lundi 25 janvier 2016

INSPIRATIONS DIVERSES (WINSLOW) 2

Bonjour frères et soeurs

Continuons à méditer avec monsieur Winslow ce matin. Cette fois-ci, il se concentre sur l’image mise dans nos coeurs régénérés. Lisez attentivement le prochain verset:

Éphésiens 4:24
et à revêtir l'homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité.

Par ce verset, nous apprenons que Dieu rétablit Sa première oeuvre de nous créer à Son image, en infusant Sa justice et Sa sainteté en nous. C’est cette sainteté qui nous transforme à Son image. Cet attribut est la seule qui reçoit une triple répétition, comme nous pouvons le lire dans Esaïe chapitre 6. Donc, elle est importante et devrait l’être pour nous aussi.

La sainteté veut tout simplement dire d’être mis à part, ou séparé. Nous sommes séparés du monde et de son influence nocive. Nous sommes séparés de la chaire et ses désirs corrompus. Nous sommes séparés pour être attachés plus au Seigneur.

Pour monsieur Winslow, la croix est la meilleure manifestation de Sa sainteté et Sa justice parfaite. Dieu ne pouvait pas passer par dessus le péché et devait absolument le juger et le condamner. Il est si séparé de ce grand mal qu’Il s’est séparé de Son Fils pour un temps. C’est une séparation radicale, qui devrait nous catégoriser aussi.

Ce n’est pas le fait d’avoir toutes les bonnes règles ou de se priver, mais de se séparer. Être sauvé, c’est de se dire plus de ce monde déchu, mais citoyen des cieux. Nous le savons, mais est-ce que nous le vivons?

Martin Labonté

mercredi 20 janvier 2016

2 CORINTHIENS 7:5-11

Bonjour frères et soeurs

Ayant terminé sa grande parenthèse, Paul revient à sa rencontre avec Tite. Par ceci, il nous explique ce qui est une des plus grandes causes de sa joie envers les Corinthiens. Nous parlons bien sûr de leur repentance produite par Dieu. Cette idée, selon Dieu, est vraiment la clé de tout le passage. Le texte au complet est centré sur ce que Dieu fait. Il a été la cause de consolation pour Paul et de changement radical pour eux. Nous pouvons séparer le texte comme ceci: 5-7 la consolation de Paul et 8-11 la repentance des Corinthiens.

LES VERSETS 5-7
7.5
Car, depuis notre arrivée en Macédoine, notre chair n'eut aucun repos; nous étions affligés de toute manière: luttes au-dehors, craintes au-dedans.
7.6
Mais Dieu, qui console ceux qui sont abattus, nous a consolés par l'arrivée de Tite,
7.7
et non seulement par son arrivée, mais encore par la consolation que Tite lui-même ressentait à votre sujet: il nous a raconté votre ardent désir, vos larmes, votre zèle pour moi, en sorte que ma joie a été d'autant plus grande.

Paul a toujours été affecté par ses églises, parce qu'il les prenait à coeur. Au verset cinq, il utilise une expression grecque, «luttes au dehors, craintes au dedans.», pour bien exprimer ses afflictions. C'est une bonne chose que Dieu est venu à son secours au verset 6. Cette consolation a été produite par des aides extérieurs. Au verset 7, Paul présente trois raisons pour sa consolation. L'arrivée de Tite (parce que les voyagements étaient dangereux); la consolation de Tite (parce qu'il était heureux de voir son ami heureux) et autant par le zèle que par les larmes de Corinthiens. Il dit même que ça lui a donné de la joie. C'est rendu aux versets 8-9 qu'il va mieux expliquer sa joie trouvée dans la tristesse des Corinthiens.

LES VERSETS 8-9
7.8
Quoique je vous aie attristés par ma lettre, je ne m'en repens pas. Et, si je m'en suis repenti, car je vois que cette lettre vous a attristés, bien que momentanément,
7.9
je me réjouis à cette heure, non pas de ce que vous avez été attristés, mais de ce que votre tristesse vous a portés à la repentance; car vous avez été attristés selon Dieu, afin de ne recevoir de notre part aucun dommage.

Paul ne se réjouit pas de la souffrance des autres, sauf si ça produit du changement. Il regrette (c'est la signification du mot repenti au verset 8) la tristesse momentanée qu'il a causée. Mais il se réjouit de l'oeuvre que Dieu a faite avec cette tristesse. L'intervention a protégé les Corinthiens contre du dommage ou littéralement une perte. Il va maintenant approfondir cette idée de tristesse selon Dieu.

LES VERSETS 10-11
7.10
En effet, la tristesse selon Dieu produit une repentance à salut dont on ne se repent jamais, tandis que la tristesse du monde produit la mort.
7.11
Et voici, cette même tristesse selon Dieu, quel empressement n'a-t-elle pas produit en vous! Quelle justification, quelle indignation, quelle crainte, quel désir ardent, quel zèle, quelle punition! Vous avez montré à tous égards que vous étiez purs dans cette affaire.

