vendredi 31 octobre 2014

Laisse faire les autres

« Si tu te livres à la prostitution, ô Israël, que Juda ne se rende pas coupable; n'allez pas à Guilgal, ne montez pas à Beth-Aven, et ne jurez pas : L'Éternel est vivant !... Ephraïm est attaché aux idoles : laisse-le ! » (Os. 4:15, 17)


Dieu est clair : ce n'est pas parce que le royaume du nord pratique la prostitution idolâtre que le royaume du sud peut faire de même.


N'est-il pas vrai que nous avons, nous les chrétiens, cette fâcheuse tendance à imiter le mal que d'autres chrétiens pratiquent ? Souvent, à ma honte, j'excuse certaines pratiques mondaines dans ma vie parce que je vois d'autres chrétiens les pratiquer librement sans y voir en ceux-ci des péchés. Si un tel fait telle action ou activité en toute liberté de conscience, cela le regarde lui devant Dieu. Je ne dois pas pour autant me mettre à faire la même chose que lui, je ne dois pas l'imiter. Pourquoi ? Parce que ma conscience m'a révélé que c'était un péché en ce qui me concerne. Si l'autre se rend coupable devant Dieu, ce n'est pas une bonne raison pour que je me rende aussi coupable. Si l'autre s'attache à des mondanités que ma conscience condamne dans ma propre vie, je dois obéir à ce que Dieu commande : un tel « est attaché aux idoles : laisse-le ».


Que ce soit notre pasteur, notre femme, notre meilleur ami, notre père, ou n'importe quelle autre chrétien auquel nous avons une grande estime dans notre coeur, ne laissons pas sa liberté nous entraîner dans le péché; ou pire encore, de laisser sa liberté nous mener à banaliser ce péché de conscience à un tel point que nous cessons de lutter contre celui-ci en essayant d'endormir notre conscience dans le but de ne plus le percevoir comme un péché.


Si cela fait des centaines de fois que Dieu te montre clairement dans ta conscience que telle action ou activité est mauvaise pour toi dans ta vie, alors laisse faire ce que les autres font, et fais plutôt ce que Dieu t'a déjà montré d'innombrables fois de faire.



Joël

jeudi 30 octobre 2014

Une Vapeur...

« Vous qui ne savez pas ce qui arrivera demain! car, qu'est-ce que votre vie? Vous êtes une vapeur qui paraît pour un peu de temps, et qui ensuite disparaît. » (Jacques 4:14)

Lorsque nous subissons la pression de la vie, la douleur de l'existence et de la subsistance, nous cherchons à améliorer notre sort. Nous cherchons à trouver du réconfort et du repos quelque part. Malheureusement, trop souvent nous cherchons ceux-ci dans le travail de nos mains plutôt que dans la bonté de Dieu à subvenir à nos besoins!

Nous planifions comme si nous devions assurer une longue vie sur terre...mais vivrons-nous plus que l'instant qui suit? Nous sommes orgueilleux de penser que nous contrôlons notre vie. Nous sommes orgueilleux de penser que c'est notre main qui nous assure notre réussite. Nous sommes orgueilleux de vivre sans Dieu!

C'est plutôt dépendre de Dieu en ayant devant les yeux la réalité de cette vie passagère qui n'a de sens qu'en vue de l'éternité qui devrait être notre attitude. L'éternité que nous passerons dans la présence merveilleuse de Dieu! Pour chacun et chacune d'entre nous il est important de réaliser que cette vie sur terre n'est pas éternelle. Elle a une fin qui vient bientôt, soit par notre mort, soit par le retour de Christ. C'est important, parce que sinon nous aurons les yeux sur les choses terrestres et seront anxieux à leurs propos! Nous nous détournerons de Dieu qui ne travaille pas à établir notre royaume sur terre mais plutôt le Sien!

Cherchons donc l'établissement du royaume de Dieu et non de notre petit royaume temporaire et vain. Plaçons de la valeur dans ce qui en a réellement! Notre relation avec Dieu, notre communion acquise par Christ à la croix du Calvaire vaut bien plus que tout! Dieu nous aime, non d'un amour inconditionnelle, mais d'un amour sans prix qui couta la vie à Son propre Fils! Soyons reconnaissant de tous ce que Dieu as accompli pour Sa gloire et dont les bénéfices rejaillissent abondement sur nous!

Samuel Deroy 

mercredi 29 octobre 2014

Si seulement nous avions la foi de Potiphar !


« Dès que Potiphar l’eut établi sur sa maison et sur tout ce qu’il possédait, l’Éternel bénit la maison de l’Égyptien, à cause de Joseph ; et la bénédiction de l’Éternel fut sur tout ce qui lui appartenait, soit à la maison, soit aux champs. Il abandonna aux mains de Joseph tout ce qui lui appartenait, et il n’avait avec lui d’autre soin que celui de prendre sa nourriture ». (Genèse 39.5-6)

À l'instar de Potiphar, avons-nous abandonné toutes choses à Christ ? Avons-nous placé entre Ses mains « tout ce qui nous appartient » ? Pensons-y un instant, l'unique occupation de Potiphar fut celle de prendre sa nourriture... Sa confiance en Joseph était-elle qu'il ne se souciait de rien sinon de manger ! Dans un acte de foi radical, Potiphar établit Joseph, son serviteur, maître de tout ce qu'il possédait... Tellement cela était réel que Joseph, lui-même avait peine à discerner l'étendue de ce qui lui appartenait lui-même; 

« Voici, mon maître ne prend avec moi connaissance de rien dans la maison, et il a remis entre mes mains tout ce qui lui appartient... Il n’est pas plus grand que moi dans cette maison, et il ne m’a rien interdit...» (Genèse 39.8-9) 

Quel incroyable récit, mais surtout quelle importante leçon pour nous tous... Avons-nous, par la foi, abandonnés toutes choses à Jésus-Christ ? Est-Il l'unique maître de nos vies ? A-t-Il mains mises sur tout « ce qui nous appartient » ? Est-Il le maître incontesté de nos vies ? Mes très chers frères et sœurs, mes amis, si seulement nous avions la foi de Potiphar !
 

« Recommande ton sort à l’Éternel, Mets en lui ta confiance, et il agira » (Psaumes 37.5)

Par Lui et pour Lui,
Benoit

mardi 28 octobre 2014

Une Vie de Sérénité!

« A vous maintenant, qui dites: Aujourd'hui ou demain nous irons dans telle ville, nous y passerons une année, nous trafiquerons, et nous gagnerons! » (Jacques 4:13)

Nous voyons ici deux choses : L'orgueil qui caractérise bien souvent notre planification et la focalisation de notre planification sur le présent, le matériel, ce qui nous mène à l'anxiété et l'inquiétude face aux choses matérielles et physiques.

Qui sommes-nous pour dire ce que nous pouvons faire demain? Ou même aujourd'hui? Combien moins pouvons-nous planifier une année? Qui sommes-nous pour tirer notre épingle du jeu dans la complexité de l'économie?

Dieu nous appel à nous repentir de notre orgueil pour dépendre de Lui. À délaisser notre amour pour ce monde temporaire pour embrasser le royaume de Dieu, la réalité spirituelle et sa valeur intemporelle. Nous devons trouver notre refuge en Dieu, dans Sa souveraineté sur notre vie, face à l'inquiétude qui nous envahis face au futur. Pourquoi s'inquiété ? Notre identité est celle d'enfant de Dieu et donc de citoyen des cieux, notre futur est assuré!

Méditons plutôt sur la futilité des choses présentes. Méditons sur le caractère éternel des choses futures! Regardons à Christ comme le trésor qu'Il se doit d'être dans nos vies!

