vendredi 29 août 2014

Un Exemple De Prière

Proverbes 30 :7-9
« Je te demande deux choses : ne me les refuse pas, avant que je meure! Éloigne de moi la fausseté et la parole mensongère; ne me donne ni pauvreté, ni richesse, accorde-moi le pain qui m’est nécessaire, de peur que, dans l’abondance, je ne te renie et ne dise : qui est l’Éternel? Ou que, dans la pauvreté, je ne dérobe, et ne m’attaque au nom de mon Dieu. »

Contrairement aux autres passages, celui-ci est un exemple de prière. Il fait partit d’un discours d’un sage appelé Agur (Proverbes 30 :1). Ces trois versets sont une prière faite par Agur à l’Éternel. Dans sa prière, Agur demande deux choses, l’une que l’on peut qualifiée de spirituelle, et l’autre, de matérielle ou physique. Tout d’abord, il demande à l’Éternel d’éloigner de lui la fausseté et la parole mensongère. Il désir ne pas être faux, il ne veut pas être hypocrite. Il ne veut pas non plus être menteur. Cette demande montre qu’il désir la vérité. Agur cherche à être un homme droit et demande à Dieu de la garder dans la vérité, d’éloigner de lui la fausseté et le mensonge. Ensuite, il demande à l’Éternel de lui donner ce qu’il a besoin pour vivre. Cette demande quoique liée à un besoin physique à également une portée spirituelle. Il ne désir ni surplus, ni manque, seulement que le nécessaire. Il demande cela afin que sa relation avec Dieu ne soit pas affectée les nécessités de la vie terrestre. Il cherche premièrement à être en communion avec Dieu avant les choses terrestres et à glorifier le nom de Dieu. Il désir le nécessaire afin que cela ne soit pas pour lui une occasion de porter atteinte au nom de Dieu.

Ainsi, ce passage apporte plusieurs éléments pratiques importants concernant la prière. Avant tout, Dieu doit être au centre de la prière. Non seulement parce que c’est Dieu qui répond aux prières, mais parce que celui qui prie cherche à glorifier Dieu. Tel était le but d’Agur. Il désirait que Dieu éloigne de lui la fausseté et le mensonge car Dieu ne ment pas, Dieu aime la vérité, la droiture. Il voulait plaire à Dieu. Il voulait que sa vie Le glorifie. De même qu’il demandait que le nécessaire afin que sa confiance ne repose qu’en Dieu, et afin qu’il puisse Le glorifier. D’autre part, cette prière montre qu’il faut recherche la portée spirituelle des choses d’abord. Comme Agur désirait le pain nécessaire à sa vie physique afin que cela ne nuise pas à sa vie spirituelle, il est important de ne pas s’arrêter aux besoins physiques, mais de bien saisir qu’il y a une autre réalité, spirituelle, qui est plus importante encore que ce qui touche le corps terrestre.

Samuel Deroy

jeudi 28 août 2014

Au Service De Qui Est La Vérité?

« Mais si vous avez dans votre cœur un zèle amer et un esprit de dispute, ne vous glorifiez pas et ne mentez pas contre la vérité. » (Jacques 3:14)

Il est facile de tomber dans un mode de défense de notre point de vue qui en vient a dénigrer la vérité au profit de la sauvegarde de notre réputation (lire orgueil...)!

Notre volonté à défendre la vérité ne dois jamais être dans un motif personnel, mais bien plutôt dans le but de faire connaître la vérité par amour pour l'âme perdue qui ne la connaît point.

Lorsque la vérité est défendue par motif personnel, celle-ci se trouve bien souvent à être tordue et mise de cote lorsque, selon les apparences extérieures, la balance penche du côté de l'adversaire. Combien de débat et surtout de débatteur démontrent bien ce fait!

Notre rôle en tant que croyant, et ainsi en tant que serviteur de Dieu, c'est justement d'être au service de Dieu et de la vérité et non de subjuguer la vérité dans un désir orgueilleux d'avoir raison!

Que Dieu nous garde d'un esprit de dispute et d'un zèle amer face a la vérité dans le service qu'est notre vie ici-bas! Que croissent en nous des cœurs humbles, utiles au service de Dieu!

Samuel Deroy

mercredi 27 août 2014

Une bonne journée aux yeux de Dieu !

Une simple petite pensée à méditer, ce matin; 

« Quand vous passez une mauvaise journée, rappelez-vous la notion importante qu'il se peut très bien que du point de vue de Dieu, ce soit une excellente journée » !

L'Éternel utilise chaque parcelle de nos vies pour nous transformer à l'image de Christ ! Il n'y a pas de mauvaises journées à Ses yeux; il n'y a pas de circonstances défavorables ni de situations trop compliquées ou désespérées... Seulement un plan bien défini qui s'accomplit pour notre plus grand Bien et donc, par le fait même, pour Sa plus grande gloire !

Par Lui et pour Lui !
Benoit

mardi 26 août 2014

Sagesse : Aide ou Entrave?

« Lequel d'entre vous est sage et intelligent? Qu'il montre ses œuvres par une bonne conduite avec la douceur de la sagesse. » (Jacques 3:13)

Contrairement à ce que l'on voudrait bien croire, la sagesse et l'intelligence ne sont point des raisons de s'enorgueillir et de pavaner devant tous. La réelle sagesse se montre par une conduite qui est bien réglée, une conduite qui est digne d'être appelée bonne par ceux qui la côtoie. Alors que note conception d'une personne intelligente équivaut bien souvent à un orgueil démesuré en ses capacités et ses connaissances, la Parole déclare que c'est plutôt la douceur qui caractérise l'intelligence et la sagesse... Quel contraste avec notre conception!

