. Une version qui ne demande rien et offre tout. Elle parait bien comme des sépulcres blanchissent, mais est remplie d'ossements morts. Voici une façon de frustrer les autres, écrit (ou poste) des choses comme ça.

Martin Labonté

mercredi 23 novembre 2016

2 CORINTHIENS 13:5-9

Bonjour frères et soeurs

Êtes-vous prêts à terminer l’épitre de 2 corinthiens ce matin? Il va nous rester quelques versets de salutation, mais tout repose sur le passage devant nous. Nous arrivons à son coup fatal. Paul nous a parlé de correction et de transformation la dernière fois. Ce sont tous des termes de sanctification ou édification. Cette fois-ci, Paul utilise deux autres idées similaires; l’investigation et la restauration. Le texte et le contexte donnent naissance à deux interprétations, mais nous allons garder ceci pour le message de ce soir. Le cheminement va être plus général pour ce blogue. J’ajouterais que le passage est lié ensemble par 4 mots de liaison, donc c’est vraiment une idée élaborée.

13.5
Examinez-vous vous-mêmes, pour savoir si vous êtes dans la foi; éprouvez-vous vous-mêmes. Ne reconnaissez-vous pas que Jésus Christ est en vous? À moins peut-être que vous ne soyez réprouvés.

Paul s’est mis sur le défensif au verset 3 «puisque vous cherchez une preuve que Christ parle en moi». Maintenant, c’est au tour de corinthiens de se défendre. Il utilise 3 mots de testages pour les obliger à voir l’oeuvre authentique que Dieu fait dans leur vie.

13.6
Mais j'espère que vous reconnaîtrez que nous, nous ne sommes pas réprouvés.

Cet examen devrait prouver que Paul à raison et n’a pas échoué son test. Le mot réprouvé veut dire échoué le test.

13.7
Cependant nous prions Dieu que vous ne fassiez rien de mal, non pour paraître nous-mêmes approuvés, mais afin que vous pratiquiez ce qui est bien et que nous, nous soyons comme réprouvés.

Paul ne veut pas l’approbation et il est prêt à être réprouvé s’ils sont fidèles. Ce verset contient au moins deux jeux de mots. Le premier est lié aux mots mal (kakos) et bien (kalos). Le mal qu’il mentionne est intrinsèque ou ça sort du coeur. Le bien est une version qui inspire les gens à suivre l’exemple ou rentre dans leur coeur. Je pense que vous suivez ma logique. Le second est lié à un contraste entre le négatif et le positif. Nous avons le mal et l’approbation; ensuite, le bien et la réprobation.

13.8
Car nous n'avons pas de puissance contre la vérité; nous n'en avons que pour la vérité.

Paul accepte de mal paraître parce qu’il sait que la vérité gagne toujours.

13.9
Nous nous réjouissons lorsque nous sommes faibles, tandis que vous êtes forts; et ce que nous demandons dans nos prières, c'est votre perfectionnement.

Une autre raison qu’il accepte une telle honte, c’est parce qu’il trouve sa joie dans la force ou la fidélité des autres. Paul acceptait de souffrir n’importe quoi pour les élues, comme il le mentionne à Timothée. Ultimement, Paul veut leurs perfectionnements ou restaurations (signification du mot grec).

Nous devons réaliser le besoin d’une bonne vérification régulière de nos méchants coeurs. Les corinthiens s’approchaient de la déroute totale ou l’apostasie parce qu’ils ont arrêté d’examiner leur coeur. Ils ont laissé l’apparence, comme celle des super apôtres, prendre le dessus sur l’oeuvre de Dieu. Nous ne devons pas laisser notre ferveur extérieure dicter les réalités de nos coeurs. Bien sûr, le but ultime reste un effort pour restaurer une relation plus intime avec Dieu.

Martin Labonté

lundi 21 novembre 2016

LES TROIS MOI (partie 1)

Bonjour frères et soeurs

Vous savez déjà que je suis un peu bizarre, donc mon titre ne dois pas trop vous étonner. Je voulais écrire des rappels importants au trois moi : passé, présent et futur. En même temps écrire aux trois générations : jeunes (comme les ados ou les jeunes adultes), adulte (avec famille et carrière) et mature (dans la retraite).

