mercredi 28 septembre 2016

2 CORINTHIENS 12:1-6

Bonjour frères et sœurs

Nous sommes finalement rendus à cette fameuse histoire de Paul, son voyage au troisième ciel. Beaucoup d'encre dévotionnelle à été versée au sujet de cette vision paulienne. Moi, je veux surtout me concentrer sur l'enseignement principal du passage. Il me semble évident que ce vrai super apôtre ne veut pas mettre l'accent sur l’événement, mais sur son réel sujet de gloire. Cette péripétie contient très peu d'informations contextuelles (ce qui est arrivé), mais beaucoup d'insistance est mise sur la faiblesse, ou l'infirmité, de Paul.

Le texte peut se séparer en trois : son introduction, l'histoire en soi et sa conclusion ou application.

L'INTRODUCTION (VERSET 1)
Il faut se glorifier... Cela n'est pas bon. J'en viendrai néanmoins à des visions et à des révélations du Seigneur.

Je vous épargne tous les détails, mais ce verset est excessivement difficile à bien traduire. Voici mon meilleur effort : il faut que je me glorifie, c'est une bonne chose ; en plus, je vais vous partager mes visions et révélations du Seigneur. Ceci semble impossible venant de Paul, mais il est toujours en déguisement de super-apôtre. Il veut continuer à se vanter pour démontrer et détruire les efforts des malfaiteurs. Il joue la comédie et ceci va continuer jusque dans l'histoire.

LA VISION (VERSETS 2-4)
Je connais un homme en Christ, qui fut, il y a quatorze ans, ravi jusqu'au troisième ciel (si ce fut dans son corps, je ne sais, si ce fut hors de son corps je ne sais, Dieu le sait). Et je sais que cet homme (si ce fut dans son corps ou sans son corps je ne sais, Dieu le sait) fut enlevé dans le paradis, et qu'il entendit des paroles ineffables qu'il n'est pas permis à un homme d'exprimer.

Paul joue au raconteur qui veut nous présenter une fabuleuse histoire d'un grand homme. Il fait exprès pour le présenter d'une façon ambiguë «je connais un homme». Toute la présentation est faite d'une façon générale sans aucune information détaillée. Ce grand homme a fait toute une expérience. Il ne peut même pas l'expliquer ou en parler. Quel homme incroyable !

LA CONCLUSION (VERSETS 5-6)
Je me glorifierai d'un tel homme, mais de moi-même je ne me glorifierai pas, sinon de mes infirmités. Si je voulais me glorifier, je ne serais pas un insensé, car je dirais la vérité; mais je m'en abstiens, afin que personne n'ait à mon sujet une opinion supérieure à ce qu'il voit en moi ou à ce qu'il entend de moi.

Paul continue sa charade en mentionnant que ce personnage a le droit de se glorifier, mais pas Paul. S'il ose se glorifier, ça va être dans son infirmité. C'est parce qu'il ne veut pas être considéré comme supérieur par l'expérience, mais imitable par son exemple de dépendance.

Nous ne devrions jamais dénigrer ces interventions divines. Lorsque le Seigneur se fait ressentir d'une façon très spéciale dans nos vies. Ça peut être une parole particulière (je sais qu'Il m'a parlé) ou des réponses à des prières importantes (des réponses miraculeuses). Nous devons juste comprendre le mal de s'en glorifier. Nous devons les voir et présenter comme une grâce de Dieu à cause de notre besoin de Lui. De cette façon, les gens ne regardent pas à nos actions, mais notre besoin du Tout Puissant.


Martin Labonté

lundi 26 septembre 2016

LES AMITIÉ DIFFICILE

Bonjour frères et sœurs

Ce matin, j'aimerais discuter sur les mauvaises amitiés ou les relations malsaines. Joab était le chef d'armée de David et ceci avant qu'il devienne roi. Il s'est joint à lui dès le début de sa fuite devant Saûl. Il a souvent été à ses côtés et un aide puissant. Il a même essayé d'arrêter le dénombrement que le roi voulait faire, donc il voulait l'empêcher de pécher. Ceci n'enlève pas le fait qu'il était un meurtrier et un traître, comme nous le lisons dans ce passage :

1 Rois 2:5-6
Tu sais ce que m'a fait Joab, fils de Tseruja, ce qu'il a fait à deux chefs de l'armée d'Israël, à Abner, fils de Ner, et à Amassa, fils de Jéther. Il les a tués; il a versé pendant la paix le sang de la guerre, et il a mis le sang de la guerre sur la ceinture qu'il avait aux reins et sur la chaussure qu'il avait aux pieds. Tu agiras selon ta sagesse, et tu ne laisseras pas ses cheveux blancs descendre en paix dans le séjour des morts.