Malgré le fait que le sage en connaît bien plus que d'autres, jamais il n'impose sa connaissance sur ceux qui l'entoure. Ce n'est pas à dire que la sagesse empêche tout enseignement, bien loin de la! C'est plutôt à dire que la sagesse partage sa connaissance par sa bonne conduite, sa pratique utile, par sa compassion de l'ignorance, sachant bien elle-même qu'elle ne connaît pas tout. La sagesse ce n'est pas de tout connaître, seul Dieu est sage dans ce sens, mais plutôt de reconnaitre que nous sommes ignorant nous-mêmes. Ce n'est qu'ainsi que nous serons en mesure de partager par la pratique notre peu de connaissance avec la douceur qu'elle requiert. Nul ne désirant être enseigné par une personne orgueilleuse et hautaine!

Soyons à la hauteur de notre connaissance, plutôt qu'une entrave par notre conduite!

Samuel Deroy

lundi 25 août 2014

JE VEUX LA VÉRITÉ



Bonjour frères et sœurs

Mon blog ce matin me vient encore d’un simple énoncé dans la Bible. Il vient d’une histoire dans le livre des rois. C’est lorsque les rois de Juda et Israël unissent leur armée pour aller à la guerre. Tous les faux prophètes leurs disent d’y aller. Sauf que le roi de Juda a la brillante idée de demander pour un prophète de l’Éternel. Il y en a un, mais le roi d’Israël le haïssait. Parce qu’il lui prophétisait toujours du mal. En chemin vers le roi, le prophète se fait dire de juste approuver les autres prophètes. C’est exactement se qu’il fait et le roi lui réponde ceci:

1 Rois 22:16
Et le roi lui dit: Combien de fois me faudra-t-il te faire jurer de ne me dire que la vérité au nom de l'Éternel?

Cette sorte d’attitude est bizarre pour un homme qui ne cherchait que l’approbation pour aller à la guerre. Pire encore c’est sa réaction après avoir reçu la vraie réponse.

1 Rois 22:18
Le roi d'Israël dit à Josaphat: Ne te l'ai-je pas dit? Il ne prophétise sur moi rien de bon, il ne prophétise que du mal.

Il voulait savoir, mais en même temps pas vraiment. Est-ce notre attitude envers les vérités de la Parole. Parce que nous sommes chrétiens nous sommes supposés scruter les Écritures. Est-ce que nous voulons vraiment savoir  même si ça va radicalement changer notre point de vue? Ou est-ce que nous voulons savoir la vérité à tout prix? Cet exemple du roi d’Israël me fait aussi penser à Hérode. Marc nous dit:

Mr 6:20
car Hérode craignait Jean, le connaissant pour un homme juste et saint; il le protégeait, et, après l’avoir entendu, il était souvent perplexe, et l’écoutait avec plaisir.

Il l’écoutait avec plaisir tout en étant insoumis à ce qui était dit. C’est beau de vouloir parler de la Bible et discuter des sujets, mais est-ce avec un désir de modifier nos vies en conséquence? Lorsque nous avons notre culte personnel et que nous disons: Parle- moi Seigneur. Voulons-nous vraiment entendre; dans le sens de changer. Très souvent quand Dieu nous parle il va nous montrer des péchés, ou des choses à corriger, dans nos vies. Il va mettre son doigt sur des bobos qui doivent être guéris.

Le Seigneur a une relation personnelle avec tous et chacun. Elle est spécifique parmi le général. Donc parmi ses commandements de base, Il peut y avoir des règles qui sont spécifiques à nous. Il pourrait nous dire: cette activité est péché pour toi. Il pourrait nous donner des convictions qui sont différentes des autres autour de nous. Tout ceci est venue parce que nous voulions savoir la vérité, mais sommes-nous près à se soumettre? 

Le roi d’Israël voulait absolument savoir la volonté de Dieu pour sa vie et il n’a pas aimé la réponse. Hérode aimait entendre les enseignements de Jean, mais sans se soumettre. Quelle sera notre attitude?

Martin Labonté

vendredi 22 août 2014

Dieu Écoute La Prière

Proverbes 15 :29
« L’Éternel s’éloigne des méchants, mais il écoute la prière des justes. »

Ce proverbe reprend la comparaison entre les méchants et les justes, précédemment nommées hommes droits. Toutefois, cette comparaison n’est pas faite par rapport à une action, mais à la relation que l’Éternel entretient avec chacun d’eux. Le proverbe se divise en deux parties, soit le rapport entre l’Éternel et les méchants, et celui entre l’Éternel et les justes.

Par conséquent, le message premier de ce proverbe est que l’Éternel est proche de celui qui est juste, alors qu’Il est loin du méchant. L’Éternel est à proximité du juste dans le sens qu’il y a une communication qui est possible. Il entend le juste, l’écoute, et désir lui répondre. À l’inverse, il est impossible pour le méchant de communiquer avec l’Éternel puisque celui-ci est loin de lui. Il ne désir ni l’entendre, ni l’écouter, ni lui répondre.

En rapport avec la prière, ce proverbe montre que l’Éternel écoute les prières de celui qui est juste. Ce proverbe vient renforcer la nécessité de l’obéissance à ce que Dieu à donné comme commandements. Car sans l’obéissance, il est impossible que celui qui prie soit écouté par l’Éternel. Puisqu’Il s’éloigne du méchant, celui qui est désobéissant ne doit pas s’attendre à ce qu’Il écoute ses prières. La proximité avec Dieu est importante pour la prière. Cette proximité nécessite l’obéissance. Sans elle, Dieu s’éloigne. Ainsi, la prière sans l’obéissance, est vaine.

