lundi 27 février 2017

JE DOIS DONNER!

Bonjour frères et sœurs

Ce matin, j’ai un autre simple partage de mes lectures personnel. Depuis longtemps, j’ai trouvé ce prochain passage vraiment intéressant.

Nombres 9:7
et ces hommes dirent à Moïse: Nous sommes impurs à cause d'un mort; pourquoi serions-nous privés de présenter au temps fixé l'offrande de l'Éternel au milieu des enfants d'Israël?

Ces hommes veulent absolument participer à l’adoration de l’Éternel. Ils ne veulent pas juste fêter, mais pouvoir offrir le sacrifice recommandé. De nos jours, nous débattons sur le minimum à faire ou donner, mais eux voulaient juste être impliqués. Le cœur qui s’approche de la chrétienté cherchant les limites des permissions ou des obligations n’est pas bien disposé devant son Seigneur.

Ce n’est pas à propos d’avoir les bonnes règles ou la bonne structure lorsque nous nous réunissons. Mais ce n’est pas non plus à propos de condamner toutes les règles se pensant tellement spirituelles. Si nous suivons aveuglément des traditions, nous sommes formalistes. Si nous combattons toute structure, nous sommes rebelles et entêtés (et je dis ceci étant un ancien combattant).

La seule question à poser c’est : où est ton cœur? Veut-il adorer Dieu? Peu import s’il y a plein d’obligation ou s’il y a plein de liberté? Lisez bien le prochain texte, je le trouve tout aussi fascinant.

1 Chronique 29 :22
Ils mangèrent et burent ce jour-là devant l'Éternel avec une grande joie, ils proclamèrent roi pour la seconde fois Salomon, fils de David, ils l'oignirent devant l'Éternel comme chef, et ils oignirent Tsadok comme sacrificateur.

Ils viennent de célébrer l’idée qu’un monarque va régner sur eux. Il va prendre tout ce qu’ils ont de meilleur et leur imposer de lourde tâches. En plus, ceci est la deuxième célébration et ils sont toujours heureux. Vous pourriez répondre : oui, mais David était un roi incroyable! À ceci, je réplique: oui, mais Dieu est le meilleur des rois! Nous devrions aussi, comme eux, boire, manger et vouloir offrir avec une pleine joie. Nous devrions vouloir nous battre pour pouvoir plus se donner, faire ou nous sacrifier. C’est tellement facile de dire : amen! Tant que c’est fait selon nos standards à nous.  Ce n’est pas l’attitude présente dans nos deux textes.

Donc examinez vos cœurs pour voir si vous êtes prêts à tout laisser sur l’autel de vos vies.

Martin Labonté

mercredi 22 février 2017

3 JEAN 9-12

Bonjour frères et soeurs

Je vais toute de suite vous rassurer, vous n’avez pas manqué un blogue. Je vois un lien plus intime entre la deuxième section de 2 Jean (5-8) et la troisième de 3 Jean (9-12). La dernière fois, Jean mettait l’accent sur l’importance de tenir ferme à la vérité. Cette fois-ci, il va nous montrer la nécessité de vivre ce qu’on prêche. Pour accomplir cette tâche, il nous présente deux hommes totalement opposés. Tous les deux semblent avoir la bonne doctrine, mais juste un l'a imbibé dans sa personne. Le passage se sépare en trois: mauvais exemple, bon exemple et le secret.

MAUVAIS EXEMPLE
1.9
J'ai écrit quelques mots à l'Église; mais Diotrèphe, qui aime à être le premier parmi eux, ne nous reçoit point.
1.10
C'est pourquoi, si je vais vous voir, je rappellerai les actes qu'il commet, en tenant contre nous de méchants propos; non content de cela, il ne reçoit pas les frères, et ceux qui voudraient le faire, il les en empêche et les chasse de l'Église.

