mercredi 27 juillet 2016

2 CORINTHIENS 11:7-11

Bonjour frères et sœurs

Continuant notre chemin dans le chapitre 11 nous amènent à la première note de l'orchestre des brettello de Paulo. Il y a un élan qui se battit et Paul se prépare à se glorifier tranquillement. Le passage semble faire référence à une critique lancée par les super-apôtres. Puisque nous n'avons pas toutes les informations, nous devons faire quelques suppositions. Chaque verset connecte ensemble par des idées répétées et modifiées. La section peut se diviser en trois : le sarcasme de Paul, ses explications et son cri de cœur.

LE SARCASME (LES VERSETS 7 ET 8A)
Ou bien, ai-je commis un péché parce que, m'abaissant moi-même afin que vous fussiez élevés, je vous ai annoncé gratuitement l'Évangile de Dieu? J'ai dépouillé d'autres Églises, en recevant d'elles un salaire, pour vous servir.

Les orateurs d'autres fois, comme maintenant, chargeaient les gens pour leur performance. Le prix était fixé par leur capacité et l'importance de leur message. Si Paul ne chargeait rien, est-ce que son message valait quelque chose ? Les corinthiens voyaient d'un mauvais œil le bien qu'il avait fait pour eux. C'est pourquoi Paul amène leur raisonnement à sa conclusion logique : donc vous dites que j'ai péché ? De cette idée, il se tourne vers les autres églises et dit : donc j'ai volé (un péché) ces églises pour vous ! En d'autres mots : voyez-vous votre folie ? Toute cette moquerie est pour les faire réfléchir, mais maintenant il veut s'expliquer un peu.

LES EXPLICATIONS (LES VERSETS 8B ET 9)
Et lorsque j'étais chez vous et que je me suis trouvé dans le besoin, je n'ai été à charge à personne; car les frères venus de Macédoine ont pourvu à ce qui me manquait. En toutes choses, je me suis gardé de vous être à charge, et je m'en garderai.

Ses besoins ne l'ont même pas pressé à demander leur aide. Il ne voulait pas être une charge pour eux. Ceci semble un peu de pointage de doigts dans la direction des visiteurs corinthiens qui voulaient se faire payer. Paul ne voulait pas mettre aucun obstacle à l'évangile comme nous l'apprenons dans 1 Corinthien le chapitre 9. C'est pourquoi il se gardera de faire une demande d'argent. Cette idée répétée dans le verset 9 devient le tremplin pour son cri.

LE CRI (LES VERSETS 10 ET 11)
Par la vérité de Christ qui est en moi, je déclare que ce sujet de gloire ne me sera pas enlevé dans les contrées de l'Achaïe. Pourquoi?... Parce que je ne vous aime pas?... Dieu le sait!

Le mot «enlevé» veut dire retenir, comme un mur de protection. Paul va répandre sa gloire (littéralement sa fierté) dans toute l'Achaïe. Probablement parce que les faux enseignants répandaient des fausseté contre Paul dans les autres églises aussi. Est-ce que son choix de refuser l'argent des Corinthiens et d'accepter celui des Macédoniens prouvait être du favoritisme ou un manque d'amour ? Loin de là ! L'expression : «Dieu le sait» sous-entend «que je vous aime».

Tout ce besoin de défendre ses actions démontre que même les meilleurs efforts pour servir le Seigneur pourraient tourner contre nous. Nous pensons bien faire et recevons des reproches. C'est la réalité de la vie chrétienne. Soyons vigilants pour persévérer quand même.


Martin Labonté

lundi 25 juillet 2016

POURQUOI LA THÉOLOGIE? (partie 1)

Bonjour frères et sœurs

La théologie, la science de connaître Dieu, à le même potentiel que tout autre sujet biblique. Il peut nous faire tomber dans un déséquilibre. Dans mes deux prochains blogues, j'aimerais discuter de deux dangers. Je vais introduire mon idée et préciser la première erreur dans celui-ci. Ensuite, je vais approfondir le deuxième et conclure dans mon prochain blogue.

La théologie propre (étude de Dieu Lui-même) peut se résumer par Ses attributs et Ses œuvres. Il y a certainement des profondeurs à explorer, mais ces deux aspects résument bien la personne de Dieu. Trop souvent, je ne dis pas toujours parce qu'il ne faut pas faire des absolus, cette double information produit deux réactions totalement opposées. La première enferme Dieu dans une boite. Cette approche cherche à expliquer Dieu, tout en oubliant Son incompréhensibilité. En d'autres mots, il ne peut pas être parfaitement délimité. C'est ce danger que je veux toucher ce matin. La deuxième, c'est un rejet au sujet de l'étude ou les explications. Cette erreur est contente de détruire les boites et ne veut pas essayer d'expliquer Dieu. Tout est centré sur l'expérience et tout effort de mettre des limites est attaqué.

