vendredi 30 mai 2014

La sainteté, c'est positif !

« mets un terme à tes péchés en pratiquant la justice, et à tes iniquités en usant de compassion envers les malheureux » (Da. 4:27).

Quel est le meilleur moyen pour se débarrasser du péché ? Est-ce en se séparant du péché, ou en s'unissant à la justice ? Le texte ici nous montre que pour mettre un terme au péché, nous ne devons pas seulement nous séparer négativement du péché, mais nous unir positivement à la justice.

La sainteté, 
ce n'est pas le fait de se dépouiller uniquement du vieil homme, 
mais aussi, et surtout, de se revêtir du nouveau !

Nous n'obtiendrons jamais la victoire concrète sur la convoitise, par exemple, si nous nous bornons qu'à nous en abstenir -- ce serait en fait du légalisme pur et dur ! --; la victoire sur la convoitise ou pour n'importe quel autre péché ne se trouve qu'en Jésus -- non à l'extérieur/hors du péché, mais à l'intérieur/en Jésus. "Mourir" au péché, c'est de vivre encore dans la défaite tant et aussi longtemps que nous ne vivons pas dans la justice. 

La réelle victoire ne réside que dans notre union en Christ. 

Pour conquérir le pays de Canaan, les Israélites ne devaient pas seulement faire sortir du pays ceux qui y habitaient, mais ils devaient surtout y habiter eux-même à leur place ! De même, nous ne pouvons pas déposséder le péché de notre cœur tant et aussi longtemps que Christ n'y habite pas à sa place. 

La victoire sur notre haine se trouve dans l'Amour; la victoire sur notre insatisfaction se trouve dans notre satisfaction en Christ; la victoire sur nos inquiétudes se trouve dans notre confiance en Lui; la victoire sur notre vie d'égocentrisme ne se trouve que dans une vie christocentrique; etc.

Ainsi donc, la solution pour devenir saints, c'est de rechercher la sainteté non de manière négative (en se séparant de) mais de manière positive (en s'unissant à), car c'est en Lui, en Jésus seul, que se trouve notre victoire pratique ! 

Notre victoire objective a déjà été réalisé une fois pour toutes en Christ. Il nous faut donc désormais vivre cette victoire objective de manière subjective sur le plan pratique, en marchant subjectivement selon ce que nous sommes déjà objectivement en Christ.

Cher frères et sœurs,

 À LA VICTOIRE !


Joël Labrecque

jeudi 29 mai 2014

Anéantir la Foi

« Mes frères, que sert-il à quelqu'un de dire qu'il a la foi, s'il n'a pas les œuvres? Cette foi peut-elle le sauver? » (Jacques 2:14)

Le lien entre la foi et les oeuvres est aussi drastique que le changement qui nous mène de la mort a la vie. Pensons-y, lorsque nous déclarons la possibilité d'une foi salvatrice inactive dans la vie d'une personne, nous réduisons a néant le grandiose salut de Dieu. Nous déclarons que Dieu n'est qu'une marionnette au service de nos désirs charnels, de notre bien-être personnel, de notre amour de soi. Nous déclarons que Dieu est incapable d'effectuer un changement dans notre vie sans nous retirer du monde physique.

Toutefois, il n'en est pas ainsi, le salut de Dieu amène un réel changement dans le croyant. Le fait que celui-ci passe de la vie a la mort en étant régénère par l'Esprit de Dieu est incompatible avec une foi morte. De la même manière que nous pouvons distinguer un mort d'un être vivant par le simple fait que ce dernier agit, bouge, réagit, communique. Le mort, lui, est caractérise par l'inaction, l'incapacité a communiquer.

Nous ne pouvons pas mélanger vœux pieux, illusions, et réalité en tant que croyant. Nous sommes appelés a vivre dans la vérité. Ainsi, nous ne pouvons appeler "foi" ce qui n'en est pas. Réduire la foi a un vœu mort n'amène pas plus de monde a Christ, cela ne fait qu'envoyer sereinement plus de monde en enfer...

De même, pour nous croyants, soyons conscient que la foi possède son lot de responsabilités. Dieu nous demande de vivre par elle, nous l'ayant donnée dans ce but. Le croyant glorifie Dieu par sa vie lorsque celui-ci la vit par la foi d'une manière visible.

Samuel Deroy

mercredi 28 mai 2014

Magnétisé par le « MOI »

« Il n'y a pas de personnes plus vides que celles qui sont pleines d'eux-mêmes »…

« Ils partirent de là et traversèrent la Galilée. Jésus ne voulait pas qu’on le sache, car il enseignait ses disciples et il leur disait: « Le Fils de l’homme sera livré entre les mains des hommes; ils le feront mourir et, trois jours après avoir été mis à mort, il ressuscitera. Cependant, les disciples ne comprenaient pas cette parole et ils avaient peur de l’interroger. Ils arrivèrent à Capernaüm. Lorsqu’il fut dans la maison, Jésus leur demanda: « De quoi discutiez-vous en chemin? Mais ils gardèrent le silence, car en chemin ils avaient discuté entre eux pour savoir qui était le plus grand »... (Marc 9.30-34)

Quelle tragédie ! Centrés sur eux-mêmes, les disciples ne se préoccupent que de leur propre importance... Complètement magnétisé par leur « moi », ils oublient ce que leur Maître vient juste de leur dire... Tout près d’eux, une personne souffre, mais, ils ne peuvent le ressentir… Tourmentés par leur propre besoin… Les disciples négligent ce que Jésus vient juste de leur annoncer… Alors que Christ marche en silence vers la croix afin de sauver les pécheurs, les disciples s’obstinent à savoir qui est le plus grand…

Sommes-nous parfois centrés sur nous-mêmes au point d'oublier ce qu'il y a autour ?

« Ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire, mais que l’humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-mêmes. Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres » (Philippiens 2.3-4).

mardi 27 mai 2014

Miséricorde Révélatrice

« car le jugement est sans miséricorde pour qui n’a pas fait miséricorde. La miséricorde triomphe du jugement. » (Jacques 2:13)

Est-ce à dire que celui qui ne fait point miséricorde n'option point le salut de Dieu? Est-ce à dire que le salut s'obtient par les œuvres? Non, évidemment! Mais comment pouvons-nous comprendre ce verset?

Rappelons-nous que Jacques a procédé par liens entre les divers sujets jusqu'ici. Si nous jetons un coup d'œil plus loin dans le texte, le prochain sujet qu'aborde Jacques est celui de la foi et des oeuvres. Dans la prochain section, il entreprend de démontrer le lien étroit qui existe entre la foi et sa démonstration en action.

Jacques utilise donc le fait que « la miséricorde triomphe du jugement » comme tremplin vers le sujet de la foi et des oeuvres. Ainsi, ce que Jacques nous dit c'est que la miséricorde est une démonstration en action de la foi.

Cela est conséquent avec le verset 13, car qui de nous peut réellement déclarer être miséricordieux en soi? Suffisamment pour triompher du jugement de Dieu? Notre miséricorde ne provient pas de nous, mais de Christ. Et ce n'est que par Sa grâce que nous pouvons, et devons, démontrer de la miséricorde. En ceci, elle démontre l'oeuvre de Dieu qui est accomplie en nous.

Encore une fois, nous ne pouvons nous complaire dans une foi inactive, passive, ponctuelle et justifier cela par la Parole de Dieu. Car elle est claire sur ce point, la foi de l'enfant de Dieu se démontre par ses actions.

Samuel Deroy

lundi 26 mai 2014

LA LEÇON DU MAÎTRE

Bonjour frères et sœurs

Je viens de finir le livre DISCIPLESHIP, de monsieur Morgan G. Campbell et j'ai quelques petite idées que je voudrais vous partager. Dans les prochaines semaine je vais apporter des sujets qui viennent de ce livre.

Voici le premier, l'auteur dit qu'un disciple ne peut pas passer à la prochaine leçon avant d'avoir appris la dernière. En utilisant l'image d'un étudiant, il cherche a nous faire comprendre que le Seigneur veut vraiment nous amener étape par étape à être à la stature parfaite de Christ. Se qui ma toucher s'était l'idée de devoir bien apprend la leçon avant de passer à la prochaine. Permettez-moi de m'expliquer et ensuite de vous donner des exemples biblique.

Vous savez comme moi que les leçon du maître ne peuvent pas juste s'apprendre comme ça. Nous ne pouvons pas juste mémoriser plein de fait, ou doctrine, et ensuite passer notre teste spirituel. En d'autres mots ce n'est pas comme à l'école biblique. Nous ne pouvons pas connaître plein de versets et vérité pour ensuite les répété dans des moments difficiles. Comme ce dire : il ne faut pas que je sois fâcher avec mon frère ou il faut que je le pardonne; pour ensuite juste lui pardonner. Ces leçons doivent rentrer dans notre beau et faire partit de notre ADN. Ça doit rentrer dans nos ports et faire partit de notre personnalité. Cette sorte de transformation ne se fait pas par nos efforts ou études seulement. C'est réellement un œuvre de l'Esprit. C'est pourquoi des fois Dieu nous amène a des moments d'épreuve tellement souffrant qui semble durer pour toujours. Nous n'avons pas encore appris la leçon.

Regardons quelques exemples comme Élie et Jonas. Rappelez-vous qu'a un certain moment Élie perdis tout courage et voulait abandonner. Pour être plus exacte il voulait mourir. Dieu ne lui as pas juste dit arrête d'être décourager ou c'est péché de penser au suicide. Il la fait passer par un cheminement. Il dû prendre une longue sieste, pour ensuite le faire manger et enfin l'apporter a un lieu spécifique. Après cela il dû attendre que Dieu se manifeste vraiment dans une voix douce. C'est seulement là qu'Il lui a dit qu'Il avait réservé 7 000 hommes encore fidèle. Pensez aussi au cheminement de Jonas pour qu'il obéisse au commandement de l'Éternel. Ajoutons aussi le chapitre 4 avec le ricin que Dieu à utilisé pour lui enseigner une autre chose. Jonas a peut-être pas bien compris sa leçon, Dieu seule sait. Je terminerais avec les paroles de Paul : j'ai appris à être contenté. Je ne crois pas que Paul c'est juste forcer mentalement a être contenter, mais à passer par un processus où est-ce que c'est venu a faire partit de sa personnalité.