Voyant que j'avais beaucoup à dire je l'ai séparé en trois parties, c'est le prédicateur en moi.

JEUNE MOI : Arrête de chercher ton plaisir ou ta joie dans les choses éphémères ou de courte duré. Arrête de te satisfaire dans ce qui détruit. Arrête de t'abandonner dans tout sauf Dieu. Arrête de croire que le monde ne peut pas te ruiner. Reconnais que le pure sang de Christ doit devenir ton fondement pour le futur. Reconnais que tout autre ingrédient, tels les amusements mondains, va infecter le reste de ta construction. Reconnais que le nettoyage doit se faire maintenant. Tu dois avoir le courage de te remettre dans les mains du potier. Tu dois accepter le besoin d'être brisé. Tu dois savoir que toute attente va demander un travail plus pénible tantôt.

Je suis le résultat de tous négligence ou rejet de ces vérités. J'ai presque tout goûté et je suis malade maintenant. Je peux te dire que les chirurgies divines sont excessivement plus pénibles après 23 ans de corruption permise. J'ai 2 décennies de regret et culpabilité à porter comme fardeau. Ne pense pas qu'un camp chrétien ou une décision va accomplir le changement nécessaire. Oblige-toi de lire la Bible et prier a tout les jours. Nourris-toi de messages, bons livres et biographies. Ne laisse pas ton temps avec d'autres jeunes être gaspillé en faisant des activités (bon, là t'exagères). Si tu as le courage, demande-Lui de sonder ton cœur et éliminer ce qui n'est pas plaisant à Ses yeux. Avertissement : Il va le faire. Mais c'est ça un disciple, tout le reste est une conception moderne et non biblique. Je te promets que tout ce que tu permets maintenant va ruiner ton futur. Ne suis pas mon exemple, mais sois meilleur que moi. Prends mon avis au sérieux et fais le changement maintenant.

Martin Labonté

mercredi 16 novembre 2016

2 CORINTHIENS 13:1-4

Bonjour frères et soeurs

Ce matin, nous arrivons au chapitre 13 et la conclusion. Paul agit comme tout enseignant en revenant à un thème, une idée et le but principal.

Thème: la force par la faiblesse
Idée: l’autorité de Paul
But principal: l’édification ou sanctification

Le passage se sépare en deux parties. Les versets 1 et 2 parlent de l’ordre que Paul veut apporter dans l’église. Les versets 3 et 4 présentent l’idée et le thème. Tout est centré sur le but de cette épitre: leurs édification ou transformation à l’image de Christ.

LES VERSETS 1 & 2
13:1 Je vais chez vous pour la troisième fois. Toute affaire se réglera sur la déclaration de deux ou de trois témoins.
13:2 Lorsque j'étais présent pour la seconde fois, j'ai déjà dit, et aujourd'hui que je suis absent je dis encore d'avance à ceux qui ont péché précédemment et à tous les autres que, si je retourne chez vous, je n'userai d'aucun ménagement,

Désolé, mais je vais sauter tout le débat lié à l’itinéraire de Paul. Ce combat vient des informations partagées dans les deux premiers énoncés des versets 1 et 2. Il y a des détails plus importants. Au verset 1, Paul explique  clairement qu'il veut régler cette affaire de rébellion une fois pour toutes. Au verset 2, il revient sur sa mire favori des pécheurs ultérieurs sans repentance. Il ajoute les autres; faisant référence à ceux qui tolère de tels mal au milieu de l’église. Tous ces malfaiteurs vont passer un mauvais quart d'heure. Le mot «ménagement» parle de charité et Paul exprime clairement qu’il n’y aura pas de pitié. La question bourdonnant dans la tête de ses lecteurs est probablement: d’où vient ton autorité pour nous parler comme ceci?