LA CAGE À DIEU
Les théologiens, professionnels ou apprentis, les érudits et les enseignants sont des experts pour construire ces fameuses cages. Ils font prendre des positions et débattre leur point de vue. Par exemple l'impassibilité de Dieu: le fait qu'Il ne reçoit pas de plaisir ou ne recent pas des émotions fortes. L'histoire chrétienne est remplie de débats sur cet attribut. Certains font tourner vers les prophètes et parler de cet amour passionné que l'Éternel avait pour Israël. D'autres vont déléguer le tout à un langage anthropomorphique (utilisé des termes humain pour expliquer Dieu, exemple : Ses mains). Il est vrai que le Seigneur n'est pas affecté par nous, mais Il n'est pas indifférent. Le problème c'est de trouver le juste milieu entre reconnaître un fait difficile pour lutter avec et mettre Dieu dans une cage.

Le piège devient plus serré quand ils donnent des définitions précises et exactes. C’est utile de pouvoir bien comprendre l'amour de Dieu, mais la Bible n'est pas un Petit Larousse. Je ne cherche pas à me moquer ou rejeter l'utilité d'avoir et définir les attributs, mais je veux dénoncer un mal. Celui de vouloir absolument expliquer l'inexplicable. Ce qui est pire encore, c'est de se concentrer sur l'explication au détriment d'une connaissance personnelle.

Encore une fois, ceci ne veut pas dire que les efforts de systématiser la théologie sont mal en soi; mais ça ne doit pas devenir le but. Il me semble que trop souvent ces efforts deviennent une méthode par laquelle nous rendons le mystère de Dieu plus raisonnable. C'est comme mettre une couverture sur un fantôme pour lui donner une forme.

Je sais que mon analogie est excessivement ridicule et presque hérétique, mais j'espère que vous comprenez. Dieu s’est révélé pour que nous soyons en communion intime avec Lui, pas pour nous donner des positions doctrinales sur Sa personne. Je vais parler sur les bienfaits de l'étude dans mon prochain blogue, mais maintenant je veux détruire la cage à Dieu.

Martin Labonté




mercredi 20 juillet 2016

2 CORINTHIENS 11:1-6

Bonjour frères et sœurs

Le texte devant nous est tellement simple et facile à prêcher, que je ne vais pas vraiment faire une exposition. Eh quoi? Ne vous inquiétez pas trop, votre détour va valoir la peine. Pour m'assurer d'avoir l'attention des gens ce soir, ou ceux qui font l'écouter en rediffusion, je fais partager l'esquisse seulement.

Le passage en soi est bâti sur la préposition principal: supportez-moi dans ma folie! Paul va donner 4 raisons de le supporter dans le reste du texte. Les raisons se trouvent par les conjonctions d'explication, soit les mots car (techniquement, il y a 4 «car»; mais celui du verset 5 a été traduit par or). Donc, nous allons noter les 4 raisons qui seront développées dans le message.

1- Car je suis jaloux de vous d'une jalousie de Dieu, 

Paul a un feu divin pour eux. L'Éternel a toujours été un Dieu jaloux près à tout pour préserver ce qui Lui appartient. Paul veut la même chose.

2- parce que je vous ai fiancés à un seul époux, pour vous présenter à Christ comme une vierge pure.Toutefois, de même que le serpent séduisit Ève par sa ruse, je crains que vos pensées ne se corrompent et ne se détournent de la simplicité à l'égard de Christ.

Par son ministère, un contrat de mariage a été établi entre Christ et son épouse de Corinthe. Paul a peur que cette fiancée ne soit plus vierge lors de la célébration. Leurs pensées pourraient être corrompues ou infectées par le venin de cette race de vipère.

3- Car, si quelqu'un vient vous prêcher un autre Jésus que celui que nous avons prêché, ou si vous recevez un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre Évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supportez fort bien.

Paul ose demander leur support pour sa folie parce qu'ils avaient déjà supporté la folie des faux enseignants. Ils avaient accepté d'entendre parler d'un faux Jésus et étaient entrain d'embrasser un faux évangile. C'est très grave!