Je vais oser dire que le verset 10 n’est que les symptômes du péché principal de Diotrèphe. Ce péché c’est l’orgueil et nous sommes sous son influence. Nous avons tous la tendance de nous croire supérieurs à quelqu’un. Nous aimons nous voir meilleurs que nous sommes. Et tout ceci peut causer de sérieux problèmes dans nos vies. Pour cet homme qui aimait les premières places, ça s’est manifesté par une autorité exagérée. En réalité, ça peut être exprimé par un manque d’hospitalité. Non seulement il ne voulait pas la pratique, mais empêche violemment tous ceux qui voulaient le faire. Je dis violemment parce que le mot «chasse» contient une idée de violence. Ce manque d’amour se manifestait aussi par des «propos méchants» ou des paroles irréfléchies et blessantes. Il ne voulait pas faire le bien, mais le mal. Garder ceci en tête.

BON EXEMPLE
1.12
Tous, et la vérité elle-même rendent un bon témoignage à Démétrius; nous aussi, nous lui rendons témoignage, et tu sais que notre témoignage est vrai.

Cet homme avait une triple approbation. Premièrement, tous lui rendaient un bon témoignage. Est-ce possible de dire que même ses ennemis devaient reconnaitre sa fidélité envers Dieu? Je crois que oui, mais c’est une humble opinion. Deuxièmement, il était aussi imbibé de la vérité comme Gaïus. C’est cette vérité qui rendait témoignage à Démétrius. Finalement, l’apôtre de l’amour appuyait ce Démétrius. Il était surement l’envoyé de Jean et porteur de la lettre. Nous pourrions affirmer que sa contemplation de la vérité à changer sa vie.

LE SECRET
1.11
Bien-aimé, n'imite pas le mal, mais le bien. Celui qui fait le bien est de Dieu; celui qui fait le mal n'a point vu Dieu.

Ceci nous amène au secret. Il ne se trouve pas dans l’accumulation de règles ou bon principe. Il n’existe pas dans notre grande force ou ferveur. Le tout se résume par l’énoncé: contempler Christ. Si nous sommes branchés sur la Source ou si nous gardons nos regards sur Lui, tout change en nous. Gaïus ne reçoit pas juste le secret d’une marche dans la vérité, mais un avertissement: «n’imite pas le mal». Il était peut-être fidèle, mais pas à l’abri de chuter. Comme mon intro l'a mentionné, les deux hommes semblaient avoir la vérité. Diotrèphe n’est pas réprimandé parce qu’il prêche une hérésie, mais parce qu’il pratique le péché de l’orgueil.

Nous ne sommes pas à l’abri non plus, surtout si nous avons nos listes de bonnes règles morales. Surtout si nous marchons selon notre capacité et pas une dépendance totale sur Christ. Nous voulons être les odeurs de vie ou mort, mais ceci ne se trouve pas nécessairement en dénonçant certains péchés. Si nous vivons selon l’Esprit nous serons les lumières du monde ou réflecteur de Dieu.

Martin Labonté

lundi 20 février 2017

LA VRAIE TRISTESSE

Bonjour frères et soeurs

Je suis inspiré par le même monsieur que je vous ai mentionné la semaine passée. Dans ses 4 volumes de théologie, il discute sur la vraie tristesse en rapport avec le péché. Il commence par une panoplie d’hommes versant des larmes pour le péché, mais sans une repentance salvatrice. Lisez bien les exemples :

1 Samuel 24:16
Lorsque David eut fini d'adresser à Saül ces paroles, Saül dit: Est-ce bien ta voix, mon fils David? Et Saül éleva la voix et pleura. (Saül a continué a pourchasser David ensuite)

1 Roi 21:27
Après avoir entendu les paroles d'Élie, Achab déchira ses vêtements, il mit un sac sur son corps, et il jeûna; il couchait avec ce sac, et il marchait lentement. (et l’Éternel semble approuver de ce jeste, mais le roi est retourné a ses mauvaise actions)

Hébreux 12:17
Vous savez que, plus tard, voulant obtenir la bénédiction, il fut rejeté, quoiqu'il la sollicitât avec larmes; car son repentir ne put avoir aucun effet. (Il voulait juste la bénédiction qu’il avait rejeté)

Ceci m’a frappé. Nous ne pouvons pas rejeter de telles réactions comme étant sans sincérité. Leurs douleurs émotionnelles semblent réelles; leur regret n’est pas fabriqué et pire, il ressemble aux nôtres (ici, je fais référence à tous ceux portant le nom chrétien). Quelle est la différence entre eux et nous? J’ai, par l’aide de monsieur À Brakel, quelques suggestions pour vous.