Ne vous décourager pas si le processus est long ou si vous ne sembler pas apprend vos leçons. Parce que nous avons le meilleur enseignant au monde et Il va s'assurer que cette instruction rentre dans notre cœur.


Martin Labonté

vendredi 23 mai 2014

Endurcissement du cœur

« ils n'avaient pas compris le miracle des pains, parce que leur cœur était endurci » (Mc. 6:52)

Dans les versets 32 à 44 de Marc 6, Jésus opère le miracle de la multiplication des pains en faveur de 5 000 hommes sans compter les femmes et les enfants. Les disciples ont non seulement vu ce miracle, mais y ont participés en distribuant tous ces pains et poissons à toute la multitude. Pourtant, il nous est dit que ceux-ci n'ont pas compris le miracle des pains. Mais pourquoi ? parce que leur cœur était endurci.

De même plus tard, en Marc 8:1-9, il nous est rapporté le miracle des pains en faveur de 4 000 hommes. Encore une fois, les disciples n'ont rien compris... Jésus leur dit :

« Pourquoi raisonnez-vous sur ce que vous n'avez pas de pains ? Êtes-vous encore sans intelligence, et ne comprenez-vous pas ? Avez-vous le cœur endurci ? Ayant des yeux, ne voyez-vous pas ? Ayant des oreilles, n'entendez-vous pas ? Et n'avez-vous point de mémoire ? Quand J'ai rompu les cinq pains pour les cinq mille hommes, combien de paniers pleins de morceaux avez-vous emportés ? Douze, Lui répondirent-ils. Et quand J'ai rompu les sept pains pour les quatre mille hommes, combien de corbeilles pleins de morceaux avez-vous emportées ? Sept, répondirent-ils. Et Il leur dit : Ne comprenez-vous pas encore ? » (Mc. 8:17-21).

Encore une fois, la source de toute inintelligence, incompréhension, aveuglement, surdité et carence de mémoire, c'est notre endurcissement de cœur vis-à-vis de ce que Dieu dit et fait. Comme l'Esprit nous le déclare formellement dans Hébreux 4:7b : « Aujourd'hui, si vous entendez Sa voix, n'endurcissez pas vos cœurs ! ».

Que Dieu nous rende donc toujours plus sensibles vis-à-vis de Sa Personne, de Ses œuvres (cp. Hb. 3:7-10) ainsi que de Sa Parole ! sans quoi nos yeux seront fermés vis-à-vis de Ses merveilles, et nos oreilles seront bouchés vis-à-vis de Sa Parole, de sorte qu'en voyant nous ne pourrons voir et qu'en entendant nous ne pourrons entendre.

Joël Labrecque

jeudi 22 mai 2014

Dépendance Divine

« Parlez et agissez comme devant être jugés par une loi de liberté, » (Jacques 2:12)

Jacques entre dans la conclusion de cette section sur le favoritisme. En terme de résumé, il remet tout dans une perspective personnelle à chaque individu. Ultimement, nous devons parler et agir face aux autres comme étant nous-mêmes responsables devant la Parole de Dieu.

La loi de la liberté n'est en aucun cas une licence à agir selon notre propre volonté, selon nos propres désirs. La loi de la chair, c'est la loi de l'esclavage de soi et des autres. La loi de Dieu est la loi de la liberté, car elle nous appelle à ne point être esclave de soi, des autres et à ne pas rendre les autres esclaves non plus.

Nous devons garder en tête que Christ délivre ceux qui se confient en Lui. Christ nous rend libre! Et nous voudrions rendre nos frères et sœurs esclaves? Cela ne fait aucun sens. Le favoritisme n'est certainement pas compatible avec Christ.

Ce n'est que lorsque nous nous percevons meilleur que les autres, et ce n'est qu'une perception infondée, que nous sommes en mesure de faire du favoritisme. Car le favoritisme dans nos agissement cherche à prendre possession d'un avantage que nous croyons mériter du fait de notre supériorité en tant que créature sur les autres. La seule façon de nous remettre en place...c'est de se voir par rapport à Christ!

Nous avons pris possession du salut par la foi en dépendant sur Christ. Maintenant, vivons dans cette dépendance!

Samuel Deroy

mercredi 21 mai 2014

Une mort nécessaire !