Dieu nous appel a vivre une vie de sérénité dans Sa personne! (Une vie de foi!) Dieu nous appels à voir Sa main puissante dans notre vie! Comme prie l'apôtre Paul, que Dieu « illumine les yeux de notre cœur, pour que nous sachions quelle est l’espérance qui s’attache à son appel, quelle est la richesse de la gloire de son héritage qu’il réserve aux saints. » (Éphésiens 1:18)

Samuel Deroy

lundi 27 octobre 2014

BRULER LE MAL

Bonjour frères et soeurs

Ce matin j’aimerais mon concentrer sur un text qui se trouve dans actes

actes 19:11-19
Cela dura deux ans, de sorte que tous ceux qui habitaient l'Asie, Juifs et Grecs, entendirent la parole du Seigneur. Et Dieu faisait des miracles extraordinaires par les mains de Paul, au point qu'on appliquait sur les malades des linges ou des mouchoirs qui avaient touché son corps, et les maladies les quittaient, et les esprits malins sortaient. Quelques exorcistes juifs ambulants essayèrent d'invoquer sur ceux qui avaient des esprits malins le nom du Seigneur Jésus, en disant: Je vous conjure par Jésus que Paul prêche! Ceux qui faisaient cela étaient sept fils de Scéva, Juif, l'un des principaux sacrificateurs. L'esprit malin leur répondit: Je connais Jésus, et je sais qui est Paul; mais vous, qui êtes-vous? Et l'homme dans lequel était l'esprit malin s'élança sur eux, se rendit maître de tous deux, et les maltraita de telle sorte qu'ils s'enfuirent de cette maison nus et blessés. Cela fut connu de tous les Juifs et de tous les Grecs qui demeuraient à Éphèse, et la crainte s'empara d'eux tous, et le nom du Seigneur Jésus était glorifié. Plusieurs de ceux qui avaient cru venaient confesser et déclarer ce qu’ils avaient fait. Et un certain nombre de ceux qui avaient exercé les arts magiques, ayant apporté leurs livres, les brûlèrent devant tout le monde: on en estima la valeur à cinquante mille pièces d’argent.

Il y a 4 choses qui ma frapper du texte:

1- Ils étaient déjà des croyants et selon le reste du chapitre ça fessait plus de 2 ans que Paul les enseignait. Ceci veut dire qu’ils n’étaient pas des nouveaux convertis, mais des jeunes croyants bien enseignés par Paul. C’est seulement après ce fiasco avec les exorcise Juifs que ces chrétiens, bien instruit, ont finalement été prêts à se débarrasser de leurs livres de magie. Des fois ça peut prendre du temps avant que l’Esprit convainque des gens d’abandonner certains péchés ou mals. Même le ministère du grand apôtre des païens n’a pas eu d’impact immédiat. Ça là prit une oeuvre divine et très puissante comme un démon qui se déchaîne sur des incroyants.

2- Ils ont choisi de brûler tous ses liens au mal. Ils n’ont pas juste toléré certaines restrictions, mais un abandon total de ce mal. Dans les années 70, au Québec, il y eut un réveil. Beaucoup de ceux qui étaient sauvés faisaient des coupures radicales. Il y avait même des célébrations d’illumination comme dans notre histoire. Les gens se réunissaient et jetaient leur alcool dans les toilettes. En Chine il y a eu plusieurs réveils accompagnés de temps de grande confession. Ces sortes d’activité sont considéré comme exagéré ou fanatique par les chrétiens de nos jours, mais pourquoi? Le Seigneur nous a dit de couper sa main si elle est une occasion de chute et Jacques nous dit de se confesser. En plus le Grammaire de Jacques 5: 16 indique l’idée que c’est supposé être public et devant toute l’église.

3- Ils pratiquaient cette magie parce que s’était acceptable dans leur société. C’est connu qu’Éphèse était la ville de l’occultisme dans tout l’Empire romaine. La magie était commune et très bien vue. Ceci explique pourquoi ces croyants ont pris tellement de temps à faire la coupure nécessaire. Combien de pratique et activité est-ce que les chrétiens nord-américains tolèrent de nos jours parce que c’est accepté par la société. Je parle ici de la société mondaine et celle chrétienne. Si ton église accepte telle ou telle chose, tu vas sûrement aussi l’accepter. Prenons le simple exemple des films ou émissions de télévision. Certaines églises condamne tout ceci catégoriquement, d'autres le tolérer encouragent la modération et d’autres encore ne parle même pas de modération. Dépendant de ton église tu vas te permettent certains films, tous les films ou rien du tout. S’il vous plaît ne restez pas accroché dans mon illustration. En pensant que je condamne les films, ce n'est pas cela mon point.

4- Ils ont peut-être continué à avoir des combats avec l’occultisme. Lorsqu'on réalise que la ville d’Éphèse était noyé dans les ténèbres du malin, on comprend mieux le chapitre 6 du livre d’Éphésiens.

Éphésiens 6:11-12
Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les ruses du diable. Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes.

Peut-être que les Éphésiens étaient retombé dans certaines anciennes pratiques ou craignaient encore les force maléfique de Satan. Ceci expliquerait pourquoi il termine l’épitre sur ce sujet. Ce que je veux dire ici c’est qu’une vraie repentance ne veut pas dire plus jamais péché. Si c'est la cas Jean nous a menti en disant qu’on va pêcher et devoir se confesser. Pensez à Pierre et la fameuse nappe remplit d'animaux impurs. Il a compris après que les païens n’étaient plus impurs et même que les lois mosaïques sur les animaux étaient terminées. En d'autres mots une relation avec Dieu ne se basait pas sur les aliments maintenant. Sauf que quelque temps plus tard il retombe dans ce même péché et Paul doit le reprendre, comme nous apprenons dans Galate chapitre 2.

Finalement je dirais que ce texte nous apprend que Dieu nous change à sa vitesse, nous montrant un péché à la fois. Lorsqu'il nous le montre nous devons être prêt à faire une coupure radicale. J’ajouterais que nous devons le faire peu importe le nombre de fois qu’il faut le faire. Des fois nous allons jeter nos «livre de magie» plus qu’une fois dans le feu, mais il ne faut pas arrêter de le faire. En d'autres mots nous devons constamment nous repentir comme disaient les puritains. Aussi réalisons que la société a une influence sur nous et soyons honnêtes face à son pouvoir. Ce que nous tolérons dans nos vies ou se permettons, sous la bannière de la liberté chrétienne, n’est pas toujours à la gloire de Dieu. Très simplement dit recherchons vraiment la volonté bonne, agréable et parfaite de Dieu.

Martin Labonté

vendredi 24 octobre 2014

Afin de L'irriter

« Il fit de plus en plus ce qui est mal aux yeux de l'Éternel afin de L'irriter. » (2 R. 21:6b)
« Parce qu'ils M'ont abandonné et qu'ils ont offert des parfums à d'autres dieux, afin de M'irriter par tous les ouvrages de leurs mains, Ma colère s'est enflammée contre ce lieu, et elle ne s'éteindra point. » (2 R. 22:17)


Des dizaines de fois voyons-nous dans l'Ancien Testament l'expression « afin d'irriter l'Éternel » ou « pour irriter l'Éternel ». Ce qui m'étonne le plus, ce n'est pas que l'Éternel soit irrité lorsque nous péchons, mais plutôt que, de manière inconsciente ou non, nous péchons afin de L'irriter. En effet, de même que tout péché est, ultimement, toujours commis directement contre Dieu – David et son adultère avec Bathshéba en est un exemple flagrant : « j'ai péché contre Toi seul, et j'ai fait ce qui est mal à Tes yeux » (Ps. 51:6a ) –, ainsi aussi le péché a, ultimement et dans son motif le plus profond, pour but d'irriter notre Dieu.


David n'avait-il pas péché contre Bathshéba et contre son mari Urie ? Oui, mais ultimement son péché était uniquement à l'encontre de Dieu. De même, lorsque je pèche, n'est-ce pas en vue de satisfaire mes convoitises et mes idolâtries sans nombres ? Oui, mais la raison ultime qui m'amène à satisfaire ces convoitises idolâtres, c'est celle d'irriter mon Dieu.


Caché dans les profondeurs de mon coeur tortueux se cache le désir de rendre Dieu jaloux par mes idoles.


Peut-être es-tu en train de te dire en ce moment : « Mais non ! C'est impossible ! Je ne suis pas assez méchant pour désirer une telle chose ! ». Hélas ! malheureusement oui. Oui nous sommes assez méchant pour cela, et c'est d'ailleurs le diagnostique que Dieu fait de toutes nos idolâtries :


« Lorsque tu auras des enfants, et des enfants de tes enfants, et que vous serez depuis lontemps dans le pays, si vous vous corrompez, si vous faites des images taillées, des représentations de quoi que ce soit, si vous faites ce qui est mal aux yeux de l'Éternel, votre Dieu, pour L'irriter... » (Dt. 4:25).


Qui allons-nous croire ? Notre coeur trompeur qui se trompe dans son auto-diagnostique, ou Dieu qui sonde les coeurs parfaitement ? Son diagnostique est clair : nous pratiquons l'idolâtrie afin de L'irriter.


Il serait bien que nous nous rappelions fréquemment ces paroles de Jérémie pour éviter de nous auto-tromper et de nous auto-aveugler par nos propres mensonges moralistes : « Le coeur est tortueux par-dessus tout, et il est méchant : Qui peut le connaître ? [personne ni nous-mêmes, à l'exception de l'Éternel !] Moi, l'Éternel, J'éprouve le coeur, Je sonde les reins » (Jér. 17:9-10a).



