lundi 28 mars 2016

UN POÈME

Bonjour frères et soeurs

Je ne suis pas devenu un poète, mais je suis tombé sur un poème classique en lisant un de mes livres sur le service chrétien. Je vous le traduis (le mieux que je peux) sans aucun commentaire de ma part:

Si tu gardes ta tête quand les autres autour perdent la leur et te blâmes pour le mal;
Si tu peux te faire confiance quand tous doutent de toi, tout en laissant de la place pour doublé un peu;
Si tu attends sans te lasser d’attendre, ou ne pas mentir quand les gens mentent à ton propos, ou tu ne te permets pas de haïr ceux qui te haïssent, et tu n’es pas trop visible, ni trop sage;
Si tu peux rêver sans laisser ces rêves devenir ton maitre;
Si tu réfléchis sans t’abandonner dans tes réflexions;
Si tu peux frapper le succès et le désastre en traitant ses deux imposteurs de la même façon;
Si tu peux parler à la foule et garder tes vertues intacts, ou marcher avec les rois sans perdre ton terre à terre;
Si tu n’es pas blessé par les ennemis ou les amis;
Si les gens peuvent compter sur toi, mais pas trop;
Si tu ne perds pas ton temps, mais le rachètes;
La terre, et tout ce qui s'y trouve t'appartient et - en plus - tu seras un homme mon fils.

Rudyard Kipling

lundi 21 mars 2016

DIEU EST ...

Bonjour frères et soeurs

Ce matin, je suis inspiré de plusieurs sources, mais une seule idée. Comme mon titre le dit: Dieu est...; Il est amour, Il est fidèle et je pourrais continuer. Tout ceci pointe non seulement vers des attributs dissociés de Lui, mais qui Il est dans Sa personne même ou intrinsèquement (j’aime beaucoup ce mot). Ceci me fait partir dans une de mes bulles théologiques, mais je promets de ne pas partir trop loin.

JE VOUS DONNE MA PAIX
Voici les mots que Christ donne à Ses disciples vers la fin de son ministère. Il ne promet pas juste une bonne paix solide ou théologique, mais Sa propre paix. Elle est rattachée au fait qu’Il est le prince de paix, donc Sa personne même. Ceci me montre que Son règne sur le trône de nos coeurs n’est pas juste autoritaire, mais un règne d’assurance ou paix. La tempête est autour de nous, mais Christ règne en nous tous en disant: ne t’inquiète pas!

SA GRÂCE NOUS SUFFIT
Voici une belle promesse, mais plus encore. Puisqu’Il ne peut pas être séparé de Ses attributs, ceci veut dire que ce don de grâce est rattaché à Sa présence même. C’est plus qu’une force pour nous aider, mais c’est Dieu Lui-même qui prend tout la place. Dans 2 Corinthiens et le chapitre 1, Paul parle d’être délivré lors d’une affliction jusqu’à la mort. Le mot veut dire d’être pris par la main et tiré vers du secours. Donc le Seigneur a tiré Paul dans son sein et Paul s'est senti en sécurité.

AIMEZ-VOUS COMME JE VOUS AI AIMÉ
Le commandement relationnel le plus important. Nous pouvons le trouver dans l’épitre de 1 Jean et le fameux chapitre de l’amour de 1 Corinthien. Bien sûr, nous aimons parce que Dieu a déposé cet amour dévoué et engagé en nous. Puisque Dieu est amour, ça devrait être vue comme fessant partie de cette fameuse image divine qu’Il restaure en nous. C’est littéralement une partie de Lui qui habite en nous.

Voici mon point, s’il n’était pas encore clair, recevoir l’aide de Dieu c’est recevoir plus de Lui. Il n’est pas dissocié de Ses interventions. Notre plus grand besoin c’est littéralement plus de Dieu dans nos vies.