« En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul ; mais, s’il meurt, il porte beaucoup de fruit » (Jean 12.24)

« À moins que le grain de blé ne tombe en terre et ne meure »…
Voilà une réalité qu'il nous faut absolument saisir; sans brisement, sans mort, il n’y a point de fruit. La vie, mes très chers amis, est dans la graine. Toutefois, tout autour de cette graine, existe une coquille ferme et coriace qui se doit à tout prix d'être brisée, parfaitement rompue; et tant que ce n'est pas le cas, cette graine ne peut pousser et par le fait même engendrer du fruit. Cependant, lorsque la graine est mise en terre, rapidement, l’humidité de la terre provoque une rupture complète de la coquille et permet à la graine de produire ce pour quoi elle existe... Chers frères et sœurs, il nous faut absolument mourir pour porter du fruit… Il nous faut considérer toutes choses comme une perte pour être utiles au Seigneur… Nous ne devons pas nous embarrasser des choses de la vie pour être un bon soldat de Christ... C’est sérieux ! Nous devons mourir à nous-mêmes pour porter du fruit... Notre coquille doit être brisée...

Sachons-le bien, les plus grandes entraves de notre croissance spirituelle ne sont ni les circonstances extérieures, ni les difficultés environnantes, mais plutôt, la nécessité d’un brisement du cœur ! De nos jours, les milieux médicaux sont devenus tellement ingénieux qu’ils peuvent maintenir des mourants en vie pendant des semaines, voir même, des mois. Comment ? Par des machines gardant le cœur, les poumons et les reins en état de fonctionner. Le patient existe jusqu’à ce qu’on éteigne la machine. La personne est toujours en vie, mais la question est : « Cette personne vit-elle » ? Trop parmi nous sommes branchés et ne font que survivre ! Trop parmi nous ont perdu leur vigueur et leur ardeur ! Trop parmi sont enfouis dans leur coquille… Trop sont emprisonnés dans les pièges de cette vie. Trop refuse d’être brisé ! Un grain de blé peut demeurer dans un grenier pendant des années, et y être conservé. Mais, ce n’est lorsqu'il tombe en terre qu'intervient sa décomposition et qu’il porte beaucoup de fruit.

Portons du fruit pour Celui qui n'a pas hésité un instant à être brisé pour nous !

Par Lui et pour Lui,
Benoit 

mardi 20 mai 2014

Palladium Personnel

« En effet, celui qui a dit: Tu ne commettras point d’adultère, a dit aussi: Tu ne tueras point. Or, si tu ne commets point d’adultère, mais que tu commettes un meurtre, tu deviens transgresseur de la loi. » (Jacques 2:11)

Nous pouvons aisément nous voir juste face à la loi lorsque nous sélectionnons les lois auxquelles nous désirons obéir ou que nous en limitons le champ d'application. En créant notre propre corpus légal, nous proclamons notre justice. Nous mettons notre confiance dans ce palladium1 personnel qu'est notre loi. Mais la loi n'est pas un buffet où l'on met dans notre assiette ce qui nous fait plaisir!

Éviter l'adultère et le meurtre n'est pas une tâche extrême. La majorité des individus de la population ne feront ni l'un, ni l'autre au cours de leur vie. Mais lorsque nous remettons cela en perspective avec les enseignements de Christ...notre faillite à tous est évidente! « Celui qui a dit : Tu ne commettras point d'adultère, a dit aussi : Quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur. » (Matthieu 5:28)

Tant que nous conservons un palladium personnel, nous refusons le verdict de la Parole de Dieu qui nous déclare pécheurs et ainsi, refusons la grâce de Dieu en Christ, sans laquelle nous ne pouvons rien contre le péché. De même que notre autosuffisance ne nous accorde pas le salut, elle ne nous permet pas non plus de vivre par la foi. Nous devons rejeter toute pensée d'autosuffisance pour nous humilier devant notre Créateur et dépendre de Lui pour vivre d'une manière sainte.

Samuel Deroy

1 Idole protectrice. Image de la déesse Pallas. Par extension, objet sacré étant considéré comme assurant la conservation, la sécurité, la protection d'une ville ou d'un État.

vendredi 16 mai 2014

Se confier en des instruments

J'ai deux rencontres cédulés (le 15 et le 21 mai) avec un médecin en médecine alternative pour mes problèmes de digestion (dont personne n'a encore trouvé la cause de mon problème). On m'a beaucoup vanté ce médecin; et selon les dire, il serait le meilleur au Québec dans son domaine. Toutefois, Dieu m'a bien rappelé une chose essentielle lors de l'une de mes lectures de Sa Parole : je ne dois pas mettre ma confiance ou mon espoir en des médecins ou dans aucune solution humaine, seulement Dieu doit être Celui en qui je me confie pour ma guérison (si bien sûr c'est Sa volonté que je guérisse !). Voici le texte en question :

« Malheur à ceux qui descendent en Égypte pour avoir du secours, qui s'appuient sur des chevaux, et se fient à la multitude des chars et à la force des cavaliers, mais qui ne regardent pas vers le Saint d'Israël, et ne recherchent pas l'Éternel !... L'Égyptien est homme et non Dieu; ses chevaux sont chair et non esprit. » (Es. 31:1, 3a).