Samuel Deroy 

jeudi 21 août 2014

Une Question d'Essence... Partie 2

« Un figuier, mes frères, peut-il produire des olives, ou une vigne des figues? De l’eau salée ne peut pas non plus produire de l’eau douce. » (Jacques 3:12)

De la nature, de l'essence, proviennent les fruits. Ceux-ci, à l'image de la nature même sont conséquents avec leur provenance. Comme il est impossible d'avoir les deux natures, il est impossible pour une nature de produire autre chose que ce qu'elle est, et surtout pas, de produire son antithèse...

De l'incompatibilité de la présence simultanée des deux possibles natures de l'être humain découle l'incompatibilité d'une production d'actions d'une nature autre que celle de la source. L'eau salée ne peut pas produire de l'eau douce.

Jacques utilise également deux question rhétoriques pour appuyer ce point. Nous n'avons pas besoin que qu'il nous donne la réponse, nous savons bien que le figuier produit des figues et non des olives. De même nous savons bien que la vigne produit des raisins et non des figues.

Il est facile de se dire que nous savons déjà cela. C'est vrai, nous le savons. Mais le maîtrisons-nous? L'appliquons-nous à notre vie? Si nous ne le maîtrisons pas, si nous ne l'appliquons pas à notre vie nous ne savons pas ces choses réellement. Nous les connaissons peut-être intellectuellement, mais cela est inutile. C'est comme avoir un ordinateur qui est rempli de programmes que l'on n'a jamais utilisés. Cela est inutile et même, nuisible en ce que c'est de l'information superflue qui prend la place d'information utile. Notre potentiel de connaissance est limité. Nous devons donc le gérer d'une manière efficace. L'idée n'est pas de vider notre intellect de toute connaissance inutilisée, mais plutôt de pratiquer les nombreuses vérités bibliques que nous connaissons et que nous ne pratiquons pas, que nous ne maîtrisons pas.

Nous savons que nos actions démontrent la nature de laquelle ils proviennent, ainsi notre responsabilité est de chercher à agir en vertu de la nature qui nous vient de Dieu, qu'Il a planté en nous et qu'Il mènera à terme en Son temps. De même que la nature provient de Dieu, de même la sagesse de mettre en pratique cette nature vient de Dieu.

Samuel Deroy

mardi 19 août 2014

Une Question d'Essence... Partie 1

« La source fait-elle jaillir par la même ouverture l’eau douce et l’eau amère? » (Jacques 3:11)

Jacques réitère l'idée qu'il a énoncé dans le chapitre 1, selon laquelle l'importance fondamentale en ce qui a trait à la réalité de nos comportements, de nos actions et de nos paroles, repose sur la nature, l'essence spirituelle de l'être qui effectue les comportements.

L'exemple courante qu'utilise Jacques est simple, si je prends un verre d'eau d'une cruche et que celui-ci est amère, le prochain verre que je vais prendre dans cette cruche sera encore amère... De même si je prends un verre d'eau dans une cruche de jus, je ne m'attends pas à ce que le prochain verre que je prenne se remplisse d'eau... Pour que le résultat final change, il faut nécessairement que la source change. Si je prends une autre cruche d'eau différente de la première, alors il se peut bien que mon prochain verre d'eau ne soit pas amère. Toutefois, ce qui ne se peut pas, c'est que d'une même cruche sorte de l'eau douce et de l'eau amère.

En utilisant un contraste absolu, c'est-à-dire un contraste où les deux idées misent en opposition sont sémantiquement opposées, une idée étant défini par rapport à l'autre, Jacques nous montre l'incompatibilité des deux possibles natures de l'être humain, soit la nature du péché, de la chair, soit la nature de l'esprit, celle créée par Dieu en l'être humain par Sa Parole Sainte. Dit de manière simple, il est impossible d'être les deux simultanément. Nous possédons une des deux natures ou nous possédons l'autre, mais jamais les deux.

Nous devons réaliser deux choses par rapport à cette idée. D'une part, nous ne devons pas vivre dans une illusion où nous laissons l'incohérence régner en roi et maître sur notre vie. S'il y a un principe clair qui transparaît de l'ensemble des Écritures c'est que nous avons un choix devant nous et que nous soyons d'accord ou non, il n'existe que deux possibilités antagonistes mutuellement exclusives : la vie ou la mort. D'autre part, nous devons prendre conscience que nos actions et nos paroles représentent la source de laquelle ils sortent. Nos manquement ne doivent pas être vu comme tel, mais plutôt comme étant la démonstration d'un problème fondamental à l'existence humaine, le péché et la nature pécheresse. La perception d'un manquement dans nos vies met l'emphase sur une incohérence entre l'essence et les actes, la source et l'eau. Nous devons réaliser que nos actes pécheurs sont la démonstration d'un problème d'essence et non de surface. Reprendre un autre verre plus profondément dans la même cruche ne changera pas le goût de l'eau. Il faut puiser dans une autre cruche pour cela. De même, nous devons puiser dans une source éternelle et bonne, au goût pur en arrêtant de puiser dans la chair pour vivre conformément à Christ.

Samuel Deroy

lundi 18 août 2014

ELLE EST OÙ TA FOI?

