lundi 30 janvier 2017

SANCTIFICATION, MAIS RELATION AUSSI

Bonjour frères et soeurs

C’est encore moi avec la suite de cette mini série. Vous avez peut-être réalisé par mon titre comment je veux m’enligner, mais il ne faut pas me devancer. Nous sommes des êtres débalancés et la réalité c’est que nous ne serons jamais parfaitement équilibrés. Sur cette lame très fine de la marche chrétienne, nous finissons toujours par tomber d’un côté ou l’autre. Certains vont mettre un accent trop prononcé sur l’aspect relationnel et d’autres sur la facette de la sanctification. Entre, nous voulons faire toutes sortes d’effort ou nous voulons prendre ça relaxe. Donc, essayons de distribuer le poids également sur les deux côtés.

Nous ne devons pas négliger l’importance de faire notre part. Pierre nous rappelle de mettre tous nos efforts pour grandir dans les vertues chrétiennes. Paul n’a pas arrêté d’encourager les croyants à renoncer à la chair et de s’abandonner à l’oeuvre de l’Esprit. Jacques ajoute que la foi sans les œuvres est morte. Je vais oser dire que toute prédication sur la vie chrétienne qui ne parle pas de mort à soi-même est déficiente. Les images rattachées à cette vie sont un combat, une lutte et un marathon. Ceci devrait nous faire réaliser qu’il faut mettre des efforts ardus. Nous devons aller contre nos tendances naturelles pour imiter Christ. Il nous faut même être prêts à nous confier entre les mains du maître potier pour être formés en quelque chose d’autre. Le seul problème c’est que tous ces sacrifices peuvent être accomplis par n’importe qui. Plusieurs, croyants ou non-croyants, sont très fidèles dans ces disciples.

Il faut la partie relationnelle pour compléter le tout. C’est facile de dissocier les deux et faire nos travaux chrétiens pour ensuite avoir un temps avec Dieu. C’est aussi facile de lier tout ensemble et croire qu’on fait ça pour Dieu. C’est dangereux de croire que nous sommes responsables pour notre propre sanctification. C’est pire de représenter la vie chrétienne par un oeuvre de transformation. Il me semble mieux de la voir comme une relation qui change notre ADN. Nous n’avons pas besoin de faire la distinction entre la pratique de mes disciples chrétienne et ma relation avec Dieu. Sauf qu’ici je ne parle pas de faire le bien comme si tu le ferais à Dieu. Je parle d’être en communion intime avec Dieu et par ceci être transformé en l’image de Son Fils. Ça mentionne dans 2 Corinthiens comment la transformation se fait en contemplant Dieu. Plus de temps, nous passons en Sa présence et plus ça nous affecte.

Est-ce que ceci enlève les efforts? Au contraire, parce que nous avons encore le vieil homme; la présence de Dieu peut être pénible et souffrante. La discipline et le sacrifice sont une obligation. Est-ce que ceci enlève l’intimité? Au contraire, c’est la vraie intimité qui peut produire le vouloir et le faire. Parce qu’Il est un feu dévorant, s’approcher de Lui veut dire être changé. C’est pourquoi j’ai intitulé ce blogue: sanctification, mais relation aussi.

Martin Labonté

mercredi 25 janvier 2017

2 JEAN 1-4

Bonjour frères et soeurs

Ce soir, nous sautons dans cette petite épître négligée. Nous plongerons dans une sphère construite de deux matériaux importants: la connaissance et l’application. Jean va nous démontrer comment les deux sont inséparables à la vie chrétienne fidèle.

1.1
L'ancien, à Kyria l'élue et à ses enfants, que j'aime dans la vérité, et ce n'est pas moi seul qui les aime, mais aussi tous ceux qui ont connu la vérité,

Jean veut faire comprendre à Kyria (la dame ou l’église) combien l’amour et la vérité sont intimement liés. En d’autres mots, l’amour manifesté dans ce verset était bien éduqué. Ce n’est pas seulement une connaissance de tête comme le prochain verset va nous prouver.