Je repose la question : Qui allons-nous croire ? Notre diagnostique imbus des mensonges de notre coeur tortueux, ou le diagnostique du Dieu juste et saint, de Celui qui est la vérité ?

Joël

jeudi 23 octobre 2014

Une Forteresse Inébranlable

« Un seul est législateur et juge, c'est celui qui peut sauver et perdre; mais toi, qui es-tu, qui juges le prochain? » (Jacques 4:12)

Cette phrase de l'épitre de Jacques nous pousse à nous remettre en question, mais également nous donne espoir, nous console dans notre vie sur terre.

C'est Dieu qui peut sauver et perdre. Nous ne déterminons pas qui est sauver et qui est perdu par notre interprétation de la loi. Dieu est le législateur et le juge, notre salut en dépends! C'est à Dieu que nous devons plaire, non aux hommes et à leurs interprétations de la loi de Dieu. Ils ne peuvent nous sauver ni nous condamner!

Déchargeons-nous donc du poids qui pèse sur nos épaules! Arrêtons de voir en l'homme la mesure de la justice. C'est Dieu qui est le législateur et le juge. Au lieu d'y voir un sujet de terreur, car nous sommes incapables d'accomplir la justice de Dieu, voyons en cela une consolation, car Christ a accompli la loi. Il a obtenu ce que nous ne pouvions jamais obtenir, la rédemption de nos âmes. Ainsi, notre identité n'est pas déterminée par notre prochain, elle est déterminée par Dieu!  Comme Christ a réglé la question de notre identité, nous sommes enfants de Dieu, nous n'avons pas à craindre notre prochain! Il ne peut nous ravir de la main de Dieu. Il ne détermine pas notre salut ou notre perte.

Dans toutes circonstances où nous ressentons le poids de plaire à un standard, rappelons-nous que notre identité est déjà réglée en Christ! Il n'y a rien ici-bas qui peut ébranler celle-ci, car nous sommes entre les mains du Dieu Sauveur! Lorsque nous ressentons cette pression, rappelons-nous que ce n'est pas combien d'argent nous possédons, quelle auto nous conduisons, quels vêtements nous portons, quels amis nous côtoyons qui définit notre identité mais Christ!

Nous avons peur de déplaire aux autres parce que nous croyons dans notre coeur qu'être apprécié, accepte, acclame par eux fait quelqu'un de nous! (Peu importe si cela est partage ou non par notre tête!) C'est notre croyance fonctionnelle. Notre théologie de vie. Christ nous as appelés à un changement de théologie, de croyance, et ce changement est visible dans ce qui constitue notre identité ou plutôt qui détermine notre identité! Ce n'est plus le monde qui nous dit qui nous sommes, mais Dieu. Et les deux sont incompatibles. Aimer l'un c'est haïr l'autre! Qui aimons-nous? Qui détermine notre identité dans notre vie de tous les jours? Qui craignons-nous? Qui nous donne du réconfort? Les hommes ou Dieu? La solidité de notre réconfort dépend de celui qui le donne. En Dieu Seul pouvons-nous trouver une forteresse inébranlable!

Samuel Deroy

mercredi 22 octobre 2014

Sommes-nous définis par nos blessures ?

Certains d'entre nous ont été trahis, rejetés, voire même maltraités, il y a de cela plusieurs années et portent encore aujourd'hui le poids de ces blessures. Stigmatiser en profondeur, ils peinent à surmonter ces difficultés antérieures. Telles des plaies béantes qui refusent de guérir, ils portent en eux des traumatismes émotionnels qui tardent à se dissiper... Loin de moi le désir d'atténuer ces épreuves passées ou d'en juger la gravité, toutefois, avec grande délicatesse, j'aimerais nous poser quelques questions toutes simples: 

  • Sommes-nous définis par nos blessures ? 
  • Utilisons-nous nos blessures antérieures pour justifier notre conduite d'aujourd'hui ?
  • Jouons-nous à la victime non récupérable ?

Dans les faits, je crois personnellement que nous sommes plus souvent que nous le pensons obnubilés par nos blessures passées. Nous aimons les utiliser comme des instruments de défenses pour justifier notre immobilisme présent... Victimes d'une infraction passée, nous refusons de pardonner, nous nous permettons de pécher à l'encontre d'autrui sous prétexte qu'il nous faut nous protéger, que nous n'avons plus à subir ce que nous avons subi jadis... Nous sommes méfiants, nous soupçonnons le mal, nous évitons de nous ouvrir aux autres, nous excusons facilement nos réactions charnelles; n'avons-nous pas assez été blessés ? N'avons pas le droit de nous protéger ? 

Chers frères et sœurs, amis, nos blessures antérieures si profondes soient-elles ne doivent nous définir; ce qui nous définit, c'est Jésus-Christ, Son inexplicable pardon, Son inaltérable amour, Son immense bonté, Sa grande miséricorde envers nous... Certes,  nos blessures sont réelles, elles nous font mal, mais ces plaies ouvertes se cicatrisent lorsque nous pardonnons à ceux qui nous les ont infligées et que nous permettons à notre grand Dieu de les utiliser à Sa plus grande gloire !

Par lui et pour Lui, 
Benoit

mardi 21 octobre 2014

Juges Condamnables...

« Ne parlez point mal les uns des autres, frères. Celui qui parle mal d'un frère, ou qui juge son frère, parle mal de la loi et juge la loi. Or, si tu juges la loi, tu n'es pas observateur de la loi, mais tu en es juge. » (Jacques 4:11)

L'importance de l'humilité dépasse la seule sphère de notre relation avec Dieu pour atteindre également la sphère de nos relations interpersonnelles. Notre attitude face à Dieu détermine notre attitude face à notre prochain. Ainsi, notre orgueil dans notre relation avec Dieu se répercutera dans notre perspective et notre attitude face à nos frères et sœurs en Christ.

Alors que nous sommes nous-mêmes sous la responsabilité d'obéir à la loi de Dieu, notre orgueil nous fait regarder aux autres et à leur faiblesse! Au lieu d'être des observateurs de la Parole de Dieu, nous devenons des juges! Cela démontre notre orgueil! Nous nous faisons interprètes de la loi. Nous nous déclarons compétents pour trancher de la fidélité et de l'obéissance de nos frères et sœurs, mais également de leur faillite à la tâche...

Cela est incompatible avec la nouvelle nature que Dieu a engendré en nous, qu'Il a plantée en nous et qu'Il fait croître pour nous mener à la perfection, à la mesure de la stature parfaite de Christ (Éphésiens 4:13). Non seulement nous usurpons la place de Dieu en se déclarant nous mêmes législateur, interprètes et juges de la loi, mais aussi nous plaçons un fardeau sur les épaules de nos frères et sœurs en demandant qu'ils atteignent un standard qui provient de nous et non de Dieu! Nous n'avons vraiment rien compris de l'Évangile! Où est passée notre humilité devant nos capacités à obéir à Dieu? Où est passée notre humilité à dépendre de Dieu pour le salut de notre âme? Où est passée notre humilité face à notre « bonne personne »? Où est passée notre humilité? Nous avions bien commencé la course... Comment ce fait-il que maintenant nous voulons courir de nos propres forces? C'est bien à nous que s'adresse Dieu lorsqu'Il déclare par la plume de Paul : « O croyants dépourvus de sens! qui vous a fascinés, vous, aux yeux de qui Jésus-Christ a été peint comme crucifié? Voici seulement ce que je veux apprendre de vous: Est-ce par les œuvres de la loi que vous avez reçu l’Esprit, ou par la prédication de la foi? Êtes-vous tellement dépourvus de sens? Après avoir commencé par l’Esprit, voulez-vous maintenant finir par la chair? » (Galates 3:1-3) Retournons à l'Évangile! Revenons à cette place où nous avons compris que nous ne pouvons rien par nos forces, où nous étions humbles devant Dieu le Créateur et le Souverain Maître de l'univers et de nos vies!

Au lieux de juger les autres, soyons obéissants à la loi nous-mêmes. Soyons des compagnons de service, des frères et des sœurs qui luttent à obéir à la loi de Dieu et qui sont compréhensif de la lutte des autres! Nous ne sommes points les législateurs et les juges de la loi, nous devons y obéir. Dieu est le législateur et le juge devant lequel nous allons paraître, comme nos frères et sœurs.