1- Leur tristesse est basée sur les conséquences. Ils goûtent une infinie petite partie de la coupe de malédiction pour leur action et ils n’aiment pas ça. Cette coupe laisse toujours un goût amer dans notre bouche, mais est-ce la raison de notre regret?

2-  Leur tristesse est centrée sur le mal en soi. Trop souvent, notre combat avec le péché est un effort pour rester pure. Nous ne voulons pas ressentir la souillure sur notre âme. Parce que nous avons une nouvelle nature les effets salissants du péché sont horribles. Permettez-moi d’ajouter les pensées d’un autre grand homme de Dieu : Oswald Chambers. Dans ses méditations, il encourage ses lecteurs à désirer la sanctification centrée sur Christ et pas nous. Un peu comme je le mentionne; ne pas vouloir rester pure parce que nous n’aimons pas la saleté, mais parce que nous aimons la présence de Christ.

3- Leur tristesse est visée sur eux. Ultimement, ils sont plus préoccupés sur leur personne, souffrance, conséquence et ainsi de suite. La vraie repentance productrice de fruits est totalement focalisée sur la personne de Dieu. Il est la seule et vraie personne consternée. Comme David le dit dans son fameux Psaume de repentance : j’ai péché contre toi seul. Il ne faut pas oublier, le mal est mal parce que c’est contre un Dieu trois fois saint.

Il y a tellement plus qui pourrait être dit, mais à la base nous devrions sonder nos coeurs. Un examen régulier, honnête et bibliocentrique envers toute tristesse est le meilleur remède contre toute version fausse.

Martin Labonté

lundi 13 février 2017

AVERTISSEMENT! FAITE ATTENTION À L'ENNEMI

Bonjour frères et soeurs

Comme vous allez constater, monsieur À Brakel a une grande influence sur moi actuellement. Dans son troisième volume, il parle de la marche chrétienne et je viens de terminer sa discussion sur la sanctification. Plus exactement, il parle du combat entre le vieux et le nouvel homme. Une des sections se concentre sur les tactiques du vieil homme ou la nature pécheresse. J’ai trouvé ses idées fascinantes et utiles, donc les voici sous une forme Martinal.

1- UN ASSAUT DE DÉSIR
Celui-ci consiste dans une attaque frontale. C’est le plus connu des tactiques et les plus difficiles à résister. C’est une pression énorme pour commettre le péché. Le fardeau devient tellement lourd que la chute est presque inévitable.

2- UNE FATIGUE SPIRITUELLE
Celui-ci est un effort pour rendre les disciples chrétiennes pénibles et accaparantes. Nous venons à douter la vérité biblique: Ses commandements ne sont pas pénibles. La prière n’a aucun feu et la Parole ne parle pas. Ceci nous décourage et nous éloigne de ces bonnes choses.

3- UNE MARCHE IMPRUDENTE
Celle-ci nous enlève tous les panneaux d’avertissement en rapport avec le danger. Nous nous approchons de situations nuisibles sans considérer le mal. La chair nous fait croire que nous sommes assez fort pour vivre ces permissions. C’est comme se promener dans un champ de construction sans se protéger.

4- UNE DISSIMULATION
Celle-ci nous induit en erreur quant au péché. Elle nous fait accroire que certains péchés sont moins pire que les autres. Elle va même jusqu’à nous convaincre que le mal peut produire du bien. Elle nous encourage à faire de petits mensonges pour apporter du secours.