Évidemment, dans le contexte, c'était d'aller à l'encontre de la volonté de Dieu que d'aller en Égypte pour chercher du secours. Pour ma part, ce n'est pas contre Sa volonté que d'utiliser des médecins pour chercher solution à mon problème. Toutefois, le principe que nous pouvons tirer de Ses versets demeure vrai pour n'importe quels situation et contexte, à savoir que nous devons toujours regarder à l'Éternel et Le rechercher Lui pour obtenir le secours dont nous avons besoin. Bien sûr, il n'est pas mal d'employer des instruments autres que Dieu pour obtenir de l'aide (comme les médecins par exemple); ce qui est mal, c'est de chercher secours auprès d'eux sans même regarder à Dieu et sans même réaliser que ces instruments ne servent absolument à rien tant et aussi longtemps que Dieu n'ait agit souverainement pour rendre efficace leur secours ! Ce qui est mal aussi, c'est de penser que Dieu a absolument besoin de ces instruments pour nous aider... Dieu n'a besoin de personne et de rien, Il est tout suffisant en Lui-même.

C'est pourquoi je nous exhorte à toujours regarder à Lui et à continuellement Le rechercher Lui peu importe quel est notre problème, sans mettre notre confiance dans les instruments -- mais exclusivement en Dieu seul !

Joël Labrecque

jeudi 15 mai 2014

La Loi Unique

« Car quiconque observe toute la loi, mais pèche contre un seul commandement, devient coupable de tous. » (Jacques 2:10)

Il n'y a aucun moyen pour nous de se voir comme étant juste par nos actions... Nous n'avons pas commis de meurtre, mais nous avons tous mentis, oui, mais encore, nous avons tous adoré une autre personne ou chose que Dieu...

La loi est un. Oui, nous pouvons la voir comme un ensemble de commandements distincts les uns des autres, mais cela ne ferait pas justice à ce qui les unis tous et chacun. Car ils forment un ensemble indissociable, un tout. Le principe unificateur est l'amour de Dieu. Ne nous pouvons pas réellement aimer notre prochain sans aimer Dieu. Nous ne pouvons pas non plus assassiner un être humain, une créature de Dieu, et déclarer que nous aimons Dieu... De même que nous ne pouvons pas être adultère et croire que nous aimons Dieu. La transgression d'un commandement de la loi est la transgression de la loi complète, en ce qu'en brisant un seul commandement nous brisons celui sur lequel il s'appuie, n'adorer et n'aimer que Dieu seul.

Nous tombons si facilement dans la classification des péchés, alors que la réalité est si simple... nous sommes des pécheurs. Il n'y a pas de niveaux. Ne nous séduisons pas nous-mêmes face à la réalité. Le seul changement possible de notre situation est au travers de Christ et uniquement en Christ pouvons avoir la victoire sur le péché, tous péchés quel qu'il soit, puisqu'ils sont tous les mêmes à la racine...

 Samuel Deroy

mercredi 14 mai 2014

Une humiliation nécessaire !

« Il m’est bon d’être humilié, Afin que j’apprenne tes statuts » (Psaumes 119.71)

« Il m’est bon d’être humilié »; littéralement, d’être opprimé, d'être dompté, d'être maltraité… Il m’est bon de souffrir, d’être accablé par toutes sortes d’afflictions. Voilà l’idée principale du psalmiste dans ce verset. Des propos durs, des propos insoupçonnés, complètement contraires à notre volonté.  Dans les faits, on ne cherche jamais l’humiliation… On fuit de toutes nos forces la souffrance… On s’éloigne rapidement des difficultés… On ne les regarde que très rarement comme bénéfique pour nos vies… Pourtant, ces souffrances sont d'une importance capitale pour nous tous ! Elles possèdent un sens, un but bien ciblé, celui de nous rendre semblables à Christ ! Toutes ces épreuves nous poussent à nous mettre plus souvent à genoux... Toutes ces épreuves nous éloignent un peu plus d’une vie centrée sur nous-mêmes… Toutes ces épreuves nous forcent à garder les yeux fixés sur le Maître ! Rappelons-nous que chaque instant, chaque milliseconde passée dans l'humiliation produisent un poids éternel de gloire !
« C’est pourquoi nous ne perdons pas courage. Et même si notre homme extérieur se détruit, notre homme intérieur se renouvelle de jour en jour. Car nos légères afflictions du moment présent produisent pour nous, au-delà de toute mesure, un poids éternel de gloire, parce que nous regardons, non point aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles ; car les choses visibles sont passagères, et les invisibles sont éternelles » (2 Corinthiens 4.16-18)
Ce lien vous amène directement à un chant qui raconte l'importance des épreuves, de leur pleine nécessité pour chacune de nos vies... Au milieu du chant, John Piper explique en ces mots, la signification, le rôle ou si vous préférez le sens que ces souffrances ont dans nos vies quotidiennes !

www.youtube.com/watch?v=qyUPz6_TciY

Que l'Éternel soit glorifié !
Par Lui et pour Lui !
Benoit

mardi 13 mai 2014

La Haine

« Mais si vous faites du favoritisme, vous commettez un péché, vous êtes condamnés par la loi comme des transgresseurs. » (Jacques 2:9)

L'inverse du favoritisme devrait être l'absence de favoritisme. Mais Jacques nous dit plutôt que c'est d'aimer notre prochain. Ainsi, étant l'inverse de l'amour, le favoritisme est de la haine.