Ma question ce matin vient directement des évangiles, Marc 4:35-41=

35- Ce même jour, sur le soir, Jésus leur dit: Passons à l'autre bord. 36- Après avoir renvoyé la foule, ils l'emmenèrent dans la barque où il se trouvait; il y avait aussi d'autres barques avec lui. 37- Il s'éleva un grand tourbillon, et les flots se jetaient dans la barque, au point qu'elle se remplissait déjà. 38- Et lui, il dormait à la poupe sur le coussin. Ils le réveillèrent, et lui dirent: Maître, ne t'inquiètes-tu pas de ce que nous périssons? 39- S'étant réveillé, il menaça le vent, et dit à la mer: Silence! tais-toi! Et le vent cessa, et il y eut un grand calme. 40- Puis il leur dit: Pourquoi avez-vous ainsi peur? Comment n'avez-vous point de foi? 41- Ils furent saisis d'une grande frayeur, et ils se dirent les uns aux autres: Quel est donc celui-ci, à qui obéissent même le vent et la mer?

Ce fameux passage vient toujours causer des interrogations dans nos cœurs, n’est-ce pas? Est-ce qu’on aurait fait mieux? Ou, est-ce que le Seigneur nous aurait demandé la même question? Je ne suis pas ici pour réponde à cette question, mais plus voir 4 choses que j’ai trouvées intéressantes dans l’histoire..

1- ILS OBÉISSAIENT, SERVAIENT ET ÉTAIENT MÊME EN COMMUNION AVEC LUI QUAND LA TEMPÊTE EST VENU.
Ce que je veux dire c’est qu’ils ont embarqué dans la barque comme le Seigneur leur a commandé. Ils se sont occupé de rendre le bateau à beau-port pendant que le Seigneur dormait. Ils étaient même dans sa présence, tu ne peux pas être plus proche du Christ qu’eux. Pourtant ils ont quand même douté. Il ne faut pas croire que de faire les bonnes choses va assurément nous donner une foi puissante. La foi, comme tout le fruit de l’Esprit, dépend de celui qui donne. Ce n'est parce qu'on mémorise plein de versets ou qu'on prie beaucoup qu'on va être ferme. Nous sommes dépendant de la grâce de Dieu, ça veut dire selon Son bon plaisir.

2- ILS LUI PARLENT AVEC UN MANQUE DE RESPECT.
Il y une attitude de frustration sous-entendu dans leurs paroles du verset 38. C’est comme s’ils disaient: tu t’inquiètes pas de nous, Heh! Nous revoyons cette attitude irrespectueuse dans d’autres passages:

Marc 5:31
Ses disciples lui dirent: Tu vois la foule qui te presse, et tu dis: Qui m'a touché?

Encore ici il y a ce dérangement qui ressort de leur réponse. Je voudrais juste ajouter un autre exemple, Luc 9: 13=

Jésus leur dit: donnez-leur vous-mêmes à manger. Mais ils répondirent: Nous n'avons que cinq pains et deux poissons, à moins que nous n'allions nous-mêmes acheter des vivres pour tout ce peuple.

Voici un autre moment où est-ce que leur frustration est cachée dans le texte grecque. Ma question pour vous c’est: Qu’elle est votre réaction face aux tempêtes de la vie? Surtout sachant qu’ils viennent de Dieu. Êtes-vous indigné lorsque les choses n’arrivent pas comme vous le voulez?

3- IL LES TRAITE D’INCRÉDULE ET PETITE FOI.
Ça sa fait mal. Même que dans le grec l’idée c’est vraiment minuscule petite foi du tout. Ou même foi de momoune, pour utiliser un vocabulaire plus familier. En réalité ça peut être sa réponse face à nos réactions insoumises et dérangé. Il pourrait nous dire: ton don ben une foi de momoune. Bien sure j’espère que vous comprenez mon exemple.

4- LEUR PEUR CHANGE D’OBJET.
Le seul secours pour les disciples c’est à la fin de l’histoire. Il réalise qu’ils étaient en présence de Celui qu’ils devraient vraiment craindre. Nous allons douter et même questionner Dieu, mais au moins nous pouvons nous racheter quand Il nous reprend et montre sa puissance. Nous pouvons a ce moment tourner nos craintes en crainte de Dieu.

Martin Labonté

vendredi 15 août 2014

La Prière et l'Obéissance - Partie 2

Proverbes 28 :9
« Si quelqu’un détourne l’oreille pour ne pas écouter la loi, sa prière même est une abomination. »

Le message de ce proverbe va dans le même sens que le précédent. C’est-a-dire que l’obéissance à Dieu est la clé pour Lui être agréable. Par contre, l’accent du proverbe est mise sur l’opposée, la désobéissance. Il permet de mieux comprendre la définition de la désobéissance. Ce n’est pas seulement de ne pas obéir à ce que Dieu dit, mais c’est aussi de refuser d’écouter ce que Dieu dit. La deuxième partie du proverbe, illustre comment celui qui refuse d’écouter loi est perçu par Dieu. Il a en abomination, Il a en horreur, sa prière.

Relativement à la prière, ces proverbes sont une incitation à l’obéissance. Car sans l’obéissance, la prière ne peut être agréable à l’Éternel. La prière et l’obéissance sont liées ensemble, ils sont indissociables. Celui qui désir que sa prière soit une offrande agréable à Dieu, doit nécessairement obéir à ce que Dieu à déjà révélé comme étant juste et bien. À l’inverse, celui qui est désobéissant, combien même il offrirait la terre entière en sacrifice à Dieu, ne peut Lui être agréable. Dieu ne regarde pas au coût de l’offrande, de la prière ou du sacrifice, ce qu’Il regarde, ce qui compte à Ses yeux, c’est l’obéissance à Ses commandements. Ainsi, la marche de celui qui prie détermine si ça prière est agréable ou non à Dieu. Il faut que cette obéissance soit consciente, volontaire, et persévérante.