5- UNE DISTRACTION
Celle-ci enlève nos regards du bon combat de sanctification. Par toute sorte d’attractions (amusement, activité, divertissement et ainsi de suite); elle réussit à ralentir notre course. À la longue, nous avons tellement de fardeaux que le marathon devient insupportable. Nous finissons par être plus arrêtés que d’avancer.

6- UNE INVERSION
Celle-ci est la plus sournoise parce qu’elle tourne le bien en mal. Elle met toute notre attention sur nous (nos faiblesses, notre égoïsme, notre orgueil et ainsi de suite) et pas du tout sur Christ (Sa justice, Son oeuvre sur la croix, Sa grâce et ainsi de suite). Elle rend les bonnes oeuvres affreuses à nos yeux parce que nous les jugeons selon la laideur de notre coeur. Elle nous fait remettre en question nos motivations pour nous décourager d’agir.

Voilà! Je sais que ceci ne donne aucun remède, mais mon titre est: avertissement! et non, les méthodes de délivrance. Des fois, nous devons connaitre l’ennemi avant de pouvoir lui faire la guerre.

Martin Labonté

mercredi 8 février 2017

2 JEAN 5-8

Bonjour frères et sœurs

Ce matin, nous revenons dans 2 Jean. Nous continuons de voir l’importance de la vérité. Nous allons être capables de donner une meilleure définition ou description de la vérité. Nous pouvons distinguer dans notre passage deux aspects de la vérité: les commandements et l'orthodoxie. Tout ceci nous ramène à la Parole ou ce qui est écrit noir sur blanc. Tout ceci nous oblige de voir la différence entre les commandements et les convictions ou entre les vérités discutables et ceux reliés au salut. Le texte en soi nous enseigne sur le besoin d’obéir aux COMMANDEMENTS en restant attaché à la VÉRITÉ pour recevoir notre RÉCOMPENSE. Vous avez surement compris que les mots en majuscules sont mes trois points.

COMMANDEMENTS
1.5
Et maintenant, ce que je te demande, Kyria, -non comme te prescrivant un commandement nouveau, mais celui que nous avons eu dès le commencement, -c'est que nous nous aimions les uns les autres.
1.6
Et l'amour consiste à marcher selon ses commandements. C'est là le commandement dans lequel vous devez marcher, comme vous l'avez appris dès le commencement.

Le verset 5 nous rappel le nouveau/vieux commandement: s’aimer les uns les autres. C’est le verset 6 qui nous donne un peu de nouvelle information. Cet amour a comme but (consiste) de nous faire marcher selon les commandements. Ces commandements sont surement ceux rattachés à l’amour fraternel, donc je vous suggère de lire Romain 12:9-16, Éphésiens 4:25-32, Hébreux 13:1-3 et 1 Pierre 4:8-10 pour avoir une bonne description de ces commandements. Ensuite, Jean nous fait comprendre que tout est circulaire. Nous recevons l'ordre de s’aimer et l’amour consiste à obéir à Ses commandements. Tout ceci est important selon le prochain verset

VÉRITÉ
1.7
Car plusieurs séducteurs sont entrés dans le monde, qui ne confessent point que Jésus Christ est venu en chair. Celui qui est tel, c'est le séducteur et l'antéchrist.

Le «car» nous oblige de relier l’avertissement de séducteurs aux versets d’avant autant qu’à celui-ci. Nous devons connaitre les commandements pour ne pas être séduits dans le danger pharisianique, mais aussi pour ne pas tomber dans l’hérésie. Celle que Jean mentionne se rapporte à l’incarnation. Ceci est important parce qu’il touche au salut. Ceci est important parce que seulement l’antéchrist prêche un tel message. C’est pourquoi nous devons connaitre la doctrine tout en étant vigilants.

RÉCOMPENSE
1.8
Prenez garde à vous-mêmes, afin que vous ne perdiez pas le fruit de votre travail, mais que vous receviez une pleine récompense.