Martin Labonté

mercredi 16 mars 2016

2 CORINTHIENS 8:10-15

Bonjour frères et soeurs

Notre passage ce matin n’est pas dissocié des deux premiers. Au contraire, ils sont les trois morceaux d'un gros casse-tête. En installant cette dernière pièce, nous allons avoir un portrait clair de l’intention, ou but, de Paul. Il voulait simplement les encourager, ou les motiver, à compléter leur participation dans cette collecte pour Jérusalem. Il a utilisé des exemples, comme les Macédoniens et Jésus. Mais il n’a jamais cherché à force leur oeuvre de bienfaisance. C’était censé être un acte volontaire. Cette idée, la bonne volonté, devient un des deux motivateurs de notre texte. Le deuxième, c’est le principe de l’égalité. J’ajouterais même que la section devant nous peut se séparer en deux parties. Vous l’avez deviné: la volonté et l’égalité

LA VOLONTÉ - LES VERSETS 10-12
8.10
C'est un avis que je donne là-dessus, car cela vous convient, à vous qui non seulement avez commencé à agir, mais qui en avez eu la volonté dès l'année dernière.
8.11
Achevez donc maintenant d'agir, afin que l'accomplissement selon vos moyens réponde à l'empressement que vous avez mis à vouloir.
8.12
La bonne volonté, quand elle existe, est agréable en raison de ce qu'elle peut avoir à sa disposition, et non de ce qu'elle n'a pas.

Le tout débute en continuant l’appel à un choix et non une obligation. Paul donne juste son avis et ne pèse pas avec autorité, comme au verset 8 (Je ne dis pas cela pour donner un ordre,). Ensuite, il élabore cette idée d’acte volontaire. Ces trois petits versets contiennent 4 mots (2 répétitions) de volonté. Nous avons volonté (V10) et vouloir (V11) avec empressement (V11) et bonne volonté (V12). En plus, ces deux derniers mots (empressement et bonne volonté) sont le même mot dans le grec. Les deux veulent dire pré-passion ou motivation antérieure ou une promptitude qui existait déjà. Ceci veut dire que l’importance de cette première partie est mise sur le désir, ou la volonté. Bien sûr, c’est une volonté qui agit et complète l’oeuvre. L’accent n’est pas mis sur le succès, mais l'action selon le désir (j’ajouterais un désir qui vient de Dieu, en m’appuyant sur le verset 1).

L’ÉGALITÉ - LES VERSETS 13-15
8.13
Car il s'agit, non de vous exposer à la détresse pour soulager les autres, mais de suivre une règle d'égalité: dans la circonstance présente votre superflu pourvoira à leurs besoins, 
8.14
afin que leur superflu pourvoie pareillement aux vôtres, en sorte qu'il y ait égalité, 
8.15
Selon qu'il est écrit: Celui qui avait ramassé beaucoup n'avait rien de trop, et celui qui avait ramassé peu n'en manquait pas.

Dans cette seconde partie, Paul veut rassurer les Corinthiens. Après avoir donné deux exemples de gens qui deviennent pauvres, ils pourraient être réticents à la demande de Paul. C’est pourquoi il leur parle du principe d’égalité. Le but n’est pas de surcharger un groupe pour soulager l’autre. Mais Dieu à instaurer un système qui permet que tous reçoivent ce qu’il leur faut. Le verset 15, avec son exemple de la manne collecté, démontre comment la providence du Seigneur garde tout équitable. Ce n’est pas du communiste ou socialiste, mais c'est un écosystème divin qui s’assure que tous font être aidé selon leur besoin. Ceci ne veut pas dire que tous vont porter le même fardeau. Parce que certains sont plus forts et doivent faire plus. Certains ont plus de besoins et Dieu pourvoit plus. Mais il y a toujours égalité.

Par la première partie, Paul voulait rappeler l’importance d’agir selon cette petite voix motivatrice. Par la deuxième partie, Paul voulait rassurer ses lecteurs que Dieu garderait tout équitables. Donc, nous devrions aussi agir selon cet encouragement de l’Esprit et faire confiance à Dieu qu’il ne permettra pas qu’on soit surchargé au-delà de nos moyens.

Martin labonté

lundi 14 mars 2016

LA CHRÉTIENTÉ, MYSTIQUE OU PRATIQUE?

Bonjour frères et soeurs

J’ai récemment entendu un pasteur dire que la chrétienté n’était pas mystique, mais purement pratique. Il affirmait que tout se résumait par des règles à suivre et des obligations à accomplir. Bien sûr je suis totalement en désaccord. De l’autre côté de la médaille, j’écoutais un livre audio de C. S. Lewis sur les psaumes. Il partage certaines idées et certains points de vue. Deux qu’il a mentionné m’a marqué: ils avaient soif de Dieu et ils s’attendaient de voir Dieu.