L'obéissance doit être consciente. Cela implique une recherche de ce qui est bien, de ce qui est agréable à Dieu, de ce qu'il demande de ses enfants. Obéir demande d'être actif, ce n'est pas une action passive. Être actif en obéissance, suppose une recherche préliminaire de ce qui est bien. Car il est impossible d'obéir, de faire le bien, si l'on ne sait pas qui est demandé, ce qui est bien. C’est pourquoi la prière agréable commence premièrement par la recherche de ce que l’Éternel à déterminé comme étant juste.

L'obéissance est volontaire. Dieu ne force personne à le suivre, à faire ce qu'Il demande. Le mot volontaire suggère qu'il y a une volonté à faire quelque chose. Il faut vouloir obéir à ce que Dieu demande afin de pouvoir obéir. Il n'y a pas d'obéissance sans volonté. Une fois que ce que Dieu attend de celui qui le suit est connut, il faut mettre en pratique ce qui est connut. Cette mise en pratique démontre la volonté à obéir. Chercher à obéir implique aussi que celui qui obéit se relève lorsqu'il désobéit. C'est ce que veut dire le Proverbes 24:16 par : « sept fois le juste tombe, et il se relève. »

L'obéissance est faite avec persévérance. Obéir de temps en temps n'est pas obéir. L'obéissance n'est pas une action instantanée, elle est active. C'est-à-dire que l'homme n'est pas obéissant parce qu'il obéit à un instant précis, mais parce qu'il obéit activement dans sa vie. Par exemple, comme le dit le proverbe, "le sacrifice des méchants est en horreur à l'Éternel." Ce n'est pas par une action que l'homme devient subitement obéissant, mais plutôt parce que l'homme obéit constamment. L'obéissance est une pratique, c'est quelque chose qui est fait dans la persévérance.

Samuel Deroy

jeudi 14 août 2014

Choix Cohérent

« De la même bouche sortent la bénédiction et la malédiction. Il ne faut pas, mes frères, qu'il en soit   ainsi. » (Jacques 3:10)

Jacques focalise sur l'incohérence. Dieu n'aime pas l'incohérence, l'ambigüité. C'est ce que Jésus déclare à l'église de Laodicée lorsqu'Il lui demande d'être froid ou bouillant, mais pas d'être tiède! L'incohérence est la forme d'athéisme la plus dévastatrice en ce qu'elle se cache sous une ambivalence se démontrant parfois comme la lumière afin d'en séduire quelques-uns...

Mais de manière spécifique, Jacques focalise sur la cohérence dans la pratique du bien, dans l'obéissance a Dieu. Comme dans l'Apocalypse, l'idée n'est pas de choisir la mauvaise chose, le mal afin d'être cohérent. Mais plutôt de choisir le bien! Il est bien d'être cohérent, mais il est mal de choisir le mal. Il est bien d'être cohérent et bon de l'être dans le bien.

C'est pourquoi, nous devons utiliser notre langue pour ce a quoi Dieu l'a destinée, le bénir par nos paroles!

Samuel Deroy

mercredi 13 août 2014

N'importe quoi pour toi, Ô Jésus !

Chaque matin, avant de sortir du lit, le pasteur et écrivain Erwin W. Lutzer prie ainsi :
« Seigneur Jésus, glorifie-toi aujourd'hui à mes dépens »
Combien cette prière doit être douce et agréable aux oreilles de notre Bien-aimé Maître, qui, assurément aime se glorifier dans nos vies et par nos vies... Chers frères et sœurs, soyons à chaque instant prêts à accepter ce qu'il faut pour l'honorer, l'exalter et le faire connaitre ! Ne craignons ni les injures ni le mépris ni le rejet ni quoi que se soit pour la gloire de Son Nom. Rappelons-nous ce que Jésus a accepté pour l'humanité perdue et laissons-le faire ce qu'Il désire de nos vies !

« Et c’est à cela que vous avez été appelés, parce que Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces, Lui qui n’a point commis de péché, Et dans la bouche duquel il ne s’est point trouvé de fraude ; lui qui, injurié, ne rendait point d’injures, maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice ; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris » 
(1 Pierre 2.21-24)
Par Lui et pour Lui,
Benoit

mardi 12 août 2014

L'Harmonie des Acquis

« Par elle nous bénissons le Seigneur notre Père, et par elle nous maudissons les hommes faits à l’image de Dieu. » (Jacques 3:9)

Dieu met entre nos mains des ressources, du temps, de l'argent, des possessions terrestres, notre corps, afin que l'on soit à Son service avec ceux-ci. Trop souvent, sinon tout le temps, nous mettons ces ressources à notre propre service, au service de notre chair, de nos désirs et passions charnelles.

La langue peut servir à bénir Dieu, comme elle peut servir à maudire Dieu. De même, notre temps peut servir à bénir Dieu ou il peut encore servir à maudire Dieu. Il en est aussi de même pour l'argent, pour notre corps, pour toutes choses qui sont entres nos mains ici-bas sur terre.

Dieu nous appel à une transformation de notre pensée face à notre perspective sur « nos » possessions, qui sont en fait les siennes... Il nous appel à une cohérence dans notre utilisation de Ses ressources. Il nous appel à le servir avec celles-ci et non à nous servir nous-mêmes. Cela commence par notre langue, car elle est la partie la plus difficile à contrôler, mais ne s'arrête pas là.

Notre langue doit être en harmonie avec le but pour laquelle Dieu nous l'a donnée. Elle doit, en accord avec tous nos acquis, avec tout ce qui nous est accordé par Dieu dans Sa grâce, servir à supporter la mélodie que Dieu nous appel à chanter par notre vie.

Notre vie est-elle une belle chanson ou est-elle une cacophonie monstrueuse?