Délaissons notre attitude condescendante, notre orgueil à trouver répugnants les péchés des autres alors que ceux-ci se trouvent dans notre propre vie! Arrêtons d'être des juges condamnables! C'est vrai, nous n'avons pas les mêmes péchés visibles de la même manière dans nos vies que dans la vie des autres, mais cela ne change rien, les péchés dans notre vie sont aussi péché aux yeux de Dieu que ceux des autres! Notre orgueil nous compare aux autres parce que devant Dieu nous ne valons pas un grain de poussière de plus que l'autre! Soyons honnête avec nous-mêmes et avec les autres. Partageons nos fardeaux au lieu de nous juger les uns les autres. Rappelons-nous que ce qui est déplaisant dans la vie des autres est présent dans notre vie et déplaisant aux yeux de Dieu! Détournons-nous de notre orgueil! Humilions-nous devant Dieu. Vivons par la grâce qu'Il nous accorde de suivre Sa loi! Combattons ensemble pour glorifier et servir Dieu par nos vies.

Samuel Deroy

lundi 20 octobre 2014

TU LE MÉRITE

Bonjour frères et soeurs

Je viens tout juste d’être «inspiré» en lisant Job chapitre 19 et 20. Dans le chapitre 19 Job se plaint d’être rejeté par tous amis, famille, sa femme et même par Dieu Lui-même. Il demande un peu de pitié de la part de ses amis. La réponse qu’il entend au chapitre 20, d’un de ses amis, c’est que les pécheurs reçoivent ce qu’il mérite.

Cette sorte d’attitude ressemble à l’idée qui dit qu'il y des conséquences pour le péché. Cette mentalité parmi nous qui condamne nos propres frères et sœurs lorsqu’ils chutent, s’éloignent de Dieu ou tout simplement sont rebelles. Sauf que Dieu lui-même à démontré la plus belle attitude d’amour en venant sauver les pécheurs. C’est drôle de voir l’incroyable compassion de Celui qui est parfait comparé à la froideur doctrinal de ceux qui sont imparfait. Je veux dire ici c'est que nous sommes des pécheurs et condamnons les autres pécheurs. Lorsque nous avons chuté n’est-ce que qu’on désire le pardon, miséricorde et même grâce de Dieu. Nous désirons être délivrés des grandes conséquences que nous méritons et plaidons le Seigneur d’avoir compassion parce que nous sommes imparfaits. Pourtant nous nous permettons de juger et rejeter tous ceux qui vive tout croche.

Nous devons imiter le médiateur qui intercède pour des horribles pécheurs comme nous. Mais nous semblons oubliés que l’intercession veut dire de défendre les droits de l’autre et pas l’honneur du dirigeant. Un avocat de la défense qui commence à dire: mon client est coupable et mérite de souffrir pour son crime; est un horrible avocat. Comprenez que je ne suis pas entrain parler d’une situation personnel dans ma vie, mais j’ai été affecté par la dureté du cœur de cet amis de Job. Sauf que ce ne sont pas juste ses amis, c’est nous aussi.

N’oublions jamais que le Dieu parfait compatisse avec nous; donc nous, des imparfaits, devraient encore plus compatir avec d’autres imparfaits. Et comme Christ a dit: fessons aux autres ce que nous voulons qu’ils nous fassent. Voulons-nous des critiques ou de la compassion.

Martin Labonté

vendredi 17 octobre 2014

Débarrassons-Nous De Notre Pop-Corn!

« Un cœur intelligent cherche la science, mais la bouche des insensés se plaît à la folie. » (Proverbes 15:14)

La bouche des insensés trouve son pâturage dans la folie. Elle mange dans la pâture des choses vaines. Un coeur connaissant cherche la connaissance. Un coeur compréhensif chercher la compréhension. Dans les deux cas, l'individu se rassasie à l'image de ce qu'il a déjà mangé, de qui il est!  L'aphorisme de Jean Anthelme Brillat-Savarin, « Dis-moi ce que tu manges : je te dirai ce que tu es. » résume bien les implications de ce verset!

Que mangeons-nous ? Quel musique écoutons-nous? Quels images ou vidéos regardons-nous? Quels conversations nous captives? Sommes-nous attirés par les ragots, les ouï-dire, les commérages, les potins? Sommes-nous attirés par les histoires sales, dégradantes, les blagues perverses? Qu'est-ce qui nous attires? Qu'est-ce qui nous rassasies? Qu'est-ce qui nous fais saliver?

Oui, ce que nous mangeons en dit long sur qui nous sommes! Mais pas qui nous serons! Ce n'est pas une question de fatalisme, de renonciation à tout changement parce que « c'est comme ça de toute façon... »

Nous sommes ainsi appelés à changer de menu! Nous pouvons commencer dès maintenant! En fait, c'est mieux de commencer maintenant! Remettre à demain ce que nous pouvons faire aujourd'hui ne fait qu'assurer que nous ne le ferons pas! Commençons petit! Évaluons les choses au fur et à mesure que nous les rencontrons! Ce n'est pas nécessaire, ni même conseillé, ni même sage, de partir en fou pour tout changer de A à Z en une soirée! Nous sommes attachés à plusieurs choses que nous devons délaisser. Nous les aimons ces aliments! Nos chips et notre pop-corn spirituel sortiront de notre menu qu'avec beaucoup de volonté et de discipline de notre part! En fait, nous allons avoir besoin d'un motivateur bien motivé pour nous motiver à le faire! Nous avons besoin d'un changement de désirs, de motivations. Heureusement pour nous, nous ne sommes pas seuls dans ce combat! Nous avons l'Esprit de Christ qui réside en nous et nous transforme à l'image de Celui qui a accomplit la Loi, qui a obéit jusqu'à la fin! C'est sur Dieu que nous devons dépendre. Comme toujours, cela n'est jamais à dire que nous n'avons rien à faire, que nous nous laissons porter par le courant en sirotant notre piña colada...

À quoi dans le concret Dieu nous appel-t-Il? Tout d'abord, à trouver ce qui est bon! Ce qui constitue un bon menu! Dieu nous as créés, Il est en mesure de nous donner les instructions nécessaires pour fonctionner correctement! Il est un peu au courant du manuel d'utilisateur... Une foi que nous connaissons les éléments d'un bon menu, nous pouvons évaluer notre menu actuel et trouver ce qu'il a de bon! Cela nous mènera à enlever ou remplacer ce qui n'est pas bon, ce qui n'est pas nécessaire, ni bénéfique! Dieu nous donne divers éléments d'un bon menu d'une manière éparpillée dans Sa Parole. La Bible n'est pas un livre de recette, ni un manuel de nutrition! D'une manière générale, Philippiens 4:8 nous donne une liste d'éléments qui guide notre recherche d'un menu équilibré et sain : « que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l’objet de vos pensées. »

Pourquoi devons-nous porter attention à notre alimentation spirituelle? Parce que notre alimentation influence qui nous sommes! Si nous désirons être agréable à Dieu, nous devons manger d'une manière agréable à Dieu! Si nous mangeons d'une manière désagréable à Dieu, alors nous le sommes aussi! Peut-être voulons-nous manger comme nous voulons ET être agréable à Dieu, malheureusement, cela n'est pas une option! Il n'y a que deux choix bien distinct! Nous mangeons pour plaire à Dieu ou nous mangeons pour plaire le dieu que nous croyons être!

Débarrassons-nous de notre pop-corn spirituel! Débarrassons-nous de ces aliments qui ne nous nourrissent pas! Qui nous amènent à un menu vide! Glorifions Dieu par ce que nous consommons! Témoignons de Sa grandeur en étant transformés par l'Évangile de Christ auquel nous avons crus et par lequel nous désirons vivre! Servons la gloire de Dieu en étant disciplinés en tant que disciples de Christ et ainsi des modèles « pour les fidèles, en parole, en conduite, en charité, en foi, en pureté. » (1 Timothée 4:12)

Samuel Deroy 

jeudi 16 octobre 2014

Vivre l'Évangile

« Humiliez-vous devant le Seigneur, et il vous élèvera. » (Jacques 4:10)

Il ne faut pas faire de ce verset un compagnon de Psaumes 37:4! « Fais de l’Eternel tes délices, et Il te donnera ce que ton cœur désire. » L'idée n'est pas que nous recevrons tous ce que nous voulons, mais bien que nos désirs vont être transformés! De même, ce n'est pas dans un désir d'élévation que nous devons nous humilier! Cela est contradictoire dans son sens le plus strict!

Le verset résume ce qui vient avant, soit que nous devons nous détourner de l'amour de soi, de l'amour du monde, pour être soumis, corps, âme, esprit, à Dieu. Notre désir de pervertir ce verset pour rechercher l'élévation par l'humiliation démontre bien l'orgueil qui provient de notre coeur!