Le verset 10 nous donne deux sortes de tristesse. Celle que Dieu produit donne une repentance sans regret (encore le même mot). Celle du monde donne la mort. Un bon exemple serait Pierre (repentance) et Juda (mort). Le verset 11 est l'application plus personnelle concernant la situation de Corinthe. Dieu a fait plein de changement dans leur vie à tel point que Paul les considère comme pures dans cette affaire (pour mieux comprendre cette expression, vous devez venir à l'assembler ce soir).

Il est bon de se rappeler que la main de Dieu fait toujours des changements radicaux et indéniables. Nous pourrions dire que quand Il s'en mêle de grandes choses arrivent. Ce n'est plus juste du regret, mais un vrai changement.

Martin Labonté

lundi 18 janvier 2016

INSPIRATION DIVERSES (WINSLOW) 1

Bonjour frères et soeurs

Ce matin, je me dirige dans une nouvelle série qui vient d’une vieille idée. Je vais continuer à vous présenter des inspirations diverses qui viennent des méditations de monsieur Winslow. Nous débutons avec le Saint-Esprit.

Ce membre silencieux de la Trinité est souvent oublié ou négligé par les chrétiens plus conservateurs. Nous connaissons les versets clés qui nous parlent de Son oeuvre, mais ça demeure au stade d’information théologique. Pourtant c’est Lui qui est le plus actif dans nos vies. Il nous fait naitre spirituellement, nous garde vivifiés, nous rend capables d’assimiler la Parole et nous surveille dans notre marche.

Des fois, le croyant se fait rappeler comment il dépend de cette aide d’une façon solennelle et douloureuse; comme l’affirme monsieur Winslow. Il continue en mentionnant que nous n’avons pas nécessairement besoin d’apprendre des vérités à nouveau, mais de notre besoin de Sa force et Son aide. Parce que ce n’est pas par nos efforts que nous gardons tous ces principes et ces préceptes bibliques. Aussi, ce n’est pas notre capacité qui les garde dans nos coeurs.

L’Esprit nous rend forts ou faibles selon le besoin. Il nous ramène au pied de la croix pour nous fortifier. Nous donnant de Son fruit qui est rempli de toute sorte de vitamine divine. De même, Il nous jette devant le trône de la grâce dans notre faiblesse. Nous humiliant à cause qu'Il nous prouve que nous ne pouvons rien sans l'intervention du Tout Puissant. Aussi, Il sort de belles prières par une langue en or ou des soupirs d’un enfant qui pleure devant son Papa.

Donc, n’oublions plus jamais notre besoin de Son aide. Surtout qu’Il ne recherche pas d’acclamation ou reconnaissance de notre part, mais juste une dépendance totale.

Martin Labonté

mercredi 13 janvier 2016

2 CORINTHIENS 6:11-13 ET 7:2-4

Bonjour frères et soeurs

Finalement, nous pouvons continuer notre exposition de 2 Corinthiens. Nous revenons à la charge en attaquant le reste de cette dernière section de la grande parenthèse. Nous allons nous concentrer sur les versets autour de la petite parenthèse. Comme j’avais mentionné la dernière fois, il y a une fluidité entre ces deux textes même s’ils sont séparés. Le passage en soi peut être séparé en deux parties. La première est plus générale et peut être résumée comme ceci: je vous aime, donc aimez-moi! La deuxième est un peu plus émotionnelle et devient un dernier cri du coeur de Paul.

PREMIÈRE PARTIE: 6:11-7:2A
6.11
Notre bouche s'est ouverte pour vous, Corinthiens, notre coeur s'est élargi.
6.12
Vous n'êtes point à l'étroit au dedans de nous; mais vos entrailles se sont rétrécies.
6.13
Rendez-nous la pareille, je vous parle comme à mes enfants, élargissez-vous aussi!
7.2
Donnez-nous une place dans vos coeurs!

Le tout débute par une liberté de parole. Paul peut ouvrir sa bouche. Il a déjà mentionné cette liberté, mais la source était la Parole même. En d’autres mots, par cette autorité biblique, Paul se permettait de parler. Cette fois-ci, la source est l’amour.

Le reste de cette partie ressemble, encore une fois, à une forme chiastique de ABBA. Paul fait référence à son coeur élargi (A) et sont intérieur ouvert (B). Pour ensuite se tourner vers leur intérieur fermé (B), mais qui devrait s’ouvrir (A). C’est fascinant de constater le raisonnement de Paul au verset 13. En demandant qu’ils rendent «la pareille», Paul leur enseigne le principe de redevabilité. Si quelqu’un t’aime ou t’aides tu dois lui rende «la pareille». Un principe de base ou qu’un enfant devrait comprendre, comme nous le voyons dans la suite du verset 13. Pour élargir leur coeur, l’apôtre va utiliser un peu plus d’argumentations.

DEUXIÈME PARTIE: 7:2B-4
(...) Nous n'avons fait tort à personne, nous n'avons ruiné personne, nous n'avons tiré du profit de personne.
7.3
Ce n'est pas pour vous condamner que je parle de la sorte; car j'ai déjà dit que vous êtes dans nos coeurs à la vie et à la mort.
7.4
J'ai une grande confiance en vous, j'ai tout sujet de me glorifier de vous; je suis rempli de consolation, je suis comblé de joie au milieu de toutes nos tribulations.