Samuel Deroy

lundi 11 août 2014

LES HAUTS LIEUX



Bonjour frères et soeurs

Ma méditation ce matin me vient d'un très simple énoncé qui se retrouve dans les livres des rois et chroniques. Elle me vient directement de la vie des bons rois de Juda. En voici un exemple:

1 Rois 22:43

Il marcha dans toute la voie d'Asa, son père, et ne s'en détourna point, faisant ce qui est droit aux yeux de l'Éternel. Seulement, les hauts lieux ne disparurent point; le peuple offrait encore des sacrifices et des parfums sur les hauts lieux.

La phrase que j'ai souligné revient souvent parmi les bons rois de Juda. Et elle m'a fait réfléchir sur ces hauts lieux que nous pouvons avoir tendance à garder dans nos vies. Comprenez que les hauts lieux n’étaient pas nécessairement idolâtres. Parce Qu'autant David que Salomon les ont utilisé. Ils peuvent être des bonnes pratique religieuse tolérable, mais pas parfaitement recommandable. Un peu comme les hauts lieux du passé détournait du vrai lieu d’adoration, ils peuvent nous détourner de la vrai adoration. Ce sont ces traditions que nous suivons justes parce que nous les avons toujours suivis. Ce sont ces pratiques qui font de nous des bons chrétiens, mais qui ne se trouvent pas expressément prescrites dans la Bible. Ce sont ces croyances que nous avons sans savoir trop pourquoi.

Est-ce possible que nous nous attachons à ces hauts lieux plus qu’une vraie relation intime avec le Seigneur. Soyons honnête, ça fait peur de se remette en question. De devoir se demander, ou surtout changer, quand nous avons toujours fait ça. De devoir faire une introspection complète pour finalement détruire nos hauts lieux.

C’est juste plus facile de garder les hauts lieux, n’est-ce pas? Ils ne font pas vraiment de mal, nous nous disons. Sauf que la plus belle réforme de Juda est venue par Ézéchias. Lui il a non seulement détruit les hauts lieux, mais il s'est aussi attaqué au serpent de moise. Celui qui avait été utile dans le passé, mais qui maintenant était une source d’idolâtrie. Ce serpent était encore parmi le peuple, même pas le grand David l’avait détruit.

Si nous gardons nos hauts lieux, ils font devenir des idoles. Nous allons nous prosterner devant et les élève au niveau d’être des absolu. Trop souvent les convictions, standards, principes et traditions deviennent des commandements obligatoires. Ils deviennent des règles que tout bons chrétiens doivent suivre. C’est très dangereux, donc nous devons briser les hauts lieux. S’il vous plaît comprenez que je ne parle pas de rejeter toutes traditions ou principes, mais de faire une bonne chasse aux hauts lieux. J’ajouterais qu’il ne faut pas chasser dans nos églises; mais dans nos propres vies.

Bonne chasse!

Martin Labonté

vendredi 8 août 2014

La Prière et l'Obéissance - Partie 1

La prière et l’obéissance (Proverbes 15 :8, 28 :9)

Proverbes 15 :8
« Le sacrifice des méchants est en horreur à l’Éternel, mais la prière des hommes droits lui est agréable. »

Ce proverbe est une comparaison entre le sacrifice des méchants et la prière des hommes droits selon la perspective de l’Éternel. Il se divise en deux parties qui peuvent être elles-mêmes divisées comme suit : action, acteur, réaction. Ainsi le proverbe comporte deux actions : le sacrifice et la prière, deux acteurs : le méchant et l’homme droit, et deux réaction de la part de l’Éternel : en horreur et agréable.  Afin de bien saisir la comparaison générale effectuée entre les deux parties, il faut regarder les comparaisons entre les différentes divisions de celles-ci.

Ainsi, le message principal de ce proverbe est que c’est l’obéissance à ce que Dieu à déjà demandé, ce que l’homme sait qui est bien, qui détermine ce qui est agréable à l’Éternel. Car lorsque l’on compare les deux parties ce qui ressort est que la prière, une action sans coût, non visible, et volontaire, de l’homme droit, celui qui marche consciemment, volontairement, et avec persévérance dans ce qui est bien, est agréable à l’Éternel. La prière de l’homme droit est agréable à l’Éternel, car l’homme droit pratique ce qu’il sait est bien, ce qu’il sait qui est conforme à ce que Dieu à déjà révélé comme étant droit.

Alors que le sacrifice, une action ayant un coût matériel, visible aux hommes, et demandé dans la loi de Dieu, du méchant, celui qui marche consciemment, volontairement, et avec persévérance dans la désobéissance, est en horreur à l’Éternel. Le sacrifice des méchants en est horreur à l’Éternel, car le méchant désobéit à ce que Dieu à déjà demandé. Même si le sacrifice fait partit de la loi, le méchant ne le fait pas pour suivre ce qui droit, mais dans un but détourné, car il persévère dans sa méchanceté. Proverbe 21 :27 dit que « le sacrifice des méchants est quelque chose d'abominable. » L’Éternel ne prend pas plaisir dans une « bonne » action de celui qui est mauvais dans sa conduite et qui ne désir pas changer de conduite.

Samuel Deroy

jeudi 7 août 2014

Venin Mortel

« mais la langue, aucun homme ne peut la dompter; c’est un mal qu’on ne peut réprimer; elle est pleine d’un venin mortel. » (Jacques 3:8)

Ce n'est pas un constat de défaite. Ce n'est pas à dire que l'on s'assoit sur son steak et qu'on ne fait rien! Ou encore que l'on attend que tout ce fasse tout seul pour nous, comme par magie! C'est plutôt un constat de la nécessité de la nouvelle nature, sans laquelle aucun changement est possible. Mais ce changement, cette transformation de la nature de la langue, est possible, puisque Dieu effectue le changement par l'entremise de la Parole en nous engendrant selon Sa volonté. Nous sommes impuissant face à la langue, mais Dieu est Tout-Puissant! Là où nous sommes incapables, Il est capable.