Chercher la grandeur, l'élévation, la gloire par notre force ou encore par nos moyens pervers et détournés est un fruit caractéristique de la sagesse du monde! De même que la sagesse d'en haut ne cherche pas à gagner des débats, à avoir raison à tout prix, à affermir son règne ici-bas, de même la sagesse d'en haut ne recherche pas son élévation, sa gloire, mais plutôt la gloire de Christ! Si la sagesse d'en haut amène l'élévation, c'est une bénédiction à côté... Ce n'est pas le fruit de la recherche de la gloire!

Ce verset se lie bien avec la parabole du pharisien et du publicain dans Luc 18:9-14, auquel fait probablement référence Jacques, et qui illustre très bien cette vérité! Lorsqu'on y pense, c'est en fait une réalité essentielle de l'Évangile! Dieu n'offre pas le salut à ceux qui croient que leurs propres forces sont suffisantes, mais plutôt à ceux qui s'humilient devant Lui et reconnaissent qu'ils sont incapables de se sauver eux-mêmes! Pourquoi chercherions-nous donc à vivre par la foi en dépendant sur la force de notre orgueil?

Humilions-nous devant Dieu! Reconnaissons que nous ne pouvons rien devant Lui, cherchons Sa face avec l'humilité qui convient! Abaissons-nous devant le Créateur de l'univers et dépendons de Celui qui nous a créés et qui subvient à nos besoins! Vivons ainsi par la foi et par l'orgueil!

Samuel Deroy

mercredi 15 octobre 2014

Comme des brebis errantes...




« Car vous étiez comme 
des brebis errantes. Mais maintenant vous êtes retournés vers le berger et le gardien   
de vos âmes » 
1 Pierre 2.25


« Voyant la foule, il fut ému de compassion pour elle, parce qu’elle était languissante et abattue, comme des brebis qui n’ont point de berger »     Matthieu 9.36



Ces (2) passages nous rappellent combien notre état était lamentable avant que l'Éternel, jette un   regard de compassion envers nous... Chers frères et sœurs, nous étions perdus, complètement égarés; déambulant ici et là sans aucune espérance. Mais Dieu, dans Son amour parfait, touché par notre condition misérable, envoya Christ, notre souverain Berger nous secourir. Quelle grâce inexplicable ! Le méritions-nous ? Assurément pas ! Mais voilà, Dieu nous aimé à un tel point qu'Il n'a pas hésité un instant à sacrifier Son propre Fils pour nous sauver ! Ainsi, le fait de se rappeler chaque jour que nous étions égarés nous permet de mieux savourer la présence de notre Divin Berger !




« Car ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : Voici, j’aurai soin    moi-même de mes brebis »    
Ézéchiel 34.11


« Comme un berger, il paîtra     son troupeau, Il prendra les agneaux dans ses bras, Et les portera dans son sein ; Il conduira les brebis qui allaitent » 
Ésaïe 40.11




Non seulement Christ a jeté un regard favorable envers nous, mais Il prend soin, Lui-même, de nous...     Il nous guide, Il nous console, Il nous protège, Il nous nourris, Il nous couvre de tous Ses soins... Lorsque nous sommes fatigués, Il nous prend dans Ses bras... Lorsque nous découragés, Il nous tient la main... Lorsque nous sommes affamés, Il nous rassasie... Lorsque nous nous sommes éloignés, Il vient nous chercher. Il est le bon berger, notre Berger, et Lui seul, connait parfaitement nos besoins  ! 

Par Lui et pour Lui !
Benoit














mardi 14 octobre 2014

Sagesse Émotionnelle

« Sentez votre misère; soyez dans le deuil et dans les larmes; que votre rire se change en deuil, et votre joie en tristesse. » (Jacques 4:9)

Prendre le pèche au sérieux. Même si nous sommes sous la grâce de Dieu, qu'il n'y plus aucune condamnation en Christ (Rom 8:1), il n'en reste pas moins que le péché était, est et sera toujours important aux yeux de Dieu! L'enfer est eternel. C'est éternellement que le pécheur subira le juste jugement de Dieu pour son péché.

Alors que réalisons notre péché, il n'est pas approprie d'être dans la joie, nous désobéissons à Dieu! Nous offensons le Créateur des cieux et de la terre! Sommes-nous rendus si insensible au péché que nous ne réagissons même pas à sa présence? Que nous réagissons d'une manière inappropriée? Nous devons être dans la joie en tant que croyant, c'est vrai, mais il y a un moment pour être dans la joie comme il y a un moment pour être dans le deuil, pour sentir la misère dans laquelle nous sommes! Il y a des moments ou la joie est inappropriée et le signe d'un manque flagrant de sagesse! (Ecclésiastes 7:3-6)

Dieu ne nous appels pas à être hystérique face au péché! Dieu ne nous appels pas non plus à être stoïque face aux effets du péché! Le péché a des conséquences graves! Ultimement il tue! Il est mortel! Est-ce que la mort est un sujet de joie? Non! Devrions-nous être joyeux devant notre péché? Jamais!

Soyons sages, agissons d'une manière appropriée! Ayons les sentiments, les émotions qui conviennent à la situation!

Samuel Deroy

lundi 13 octobre 2014

NOTRE VISION

Bonjour frères et sœurs

Ce matin j’ai un passage comme «inspiration», c’est Esdras chapitre 3 verset 10:

Lorsque les ouvriers posèrent les fondements du temple de l'Éternel, on fit assister les sacrificateurs en costume, avec les trompettes, et les Lévites, fils d'Asaph, avec les cymbales, afin qu'ils célébrassent l'Éternel, d'après les ordonnances de David, roi d'Israël. Ils chantaient, célébrant et louant l'Éternel par ces paroles: Car il est bon, car sa miséricorde pour Israël dure à toujours! Et tout le peuple poussait de grands cris de joie en célébrant l'Éternel, parce qu'on posait les fondements de la maison de l'Éternel. Mais plusieurs des sacrificateurs et des Lévites, et des chefs de famille âgés, qui avaient vu la première maison, pleuraient à grand bruit pendant qu'on posait sous leurs yeux les fondements de cette maison. Beaucoup d'autres faisaient éclater leur joie par des cris, en sorte qu'on ne pouvait distinguer le bruit des cris de joie d'avec le bruit des pleurs parmi le peuple, car le peuple poussait de grands cris dont le son s'entendait au loin.

Comme mon titre le dit, mon partage a rapport avec nos regards spirituels. Si vous voulez, nos perceptions des choses. Ça nous dit que ceux qui avaient VUE l’ancien temple étaient attristés de voir le nouveau. Ils pouvaient se rappeler de sa gloire et c'était un rappel de la gloire d’autres fois. Pour ce qui est de ceux qui n’avaient pas eu ce «privilège», eux se réjouissaient de voir la promesse de Dieu s’accomplir.

C’est à ce moment que j’ai médité sur leur vision. À cause que le premier groupe ce concentraient sur leur passé, il n’avait pas de joie. À cause que le deuxième groupe n’avait pas ces souvenirs, ils pouvaient pleinement profiter de cette oeuvre de l’Éternel.

N’est-ce pas que, des fois, nous sommes concentrés un peu trop sur le passé pour ne pas apprécier le moment présent que Dieu nous donne? Nous voulons tellement vivre ce qui semblait tellement extraordinaire que nous négligeons ce que le Seigneur veut nous donner maintenant. Dieu est un Dieu du présent éternel pas du passé humain.

J’ajouterais qu’il y a un autre problème avec nos visions du passé, le mal d'autres fois. Avant d’être sauvé, au début de mon salut et même pendant ma vie chrétienne, je suis tombé dans de très mauvaises choses. Ce que j’ai VUE et expérimenté me hante encore maintenant et rend ma relation présente avec Dieu bien difficile. Je ne sais pas pour vous, mais j’ai de la difficulté de bien saisir et me réjouir de l’oeuvre de Dieu dans ma vie. De vraiment contempler et louer ses interventions présentes. De totalement me concentrer sur ses bénédictions. Très simplement dit: ma vision spirituelle est souvent embrouillée par les souillures du passé.

Je n’ai pas de remède miracle face à ceci, je suis désolé. Juste un rappel: concentrez-vous sur ce que Dieu met devant vous maintenant pour ne pas déprécier cette glorieuse relation avec Lui.

Martin Labonté

vendredi 10 octobre 2014

La Beauté de l'Humiliation

« Avant d’avoir été humilié, je m’égarais;
Maintenant j’observe ta parole.