4- Or, j'estime que je n'ai été inférieur en rien à ces apôtres par excellence. Si je suis un ignorant sous le rapport du langage, je ne le suis point sous celui de la connaissance, et nous l'avons montré parmi vous à tous égards et en toutes choses.

La plus grande raison c'est parce que Paul n'était pas inférieur aux apôtres supérieurs (de là le nom super apôtres souvent utilisé dans mes blogues). Paul avait prouvé sa grande connaissance de toutes sortes de façons, mais il allait quand même se permettre de leur prouver encore.

Si tout ceci vous mets l'eau à la bouche, ont se voit ce soir ou sur l'internet. J'ajouterais que seulement une relation intime peut nous permettre de nous imposer dans la vie des autres comme Paul voulait faire avec les Corinthiens. Il n'avait pas besoin d'élaborer ses points ou raisonnements parce qu'ils le connaissaient. Nous pouvons espérer qu'ils seraient prêts à la supporter dans sa folie et prendre au sérieux ses avertissements.

Martin Labonté

lundi 18 juillet 2016

LA MÉDITATION DE JOSUÉ

Bonjour frères et sœurs

Ce matin, nous revenons à Josué ou l'expert de la méditation. J'ai deux passages à vous présenter et une idée. Voici le premier:

Exode 24:13-18
Moïse se leva, avec Josué qui le servait, et Moïse monta sur la montagne de Dieu. Il dit aux anciens: Attendez-nous ici, jusqu'à ce que nous revenions auprès de vous. Voici, Aaron et Hur resteront avec vous; si quelqu'un a un différend, c'est à eux qu'il s'adressera. Moïse monta sur la montagne, et la nuée couvrit la montagne. La gloire de l'Éternel reposa sur la montagne de Sinaï, et la nuée le couvrit pendant six jours. Le septième jour, l'Éternel appela Moïse du milieu de la nuée. L'aspect de la gloire de l'Éternel était comme un feu dévorant sur le sommet de la montagne, aux yeux des enfants d'Israël. Moïse entra au milieu de la nuée, et il monta sur la montagne. Moïse demeura sur la montagne quarante jours et quarante nuits.

Celui-ci nous montre clairement que Josué a pu monter sur le mont Sinaï avec Moïse. Il y avait une nuée et une manifestation de la gloire de l'Éternel. Moïse est appelé à monter plus haut, mais Josué reste dans cette nuée. Il a une certaine vision de Dieu, même si Moïse va voir Dieu face à face. Voici le deuxième:

Exode 32:15-19
Moïse retourna et descendit de la montagne, les deux tables du témoignage dans sa main; les tables étaient écrites des deux côtés, elles étaient écrites de l'un et de l'autre côté. Les tables étaient l'ouvrage de Dieu, et l'écriture était l'écriture de Dieu, gravée sur les tables. Josué entendit la voix du peuple, qui poussait des cris, et il dit à Moïse: Il y a un cri de guerre dans le camp. Moïse répondit: Ce n'est ni un cri de vainqueurs, ni un cri de vaincus; ce que j'entends, c'est la voix de gens qui chantent. Et, comme il approchait du camp, il vit le veau et les danses. La colère de Moïse s'enflamma; il jeta de ses mains les tables, et les brisa au pied de la montagne.

Ce passage sert à démontrer que Josué a demeuré sur la montagne pendant les mêmes quarante jours que Moïse. Ceci m'inspire plusieurs méditations (jeux de mots faits par exprès).

IL CHOISIT
Rien n'indique que Josué devait suivre Moïse un peu plus haut. Il aurait pu rester avec les anciens et Aaron, pour redescendre auprès du peuple ensuite. Aucun commandement ne lui a été donné de demeurer sur la montagne et attendre Moïse. Tout était un choix de sa part.

La méditation est un choix. Le choix d'arrêter tout même si nous sommes tellement occupés. Le choix de prendre le temps et mettre l'effort. Tous suggèrent de juste trouver un temps calme et juste réfléchir. La réflexion peut être sur un attribut de Dieu ou un passage que tu viens de lire. Tes pensées peuvent ensuite devenir une prière, ou discussion avec Dieu, et peut même tourner en louange. Tout ceci parle d'effort.