Il enchaine, une fois de plus, en répondant à des critiques surement lancés par les faux enseignants. Les réponses sont si vagues que nous ne pouvons pas dire avec certitude à quoi Paul fait référence. Le mot tort parle d’injustice; le mot ruiné parle de corrompe et l’expression tirée du profit veut dire en vouloir plus. La dernière réponse est probablement liée à une critique revisitée plus tard dans l’épitre, que Paul voulait faire de l’argent sur le dos des Corinthiens.

Par le verset 3 Paul rassure les Corinthiens qu’il ne les chicane pas, mais que ses paroles venaient d’un coeur remplit d’amour. Cet amour et reconnaissance termine cette partie et parenthèse. Au verset 4, Paul met le paquet ou «il beurre épais» (comme l’ont dit). Sauf que toutes ses paroles sont sincères et viennent d’une vraie joie et appréciation pour eux.

Ces deux parties m’enseignent deux choses. Premièrement, le principe de redevabilité ou fait aux autres ce qu’ils t’ont fait. C’est si simple que nous cherchons à l’inculquer aux enfants. On leur apprend à un jeune âge de dire merci pour les cadeaux. Deuxièmement, l’attitude de vouloir gagner quelqu’un par l’amour. À la place de tourner immédiatement, vers les réprimandes essayons les compliments. Le Seigneur nous attire à Son service autant par la grâce irrésistible que par la verge, n’est-ce pas?

Martin Labonté

lundi 11 janvier 2016

UN PLAISIR DE DIEU

Bonjour frères et soeurs

Dernièrement, j’ai eu l’occasion de méditer sur ce sujet du plaisir de donner. À mon travail, il y avait un concours pour gagner des I-phone 5 usagés. J’ai gagné, mais mon but était de la donner à une collègue qui en voulant un absolument. Lorsqu’elle l’a reçu, elle m’a sauté des bras et remercié avec grand enthousiasme. Ceci m’a fait penser à la joie de notre Seigneur lorsque nous sommes reconnaissants. Je sais que je n’ai pas de versets à l’appui, mais quand même voici ma réflexion:

Je commence avec les prémices que nous sommes créés à Son image. Donc, nos émotions, réflexions et réactions devraient ressembler à celle de Dieu. Bien sûr, les nôtres sont affectés par le péché, mais il demeure similaire. C’est pourquoi en méditant sur la joie que j’avais d’apporter ce grand bien à cette collègue j’ai eu un flash: Dieu se réjouit de nous faire plaisir. Une idée si simple, mais bourrée de profondeur. Je crois, et de plus en plus, qu’il y ait un aspect relationnel entre Dieu bénits, nous nous réjouissons et rentrons plus en communion plus intime avec Lui. C’est l’enseignement principal de l’Ecclésiaste. Désolé, je n’ai pas le temps de faire un résumé de ma série d’étude sur ce livre à ceux qui ne l’ont pas eu.

Je crois juste que nous devions nous laisser impacter par la joie de donner. Nous devrions réaliser le plaisir que Dieu reçoit à nous faire plaisir. Mais comme j’ai dit, je n’ai pas pris le temps d’aller chercher des versets à l’appui.

Martin Labonté

lundi 4 janvier 2016

LA VRAIE COMPASSION

Bonjour frères et soeurs

Vous allez peut-être rire de moi encore ce matin. Parce que j’ai commencé un livre audio d’Adrew Murray intitulé LE PLUS SAINT (bien sûr, ça parle de Christ) et c’est un commentaire sur Hébreux (ce que je ne savais pas au début). Donc je viens à vous avec un nouveau blogue centré sur l’épitre aux Hébreux. Au chapitre 4 verset 15 nous pouvons lire:

Car nous n'avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché.

Ce verset est une source sans fond en rapport à notre espérance dans ce Médiateur. C’est toujours encourageant, selon moi, de méditer sur le fait qu’Il combattisse avec nos faiblesses. Monsieur Murray rappelle à ses lecteurs quelques domaines où est-ce que cette compassion est bénéfique.

Il y a premièrement nos efforts pour Lui être fidèle. Nos combats constants qui terminent trop souvent par des chutes. Il voit la sincérité de nos coeurs qui veulent vraiment réussir à obéir comme Lui. Il demeure à nos côtés dans nos luttes les plus ardues sans jamais juger ou mépriser. Il ressent nos regrets d’avoir encore une fois échoué, ceci nous dirige vers un autre domaine.

Il y a aussi nos découragements à cause de chutes continuelles. Il sympathise avec nous quand nous nous apitoyons sur nos incapacités d’obéir. Il nous donne des paroles d’encouragements pour nourrir notre force. Il sait combien nous détestons nos péchés et nous remplit de Son amour pour détourner nos regards de dessus ces maux.

S’il vous plaît médité sérieusement sur cette compassion divine et parfaite de Celui qui a revêtut une chaire comme nous. Pensez comme il faut sur Son humanité et le bienfait que ça nous pourvoit dans cette relation avec Lui.

Martin Labonté