1.2
à cause de la vérité qui demeure en nous, et qui sera avec nous pour l'éternité:

Elle demeure en nous. Cette vérité habite dans nos coeurs comme des petits globules rouges qui vont ensuite se propager dans notre système et nourrir toutes les cellules du corps. En d’autres mots, cette connaissance va assurément affecter notre marche si elle demeure en nous. Nous devons aussi demeure dans sa sphère.

1.3
Que la grâce, la miséricorde et la paix soient avec vous de la part de Dieu le Père et de la part de Jésus Christ, le Fils du Père, dans la vérité et la charité!

Jean promet (la raison pourquoi je dis «promet» sera donné dans le message) cette triple bénédiction de grâce, miséricorde et paix pour ceux qui habitent dans la vérité et la charité. Ce n’est pas l’idée de mériter la faveur de Dieu le Père, mais que cette grâce se dispense a ceux qui le cherchent. Cette recherche se fait sur un chemin de commandements appliqué.

1.4
J'ai été fort réjoui de trouver de tes enfants qui marchent dans la vérité, selon le commandement que nous avons reçu du Père.

La grande joie de Jean vient de la fidélité des enfants de Kyria. Par une recherche diligente (signification du mot trouver), Jean peut affirmer que certains marchent dans la vérité. Les deux énoncés présentent la même idée ou union. Parce que le commandement (connaissance) doit être reçu (application). Le mot reçu parle d’une réception active ou un effort pour faire rentrer l’information dans nos coeurs et vies.

C’est triste à dire que de nos jours nos sphères ne contiennent pas ces deux matériaux. D’un côté, l’instruction est peu recherchée. La plupart des livres chrétiens sont pratiques, tels: comment combattre un certain péché ou avoir un bon mariage ou servir dans l’église ou faire des disciples. Il y en a très peu centré sur la doctrine. Je ne connais pas de livres de théologies systématiques modernes, ils semblent tous avoir été écrits dans les années 1900 ou avant. De l’autre côté, il faut vivre selon notre connaissance. À quoi bon de connaitre les péchés à éviter ou les commandements à suivre si ça ne nous change pas? La dernière fois que tu as repris un frère ou soeur pour sa cupidité ou médisance remonte à quand? En plus, nous négligeons que la meilleure application se fait à genoux. C’est en priant pendant et après le bon message ou livre. Plus nous nous abandonnons au Seigneur et plus Il nous changera.

Martin Labonté

lundi 23 janvier 2017

LA BOUCHE, MAIS LES MAINS AUSSI

Bonjour frères et soeurs

Ce matin, j’aimerais commencer une mini série centrée sur le thème d’aller plus loin. Parce que nous avons tendance à focaliser nos regards sur une seule idée à la fois. Par exemple, habituellement nous attaquons un seul péché qui nous semble le plus horrible et donc le plus important. Pendant ce temps, Dieu concentre Ses efforts sur un noyau bien caché à nos yeux. Tout ceci peut être décourageant parce que nos regards sont fixés sur une chose, mais il y en a d’autres à considérer. Les deux prochains blogues vont appliquer le principe de cibles multiple. Je vais vous présenter une notion importante et vous encourager à ne pas négliger son confrère. Celui-ci va essayer de nous balancer entre notre part et celui de Dieu dans notre processus de transformation.

Nous savons, ou devrions savoir, la nécessité de se nourrir de toutes paroles qui sort de la bouche de Dieu. Surtout que nous vivons dans un temps où est-ce que nous avons de la nourriture à profusion. Il y a des bons messages audio et livres tout autour de nous. En plus, nous avons deux mille ans d’instruction chrétienne facilement atteignable. Tout ceci pour dire qu’il n’y a pas d’excuse pour ne pas se rassasier; spirituellement parlant. Bien sûr, il faut mettre l’effort et faire des choix. Des choix tels, l’utilisation de notre temps libre et nos ressources. Des choix tels, la différence entre déguster, ou méditer sur ce que nous avons lu, et s’empiffrer, ou lire pour accomplir toutes nos tâches du bon chrétien. Des choix tels, écouter nos consciences et mettre en pratique l’enseignement. Tout ceci est ce que j’appellerais la bouche. Maintenant, parlons des mains.