LES VERSETS 3 & 4
13:3 puisque vous cherchez une preuve que Christ parle en moi, lui qui n'est pas faible à votre égard, mais qui est puissant parmi vous.
13:4 Car il a été crucifié à cause de sa faiblesse, mais il vit par la puissance de Dieu; nous aussi, nous sommes faibles en lui, mais nous vivrons avec lui par la puissance de Dieu pour agir envers vous.

Il répond à cette question invisible dans les deux prochains versets par des renversements de vérités. Paul va présenter une vérité; ensuite, l’inverser et la retourner encore pour donner sa grande réponse. Il commence sur Christ «lui qui n’est pas...» et la tourne vers lui-même «nous» pour finalement le pointer vers Dieu «la puissance de Dieu». C’est brillant et bien sûr bâti sur les mots de liaison.

Paul débute en affirmant que Christ n’est pas faible, mais puissant. Ensuite, il explique la puissance de Christ par Sa crucifixion  dans la faiblesse, mais qui a produit la vie donnée par Dieu. Donc, puisque Paul est en Christ; il reçoit la vie puissante donnée par Dieu. Finalement, il leur rappelle que cette même puissance agit en eux pour les sanctifier. Nous avons déjà découvert dans le chapitre 10 que cette oeuvre de transformation radicale est la preuve que le message de Paul était authentique. Tout ceci pour leur rappeler que sont autorité se trouve dans le succès de l'évangile.

Dieu veut les changer à l’image de Jésus-Christ et Paul est prêt à s’en mêler pour s’assurer que ce processus réussit. Ceci devrait provoquer une question en rapport avec nos efforts pour la sanctification. Participons-nous activement à l’oeuvre de Dieu ou voulons-nous la verge divine?

Martin Labonté






lundi 14 novembre 2016

L'AMOUR DE DIEU

Bonjour frères et sœurs

Soyons simples ce matin. Je lisais l'exposition du fameux Notre Père par thomas Watson et un prase a piqué mon cœur. Il dit : tu ne peux pas plus t'aimer que Dieu t'aime! Exposons un peu cette pensée.

Ceci veut dire que tous tes efforts pour te faire du bien ne sont pas égaux au désir de Dieu pour te faire du bien.

Ceci veut dire que ta recherche pour le plaisir n'est pas aussi intense que celle du Seigneur.

Ceci veut dire que ta passion pour la joie ne sera jamais aussi puissante que la passion divine pour te rendre heureux.

Ceci veut dire que ta capacité pour trouver du réconfort n'est pas à la hauteur de celle qui sonde toutes choses.

Bien sûr, Sa compréhension de ces choses (bien, joie et ainsi de suite) n'est pas la même que la nôtre. En réalité, lorsque nous considérons ce que nous apportons dans nos vies, nous comprenons que nous avons plus de la haine pour nous même que de l'amour. Nous sommes les enfants qui veulent manger des bonbons pour repas et notre Père Céleste est celui qui veut nous donner ce qui nourrit vraiment le corps.

C'est à ce point que nous voyons qu'Il nous aime plus que nous nous aimons. Puisqu'Il nous a créés pour Sa gloire, notre seule joie se trouve en vivant pour cette gloire.

C'est seulement lorsque nous acceptons ce fait que nous allons connaitre le vrai amour de soi.

J'espère ne pas avoir brisé votre cerveau par mes pensées philosophiques poussées. Surtout, j'espère vous avoir encouragé par cette simple vérité: tu ne peux pas plus t'aimer que Dieu t'aime!

Martin Labonté


mercredi 9 novembre 2016

2 CORINTHIENS 12:19-21

Bonjour frères et soeurs

Ce matin, nous terminons le chapitre 12 et nous regardons le dernier argument de Paul. Rendu au chapitre 13; il va résumer le tout en disant: faite votre décision. Ceci donne une pesanteur énorme à notre passage. C’est un autre de ces édifices paulien. La première étage, c’est la raison pour l'épître: l’édification. Le deuxième étage, c’est l’explication de l’utilité d’une épître apologétique pour édifier: la crainte du péché. Commençons la construction:

12.19
Vous vous imaginez depuis longtemps que nous nous justifions auprès de vous. C'est devant Dieu, en Christ, que nous parlons; et tout cela, bien-aimés, nous le disons pour votre édification.