Non seulement cela est-il possible, mais encore, cela est nécessaire! Nous devons nous débarrasser de la nature de la langue, parce que comme le venin du serpent, il nous mène à la mort. Peut-être ne réalisons-nous pas la mortalité de ce que nous avons en nous, mais ce venin nous mène surement et lentement à notre mort. Nous pouvons choisir d'ignorer le fait, mais cela n'empêche en rien les conséquences. Pas plus que pour une personne de refuser de croire qu'elle vient d'être mordue par un serpent venimeux va la sauver. Il faut que le venin soit retirer de son corps ou bien qu'il soit rendu inoffensif, mais cela n'arrivera pas sans la reconnaissance qu'il y a un problème qui doit être réglé.

Nous pouvons choisir de vivre en ignorant le problème que constitue notre langue, mais cela n'enlève en rien les conséquences qui en découlent. Nous avons besoin de la solution, mais avant nous devons reconnaître le problème. Ce n'est qu'une fois que nous réalisons que nous avons besoin de Christ que nous le chercherons.

Samuel Deroy

mardi 5 août 2014

Indomptable

« Toutes les espèces de bêtes, d’oiseaux, de reptiles et d’animaux marins, sont domptés et ont été domptés par l’homme; » (Jacques 3:7)

L'être humain est la seule créature de ce monde qui est capable de subjuguer toutes les autres. Nous sommes fascinant! Nous avons mêmes des monuments à la grandeur de notre capacité à dominer, des temples d'adoration de notre force à conquérir la nature, des zoos.

Alors, face à ce fait, nous nous attendrions à ce que l'être humain soit un expert en contrôle de soi... Malheureusement, il n'en est pas ainsi. Le conquérant de la planète n'est pas en mesure de conquérir un petit appendice qui se trouve dans sa bouche, la langue.

Nous sommes capables de dompter n'importe quel animal, mais pas notre langue. Notre langue est un animal indomptable! Je préférerai essayer de dompter ma langue que de dompter un crocodile, mais selon Jacques, la réussite n'est obtenue qu'avec le crocodile...

Toutefois, reconnaître notre incapacité à contrôler notre langue n'est qu'une partie de la solution et donc, n'est pas une solution en soi.

Le problème de la langue est réellement un problème de nature. Nous avons besoin d'une transformation extrême et complète, car dans sa nature même, la langue est impossible à subjuguer. Nous avons besoin d'une nouvelle nature. Christ a acquis cette nouvelle nature par Sa résurrection. La bonne nouvelle, c'est qu'Il nous offre la possibilité de prendre possession de cette nouvelle nature dont nous avons besoin en étant un avec Lui.

Glorifions et adorons Christ parce qu'Il a accomplit à notre place ce que nous ne pouvons nous-mêmes accomplir!

Samuel Deroy

lundi 4 août 2014

LES RAPPELLEURS DE L'ÉTERNEL

Bonjour frères et sœurs

Ma méditation ce matin vient d'un message que j'ai écouté sur Ésaïe. C'est une simple vérité caché dans le langage hébreux. Que personne ne vous disent que c'est inutile d'aller voir dans les langues originaire. Mon texte c'est Ésaïe 62 et les versets 6 et 7 :

Esai 62.6-7
Sur tes murs, Jérusalem, j'ai placé des gardes; Ils ne se tairont ni jour ni nuit. Vous qui la rappelez au souvenir de l'Éternel, Point de repos pour vous! Et ne lui laissez aucun relâche, Jusqu'à ce qu'il rétablisse Jérusalem Et la rende glorieuse sur la terre.

Dans ce passage il y a une expression qui ne soit voit pas aussi bien dans nos traductions : Les rappelleurs. Cette expression est la vraie traduction de la phrase : Vous qui la rappelez au souvenir. En hébreux ça dit : vous les rappelleurs de l'Éternel. L'idée c'est que se sont ceux qui Lui rappel Ses promesse et Son besoin d'agir. Cette idée revient constamment dans la Bible. Les psaumes 77 & 89 rappel à Dieu Son besoin d'intervenir. Mais plus encore, il y a les versets 25 et 26 du chapitre 43 d'Esaïe :

Es 43:25-26
C'est moi, moi qui efface tes transgressions pour l'amour de moi, Et je ne me souviendrai plus de tes péchés. Réveille ma mémoire, plaidons ensemble, Parle toi-même, pour te justifier.

Le verset 25 nous fait comprendre que c'est Dieu qui parle et 26 que Son peuple doit lui rappeler Ses promesses. Le Tout Puissant nous demande de Lui remettre Ses promesses devant Sa face pour qu'Il les accomplissent. Ce travail de rappelleurs à trois bénéfices :

1- C'est utile pour rappeler aux autres Ses merveilleuse promesses.
2- C'est utile pour nous rappeler dans des moments de doute.
3- C'est utile pour accomplir la volonté de Dieu.

Les meilleurs prières sont ceux qui remettent Sa Parole devant Ses yeux et dans nos cœurs. En plus ils doivent être sans relâche comme dit le verset 7 de notre premier passage. Le Seigneur nous a beaucoup enseigné dans les évangiles de prier sans cesse. De littéralement déranger Dieu par nos requêtes sans fin.