Dieu est le potier qui nous façonne en Son temps et en Sa façon. En d'autres mots, personne ne progresse à la même vitesse ou par la même méthode. Certains connaissent beaucoup plus d’épreuves et d’autres sont transformés par les bénédictions. Certains vont avoir une intensité enflammée et d’autres vont avoir un feu constant. Le but, c’est que le Seigneur donne l’accroissement selon Son bon plaisir. Nous ne devons pas être trop rapides à essayer de grandir par nous-mêmes. Nous ne devons pas être trop vite pour suivre les pas des autres coureurs. Le plus important est de faire confiance à Celui qui a un plan éternel et qui va l’exécuter.

En conclusion, la bouche de Dieu est importante; mais Ses mains sont les outils par excellence. Ceci n’élève pas notre responsabilité, mais ramène nos regards vers Celui que nous cherchons à plaire. J’oserais même dire que Dieu est plus glorifié par notre soumission à Son oeuvre que par notre fidélité.

Martin Labonté

mercredi 18 janvier 2017

NOUVELLE SÉRIE

Bonjour frères et sœurs

Ce matin, nous commençons une nouvelle série d’étude sur les épîtres singulière. Je veux faire avec vous une exposition des épîtres à un chapitre; donc 2 & 3 Jean, Jude et Philémon. Pourquoi? Parce que je m’intéresse à toute la Bible et pas juste les livres populaires. Soyons honnêtes; ces livres sont souvent négligés et mis de côté. Il n’y a pas beaucoup d’étude faite sur ces livres et très peu de gens les mémorisent. Pourtant c’est la Parole de Dieu ou une autre partie de Son cœur.

Cette série va nous permettre de faire du jumelage ou de connecter des épîtres ensemble. Philémon et colossien vont ensemble; parce que l’église de colosse était dans la maison de Philémon. Jude et 2 Pierre chapitre 2 se complète; parce qu’ils sont presque identiques. Les deux épîtres de Jean vont ensemble comme des soeurs jumelles; parce qu’ils touchent plusieurs des mêmes sujets.

Utilisons le reste de cette étude pour introduire ces jumelles. Ceci va nous permettre d’officiellement entreprendre 2 Jean la semaine prochaine. Nous les appelons des épîtres de Jean, mais il n’y a aucune preuve interne qui nous donne l’auteur. Lui-même se présente comme l’ancien; pire encore, 1 Jean et son évangile sont anonyme. L’évangile nous porte à croire que «le disciple que Jésus aimait» n’est nul autre que Jean. Notre plus grande aide se trouve dans le témoignage des pères de l’Église qui affirment l’auteur comme l’apôtre Jean. Mon petit exercice académique était pour vous montrer l’importance de ne pas prendre les choses pour acquises. Nous allons devoir réfléchir pour nous-mêmes dans cette étude et pas juste nous dire «tout le monde sait que...».

Finalement, parlons des buts et liens entre eux. Premièrement, ils ont été écrits pour partager de la reconnaissance envers la fidélité de certaines personnes. Nous avons Kyria et ses enfants dans 2 Jean et Gaïus et Démétrius dans 3 Jean. Deuxièmement, le thème de l’hospitalité est abordé dans les deux, mais différemment. 2 Jean enseigne de ne pas le faire avec les hérétiques et 3 Jean l’encourage très fortement pour les bons enseignants. Un plus grand accent est mis sur son importance dans 3 Jean. Troisièmement, il y a des avertissements face au danger. Celui de 2 Jean est extérieur et celui de 3 Jean est intérieur. En d’autres mots, les deux épîtres se complètent en rapport avec la fidélité, l’hospitalité et le danger. En guise de conclusion je vous invite à lire en entier 2 Jean avant le prochain blogue.