Jean ferme la boucle par ce dernier avertissement de prendre garde. Il ne veut pas que leur travail soit en vain ou que leur récompense soit perdue. La récompense pourrait être future ou présente comme nous l’avons appris par 3 Jean 1-4.

Tout ceci est un bon rappel pour s’assurer de faire la part des choses entre le noir sur blanc et les opinions. Ça nous démontre comment le commandement de s’aimer s’accomplit en obéissant aux commandements. Ça nous enseigne la nécessité de savoir ce que nous croyons et pourquoi c’est important. Ça nous met sur nos gardes contre tout ce qui nous entoure. Donc, soyez vigilant.

Martin Labonté

lundi 6 février 2017

PRÉSENTATION HISTORIQUE 10

Bonjour frères et soeurs

Ma présentation ce matin se concentre sur un nom inconnu: Wilhelmus à Brakel. Il a fait partie du deuxième réveil hollandais du 17e et 18e siècle. Il a œuvré dans la période stable avant l'explosion du début et le déclin de la fin. En d’autres mots, le zénith de ce réveil. Il est inclus parmi les grands de l’histoire chrétienne à cause de son œuvre maîtresse : a christians reasonable service (le service raisonnable du chrétien). C’est un livre de théologie systématique avec une touche pastoral. Chaque point contient de l’application remplie de questions et contre arguments probable. C’est comme s’il avait mis sur papier une cour de théologie remplie d’interaction et de vérité palpable. Ce livre est considéré le plus grand écrit puritain: autant hollandais qu’anglophone. Je veux maintenant vous le présenter un peu et ensuite vous l’appliquer (je veux dire l’application à faire en rapport avec son exemple).

Il a grandi dans une famille chrétienne avec un père pasteur et une mère guerrière de prière. Cette sorte de terre fertile semble toujours donner naissance à des géants de la foi. Il a fait ses études pour ensuite être ordonné. Il s’est démarqué de trois façons:

1- Son combat contre le gouvernement: la séparation de l’état et l’église était très difficile dans les premiers siècles après la réforme. Monsieur À Brakel s’est opposé au contrôle que les dirigeants voulaient manié dans son église. Il a permis à un homme de prêcher même s’il n’était pas approuvé et en plus rejeté par le gouvernement. Il gagna sa cause et le contrôle de son église

2- Il a combattu des tendances dangereuses de Jean de Labadie: Mr de Lababie enseignait un mysticisme contraire à la Bible et Wilhelmus s’opposait avec véhémence. Par la puissance de sa plume, il prouvait l’hérésie de Jean point par point. Démontrant encore plus sa capacité pour manier la plume.

3- Il combat pour l’éducation des gens: au début de son ministère, il a créé des cellules de maison centrée sur l’éducation chrétienne. Ceci causait beaucoup de rétissance. Les gens avaient peur de voir un noyau séparatiste ce former. N’étant qu’un jeune ancien parmi d’autres, il accepta de mettre fin à ce travail. Par sa persévérance, il convainquit sa congrégation d’établir des cours de catéchèse lié à l’église.

Comme vous pouvez constater s’était un homme de la Parole, l’étude et la fermeté. Son désir de garder les gens dans la bonne voit le poussait à écrire, vers la fin de sa vie, son livre de quatre volumes. Ce n’est pas un livre académique, je le dis l'ayant lu. Son approche est vraiment pastorale et doctrinale. Il voulait rendre la théologie accessible pour tous.

Je trouve que sa vie enseigne deux choses. Premièrement, l’étude est et devrait être pour tous. C’est vrai que les théologiens de nos jours sont bons pour montrer leur grand intellect et c’est triste. Un langage trop compliqué avec des phrases trop poussées. Sans oublier des débats sur des bagatelles. Ceci n’enlève pas notre responsabilité d’étudier et pas juste lire les petits pains chaud de bonnes paroles. Deuxièmement, nous ne connaissons pas assez notre histoire et ça, c’est pathétique. Nous ne vivons pas dans une sphère moderne sans influence du passé. Au contraire, pour nous les chrétiens; le passé a forgé notre présent. Des hommes comme Athanase sont la raison pour laquelle nous avons une doctrine de la trinité si claire et riche. Je vous encourage très très fortement de connaitre vos ancêtres; parce qu’ils vous ont donné la vie.