Il m’est bon d’être humilié,
Afin que j’apprenne tes statuts.

Je sais, ô Eternel! que tes jugements sont justes;
C’est par fidélité que tu m’as humilié.

Je suis bien humilié:
Eternel, rends-moi la vie selon ta parole! »

(Psaumes 119:67, 71, 75, 107)

J'aime la progression de la perception du psalmiste au travers de ces quatre versets tirés du psaume 119. Alors que nous ne les joignons pas nécessairement dans une lecture rapide, ceux-ci se lie si bien les uns aux autres qu'il forment une unité de pensée avec sa propre progression au milieu de celle du psaume dans son entier. Souvent, sinon tous, les commentaires sur ce psaume vont trop mettre d'emphase sur le fait qu'il est écrit en acrostiche sur l'alphabet hébreu, sabotant ainsi l'unité de la pensée du psaume au profit d'une unité de style. C'est quatre versets démontrent bien la progression qui est présente dans le psaume. C'est qu'il ne représente pas le thème principal, ni non plus l'ensemble du psaume. Toutefois, l'unité dans les détails est une bonne indication qu'il y a une unité dans l'ensemble.

Voici donc une esquisse de la progression que nous voyons dans ces quatre versets :

Avant d’avoir été humilié, je m’égarais;
Maintenant j’observe ta parole.

Nous voyons que le psalmiste a été humilié par la situation difficile qu'il a vécut. Un changement de coeur se voit, un désir nouveau ce crée en lui. Un changement d'action se voit également. Alors qu'il s'égarais autrefois, que son coeur était orgueilleux choisissant de suivre sa propre voie, d'écouter sa propre parole, l'humiliation lui a fait prendre conscience de sa situation au regards de Dieu. Il a été humilité et maintenant il désire observer la Parole de Dieu, il désire se soumettre à Dieu. Nous y voyons aussi un peu la simplicité de celui qui expérimente un changement, « je m'égarais, maintenant j'observe Ta parole. » Tout paraît facile au début, mais ce n'est uniquement parce que nous sommes ignorants de ce que cela est réellement!

Il m’est bon d’être humilié,
Afin que j’apprenne tes statuts.

Nous voyons que le psalmiste apprécie sa nouvelle situation. Il désire poursuivre dans la voie sur laquelle il s'est engagée. Il reconnaît la main bienfaisante de Dieu au travers de l'épreuve qu'il a subit. Il comprend que du mal qu'il a vécut Dieu fait surgir du bien. Il voit la main souveraine de Dieu. Il comprend que son coeur dur doit être travailler afin de le rendre malléable dans les mains de son Créateur. Nous y voyons encore de la simplicité de celui qui expérimente les bénéfices du changement. « Je suis prêt à plus » est ce que nous nous disons!

Je sais, ô Eternel! que tes jugements sont justes;
C’est par fidélité que tu m’as humilié.

La réalité rattrape le psalmiste. La lune de miel avec le changement fait place à la réalité de la persévérance. Il n'est plus question de facilité. La difficulté se pointe à l'horizon. Le psalmiste réalise un peu plus la portée de ses paroles. Demander à Dieu de nous humilié n'a pas le même sens pour nous et Dieu! Toutefois, comme le mentionne le psalmiste, « c'est par fidélité » que Dieu humilie ses enfants. Sa fidélité envers nous en ce qu'Il nous aime et désire nous voir grandir à la ressemblance de Christ. Sa fidélité envers Lui-même en ce qu'Il ne peut nous laisser dans l'état où nous sommes! Comme le chirurgien qui doit faire mal à son patient pour lui sauver la vie, Dieu dans Sa fidélité nous humilie pour nous sauver la vie, nous transformer à l'image de Christ!

Je suis bien humilié:
Eternel, rends-moi la vie selon ta parole!

Il n'est vraiment plus question de lune de miel... La difficulté frappe de plein fouet! Le psalmiste ne parle plus à Dieu, il l'implore! Il crie à Dieu! Un cri d'espérance dans le Dieu Sauveur! Un cri d'espérance dans la fidélité de Dieu à nous transformer et non à nous détruire! Un cri d'espérance dans la bonté de Dieu et dans Sa miséricorde envers celui qui souffre! Un cri qui prend possession de la Parole de Dieu! Un cri qui n'a pas peur de croire dans les promesses de Dieu en dépit des circonstances!

J'aime cette progression car elle me fait penser à celle que nous expérimentons au travers de notre salut. Les joies de la jeunesse en Christ, les douleurs de la croissance. La simplicité de l'ignorance de la réalité du péché, l'ouverture de nos yeux spirituels face à l'ampleur du cancer qui nous ronge. Les racines superficielles à la germination de la foi, les racines qui plonge dans les profondeurs de la nature de Dieu pour aller chercher ce qui est nécessaire à la vie alors que la surface sèche et craque sous la chaleur du soleil alors que Dieu nous faire croître. Dieu démontre Sa puissance dans nos vies en nous amenant à verdir sous la sécheresse, à porter du fruits dans la difficultés car nos racines sont d'une profondeur que nul chaleur, nul difficulté, nul situation ne saurait atteindre et détruire!

Vivons et fructifions en dépendant de la Source Éternelle, de la Vie même, Christ!

Samuel Deroy

jeudi 9 octobre 2014

L'Étourdissant Pendule de Nos Choix

« Approchez-vous de Dieu, et il s’approchera de vous. Nettoyez vos mains, pécheurs; purifiez vos cœurs, hommes irrésolus. » (Jacques 4:8)

Le choix qui se trouve devant chacun de nous est déjà répondu. Soit nous sommes soumis à Dieu, soit nous ne Lui somme pas soumis. Il ne se trouve aucune alternative. Il n'y a point d'entre-deux. On ne peut pas avoir le meilleur des deux mondes, il n'en existe qu'un seul... Ce à quoi Dieu nous appel, c'est à prendre position pour un choix. À être conséquent à ce choix. Passer d'un choix à un autre ne nous mène pas plus à un entre-deux!

Je peux hésiter durant 20 ans à m'acheter un nouvel auto, une nouvelle guitare ou encore un nouvel ordinateur, mais le fait demeure, tant et aussi longtemps que je ne l'aurais pas acheter, je ne le possèderais pas. Je peux partir avec à la caisse pour changer d'idée en cours de route. Je peux l'acheter et revenir pour un remboursement. Je peux niaiser comme ça aussi longtemps que le commis va m'endurer. Si je veux l'auto, la guitare ou l'ordinateur, je dois l'acheter et la conserver. Tant et aussi longtemps que je ne prends pas ce choix et le conserve, je ne possède pas l'objet.

Nous ne devons pas être des gens irrésolus. Des gens à la pensée double. Et ça n'a pas rapport avec l'hypocrisie. La pensée double c'est d'avoir la pensée partagée. D'avoir envie d'acheter la guitare, mais aussi avoir envie de ne pas l'acheter. C'est calculer les deux options à en devenir malade. C'est faire la liste du pour et du contre en espérant épuiser la liste des éléments qui entre en ligne de compte... nous ne sommes pas omniscient, nous ne sommes pas Dieu, oublions ça! Il est impossible de prendre en compte tous les éléments. Dans ce sens, il est normal d'expérimenter un doute... Disons que l'inverse est plus apeurant! C'est souvent un signe d'orgueil que d'être totalement sur de son choix! De plus, Dieu nous appelles à Lui faire confiance, non à faire confiance à notre propre jugement infaillible et nos capacités phénoménales...

Soumettons-nous donc à Dieu, arrêtons d'osciller pour trouver le repos en Christ!

Samuel Deroy

mercredi 8 octobre 2014

Des pécheurs qui refusent de se mouiller !







Jésus leur dit : 
« Suivez-moi, et je vous ferai pêcheurs d’hommes »
(Marc 1.17)

« Car je suis avec toi, et personne ne mettra la main sur toi pour te faire du mal, parle, car j’ai un peuple nombreux dans cette ville »
(Actes 18.10)





Lorsque j'ai vu cette magnifique photo, je n'ai pu m'empêcher de penser à cet appel que le Seigneur a   adressé aux disciples, il y a un peu plus de 2000 milles ans; celui d'être pécheurs d'hommes... Bien sûr, cette assignation du Seigneur Jésus ne s'adresse pas seulement aux disciples de l'époque néo testamentaire, mais à tous ceux qui, par la foi, ont mis leur confiance uniquement dans le sacrifice parfait de Christ à la croix du calvaire. Ainsi, suivre Jésus implique non seulement le rétablissement de notre communion avec Dieu, le rachat de nos péchés, de même que la vie éternelle, mais aussi l'immense responsabilité spirituelle d'être pécheurs d'hommes. Le sommes-nous ? Sommes-nous des pécheurs d'hommes ? Aimons-nous la pêche ? Pratiquons-nous la pêche ? Allons-nous seulement à la pêche ? 