Martin Labonté

lundi 16 janvier 2017

SANS RÉACTION

Bonjour frères et soeurs

Ma méditation ce matin sera plus calme et centrée sur ma lecture personnelle. J’espère que vous connaissez l’histoire du prophète sans nom de 1 Roi chapitre 13, sinon voici un résumé:

L’Éternel envoi un prophète anonyme pour reprendre le roi Jéroboam. Il crie contre l’autel du veau d’or et l’autel se fend. Après avoir accompli sa tâche, il doit retourner par un autre chemin. En plus, le Seigneur lui avait donné l’ordre de ne pas manger ni boire. Il commence bien son parcours jusqu'au moment qu’il rencontre un autre prophète. Ce nouvel homme de Dieu lui annonce qu’il peut venir manger à sa maison parce que l’Éternel lui donne maintenant la permission. Ce prophète anonyme ne consulte pas Dieu et suit cet homme. Pendant le repas, Dieu le reprend par la bouche du deuxième prophète et il dit:

1 Roi 13:21-22
Et il cria à l'homme de Dieu qui était venu de Juda: Ainsi parle l'Éternel: Parce que tu as été rebelle à l'ordre de l'Éternel, et que tu n'as pas observé le commandement que l'Éternel, ton Dieu, t'avait donné;parce que tu es retourné, et que tu as mangé du pain et bu de l'eau dans le lieu dont il t'avait dit: tu n'y mangeras point de pain et tu n'y boiras point d'eau -ton cadavre n'entrera pas dans le sépulcre de tes pères.

Pour moi, la partie la plus frappante vient tout de suite après:

13.23
Et quand le prophète qu'il avait ramené eut mangé du pain et qu'il eut bu de l'eau, il sella l'âne pour lui.

Sa réaction est tellement hallucinante n’est-ce pas? Dieu vient de lui annoncer la mort et il finit son repas. Aucun remords ou confession. Cette sorte d’attitude me fait penser au sacrificateur Élie. Par Samuel, Dieu lui proclame la mort de ses fils et toute sa famille. Encore ici, aucun effort pour demander pardon à Dieu; mais une indifférence. Il répond: le Seigneur fera ce qu’il trouve bon.

Je n’appelle pas ceci la soumission. Dès que David est pris en flagrant délit par le voyant Nathan, il se repend. Il écrit un psaume de confession bien connue, Psaume 51. Cette attitude blasée se retrouve aussi dans l’autre prophète. Le premier homme de Dieu meurt et ce deuxième l’enterre en disant:

13:26
Lorsque le prophète qui avait ramené du chemin l'homme de Dieu l'eut appris, il dit: c’est l'homme de Dieu qui a été rebelle à l'ordre de l'Éternel, et l'Éternel l'a livré au lion, qui l'a déchiré et l'a fait mourir, selon la parole que l'Éternel lui avait dite.

On appelle ça avoir du front tout le tour de la tête. C’est son mensonge qui a causé la mort de son frère. Ceci ne l'empêche pas de dire qu'il mérite se conséquence.

Avons-nous une telle attitude? Sommes-nous aussi indifférents aux cris de l’Éternel? Réalisons-nous la provocation au mal qu’on peut apporter dans la vie des autres autour de nous? Je crois que ce sont de bonnes questions à se poser.

Martin Labonté

mercredi 11 janvier 2017

2 CORINTHIENS 13:10-13

Bonjour frères et soeurs

Il est finalement le temps d’officiellement terminer notre belle longue étude de cette épître. Pour accomplir ceci, nous allons toucher un verset de conclusion et 3 versets de salutation.

CONCLUSION
13.10
C'est pourquoi j'écris ces choses étant absent, afin que, présent, je n'aie pas à user de rigueur, selon l'autorité que le Seigneur m'a donnée pour l'édification et non pour la destruction.

Il me semble évident que ce verset conclu toute l’épître et pas juste le chapitre. Au chapitre 1, il a défendu l’annulation du voyage promis dans l’autre épître. Il a utilisé le reste du temps pour leur faire comprendre que des paroles d’exhortation étaient mieux qu’une visite remplit de correction. C’est pourquoi je crois qu’il résume toutes ses exhortations en rappelant ce fait. Le mot «rigueur» parle de couper et séparer comme de livrer quelqu’un a Satan pour la destruction de la chaire. Paul n’avait pas un mandat pour détruire, mais pour construire.