SOIF DE DIEU
Plusieurs images sont utilisées dans les psaumes pour parler de ce désir de Dieu. Le plus connu est la biche qui soupire après de l’eau. En d’autres mots, une soif de survie et ressourcement. Il leur fallait Dieu, pas juste des bénédictions divines. Cette soif n'est pas nécessairement assouvie par des choses concrètes; comme, disons un bon temps de prière. La prière peut abreuver notre soif, mais ce n'est pas assuré . Parce que ce n’est pas trouvable dans des pratiques religieuses. En d'autres mots, il n'existe pas de sources terrestres pour répondre à cette soif divine. Dieu est transcendant et Il ne peut pas être contenu dans nos fameuses boites. En même temps, Il est partout et peut nous abreuver de n’importe quelle façon.

SA PRÉSENCE
Cette deuxième idée me semblait encore plus intéressante. Monsieur Lewis mentionne que les écrivains des psaumes s’attendaient à vraiment voir Dieu au temple. C’était plus qu’un bâtiment religieux pour eux. Même que David va souvent parler d’aller devant Dieu pour le prier et c’est surement relié au tabernacle (puisque le temple n’était pas encore construit). Certains juifs recherchaient et ressentaient vraiment la présence de l’Éternel dans leur bâtiment et leurs pratiques religieuses. Ce n’était pas lié à la façon que la pratique était accomplie. En d’autres mots, est-ce que nous avons vraiment adoré Dieu avec l’Esprit à l’église ce matin? Mais c’était une disposition de leur coeur. Ils voulaient voir Dieu et Il se manifestait a eu. Encore ici, ce n’est pas limité à des actions bibliques, mais une attitude intérieure.

Selon moi, la vraie chrétienté est excessivement mystique et mystérieuse parce que nous avons un Dieu incompréhensible et indéfinissable. Mais Il est connaissable et expérimentable pour ceux qui le cherchent en esprit et vérité.

Martin Labonté

mercredi 9 mars 2016

2 CORINTHIENS 8:6-9

Bonjour frères et soeurs

Ce matin, j’aimerais encore activer vos pupilles gustatives avec une nouvelle sandwich théologique. Celle-ci est contenue dans le pain de l’exemple, avec la viande de l’activité et les sauces des qualités. À ce point vous êtes confus ou vous avez faim (désolé pour ceux qui n’ont pas encore déjeûné). Tous ces termes bizarres font avoir plus de sens (au moins, je l’espère), en explorant les versets 6 à 9.

LE VERSET 6
Nous avons donc engagé Tite à achever chez vous cette oeuvre de bienfaisance, comme il l'avait commencée.

Sachez, avant tout, que l’attitude prédominante de cette section c’est la grâce. Une faveur imméritée et non obligatoire. J’ajouterais que le mot bienfaisance (verset 6 et 7) c’est le mot grec: grâce. Donc le fil conducteur ressemble à ceci: Tite est là pour compléter votre oeuvre de grâce (v6); c’est pourquoi Paul veut exciter leur grâce (v7); parce que ce n’est pas obligatoire (v8); mais selon l’exemple de Christ (v9). Étudions plus ce fil.

LE VERSET 7
De même que vous excellez en toutes choses, en foi, en parole, en connaissance, en zèle à tous égards, et dans votre amour pour nous, faites en sorte d'exceller aussi dans cette oeuvre de bienfaisance.

Voici les sauces que je mentionnais tantôt. Paul va essayer des motiver par des éloges ou en parlant de leur qualités (vertues). Les trois premières font bien ensemble. Parce que notre foi est nourrie par notre connaissance et c’est une connaissance que nous devons être capable d'articuler. Toute cette foi, solidement fondée dans la vérité, ne donne rien s’il n’y a pas d’action. C’est pourquoi nous avons ensuite le zèle. Nous constatons que Paul les amène subtilement vers une grâce active. Sauf qu'il ne faut pas oublier l'amour. Sans ce désir du coeur régénéré, nous agissons par obligation. Et le prochain verset nous dit clairement que ce n’était pas le désir de Paul.

LE VERSET 8
Je ne dis pas cela pour donner un ordre, mais pour éprouver, par le zèle des autres, la sincérité de votre charité.