IL EST CURIEUX
Les deux fois que nous avons discuté de Josué, la semaine passé et celle-ci, nous le voyons fasciné par la manifestation de Dieu. La dernière fois, il était arrêté devant la gloire shakina présente auprès du lieu saint. Cette fois-ci, il y a une autre manifestation de la gloire divine et une nuée. Cette curiosité ou son intérêt pour le  mystérieux peut expliquer son appel plus tard. Il commence par un intérêt, comme un enfant, et ensuite reçoit la Parole de Dieu directement.

Toute bonne méditation débute par un intérêt de vouloir connaitre l'inconnaissable. Elle vient d'une curiosité pour tout ce qui est Dieu. C'est de vouloir mieux comprendre Son amour ou le texte que nous venons de lire. C'est d'être tellement affecté par ce que nous venons de voir, ou entendre, que la vie ne peut pas continuer sans une réponse.

IL PERSÉVÈRE
Le deuxième passage nous montre qu'il est aussi resté 40 jours sur la montagne. Il a probablement jeûné comme Moïse. Tous sont retournés à leur occupation. Ils vont même oublier l'Éternel et se créer un veau d'or. Josué demeure dans sa fascination de Dieu.

La méditation demande énormément de patience et persévérance. Parce que nous n'allons pas accomplir grand-chose la première fois. Nous allons peut-être devenir frustrer devant la difficulté. Seul un effort continu va produire du fruit. Le succès va venir seulement si nous continuons à chercher des moments de calme et si nous étudions sur le sujet.

J'espère que ces quelques idées vous aident, comme ils m'ont aidé.


Martin Labonté


mercredi 13 juillet 2016

2 CORINTHIENS 10:15-18

Bonjour frères et sœurs

Nous arrivons à la conclusion de l'argument de Paul. Le point principal a été introduit dans les versets 1 à 6 (une critique concentrée sur la présence non imposante de Paul) et a été élaboré, ou débattu, dans les versets 7 à 18. Le débat a pris plusieurs tournants démontrant la grande capacité du maître rhétoricien. Deux idées semblent avoir pris une place d'importance : les mesures et la glorification (ou fierté). Dans cette conclusion, Paul veut démontrer aux Corinthiens la vraie mesure pour se glorifier.

LES VERSETS 15 ET 16 (LA MESURE)
15- Ce n'est pas hors de toute mesure, ce n'est pas des travaux d'autrui, que nous nous glorifions; mais c'est avec l'espérance, si votre foi augmente, de grandir encore d'avantage parmi vous, selon les limites qui nous sont assignées, 
16- et d'annoncer l'Évangile au-delà de chez vous, sans nous glorifier de ce qui a été fait dans les limites assignées à d'autres.

À ce stade, Paul répète ses arguments des versets 13 et 14, mais les modifie un peu. Il affirme ne pas dépasser les limites établies par Dieu; mais eux se permettaient de s'attribuer le crédit des autres. Après avoir clairement expliqué leur méthode (voler le crédit); Paul présente la sienne. Il veut faire participer les corinthiens à son ministère. Ceci nous ramène au vieux dilemme donné aux corinthiens depuis le début: vous devez choisir entre les super-apôtres ou moi. Avant qu'ils fassent leur choix; il veut leur expliquer quelle est la vraie façon de se glorifier.

LES VERSETS 17 ET 18 (GLORIFICATION)
17- Que celui qui se glorifie se glorifie dans le Seigneur.
18- Car ce n'est pas celui qui se recommande lui-même qui est approuvé, c'est celui que le Seigneur recommande.

Elle vient du Seigneur et celui qu'Il recommande. La seule approbation acceptable est celle qui vient de Dieu. Il peut nous honorer ou nous faire super bien paraître aux autres. Les gens peuvent nous donner plein de beaux compliments sur notre marche chrétienne à tell point que nous demandons d'où ça vient et bien c'est le Seigneur.

Tout ceci oblige les Corinthiens à faire un choix réfléchi. Paul ne va pas rendre leur choix facile en énumérant tous les maux des super apôtres; mais il les oblige à penser pour eux-mêmes selon les deux témoignages devant eux. Ils avaient les faux d'un côté (qui ne s'affichaient pas clairement comme des faux) et Paul de l'autre. Ceci me pousse à vous demander : utilisez-vous votre «jugeote» dans ce que vous approuvez? Parce que ce n'est pas toujours évident de distinguer entre ce qui est bien et ce qui est mal.


Martin Labonté

lundi 11 juillet 2016

OÙ EST LA MÉDITATION?