SALUTATION
13.11
Au reste, frères, soyez dans la joie, perfectionnez-vous, consolez-vous, ayez un même sentiment, vivez en paix; et le Dieu d'amour et de paix sera avec vous.
13.12
Saluez-vous les uns les autres par un saint baiser. Tous les saints vous saluent.
13.13
Que la grâce du Seigneur Jésus Christ, l'amour de Dieu, et la communication du Saint Esprit, soient avec vous tous!
Il termine par sa méthode habituelle, des encouragements finaux. Le mot «joie» vient de «chairo» dans le grec. Ça parle d’une disposition vers les choses joyeuses. Ce n’est pas un appel à être toujours joyeux, mais une inclinaison du coeur vers le positif. Ceci va être utile dans leur processus de restauration. Justement, le mot «perfectionnez» signifie restauré. Paul finit en les encourageant de rétablir l’ordre dans l’église, mais avec joie et non l’amertume. C’est un processus qui va demander les mêmes sentiments ou façons de penser; la paix et du «parakaléo». Ce mot traduit par «consolez» veut littéralement dire parler au coeur de la personne. Comme j’ai dit, l’effort de restauration doit être fait avec amour. Mais pas d’inquiétude parce que Dieu sera là pour aider.

Le verset 13 est un rappel l’aide divine et c’est une élaboration de la fin du verset 11. Ils vont avoir la grâce, ou «charis» de Christ; l’amour du Dieu d’amour et la communication, ou communion du «paraklétos» (ici, vous devriez faire le lien avec le mot consolez de tantôt).

Bien sûr, il ne faut pas oublier l’importance de ce saint baiser. Une démonstration d’amitié sincère.

Votre église ne goûte peut-être pas une division ou chicane quelconque. Mais nous restons toujours un regroupement éclectique d’individu ayant besoin de ces dispositions de joie, paix et surtout de sentiment similaire. Nous demeurons des pécheur dépendant de la grâce, amour et communion pourvue par ce Dieu trinitaire. Il est toujours bon de viser vers le lien sincère du saint baisé. 

Martin Labonté

lundi 9 janvier 2017

L'HOPITAL

Bonjour frères soeurs

Ce matin, je viens avec un cri de coeur de longue date. J’ai un lourd fardeau pour ceux qui souffrent dans l’âme parce que c’est tellement inexplicable. Nous pouvons diagnostiquer une maladie physique et même mettre notre doigt sur une dépendance; mais pas cette sorte de souffrance. La psychologie est inadéquate et souvent rejetée par la plupart des chrétiens conservateurs. Mais je peux vous dire que cette maladie est répandue et même une épidémie non diagnostiquer. Nous tolérons ceci pour ceux qui ont eu un traumatise récemment, comme perdre un proche. Nous avons de la misère à tolérer ceci pour le reste. Nos meilleurs remèdes: lis plus la Bible, prie plus et confie-toi en Christ; ne sont pas toujours à la hauteur.

Mon but ici n’était pas de discuter en détail, mais mettre mon doigt sur un bobo: l’église. Pour plusieurs l’église c’est l’apogée de leur semaine. C’est lorsqu’ils font une rencontre intime et puissante avec le Seigneur. Ceci n’est pas le cas pour les souffrants. Souvent, c’est une douleur excessivement pénible pour eux. Nous croyons que la meilleure place pour un malade c’est l’hôpital (église) et ceci est vrai pour la majorité, mais pas la minorité. C’est l’équivalent d’aller dans un hôpital du tiers monde. Tu risques de quitter la place plus malade ou avec une infection très grave.

Notre réponse a tout ceci: c’est à cause du péché! Je réponds: bien sûr! Mais le péché à ruiner tout de façon générale. Ce n’est pas nécessairement une attitude de rébellion qui repousse ces bien-aimés. Je veux mettre l’accent sur le fait qu’ils sont des bien-aimés comme vous. Le péché se manifeste différemment dans chacun de nous et voici leur manifestation.