À ce point, les lecteurs pourraient affirmer que Paul ne fait que se justifier ou défendre. Il rétorque que ses paroles viennent de son obéissance envers Dieu. Ces mêmes paroles ont un but ultime; l’édification. Ceci nous pousse à demander comment une épitre d’arguments et d’appel à se réconcilier avec Paul pourrait édifier? Voici sa réponse:

12.20
Car je crains de ne pas vous trouver, à mon arrivée, tels que je voudrais, et d'être moi-même trouvé par vous tel que vous ne voudriez pas. Je crains de trouver des querelles, de la jalousie, des animosités, des cabales, des médisances, des calomnies, de l'orgueil, des troubles.
12.21
Je crains qu'à mon arrivée mon Dieu ne m'humilie de nouveau à votre sujet, et que je n'aie à pleurer sur plusieurs de ceux qui ont péché précédemment et qui ne se sont pas repentis de l'impureté, de l'impudicité et des dissolutions auxquelles ils se sont livrés.

Paul a peur (une terreur) pour leurs âmes. Il craint que leur péché du passé soit revenu. Si vous voulez savoir comment Paul peut dire: «qui ne se sont pas repentis» quand il loue Dieu de leur repentance au chapitre 7; vous devez écouter le message. Les deux listes de péché étaient très présentes dans l’église l’année passée ou si vous préférez au moment de la première épitre. Une telle vie de dissolutions après avoir reçu l’illumination est excessivement nocive pour leur santé spirituelle. Ce n’est pas pour rien qu’il semble parlé d’apostasie dans les 6 premiers versets du chapitre 11. Paul comprend à quel point la prédication de la loi comme outil de sanctification est dangereuse. Il veut, comme dans l’épître aux Galates, les ramené à l’oeuvre de l’Esprit. Tout ceci vient du fait qu'ils veulent se détourner de Paul et son message. Donc, un epitre apologétique va les aider dans leur processus d'édification; parce que ça va les ramener vers la seule source pour grandir.

J’ai juste une question liée à tout cet enseignement: avons-nous peur pour nos frères et soeur? Prenons-nous au sérieux les dangers du péché? Si oui, pourquoi nos lèvres sont si rapides pour parler contre eux à la place de prier pour eux? Notre crainte devrait nous motiver à l’action comme Paul.

Martin Labonté

lundi 7 novembre 2016

PRÉSENTATION HISTORIQUE 8

Bonjour frères et sœurs

Habituellement, on s'attend que les pasteurs vont vivre certaines oppositions dans leur église, mais pas comme Charles Siméon. Une majorité de l'église ne le voulait même pas comme pasteur. Lorsqu'il est devenu pasteur, cette majorité a cessé de venir. Quand d'autres personnes ont commencé à venir écouter ses messages d'évangélisation enflammés, cette même majorité a barré leur banc (les gens pouvaient acheter des bancs qui ressemblaient à de petites cabines dans ce temps-là). Donc, il a acheté des chaises (à ses frais) pour les mettre dans les allées. Les diacres ont jeté ces chaises dans les vidanges. C'est pourquoi Charles a commencé des écoles du dimanche les soirs et les diacres ont barré les portes de l'église pour l'empêcher. Ouf!

Ceci n'a pas arrêté Pasteur Siméon. Parce qu'il considérait l'appel au pastorat comme une charge obligatoire et sa responsabilité envers les brebis de Dieu indiscutables. Il est demeuré leur pasteur pendant 45 ans. Vers la fin, il avait convaincu certains et les autres sont tout simplement morts. Quelle histoire de persévérance! Mais, Charles n'était pas passif dans cette œuvre. Il se donnait de tout son cœur.

Il venait d'une famille très riche et il utilisait son argent pour le bien des autres. Il payait pour des soirées ou fins de semaine de repos pour les ouvriers autour de lui. Il achetait des pastorats (une autre chose qu'on pouvait faire dans ce temps là) pour le donner à des pasteurs fidèles à l'évangile et non libéraux ou religieux. Il fessait des soupes pour les plus pauvres de son église et ainsi de suite.