Soyons des rappelleurs de l'Éternel.


Martin Labonté

vendredi 1 août 2014

Riche et Insensé

« Quelqu’un dit à Jésus, du milieu de la foule: Maître, dis à mon frère de partager avec moi notre héritage. Jésus lui répondit: O homme, qui m’a établi pour être votre juge, ou pour faire vos partages? Puis il leur dit: Gardez-vous avec soin de toute avarice; car la vie d’un homme ne dépend pas de ses biens, serait-il dans l’abondance. Et il leur dit cette parabole: Les terres d’un homme riche avaient beaucoup rapporté. Et il raisonnait en lui-même, disant: Que ferai-je? car je n’ai pas de place pour serrer ma récolte. Voici, dit-il, ce que je ferai: j’abattrai mes greniers, j’en bâtirai de plus grands, j’y amasserai toute ma récolte et tous mes biens; et je dirai à mon âme: Mon âme, tu as beaucoup de biens en réserve pour plusieurs années; repose-toi, mange, bois, et réjouis-toi. Mais Dieu lui dit: Insensé! cette nuit même ton âme te sera redemandée; et ce que tu as préparé, pour qui sera-ce? Il en est ainsi de celui qui amasse des trésors pour lui-même, et qui n’est pas riche pour Dieu. » (Luc 12:13-21)

Cette parabole est pertinente pour nous aujourd'hui en ce qu'elle touche à un sujet universel et actuel pour notre monde occidental, celui de la richesse. Notre société est orientée vers l'atteinte de ce qui est perçu comme étant le but ultime, la richesse brute et tangible, l'accumulation de ressources monétaires et de biens matériels pour son propre bénéfice physique et sa propre gloire. Nous n'avons pas à regarder loin autour de nous, ne suffit parfois que de regarder à soi-même, pour rencontrer une personnalité de type « riche insensé. » Lorsque tel est le cas, l'individu oriente sa vie dans la recherche et l'accumulation de richesse terrestre qu'il considère souvent comme étant légitime. Cette orientation est visible à travers de multiples comportements, dont la prise de décision qui se fait en ligne avec le but de cette personne, mais aussi d'une manière particulière dans le domaine de la prière. C'est principalement sur ce dernier point que se trouve une application appropriée pour le croyant de cette parabole. Car la prière est l'expression des désirs du cœur. Et donc, un cœur orienté vers les richesses matérielles fera naitre des prières dont l'objet se trouve à être les richesses matérielles. À la lumière de cette parabole, il est évident que cette situation n'est point à la gloire de Dieu et ne saurait recevoir une réponse favorable. Tel l'homme qui demanda à Jésus de trancher en sa faveur dans sa situation concernant l'héritage que reçut son frère, le croyant dont le cœur est orienté vers la richesse serait insensé de s'attendre à une quelconque réponse différente de celle que Jésus lui donna. Jésus n'est pas venu pour s'occuper de la richesse terrestre mais bien pour rendre riche spirituellement ceux qui sont pauvres mais qui ont la foi de croire en Christ le Seigneur et en Son œuvre rédemptrice à la croix du Calvaire. La seule richesse qui compte c'est celle obtenue par la foi en Jésus, sans elle tous sont pauvres, tous sont morts. Ainsi prier Dieu afin d'accumuler des richesses terrestres et vaines est au mieux une perte de temps inutile, sinon la démonstration d'une pauvreté spirituelle. Un autre élément que nous démontre cette parabole et qui est également appuyé par l'expérience personnelles de tous, c'est que les richesses terrestre ne sont qu'éphémères. Elles ne durent point. Elles ne peuvent rien garantir car elle ne peuvent elle-même être garanties. Ainsi, fonder sa vie sur elles ne saurait en rien être garant d'une quelconque vie ou plutôt d'un quelconque niveau de vie. Nul ne contrôle sa prospérité personnelle. Il est facile d'oublier cela alors que l'on possède un travail, un bon salaire pourvoyant à nos besoins. Cependant, en un instant tout cela peut être chamboulé. Un accident est si vite arrivé. Un travail si vite perdu. Du jour au lendemain la situation d'une personne peut être dans une perspective complètement différente. C'est pourquoi l'orientation du cœur d'un personne ne se doit point d'être vers les richesses terrestres qui la décevront certainement. Comment remédier à cette situation? Jésus nous donne la réponse : être riche pour Dieu, être riche selon Dieu. D'une certaine manière c'est d'utiliser ses ressources non pour son propre bien personnel mais pour l'œuvre de Dieu. Les biens matériels en soi ne sont pas mal. Il faut cependant être conscient de leur utilité. Nous vivons dans un monde fini et dont les ressources sont limités. Si nous monopolisons les ressources pour nous, nous enlevons des ressources pour d'autres. L'abondance de l'un peut très bien servir à combler le manque de l'autre. Il n'est pas ici question d'un communisme des ressources, mais plutôt d'une entraide entre personnes. Nous ne contrôlons pas les aléas de la vie, cependant notre prospérité personnelle peut servir Dieu en aidant un frère qui vient de perdre son emploi dû à des circonstances hors de son contrôle par exemple. C'est à nous d'être sage avec ce que Dieu nous donne.

Même si la majorité d'entre nous ne construisons plus de grenier afin de contenir nos récoltes, cette parabole ne perd point de son sens en ce que la société environnante est toujours aussi enracinée dans le désir de possession de la richesse matérielle. La réponse de Jésus à cet homme est la même qui nous est donné encore aujourd'hui, rechercher la véritable richesse selon Dieu et non la richesse de ce monde. C'est le combat incessant entre la chair et l'esprit.

Samuel Deroy