 

« L’esprit du Seigneur, l’Éternel,  est sur moi, Car l’Éternel m’a oint pour porter de bonnes nouvelles aux malheureux ; Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, Pour proclamer aux captifs la liberté, Et aux prisonniers la délivrance » (Ésaïe 61.1)

« Lève-toi, va à Ninive, la grande ville, et proclames-y la publication que je t’ordonne » !(Jonas 3.2)



Pour une raison que j'ignore, ces pêcheurs de la Mauritanie pêchent du haut d'une perche... Peut-être, est-ce en raison de la présence de poissons dangereux; peut-être, est-ce en raison des courants forts ou encore, simplement par habitude... Une chose est certaine, ils évitent le plus qu'ils peuvent de pêcher les pieds dans l'eau... À l'image de ces pécheurs, cherchons-nous à éviter les dangers, les difficultés ou est-ce seulement par habitude que nous refusons de nous mouiller ? Chers amis, pour pêcher, il ne faut pas avoir peur de l'eau, il faut à un moment ou l'autre, se mouiller; ne sommes-nous pas des pêcheurs d'hommes ? Le Seigneur Jésus, Lui-même, n'a-t-Il pas promis qu'il y aurait du poisson ?

Par Lui et pour Lui,
Benoit

mardi 7 octobre 2014

Esclave de Qui?

« Soumettez-vous donc à Dieu; résistez au diable, et il fuira loin de vous. » (Jacques 4:7)

Se soumettre c'est plus qu'obéir. On peut obéir à un ordre sans se soumettre à celui qui le donne. Il est, cependant, impossible de se soumettre à celui qui donne l'ordre sans que cela résulte dans l'obéissance à l'ordre donné. Se soumettre à Dieu, c'est de rendre sa volonté captive de Dieu.

Une autre chose qui découle directement de cela c'est résister au diable. Comme il est adversaire à la pensée de Dieu et à Dieu, que notre pensée est captive de Christ, il va de soi que nous devons lui résister. Il y a une chose intéressante ici, Dieu ne nous demande pas d'attaquer le diable, mais de lui résister. Ce n'est pas une chasse aux sorcières! Dieu ne nous demande pas de partir a la chasse au démon afin de détruire le mal sur la terre partout là où il se trouve!

Fait intéressant, même les anges n'attaquent pas les démons... Alors que l'archange Michel contestait avec le diable, c'est sur Dieu qu'il dépend et non sur ses habilités martiales pour le vaincre (Jude 1:7). Ce n'est finalement qu'à l'ordre de Dieu qu'un ange enchainera le diable... (Apocalypse 20:1-3,7) C'est le genre de détails narratif qu'on peut facilement prendre pour inutile ou anecdotique, mais qui a en fait une importance lorsqu'on y réfléchit et qu'on le remet dans un contexte plus large de l'ensemble des Écritures.

C'est par une promesse que le verset se termine, « il fuira loin de vous. » Le diable cherche à nous éprouver, à nous faire tomber, à nous faire douter. Si nous démontrons une soumission inébranlable à Dieu, il fuira n'ayant aucune porte d'entrée afin de nous détruire. C'est comme n'importe quel enfant qui en achale un autre. Si celui qu'il achale ne répond pas à ses attaques, il fuira. Il s'en ira, parce que c'est lui le coupable de l'histoire. Il ne peut blâmer personne!

Le diable n'est pas dépourvu d'une personnalité qui lui est propre. Il n'est pas un robot de la tentation. Il a son orgueil. Satan n'a pas tenté Jésus durant tout le temps de Son ministère sur terre. Nous voyons qu'il tente Jésus alors qu'Il est dans le désert. Comme il n'obtint rien, il s'en alla vers des proies plus facile et plus lucratives pour son orgueil.

Ainsi, soyons les esclaves de Dieu, que notre pensée et notre volonté soit captive de Christ afin que nous ne soyons pas les esclaves et les captifs du diable! Obéissons à Dieu en mettant en pratiques les paroles de Sa Loi divine qu'Il nous as donné sous forme écrite et que nous avons l'immense privilège de posséder personnellement. Agissons comme de fidèles économes de cette richesse que Dieu met entre nos mains! 

Samuel Deroy

lundi 6 octobre 2014

CHRISTOLOGIA 3

Bonjour frères et soeurs

Ce matin j’arrive à mon dernier blog tiré du livre de monsieur Owen. Il mentionne une idée qui m'a poussé a faire certaines recherches dans la Bible. La voici: La foi crée en nous un moule en forme de la chose en quoi nous croyons et l’amour nous fait rentrer dans ce moule. Cette idée ma toute suite faite penser aux paroles de Paul aux corinthiens dans sa deuxième épître.

2 Corinthiens 3:18 Nous tous qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l’Esprit.

Le regard ici est bien celui de la foi. Et bien sure si nous continuons sur le sujet du regard de la foi nous arrivons à la prière de Paul pour les Éphésiens.

Ephésiens 3:16-19 afin qu’il vous donne, selon la richesse de sa gloire, d’être puissamment fortifiés par son Esprit dans l’homme intérieur, en sorte que Christ habite dans vos coeurs par la foi; afin qu’étant enracinés et fondés dans l’amour, vous puissiez comprendre avec tous les saints quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, en sorte que vous soyez remplis jusqu’à toute la plénitude de Dieu. Examinez-vous vous mêmes, pour savoir si vous êtes dans la foi; éprouvez-vous vous-mêmes. Ne reconnaissez-vous pas que Jésus-Christ est en vous? à moins peut-être que vous ne soyez réprouvés.

Donc monsieur Owen a raison, si notre regard de foi est sur Christ ça va créer un moule en forme de notre Seigneur. Ensuite je me suis lancer vers colossiens.

Colossien 3:10 et ayant revêtu l’homme nouveau, qui se renouvelle, dans la connaissance, selon l’image de celui qui l’a créé.

Ma conclusion est qu’un regard de foi qui s’efforce de plus connaitre le Seigneur, va nous transformer à son image. Mais si nous revenons à l’idée principale, c’est notre foi qui construit le moule. Il faut s’appliquer à être concentré sur celui en qui nous pouvons faire confiance. Parce que notre regard spirituel va clairement affecter la forme de notre cœur. N’oublions pas que notre amour envers Lui et désire de Lui va remplir ce moule.

J’ai dû terminer le tout avec une question, est-ce que je l’aime vraiment? Parce que si oui je vais certainement le contempler sans fin pour finalement être transformé à son image.

Martin Labonté

vendredi 3 octobre 2014

Une question de racine...

Déraciner des mauvaises herbes ça à l'air simple. Tu tire dessus et ça arrache! C'est même insignifiant. Pourquoi s'acharner contre la nature? Ça va repousser dans même pas une semaine! C'est semble être des bons points... mais pas tout à fait! De un, c'est pas aussi simple que ça! Tu as beau tirer dessus ça arrache souvent au mauvais endroit! Tu es pris pour aller creuser dans la terre pour récupérer la racine qui est restée là. Ça deviens moins le fun dans ces cas là! C'est vrai que ça repousse vite! Mais s'il y a un bon travail qui est effectué sur les racines, ça prends beaucoup plus de temps! Et ça ne repoussera que si le vent apporte de nouvelles graines dans la plate-bande nettoyée!

Nos vies, comme nos plates-bandes, sont envahis par les mauvaises herbes! Nous pouvons agir de plusieurs manières face à ce problème :

1) Faire ça vite en tirant sur ce qu'on voit jusqu'à ce que tout soit arraché!
2) Succomber au découragement et au fatalisme : Pourquoi s'acharner? C'est inutile!
3) Prendre le temps d'arracher toutes les racines. C'est long, mais ça vaut le coup!

Bien évidemment, c'est cette dernière qui doit être notre choix! Les racines sont ce qui permet à la plante de pousser. C'est ce qui lui permet de se nourrir, d'obtenir les ressources nécessaires à sa croissance et à son envahissement de nos plates-bandes. Pour régler le problème, nous devons nous préoccuper des racines!