Jésus, alors qu'Il pousse plus loin la compréhension de la pensée sur les commandements de la Loi, établit un lien entre la haine et le meurtre. Nous savons tous que le meurtre constitue un péché. Nous connaissons tous que celui-ci engendre des conséquences graves. Mais nous ne sommes pas tous aussi allumés face à la haine, qui est aussi un péché grave...

Nous savons également que la haine est un péché. De même que le favoritisme, qui en constitue une démonstration. Nous devons, par contre, apprendre a les traiter comme tel.

Il est facile de vivre dans une bulle où nous éliminons ce qui constitue un gros péché, le meurtre, l'adultère, etc, sans toutefois éliminer leurs formes sinueuses et tortueuses qui se cachent dans nos vies. Pour cela, nous devons d'abord considérer le péché comme tel. Pour ensuite, être des auditeurs attentifs de la Parole et se débarrasser du péché qui nous enveloppe si facilement.

Samuel Deroy

vendredi 9 mai 2014

nombrilisme ou allocentrisme ?

Lorsque je vis des temps difficiles, ou que je passe au crible de l'épreuve, j'ai fréquemment tendance à tourner mes regards sur mon nombril. Je me dis, bien qu'inconsciemment, « pauvre petit moi ! je souffre ! ». Dans ces moments-là, je cesse souvent de penser aux autres, étant donné que mon attention n'est que sur moi et mon mal.

Et Jésus ? Avait-Il un cœur nombriliste lorsqu'Il était en temps de souffrance ? Absolument pas ! Son cœur était allocentriste, c'est-à-dire centré sur les autres. Alors même qu'Il était en train de marché pour se rendre au mont Golgotha, Lui en douleur physique et moral profondes, Il prend malgré tout cela la peine d'avertir prophétiquement des femmes dans la foule (Luc 23:26-32) -- montrant par là qu'Il se souciait bien d'elles. Alors même qu'Il était cloué sur la croix du Calvaire, Il prend le temps d'encourager fidèlement le Larron qui était sur une des deux autres croix à côté de Lui (Luc 23:43) -- montrant par là qu'Il s'intéressait à la personne méchante du Larron qui, au départ, avait insulté Jésus avec l'autre brigand (Mt. 27:44). Jésus, qu'Il soit dans la souffrance ou non, était toujours centré sur les autres. Sa vie entière était imprégnée de "théoallocentrisme" plutôt que "d'égonombrilisme" qui, pour ma part, tristement, s'avère être encore bien trop souvent la description de l'état misérable de mon cœur mauvais...

Toutefois, ma joie est extrêmement profonde en ce que mon attitude "d'égonombrilisme" a été cloué à la croix avec Jésus ! Il a pris mon péché et l'a pleinement expié ! Quelle joie ! Non seulement cela, mais encore Jésus a répandu en moi Son Saint-Esprit qui me donne l'attitude "théoallocentrisme" qui était en Jésus !

Notre vie chrétienne en effet ne doit pas être une vie d'auto-flagellation : « oh ! combien je suis poche ! », mais doit plutôt être une vie de théo-admiration : « oh ! combien Dieu est bon ! ».

Joël Labrecque

jeudi 8 mai 2014

Petite Phrase Précieuse

« Si vous accomplissez la loi royale, selon l’Écriture: Tu aimeras ton prochain comme toi-même, vous faites bien. » (Jacques 2:8)

La vérité est simple, mais nous la compliquons à l'extrême. Essayant toujours de trouver des failles dans l'argument pour justifier notre penchant naturel pécheur. Si nous mettions simplement en pratique la loi de Dieu, l'Écriture... L'ensemble de ce qui a été dit sur le favoritisme, et sur l'ensemble de nos relations les uns avec les autres, se résume à cette simple idée, cette simple phrase, ce simple commandement du Créateur : « Tu aimerais ton prochain comme toi-même. »

Mettre cela en pratique élimine le favoritisme! Combien d'entres nous sommes heureux que les autres reçoivent une faveur que nous ne recevons pas? Nous aimons beaucoup mieux lorsque c'est nous qui bénéficient de la faveur! Peut-importe ce que cela coûte au autres! De toute manière, ils ne le méritent pas autant que nous...

Nous devons apprendre à pratiquer ce simple petit commandement. Peu importe combien petit il est, il demande une vie à apprendre, et encore...

Que Dieu nous montre l'orgueil de notre amour propre, afin que nous apprenions à considérer les autres comme Il les considèrent.

Samuel Deroy

mercredi 7 mai 2014

Brûler ardemment pour Toi...