Martin Labonté

mercredi 1 février 2017

3 JEAN 1-4

Bonjour frères et soeurs

Le Seigneur a fait un petit changement à ma série, comme vous pouvez le constater. Je ne vais pas exposer une épître à la fois, mais décortiquer une section à la fois en comparant ces épîtres sœurs. Vous allez voir plusieurs similitudes entre l’introduction de 2 Jean et celui de 3 Jean. Les deux enseignent aux lecteurs que l’instruction vient avec l’application. La différence est l’accent mis sur la vérité dans 2 Jean et sur la charité dans 3 Jean. Notre passage va nous montrer comment vivre l’amour en action. Il y a trois façons de la faire et ça donne naissance à une grande joie dans le cœur de Jean.

PRONONCÉ
1.1
L'ancien, à Gaïus, le bien-aimé, que j'aime dans la vérité.

Avant tout, l’amour se communique. Nous ne devons pas avoir peur de prononcer ces mots à nos frères et soeurs. Nous voyons deux preuves de ceci dans notre verset. Jean aimait en vérité ou sincèrement (vous pouvez lire le dernier blogue pour mieux comprendre). En plus, Gaïus est appelé «le bien aimé». Ceci pourrait faire référence au fait qu’il était connu comme aimer des gens. Donc, tout le monde disait: on aime bien ce Gaïus!

PRIÉ
1.2
Bien-aimé, je souhaite que tu prospères à tous égards et sois en bonne santé, comme prospère l'état de ton âme.

Jean aussi l’aimait bien et priait pour lui. Le mot «souhaite» peut aussi être traduit par «prie». Sa prière est basée sur l’état de son âme. Ceci fait surement référence à sa fidélité de pratiquer l’hospitalité. Cette sorte de fidélité démontre une âme bien enflammée. Cette santé et prospérité spirituelle produit la prière pour le succès de Gaïus. Ce n’est pas mal, ou moins spirituel, de vouloir être bénit physiquement. Ce n’est pas mal d’espérer que notre fidélité sera récompensée.

PARTAGÉ
1.3
J'ai été fort réjoui, lorsque des frères sont arrivés et ont rendu témoignage de la vérité qui est en toi, de la manière dont tu marches dans la vérité.

Mon mini-titre est basé sur l’information qui vient dans la prochaine section. Il avait partagé sa maison et ses biens. Ceci fait partie du bon témoignage donné à Jean et qui motive sa forte réjouissance. Gaïus était aussi dédié parce que la vérité habitait en lui. Nous devons avoir une bonne connaissance des écritures et de la doctrine. C’est ceci qui produit une marche dans la vérité. Cette connaissance doit impacter notre vie et ne pas être seulement intellectuelle.

PRODUIT
1.4
Je n'ai pas de plus grande joie que d'apprendre que mes enfants marchent dans la vérité.

Tout ceci à produit une méga joie dans le coeur de Jean. Le verset commence seulement avec le mot grec «megas». Cette super joie venait de la marche véridique de son enfant. Gaïus était probablement une conversion directe du ministère de Jean un peu comme Timothée et Paul. Il y a tellement de joie lorsque nos enfants, ceux de la chaire ou ceux nés spirituellement, marchent dans la vérité.

Ce petit texte nous rappelle que l’amour se prononce, donne naissance à la prière et nous motive à partager. Nous devons exprimer notre amour et appréciation pour les gens pour ne pas avoir un amour caché. Nous ne devons jamais négliger la puissance de la prière dans la vie de ceux que nous aimons. Nous devons voir tous nos biens comme appartenant au collectif appelé l’église. Tout ceci produit de la méga joie pour notre Père Céleste.

Martin Labonté