C'est la même chose avec notre plate-bande spirituelle. C'est bien beau d'arracher la colère, l'orgueil, l'anxiété, l'angoisse, le découragement, la peur, la mondanité, la dépendance, etc... Toutefois, ce ne sont que les feuilles, le tronc, la fleur de nos mauvaises herbes! La racine reste en terre... et repoussera à la prochaine occasion! Ce ne sont que des symptôme d'un mal bien plus grand! Personnifions un peu la racine. Donnons-lui des désirs! Que désire-t-elle? Que désire une racine? Que désire une mauvaise herbe? Que se passe-t-il quand nous la laissons aller? Elle envahie notre plate-bande! Bien. Nous maintenant l'effet, la conséquence de son désir. Qu'est-il donc ce désir? Régner sur la plate-bande! La racine, diabolique mécréant de nos plates-bandes, Némésis de nos jardins, est sur la voie de la conquête du monde! Une plate-bande à la fois!

Appliquons ces mêmes questions à notre plate-bande spirituelle. Que trouvons-nous comme désir qui nous amène aux effets que sont la colère, l'angoisse, la rébellion, etc? Nous voulons faire à notre tête. Nous voulons que tout ce passe selon notre vision des choses. Bien, mais insuffisant! Pourquoi voulons-nous cela? Quel est le réel but derrière nos manifestations de péchés? Nous voulons dominer sur notre plate-bande spirituelle. Bien, mais trop long! En trois mots : Je suis Dieu. Ces péchés dans notre vie démontre que notre désir est d'être le Dieu de notre existence. Tant que ce désir ne sera pas réglé, enlever la colère sera un combat futile. Enlever l'anxiété, la nervosité, sera futile. Ces péchés reviendront. Ou encore il surgiront dans notre vie sous une autre forme. La colère est un moyen que je prends pour défendre mon règne sur ma vie, mon environnement, mes situations, mes relations. L'anxiété est ma réponse face à la réalité de mon existence qui me démontre que je ne suis pas réellement le Dieu de ma vie. La rébellion est ma façon de montrer aux autres que moi j'ai réussis à être le Dieu de mon existence. Mon abaissement des autres me permet d'élever mon royaume. Chacune des manifestations du péché dans ma vie démontre que je suis le Dieu que j'adore.

C'est à la racine que nous devons nous attaquer. C'est au trône de la grâce que nous devons demander miséricorde face à la domination du trône de notre vie. C'est en revenant à l'Évangile que nous aurons la victoire sur notre idolâtrie égocentrique. De manière pratique, glorifier Dieu prend possession de l'Évangile et l'applique à notre vie. Lorsque je célèbre la grandeur de Dieu, lorsque j'ai la gloire de Ses attributs devant mes yeux, je me rends compte de l'incomparable personne qu'est Dieu. Je ne puis Lui arriver à la cheville! Je ne suis qu'un grain de sable sous Son pied, et encore! Cela me mène à l'humilité. À voir que je ne suis rien, que je ne suis surtout pas en mesure d'être le Dieu de ma vie! Je réalise que sans Dieu je n'existe même pas! Cela me pousse à dépendre de Lui!  Il est facile d'oublier dans la réalité de notre existence terrestre. Toutefois, nous avons la responsabilité de témoigner à notre âme de la grandeur de Dieu! Une fois que nous avons une perspective biblique de notre place dans l'univers, nous sommes dirigés à servir Dieu au lieu de nous servir nous-mêmes! Et cela affecte notre vie! Au lieu d'avoir des mauvaises herbes qui poussent, ce sont de belles fleurs aux couleurs variées et à l'odeur agréable! Notre vie s'en trouve transformée!

Nous avons tous encore à confesser à Dieu que nous sommes le réel Dieu de notre existence et à nous détourner, à nous repentir de notre péché. Toutefois, nous ne sommes pas seuls dans cette situation. Nous sommes tous dedans! Nos frères et sœurs combattent à nos côtés! Combattons ensemble notre idolâtrie! Prions les uns pour les autres. Exhortons-nous à la persévérance et à la dépendance envers Dieu. Soyons à l'écoute de l'Esprit qui transforme notre intelligence et nous révèle les ramifications des racines de notre idolâtrie afin que nous obéissions à la voix de notre Seigneur qui nous appel à l'adoration du Seul vrai Dieu, l'Éternel!

Samuel Deroy

jeudi 2 octobre 2014

Un coeur qui désire Sa grâce!

« Il accorde, au contraire, une grâce plus excellente, c'est pourquoi l'Écriture dit: Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. » (Jacques 4:6)

Alors que Dieu résiste aux orgueilleux, aux adultères spirituels qui ne vivent pas selon la réalité de la nouvelle nature, Il fait également grâce aux humbles. Quelle est cette grâce? Est-ce une grâce supplémentaire que reçoit la personne humble? Est-ce le fait de la nouvelle nature même?

Dieu regarde au coeur (ce qui n'implique pas qu'Il ne regarde pas à nos actions également!!) et cela se traduit dans nos vies d'une manière directe en relation avec notre combat contre l'infidélité spirituelle. Nous combattons tous, Dieu est au courant... Le problème ce n'est pas que nous combattons, mais que nous combattons de manière auto-suffisante, orgueilleuse, en pensant que n'avons pas besoin de Dieu! Dieu regarde à notre coeur... sommes-nous humbles face à notre combat contre l'infidélité? Sommes-nous conscient de notre besoin de Christ afin d'être fidele à Christ? Ou sommes-nous orgueilleux dans lequel cas Dieu doit nous résister afin que nous expérimentions les épines de notre orgueil?

Dieu fait grâce aux humbles, car c'est l'attitude du coeur qu'Il recherche. Christ sait que nous Lui sommes trop souvent infidèles. Toutefois, nous devons admettre notre besoin de Lui! Il désire nous aider, mais ne nous forcera pas. Il désire plutôt créer en nous un coeur qui désire Sa grâce.

Soyons reconnaissant pour la patience et la grâce de Dieu! Témoignons d'un coeur humble les bienfaits qu'Il nous accorde par Sa présence dans nos vies! Servons-le par et avec une attitude qui démontre notre compréhension de la réalité spirituelle de notre vie ainsi que de notre place devant notre Créateur.

Ô Dieu!, créé en nous un coeur qui désire Ta grâce!

Samuel Deroy

mercredi 1 octobre 2014

La grandeur de Dieu; un remède inconnu !






« Une prédication qui ne dégage pas l'odeur insondable de la grandeur de Dieu peut divertir pour un temps, mais tôt ou tard ne répond pas au cri secret du coeur ; Montre-moi Ta gloire » !






Bien des gens ont terriblement soif de la grandeur de Dieu... Pourtant, la grande majorité ne le sait pas ou ne l'admet pas ! Pour tous ceux qui enseignent la Parole de Dieu sur une base régulière, reconnaissons que la grandeur de Dieu ainsi que Sa gloire sont pertinentes plus que jamais ! Repoussons avec ardeur cet appétit démesuré que notre culture possède pour les choses temporelles et recherchons honnêtement une vision imprégnée de la grandeur et de la gloire de Dieu !
« Comment donc invoqueront-ils celui en qui ils n’ont pas cru ? Et comment croiront-ils en celui dont ils n’ont pas entendu parler ? Et comment en entendront-ils parler, s’il n’y a personne qui prêche ? Et comment y aura-t-il des prédicateurs, s’ils ne sont pas envoyés ? selon qu’il est écrit : Qu’ils sont beaux Les pieds de ceux qui annoncent la paix, De ceux qui annoncent de bonnes nouvelles ! » (Romains 10.14-15)
On utilise souvent ce passage du chapitre 10 de l'épître aux Romains en oubliant qu'il a été, au départ, utilisé par le prophète Ésaïe dans un tout autre contexte...
« Qu’ils sont beaux sur les montagnes, Les pieds de celui qui apporte de bonnes nouvelles, Qui publie la paix ! De celui qui apporte de bonnes nouvelles, Qui publie le salut ! De celui qui dit à Sion : ton Dieu règne » ! (Ésaïe 52.7)
En comparant les (2) passages, on se rend rapidement compte que l'apôtre Paul n'utilise qu'une portion du passage cité par le prophète de l'A-T... Cela dit, la question qu'il nous faut nous poser est la suivante; À quoi se réfère le prophète Ésaïe lorsqu'il parle de bonnes nouvelles ? Le règne de Dieu ! La paix et le salut n'ont pour objet que le règne de Dieu dans le coeur des hommes ! Lorsque la Parole de Dieu est prêchée et acceptée, le règne de l'Éternel est restauré ! 

Chers amis, que la grandeur, la gloire ainsi que le règne de Dieu soient l'objet premier de notre enseignement, de notre vie entière ! 

Par Lui et pour Lui !
Benoit