Bonjour frères et soeurs

Aujourd’hui, parlons un peu de la méditation, cette disciple de grâce négligée. Les puritains considéraient cette pratique comme primordiale pour la vraie croissance en Christ. Ils enseignaient qu’il était plus important de méditer un sermon que d’en écouter plusieurs. Le mot parle de ruminer, comme une vache. C’est de réfléchir et d’essayer d’approfondir un sujet. Les puritains ont établi deux formes de méditations: la courte et la longue (les termes sont plus compliqués en anglais, mais vous comprenez). La courte est une réaction face à une situation qui active nos pensées. Tu vois un lever de soleil et tu médites sur le Créateur qui se révèle par cet évènement. Un bon exemple c’est Salomon qui utilise la fourmi pour enseigner le paresseux. La longue c’est un effort ardu qui prend un sujet: la souveraineté de Dieu ou un passage: Éphésiens chapitre 2. Tu prends le temps de bien ruminer le fait que tu es un pécheur qui dépend de la grâce de Dieu, un bon rappel en passant.

Je ne vais pas vous donner toutes leurs règles ou méthodes à suivre, désolé. J’aimerais tourner vers un exemple biblique. Je lis, entre autres, dans le pentateuque et une parole m’a frappé.

Exode 33:11
L'Éternel parlait avec Moïse face à face, comme un homme parle à son ami. Puis Moïse retournait au camp; mais son jeune serviteur, Josué, fils de Nun, ne sortait pas du milieu de la tente.

Cette simple phrase semble présenter Josuée comme en train de contempler la présence de Dieu dans la tente. Il est fasciné par cette manifestation de l’Éternel. Surement, il méditait sur ce grand Dieu et Sa gloire visible. L’Ancien Testament est rempli d’exemples, ou paroles, qui expriment la même idée. Les psaumes nous disent d’arrêter et savoir qu’Il est Dieu, c’est ce que Josué semble avoir fait. C’est pourquoi je n’ai pas donné de règles. Ce n’est pas à propos de méthodes, mais de concentration visé sur Lui. J’ajouterais que la façon que nous procédons n'est pas importante.

Sommes-nous assez émerveillés avec notre grand Dieu pour arrêter des fois et dire wow? Prenons-nous le temps pour contempler Sa main dans nos vies? Pratiquons-nous cette méditation version courte? Sommes-nous trop préoccupés? Sommes-nous trop religieux pour garder cette discipline à l’église? Sommes-nous près à mettre l’effort pour pratiquer la version longue? Tout ceci devient l’huile d’olive qui fera bruler nos lampions d’adoration avec intensité et pour un temps illimité.

Martin Labonté






lundi 4 juillet 2016

PRÉSENTATION HISTORIQUE 4

Bonjour frères et sœurs

Mon personnage ce matin c'est George Whitefield, un des outils du premier grand réveil. Il a concentré son œuvre aux États-Unis, mais c'est déplacé en Angleterre quelques fois. Sa méthode était de prêcher dans les places publique. Sa voix était puissante et portait loin.

Je voulais viser mon dart sur mon bullseye préféré, la prière. Il était un guerrier de prières. Il se réveillait en plein milieu de la nuit et invoquait le Seigneur pour les âmes qui avaient entendu sa prédication. Ça, c'est la consécration (ou engagement). Une histoire vaut la peine d'être mentionnée.

Une certaine soirée, il se sentait très fatigué ayant prêché 4 sermons (on parle de messages plus long que 30 minutes) et étant avancé en âge. Les gens de la ville sont venus à son logement et lui ont demandé un dernier message. Il a accepté; disant : lorsque ma chandelle est finie je vais me coucher. Bien sûr, son message a duré plus longtemps que sa chandelle. Le lendemain, ils l'ont trouvé à genou contre son lit. Il était mort en priant pour leurs âmes une dernière fois.

Cette sorte d'histoire peut sembler triste, mais pas selon moi. L'idée d'être un moment dans une sorte d'intimité divine limité (la prière) pour se réveiller dans la version parfaite (le ciel); me semble extraordinaire. On nous dit que le docteur Livingstone est mort de la même façon.

Il était très malade et porté par ses amis sur une sorte de civière. À un lieu désigné, ils lui ont construit une mini cabane et l'ont laissé se reposer. Le lendemain, il était à genou devant cette même civière. Il était à peine capable de se tenir debout, mais il pouvait au moins fléchir les genoux une dernière fois.

J'ajouterais seulement que le secret de tous ces grands hommes a toujours été leur désir de combattre à genou beaucoup plus que n'importe quel autre don ou talent.


Martin Labonté