À la fin de sa vie, il a choisi le camp d'Adonija à la place de Salomon, le roi éternellement choisi. Tout ceci a causé les ordres que David donne à son fils. En même temps, ceci me pousse à me demander comment faire la part des choses. Je lis souvent sur le mal des mauvaises relations et l'importance des abandonner toute de suite. De mon côté, je pense au fait d'être un mauvais ami à Jésus et qu'il ne m'abandonne jamais. Je comprends le danger des mauvaises compagnies, mais cette instruction fait référence aux hérétiques ou faux enseignements. Qu'est-ce que tu fais de quelqu'un qui t'aide, mais a de graves problèmes?

Je n'ai pas de réponses encore une fois, juste des questionnements. Je sais que David a finalement décidé de mettre fin à sa vie, mais il l'a tolérée pendant toutes ces années. Comme j'ai mentionné, Joab a souvent été son meilleur allié. Il a exécuté deux chefs d'armés, mais il voulait arrêter David de faire un grand péché. Donc, personnellement je n'ai pas de réponse facile ici.

Martin Labonté




mercredi 21 septembre 2016

2 CORINTHIENS 11:28-33

Bonjour frères et sœurs

Terminons le chapitre 11 ce matin. Une fois de plus, ce maître-écrivain va utiliser sa plume pour conclure le tout avec du style. Il a vraiment gardé le meilleur pour la fin. Dans ce passage, il va supporter, crier et contre-balancer. Le passage peut être séparé en trois parties égales. Les versets 28 & 29 vont partager le fardeau qu'il porte pour les églises. Les versets 30 & 31 vont appeler Dieu comme témoin. Finalement, les versets 32 & 33 vont donner un exemple dans la vie de Paul.

LES VERSETS 28 & 29 (SUPPORTER)
Et, sans parler d'autres choses, je suis assiégé chaque jour par les soucis que me donnent toutes les Églises.
Qui est faible, que je ne sois faible? Qui vient à tomber, que je ne brûle?

Paul aurait pu ajouter des preuves à l'infini de sa gloire, mais il va arrêter avec un dernier sacrifice. Le mot assiégé veut dire un regroupement de gens qui font une conspiration. Il est attaqué toute autour de lui par les soucis journaliers des églises. Plus encore, il ouvre ses entrailles de miséricorde pour eux. Il ressent leur faiblesse ou brûlement de honte à cause du péché (c'est une des interprétations de la dernière expression du verset 29). Quand Paul se met sous le joug avec quelqu'un il se met au complet. Ceci n'est pas un mensonge.

LES VERSETS 30 & 31 (CRIER)
S'il faut se glorifier, c'est de ma faiblesse que je me glorifierai!
Dieu, qui est le Père du Seigneur Jésus, et qui est béni éternellement, sait que je ne mens point!...

Rendu à ce point, il fait un autre cri du cœur. Sa vraie glorification se trouve dans sa faiblesse et la liste, ou son CV (les versets 23-27), le prouve. Dieu devient son témoin qu'il n'a pas menti. Ceci inclut les idées avant et l'exemple dans la suite.

LES VERSETS 32 & 32 (CONTRE-BALANCER)
À Damas, le gouverneur du roi Arétas faisait garder la ville des Damascéniens, pour se saisir de moi;
mais on me descendit par une fenêtre, dans une corbeille, le long de la muraille, et j'échappai de leurs mains.

Cette histoire se retrouve dans Actes 9, mais avec quelques petites différences. Il y a aussi une autre question à régler : quel est le but de cette histoire ? Je vais discuter de ces problèmes ce soir. Voici un aperçu. Paul fait peut-être un contre-balan entre supporter les églises et le secoure qu'il a reçu.  Voulant dire: je les portes et ils m'ont aussi porté, mais il y aura plus de détail ce soir. Pour tout de suite, méditons sur l'exemple de Paul.

On ne va pas se cacher que c'est difficile de s'investir dans la vie des gens, surtout les cas lourds. J'ajouterais qu'il n'y avait pas de cas plus lourd que les corinthiens, mais ils sont inclus dans le fardeau porter par Paul. Ce texte m'oblige à vous demander : jusqu'à quel point soutenez-vous les soucis des autres ? Je vous laisse réfléchir sur ceci.