« Ô Dieu ! tu es mon Dieu, je te cherche ; Mon âme a soif de toi, mon corps soupire après toi, Dans une terre aride, desséchée, sans eau. Ainsi je te contemple dans le sanctuaire, Pour voir ta puissance et ta gloire. Car ta bonté vaut mieux que la vie: Mes lèvres célèbrent tes louanges. Je te bénirai donc toute ma vie, J’élèverai mes mains en ton nom. Mon âme sera rassasiée comme de mets gras et succulents, Et, avec des cris de joie sur les lèvres, ma bouche te célébrera » (Psaumes 63.1-5)

« Ô Dieu, j’ai goûté à ta bonté, et elle m’a procuré à la fois une réelle satisfaction et une soif intense de plus. Je suis douloureusement conscient de mon besoin d’une grâce plus abondante. J’ai honte en voyant mon manque d’appétit. Ô Dieu, ô Dieu Trinité, je désire te désirer; j’ai soif d’être assoiffé; je veux te vouloir plus que tout. Fais-moi voir ta gloire, je te prie, afin que je puisse te connaître. Dans ta miséricorde, commence une nouvelle œuvre d’amour en moi. Dit à mon âme : Réveille-toi mon amour, ma beauté, et viens avec moi. Puis accorde-moi la grâce de me lever et de te suivre, de quitter ces sombres plaines où j’erre depuis si longtemps » (A.W Tozer)

« Et ils se dirent l’un à l’autre : N’avons-nous pas senti comme un feu dans notre cœur pendant qu’il nous parlait en chemin et qu’il nous expliquait les Écritures » ?

Oui Seigneur, brûle dans mon coeur afin qu'avec passion je brûle pour Toi ! 
Tu es mon Tout... Tu es mon souverain bien... Ma vie... Rien ne peut se comparer à Toi... Ô je t'en pris; viens transformer chaque parcelle de mon coeur afin qu'il soit tout à toi !


Ce lien vous amène à une chanson qui décrit que trop bien l'aspiration d'un coeur assoiffé! https://www.youtube.com/watch?v=1b2M93tjzF0

Par Lui et pour Lui,
Benoit

mardi 6 mai 2014

Nom Précieux

« N’est-ce pas eux qui outragent le beau nom que vous portez? » (Jacques 2:7)

Ce verset peut être comprit dans deux sens. D'un côté, le nom pouvant faire référence au nom de la personne outragée. De l'autre, le nom pouvant faire référence au nom de Christ que le croyant porte. L'idée de l'auteur reste là même, il donne un élément supplémentaire qui vient ajouter aux désavantages réels de favoriser le riche au détriment du pauvre.

Si le nom fait référence au nom de la personne, celui-ci subit un injure grave de conséquences sur sa vie au sein de la communauté dans laquelle il vit. Qui possède le pouvoir? Les riches. Qui sont écoutés? Les riches. Pas parce qu'ils sont meilleurs. Pas parce qu'ils sont plus intelligents. Uniquement parce qu'ils amènent un bénéfice par la dépense de leurs ressources. Alors que pensez-vous qui arrive lorsque le riche calomnie une autre personne? Cette personne perd sa réputation... C'est un désavantage majeur! Cela peut complètement détruire la vie d'une personne!

Si le nom fait référence au nom de Christ... pensez aux conséquences que cela amène? Le riche se trouve à faire office d'aveugle qui conduit des aveugles en détournant les autres de Christ par ses influences! Favoriser ce riche c'est aller directement contre Christ!

Comme notre Seigneur a déclaré : « Personne ne peut servir deux maîtres, car ou il détestera le premier et aimera le second, ou il s'attachera au premier et méprisera le second. Vous ne pouvez pas servir Dieu et l’argent. »

Qui servons-nous?

Samuel Deroy

lundi 5 mai 2014

INSENSIBLE

Bonjour frères et sœurs

Le livre de Jonas semble contenir mille et une instruction; en voici une de plus. Vous avez surement entendu beaucoup de messages à-propos de ce prochain verset:

JONAS 1:5 Les mariniers eurent peur, ils implorèrent chacun leur dieu, et ils jetèrent dans la mer les objets qui étaient sur le navire, afin de le rendre plus léger. Jonas descendit au fond du navire, se coucha, et s'endormit profondément.

Ce verset est vraiment un classique parce qu'il nous rappel le danger du cœur insensible. Quand je l'ai lu cette semaine, Une nouvelle chose ma sauté au yeux. Portez attention à la fin du verset:

Jonas descendit au fond du navire, se coucha, et s'endormit profondément. (emphase ajouté)

Si nous suivons bien le cour de l'histoire, voici se qui semble s'est passé: Jonas se sauve; Dieu envoi un tempête; les gens du bateaux réagissent et finalement Jonas descend au fond du navire pour se coucher. Je ne peux m'empêcher de voir une nuance de différence entre dormir à-travers la tempête et aller se coucher pendant la tempête. permettez-moi de vous le démontrer par une illustration:

Disons qu'il y a un énorme tremblement de terre pendant le nuit qui réveille tout le monde, sauf toi. Parce que tu dors vraiment dure la nuit. Maintenant changeons le scénario: Disons que tu décides d'aller te coucher, et 
réussi à t'endormir, pendant qu'il y a ce fameux tremblement de terre. Ça démontre beaucoup plus ton insensibilité n'est-ce pas?