Tout ceci m'encourage et motive sur l'effort que nous devons être prêts à faire dans ce service pour le Seigneur. Surtout quand c'est difficile ou quand il y a de l'opposition.


Martin Labonté

mercredi 2 novembre 2016

2 CORINTHIENS 12:14-18

Bonjour frères et sœurs

Après avoir brassé la cage des corinthiens par beaucoup de sarcasme, Paul va maintenant s’attaquer a une critique particulière: Paul veut votre argent! Il espère régler cette situation émotionnelle difficile une fois pour tout. Son approche est en deux volets: son cœur et ses arguments. Les trois premiers versets exposent le cœur de Paul pour les corinthiens. Les deux derniers versets proposent deux arguments pour réfuter la critique.

LES VERSETS 14-16
14- Voici, pour la troisième fois je suis prêt à aller chez vous, et je ne vous serai point à charge; car ce ne sont pas vos biens que je cherche, c'est vous-mêmes. Ce n'est pas, en effet, aux enfants à amasser pour leurs parents, mais aux parents pour leurs enfants.
15- Pour moi, je dépenserai très volontiers, et je me dépenserai moi-même pour vos âmes, dussé-je, en vous aimant davantage, être moins aimé de vous.
16- Soit! Je ne vous ai point été à charge; mais, en homme astucieux, je vous ai pris par ruse!

Toute cette discussion émotionnelle est basée sur l’énoncé: je ne vous serai point à charge. En d’autres mots, je ne veux pas votre argent. Il cherche à la prouver par le reste du passage. Cette partie plus remplie de sentiment a quand même une logique grammaticale. Paul utilise 4 mots de liaison pas toujours présents dans ma traduction. Il dit deux fois «car» dans le verset 14 et commence les versets 15 & 16 par «en plus». L’argument se bâtit comme ceci:

Je ne veux pas vos biens, mais le bien des corinthiens. Parce que je suis comme un père pour vous. En plus, comme père je suis heureux «très volontiers» de dépenser mon argent et ma vie pour vous. J’ai un amour excessif pour vous, même si vous m’aimez moins. En plus, vous savez que je ne vous ai jamais été à charge; donc, comment dire que je veux vous manipuler «astucieux et ruse» pour avoir de l’argent?

Les cœurs touchés c’est maintenant le temps d’impacter les pensées.

LES VERSETS 17-18
17- Ai-je tiré du profit de vous par quelqu'un de ceux que je vous ai envoyés?
18- J'ai engagé Tite à aller chez vous, et avec lui j'ai envoyé le frère: est-ce que Tite a exigé quelque chose de vous? N'avons-nous pas marché dans le même esprit, sur les mêmes traces?

Les deux arguments tournent autour de leur historique ensemble. Le verset 17 oblige une réponse négative; les envoyés du passé n’ont jamais tiré du profit. Les coéquipiers de Paul n’ont jamais essayé d’extorquer de l’argent des corinthiens. Le deuxième argument vient de la dernière phrase. Je crois que le mot «nous» (n’avons-nous) fait référence au lien entre Paul et les corinthiens. Avant les corinthiens pensaient et marchaient comme Paul, donc qu’est-ce qui a changé? Sur cette note, il les ramène au lien existant avant l’arrivée des super-apôtres.

Nous avons aussi des confrontations difficiles; donc, comment les régler? Paul ne nous donne pas un patron à suivre comme de la copie collée. Il nous donne un bon exemple à suivre. Il partage son cœur, pourtant nous sommes rapides de vouloir enlever les sentiments d’une discussion. Aussi, il sort deux bons points de réflexions; parce que c’est bon de faire penser les gens. De faire abstraction du problème n’aide rien; même que ça devient une source féconde pour l’amertume. De vouloir débattre peut causer plus de mal que de bien. Donc, suivons le juste milieu Paulien.

Martin Labonté