Martin Labonté

lundi 19 septembre 2016

LA VOLONTÉ DE DIEU (partie 2)

Bonjour frères et sœurs

Dans mon dernier blogue, j'ai délimité les deux sortes de volonté divine que nous cherchons à connaître. Maintenant, j'aimerais vous présenter une troisième ou un combiné des deux. Avant de l'expliquer, je voudrais le prouver. Nous disons souvent (en farce) : verset à l'appui! Eh bien en voici quelques uns.

Colossiens 1:9
C'est pour cela que nous aussi, depuis le jour où nous en avons été informés, nous ne cessons de prier Dieu pour vous, et de demander que vous soyez remplis de la connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelles,

Philippiens 1:9-10 (semeur)
Et voici ce que je demande dans mes prières : c’est que votre amour gagne de plus en plus en pleine connaissance et en parfait discernement pour que vous puissiez discerner ce qui est important.

Éphésiens 1 :16-17
je ne cesse de rendre grâces pour vous, faisant mention de vous dans mes prières, afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation, dans sa connaissance,

Chacun de ces versets nous parle d'une prière commune de l'apôtre Paul. Ils sont un peu différents, mais disent tous la même chose. Cette triple prière se concentre sur le discernement donné par Dieu. Celle de Colossiens met l'accent sur la connaissance biblique comme base, mais termine sur l'application de cette connaissance dans la vie de tous les jours. Celle de Philippiens mentionne le même besoin. Donc, nous voyons le besoin d'aide divine pour bien discerner ou appliquer les commandements du Seigneur. Ce n'est pas seulement important de savoir ce que la Bible dit et vivre en conséquence, mais il faut une direction divine dans les choix. Les versets dans Éphésiens sont encore plus intéressant, parce qu'ils parlent de révélation. Ceci veut dire que Dieu doit manifester Sa volonté à Ses enfants et Paul priait pour l'accomplissement de cette direction.

Voici où je veux en venir; il n'y a pas deux volontés, mais juste une. Le chemin sur lequel Dieu veut qu'on marche est une combinaison de révélation et d'instruction biblique. Nous devons savoir ce que la Bible demande, mais le Seigneur veut aussi nous guider personnellement. Il y a deux dangers face à ces deux volontés. Le premier est de transformer la Bible en livre de règles ou un manuel d'instruction (et oui, j'ai déjà entendu ça par ceux qui prônent la version révéler seulement). Le deuxième est de vouloir des révélations spéciales à chaque fois que nous lisons la Bible (vous connaissez tous les histoires d'horreur attachées à cette version). La Bible est le cœur de Dieu qui se manifeste devant nous. Ceci n'enlève pas l'approche analytique ou l'étude de la Bible; puisque Dieu s’est révélé par des arguments Paulien et des lois. Il est tout aussi vrai que Dieu parle encore autre que par des commandements. Tristement, les gens du premier groupe ont de la difficulté avec cette idée. Ils croient que la seule Parole de Dieu est celle écrite et étudiée, donc des règles ou principes. La Bible est suffisante et complète, mais elle ne contient pas la totalité de Dieu même. Ça demande beaucoup d'effort, de retenue et surtout de prières humbles. Tous les trois passages mentionnent clairement que Paul priait pour ce discernement dans leur vie. Soyons assez humbles et dépendants pour demander la direction de Dieu en toutes choses.

lundi 12 septembre 2016

LA VOLONTÉ DE DIEU (partie 1)

Bonjour frères et sœurs

Une fois de plus, j'ai un blogue en deux parties. Parce que je veux bien élaborer les deux aspects d'un sujet chaud à mon cœur : la volonté de Dieu. Habituellement, les gens ont deux options face à connaître Sa volonté : la version révélée (les commandements) et la version cachée (les décisions personnelles). Une fois de plus, je veux bien introduire mon idée ici et la conclure dans l'autre. Mon approche va consister à expliquer les deux versions typiques dans celui-ci et présenter ma troisième version dans le prochain. Ne vous inquiétez pas; parce que ma version est un amalgame des deux versions connu et pas une version totalement inventée. Je crois que les chrétiens peuvent être un peu trop dogmatiques sur le côté qu'il choisisse au point de ridiculiser l'autre. En vérité, les deux ensemble deviennent la version biblique, mais je vais prouver mon point dans le prochain blogue seulement.