L’exemple des Macédoniens et les «sauces» motivatrices étaient donnés pour tester, ou même manifester leur charité authentique. Le mot sincérité a plus l’idée d’authenticité. Donc en les provoquant comme ceci le monde va voir que les Corinthiens n’étaient pas une église de «tout croche». Ils avaient un vrai amour déposé dans leur coeur par Dieu et Paul voulait le faire ressortir. Un peu comme: ... Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. (Romain 5:8)

LE VERSET 9
Car vous connaissez la grâce de notre Seigneur Jésus Christ, qui pour vous s'est fait pauvre, de riche qu'il était, afin que par sa pauvreté vous fussiez enrichis.

Christ va toujours être notre exemple par excellence étant l’homme (ou être humain) parfait. Mais la présentation de l’incarnation que Paul fait est spécifique. Il veut guider les Corinthiens (et nous aussi) vers ce principe d’égalité par transfert. Le riche donne pour que le pauvre reçoive et tous soient égaux. Un peu comme Christ est venu sur la terre pour que nous allions au ciel.

Nous désirons ressembler à l’exemple parfait de Christ. Puisque vous lisez ce blog vous n’êtes pas encore au ciel; donc vous n’avez pas atteint cette perfection. C’est pourquoi nous devons toujours nous pousser à nous donner davantage. Les Corinthiens avaient plusieurs belles qualités, ou vertus chrétiennes, mais Paul voulait motiver une grâce plus abondante. Nous avons toujours des domaines que nous devons améliorer dans nos vies, est-ce que nous y mettons tous nos efforts? Surtout considérant que nous voulons ressembler plus à Christ.

Martin Labonté

lundi 7 mars 2016

POURQUOI ÇA FAIT MAL?

Bonjour frères et soeurs

L’épreuve n’est pas un sujet préféré pour la plupart des chrétiens, mais moi je suis un peu spécial. J’aimerais parler de beau bénéfices de l’épreuve qui n’est pas lié à la transformation. Mon idée est semi-inspiré par monsieur Winslow. Il présente l’image du ciel étoile qui peut seulement se voir la nuit.

Bien sûr, nous savons que les étoiles se voient seulement la nuit et même c'est lorsqu’il y a très peu de lumière autour. Moins d’obstacles lumineux et plus nous pouvons contempler ces luminaires extraordinaires. La Science essaye d’expliquer leurs utilités, mais la Bible dit qu’ils sont là pour le plaisir de Dieu. J’ai donc deux points pour vous.

1- LA NOIRCEUR UTILE
Nous avons beaucoup de difficulté à comprendre l'utilité de la souffrance. Encore plus, les temps de noirceur ou de désert. Sauf que ces temps nous permettent de voir des choses que nos yeux charnels bloquaient. Par cette noirceur, Dieu oblige nos yeux spirituels à s’ouvrir et constater des beautés inédites. Nous rentrons dans une intimité avec Lui qui était inconnu avant. En d’autres mots, nous pouvons voir les étoiles qui brillent. Les 40 ans dans le désert, qui était une punition, a aussi permis au peuple de voir Dieu pourvoir le pain du ciel. C’est un de ses miracles jamais refaits depuis. Le Seigneur a continué à pourvoir pour eux, mais pas comme ça. Et c’est juste un exemple de l’utilité des déserts.

2- NOS EXPLICATIONS ERRONÉES
Nous pouvons trop facilement tomber dans le piège de Job et essayer d’expliquer nos souffrances. Il faut que ça ait du sens. Si ça fait mal, il faut que ça produise du bien. Si je souffre, c’est parce que Dieu me châtie ou m’éprouve. Les puritains et vieux théologiens avaient une autre opinion. Ils ont inventé un terme: la nuit noire de l’âme. Lorsque Dieu t’abandonne sans s’expliquer. Il te laisse sans sa présence (je sais que ceci semble hérétique). L’idée c’est que tu marches dans la lumière, ou fidèlement, mais Il t’abandonne aux ténèbres comme ce verset dans Esaïe semble dire:

50:10
Quiconque parmi vous craint l'Éternel, Qu'il écoute la voix de son serviteur! Quiconque marche dans l'obscurité et manque de lumière, Qu'il se confie dans le nom de l'Éternel, Et qu'il s'appuie sur son Dieu!

Donc enlevons nos lunettes de raisonnement théologique humanistique limité et revenons à l’inexplicable ou l’incompréhensible plan de Dieu. Arrêtons de vouloir comprendre et levons nos têtes pour voir les étoiles.

Martin Labonté