Changeons encore le scénario et amenons-le dans le domaine de la marche chrétienne. Premièrement, il y ces moments quand un chrétien nourrit la chair à profusion. Dans ces moments dans grand recul, le cœur est rendu tellement dure que Dieu doit frapper plus durement à la porte pour avoir notre attention. C'est normal que ce chrétien semble dormir pendant les tempêtes du Seigneur. Deuxièmement, il y a d'autre moments où est-ce que nous voyons très bien que Dieu veut notre attention et nous disons non merci. Dans ces moments là nous ne sommes pas encore affecté par une chair trop nourrit. En réalité nous agissons avec une endurcissement plus volontaire, comme Jonas. 

n'est-ce pas cette entêtement qui catégorise Jonas dans son livre. c'est pas juste qu'il peut dormir dans les tempête, mais qu'il choisi d'aller se coucher même s'il voit très bien que Dieu veut son attention. fessons attention à ce danger frères et sœurs. 

martin labonté

vendredi 2 mai 2014

petite grandeur

La veille de la crucifixion de Jésus, jour où l'humble Serviteur n'avait Ses pensées qu'à servir l'humanité, en ce qu'Il s'en allait mourir à la place des pécheurs, voici où se dirigeait les pensées des disciples : « Il s'éleva aussi parmi les apôtres une contestation : lequel d'entre eux devait être estimé le plus grand ? » (Luc 22:24).

Pour les disciples, être grand signifie être grand aux yeux du monde en ayant du prestige et une position élevée sur terre. Toutefois, la véritable grandeur n'est pas celle qui l'est aux yeux des hommes, mais celle qui l'est aux yeux de Dieu. C'est pourquoi « Jésus leur dit : Les rois des nations les maîtrisent, et ceux qui les dominent sont appelés bienfaiteurs. Qu'il n'en soit pas de même pour vous. Mais que le plus grand parmi vous soit comme le plus petit, et celui qui gouverne comme celui qui sert » (vv. 25-26).

Voilà la vraie grandeur ! Aux yeux des hommes Charles Spurgeon était très certainement le plus grand, mais aux yeux de Dieu, qui est le plus grand ? Peut-être qu'au ciel nous verrons que la veuve qui était méconnue de tous et qui assistait à la même église que Spurgeon le surpassera en grandeur. Ceux en position d'honneur ne sont pas nécessairement les plus grand, c'est plutôt bien souvent le contraire ! Qui était le plus grand aux yeux de Dieu, les riches qui donnaient énormément d'argent dans le tronc, ou bien cette pauvre veuve qui a mis de son nécessaire (deux petites pièces), tout ce qu'elle avait pour vivre (21:1-4) ? Dans la monde, se faire servir est une marque de grandeur, tandis que servir les autres est une marque de petitesse; mais « quel est le plus grand, » nous dit Jésus, « celui qui est à table, ou celui qui sert ? N'est-ce pas celui qui est à table ? Et Moi, cependant, Je suis au milieu de vous comme Celui qui sert » (22:27).

J'ai tant de difficulté à rechercher ce genre de grandeur en imitant notre modèle Jésus-Christ...

Oh ! que Dieu nous apprenne toujours plus à chercher ce qui est grand à Ses yeux, et non ce qui l'est à nos propres yeux !

Joël Labrecque

jeudi 1 mai 2014

Focaliser Sans Négliger

« Et vous, vous avilissez le pauvre! N'est-ce pas les riches qui vous oppriment et qui vous traînent devant les tribunaux? » (Jacques 2:6)

Non seulement les pauvres possèdent également des richesses et un héritage comme les riches, et n'ont donc aucune raison d'êtres mis à part, mais encore les richesses sont loin d'apporter un avantage a ceux qui les avantagent! Lorsque nous focalisons sur un bénéfice nous négligeons souvent l'envers de la médaille!

Il est important de noter que le concept d'individu riche dans l'épitre de Jacques dépasse le simple fait d'avoir des possessions terrestres. Il y a une mentalité associe a celle-ci auquel Jacques fait fasse. Les riches reviennent a plus d'un endroit dans l'épitre, cependant, a chaque fois avec une connotation négative. Le riche est un individu qui se confie dans ses richesses, qui cherche a augmenter ses avoirs et qui est prêt a tout pour cela. 

C'est dans ce sens que Jacques rappelle aux croyants que ce sont les riches qui leur font subir des injustices pour le bénéfice de leurs propres  poches. Même si l'argument n'est pas aussi solide que le dernier base sur les bénéfices du croyant en Christ, cet argument tiens compte de la sagesse dans les affaires de la vie, et démontre encore une fois le cote toujours pratique de Jacques.

Il est si facile de se concentrer uniquement sur une facette que nous en oublions les autres, mais ce n'est pas logique pour autant. Jacques nous rappelle que malgré l'importance capitale de la réalité spirituelle, nous ne devons pas négliger la réalité terrestre pour autant!

Samuel Deroy