LA VERSION RÉVÉLÉE
Celui-ci est le favori des pasteurs parce qu'il met tout l'accent sur l'étude de la Bible. Il peut se résumer par l'idée d'obéir aux commandements de Dieu. Bien souvent, une dérision va se faire sentir contre tous ceux qui cherchent la volonté cachée de Dieu. Comme si c’était trop mystique et pas assez biblique de vouloir une direction dans les choix de la vie. Ils font souvent tourner vers des passages comme celui-ci :

1 Thessalonique 4:3-6
Ce que Dieu veut, c'est votre sanctification; c'est que vous vous absteniez de l'impudicité; c'est que chacun de vous sache posséder son corps dans la sainteté et l'honnêteté, sans vous livrer à une convoitise passionnée, comme font les païens qui ne connaissent pas Dieu; c'est que personne n'use envers son frère de fraude et de cupidité dans les affaires, parce que le Seigneur tire vengeance de toutes ces choses, comme nous vous l'avons déjà dit et attesté.

En disant : tu vois, c'est ça la volonté de Dieu pour ta vie! Mais cette approche est simpliste et ne prend pas en considération que Dieu a vraiment un plan pour nos vies. Ils considèrent l'effort de connaître Sa volonté comme anti-biblique; pourtant David nous donne un bel exemple par sa vie. Cet homme avec un cœur selon l'Éternel cherchait toujours Sa direction pour toutes choses. Donc, il y a une place pour une telle recherche.

LA VERSION CACHÉE
Ces gens vont être débridés dans leur recherche pour connaître la volonté de Dieu pour leur vie. Ils veulent savoir les réponses à toutes leurs questions et c'est là le problème. Ils sont plus préoccupés par la personne à marier ou le grand ministère à accomplir, mais pas vraiment la volonté de Dieu. Il y a une différence entre vouloir connaître Sa volonté, donc connaître Son cœur ou avoir nos réponses (je dis ceci d'expérience). C'est vrai que ces croyants ne sont pas nécessairement ancrés dans la Parole et se font apporter à tout vent de doctrine. Ils sautent de méthode à des conférences aux derniers bons livres pour avoir de la direction. Ils négligent que Dieu s’est révélé dans Sa Parole avant tout (encore ici, je parle d'expérience). Ceci n'empêche pas qu'ils aient beaucoup à enseigner au premier groupe.

Ce premier groupe met une emphase trop grande sur l'importance de raisonner bibliquement et d'agir. L'idée de voir un besoin, ou un travail à accomplir, et ne pas le combler ne semble pas possible pour eux. Ils ne croient pas que prier sur chaque décision est nécessaire. Ils peuvent considérer ceci comme un manque d'implication. De l'autre côté; le deuxième groupe peut être trop lent à agir et attendre des signes, ou l'Esprit qui les promptes puissamment, avant de faire quelque chose. Encore ici je dirais que chaque groupe pourrait s'enseigner mutuellement, comme je vais essayer de la prouver dans mon prochain blogue.






mercredi 7 septembre 2016

2 CORINTHIENS 11:21-27


Bonjour frères et sœurs

Continuons notre dégustation de cette section. Nous plongeons dans une partie de la liste d'accomplissement paulienne. Cette liste se sépare en deux et ensuite en trois. Premièrement, il garde son déguisement de super-apôtre du verset 21 au verset 23a. Ensuite, il revêt l'habillement d'un super méga apôtre, ou un vrai ministre de Christ, dans les versets 23b à 27 (même techniquement c'est jusqu'à la fin du chapitre). Deuxièmement, nous pouvons séparer la présentation du vrai ministre en deux. La plus grande partie c'est des souffrances qu'il a subies et la plus petite c'est les sacrifices qu'il s'impose.

L'HABIT FAIT LE MOINE (VERSETS 21 À 23A)
11.21
J'ai honte de le dire, nous avons montré de la faiblesse. Cependant, tout ce que peut oser quelqu'un, -je parle en insensé, -moi aussi, je l'ose!
11.22
Sont-ils Hébreux? Moi aussi. Sont-ils Israélites? Moi aussi. Sont-ils de la postérité d'Abraham? Moi aussi.
11.23a
Sont-ils ministres de Christ? -Je parle en homme qui extravague. -Je le suis plus encore: par les travaux, bien plus;


Paul continue sa charade sarcastique et apporte ses lecteurs vers la honte et la faiblesse. Le texte grec est beaucoup plus ambigu que nos traductions. Ces notions négatives (faiblesse et honte) sont contrastées avec le courage audacieux (oser et je l'ose). Paul peut être tout aussi audacieux qu’eux, mais cette attitude est folle (insensé). Il ajoute à cette folie de la généalogie juive. Puisque les faux enseignants étaient des judaïsants, la lignée génétique est de grande importance. Paul se montre comme un égal, il est un hébreu des Hébreux. Finalement, Paul va accepter de les appeler des ministres de Christ, mais juste pour se soulever par-dessus leur position (je le suis plus encore). Il a travaillé bien plus ou excessivement plus qu'eux. Mais cet effort de surpasser les judaïsants est de la démence (extravague). Le mot grec parle d'être à côté du bon sens ou en terme psychologique : une double personnalité. Ceci n'empêche pas Paul de persévérer dans sa glorification, il va juste prendre un autre angle.