À la place d’utiliser notre bouche pour les critiquer ou les réprimander; essayons de prier pour eux. Oser demander à Dieu de goûter qu’une goutte de leur souffrance et vous allez peut-être mieux les comprendre. Je vous dis ceci ayant été marié à une femme qui souffrait dans l’âme et étant un ancien malade intense. Je suis en processus de guérison, par la grâce de Dieu. Si vous saviez combien mon âme était démolie sur une base régulière chaque fois que je quittais mon assemblée. Ce n’était pas à cause des gens, des messages ou quoique ce soit autre que moi-même. Dieu a fait un incroyable travail de destruction et reconstruction pour réparer mon âme à travers les 23 dernières années. Je dois avouer que ce fut un travail difficile et pénible.

Pour ceux qui souffre persévéré. Désolé, je n’ai pas d’autres mots de réconfort. Pour les normaux, prier avec véhémence et compassion pour eux. Par ceci, vous allez accomplir la loi de Christ.

Martin Labonté

lundi 2 janvier 2017

BRISEMENT: CONSTRUIRE SUR LE FONDEMENT

Bonjour frères et soeurs

Je voulais utiliser ce blogue pour revenir et clarifier un de mes thèmes bibliques préférés: le brisement. Comme mon titre l’affirme, je veux construire sur mon dernier fondement. Si vous avez oublié, mon fondement c’est simplement la nécessité et bien de la discipline divine. Qu’est-ce qui peut être érigé sur un tel fondement? L’importance de la patience et la persévérance.

Nous vivons dans l’idéologie de l’instantané. Tout doit se régler maintenant. Si ce n’est pas toute de suite, ça doit être très bientôt. L’idée d’investir énormément et pendant longtemps avant de voir des résultats nous échappe. Nous savons tout ceci, donc quel est ton point? Je suis contant que vous me le demandez.

Quelques chrétiens ont eu le courage de dire: Dieu brise moi! La conséquence, ils ont été éprouvés d’une façon pénible. Résultat, ils ne veulent plus sentir la verge de Dieu. Parce que leur souffrance n’a pas provoqué un changement immédiat ou une expérience d’euphorie durable. Je veux être précis; je ne minimise pas les effets secondaires de vos épreuves. Je connais un petit quelque chose de la souffrance (mental, physique, chaîne de péché et ainsi de suite). Dans ce blogue, j’analyse premièrement ma réaction.

Nous ne réalisons pas à quel point nous sommes pécheurs. Nous n’avons aucune notion de la sainteté transcendante de Dieu. Nous ne voyons pas l’énorme gouffre entre les deux. Nous devons comprendre qu’Il est un feu dévorant qui détruit les adversaires. En plus, cette adversaire c'est notre nature pécheresse. Dans ce cas, nous saisirions pourquoi ça fait si mal avec si peu de résultat. Encore ici, je veux m’utiliser comme étude de cas.

Dès l’âge de 7 ans, j’ai expérimenté les séjours hospitaliers. J’ai aussi appris combien mon corps allait me coûter. Plus d’opérations étaient accomplies et plus de maux semblaient apparaître. J’ai dit «semblaient»; parce qu’ils étaient toujours là, mais les docteurs me les révélaient peu par peu. Je peux me rappeler le désespoir de voir cette liste presque infinie d'intervention chirurgicale à venir. Maintenant, je vois ces événements comme un ombre du passé. Je ne suis pas sans douleur à cause de ces interventions chirurgicales, parce que le corps humain ne peut pas subir autant de traumatisme sans conséquence. Je fais allusion aux séquelles des interventions divines aussi. Ceci n'empêche pas que je sois honnêtement dans la paix et la joie. Je peux fonctionner dans ce monde, sans les opérations j’aurais été en fauteuil roulante, paralysé ou pire. Tout ceci m’a appris une bonne leçon: les interventions divines vont ultimement apporter de bons résultats.

C’est peut-être la raison que je regarde mes 23 ans de brisement et je dis: c’est mieux parce que ça vient de Dieu. C'est pourquoi je suis toujours prêt à demander au Seigneur de faire ce qu’Il considère comme nécessaire pour accomplir Sa tâche. C'est pourquoi je veux inciter les croyants à se remettre patiemment sous les mains du maître potier en Lui faisant complètement confiance. Je ne suis pas la vase parfaite, mais je suis décidé à persévérer dans ce crie du coeur: Dieu brise moi!

Martin Labonté