mercredi 23 novembre 2016

2 CORINTHIENS 13:5-9

Bonjour frères et soeurs

Êtes-vous prêts à terminer l’épitre de 2 corinthiens ce matin? Il va nous rester quelques versets de salutation, mais tout repose sur le passage devant nous. Nous arrivons à son coup fatal. Paul nous a parlé de correction et de transformation la dernière fois. Ce sont tous des termes de sanctification ou édification. Cette fois-ci, Paul utilise deux autres idées similaires; l’investigation et la restauration. Le texte et le contexte donnent naissance à deux interprétations, mais nous allons garder ceci pour le message de ce soir. Le cheminement va être plus général pour ce blogue. J’ajouterais que le passage est lié ensemble par 4 mots de liaison, donc c’est vraiment une idée élaborée.

13.5
Examinez-vous vous-mêmes, pour savoir si vous êtes dans la foi; éprouvez-vous vous-mêmes. Ne reconnaissez-vous pas que Jésus Christ est en vous? À moins peut-être que vous ne soyez réprouvés.

Paul s’est mis sur le défensif au verset 3 «puisque vous cherchez une preuve que Christ parle en moi». Maintenant, c’est au tour de corinthiens de se défendre. Il utilise 3 mots de testages pour les obliger à voir l’oeuvre authentique que Dieu fait dans leur vie.

13.6
Mais j'espère que vous reconnaîtrez que nous, nous ne sommes pas réprouvés.

Cet examen devrait prouver que Paul à raison et n’a pas échoué son test. Le mot réprouvé veut dire échoué le test.

13.7
Cependant nous prions Dieu que vous ne fassiez rien de mal, non pour paraître nous-mêmes approuvés, mais afin que vous pratiquiez ce qui est bien et que nous, nous soyons comme réprouvés.

Paul ne veut pas l’approbation et il est prêt à être réprouvé s’ils sont fidèles. Ce verset contient au moins deux jeux de mots. Le premier est lié aux mots mal (kakos) et bien (kalos). Le mal qu’il mentionne est intrinsèque ou ça sort du coeur. Le bien est une version qui inspire les gens à suivre l’exemple ou rentre dans leur coeur. Je pense que vous suivez ma logique. Le second est lié à un contraste entre le négatif et le positif. Nous avons le mal et l’approbation; ensuite, le bien et la réprobation.

13.8
Car nous n'avons pas de puissance contre la vérité; nous n'en avons que pour la vérité.

Paul accepte de mal paraître parce qu’il sait que la vérité gagne toujours.

13.9
Nous nous réjouissons lorsque nous sommes faibles, tandis que vous êtes forts; et ce que nous demandons dans nos prières, c'est votre perfectionnement.

Une autre raison qu’il accepte une telle honte, c’est parce qu’il trouve sa joie dans la force ou la fidélité des autres. Paul acceptait de souffrir n’importe quoi pour les élues, comme il le mentionne à Timothée. Ultimement, Paul veut leurs perfectionnements ou restaurations (signification du mot grec).

Nous devons réaliser le besoin d’une bonne vérification régulière de nos méchants coeurs. Les corinthiens s’approchaient de la déroute totale ou l’apostasie parce qu’ils ont arrêté d’examiner leur coeur. Ils ont laissé l’apparence, comme celle des super apôtres, prendre le dessus sur l’oeuvre de Dieu. Nous ne devons pas laisser notre ferveur extérieure dicter les réalités de nos coeurs. Bien sûr, le but ultime reste un effort pour restaurer une relation plus intime avec Dieu.

Martin Labonté

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