LE COMPLET AU COMPLET (LES VERSETS 23B À 27)
11.23b
 par les coups, bien plus; par les emprisonnements, bien plus. Souvent en danger de mort,
11.24
cinq fois j'ai reçu des Juifs quarante coups moins un,
11.25
trois fois j'ai été battu de verges, une fois j'ai été lapidé, trois fois j'ai fait naufrage, j'ai passé un jour et une nuit dans l'abîme.
11.26
Fréquemment en voyage, j'ai été en péril sur les fleuves, en péril de la part des brigands, en péril de la part de ceux de ma nation, en péril de la part des païens, en péril dans les villes, en péril dans les déserts, en péril sur la mer, en péril parmi les faux frères.
11.27
J'ai été dans le travail et dans la peine, exposé à de nombreuses veilles, à la faim et à la soif, à des jeûnes multipliés, au froid et à la nudité.

Les super-apôtres se sont présentés avec des lettres de recommandation et de belles capacités de rhétorique. Paul va montrer qu'un vrai ouvrier est celui qui souffre. Il peut subir du mal et se faire violence. La majorité de cette partie se concentre sur des souffrances physiques subies, mais le dernier verset mentionne des sacrifices volontaires de Paul. Nous n'avons pas besoin d'aller en détail sur chaque souffrance (subi ou choisi) pour comprendre le but de cette liste. Un vrai ouvrier souffre et sacrifie.

Ne regardez pas la liste avec découragement en vous disant : je ne vais jamais souffrir autant que ça! Ce n'est pas le point du texte. Notre seule question est de se demander: qu'est-ce que nous sommes prêts à subir pour la cause de Christ?


Martin Labonté

lundi 5 septembre 2016

PRÉSENTATION HISTORIQUE 6

Bonjour frères et sœurs

Ce matin, j'aimerais vous présenter le docteur Viggo Olsen. Cet homme très intelligent et extrêmement déterminé a servi le Seigneur comme missionnaire médical au Bangladesh. Il a commencé un athée, mais par la persévérance de sa belle famille (famille de sa femme) et le Seigneur bien sûr; il s'est converti. Un peu plus tard dans leur vie; ce médecin et sa femme ont senti l'appel pour donner leur vie à Dieu. C'est à ce point qu'une porte pour un œuvre médical missionnaire s'est ouverte. Le travail était long et pénible avec beaucoup de péripéties. Il a eu plusieurs difficultés avec la construction et l'établissement du projet, mais aussi sa continuation.

La raison pour laquelle je voulais vous le présenter c'est parce qu'il n'était pas comme les dizaines de grand homme que j'ai étudié jusqu'à maintenant. Presque tous ceux que j'ai découverts étaient des radicaux prêts à sacrifier leur corps d'une façon exagéré (selon nos standards). Des gens comme David Breinhart, Adonirum Judson, ou C.T. Studd.

Il faut comprendre que le docteur Oslen a mis sa vie en danger et a beaucoup sacrifié pour servir le Seigneur. Sauf que tout se fessait avec logique et sans exagérer. Il n'a pas fait outre de son corps. Quand il était malade il se reposait. Après quelques années de service; il prit une année de vacances avec sa famille et un peu plus tard il en a pris 2. Bien sûr ses vacances avaient beaucoup de visites dans les églises qui le supportait pour rendre des comptes.

Il n'a pas vécu de torture ou grosse persécution. La douleur intense n'a pas fait partie de sa vie. Mais je ne dirais jamais qu'il n'a pas tout donné à Dieu. Son autobiographie m'a aidé à voir les différentes façons de donner sa vie au Seigneur. Il n'est pas le seul serviteur sacrificiel normal que j'ai découvert dernièrement et j'aime voir comment le Seigneur n'a pas de moule particulier.

Bien sûr, je garde mon penchant radical exagéré qui est prêt à souffrir, sacrifier trop ou tout simplement être brisé par le Seigneur. Mais ça, c'est mon appelle, quel est le votre?


Martin Labonté