mardi 31 mars 2015

La théorie du chaos

Il y a plusieurs années, je m'intéressais beaucoup au sujet de la théorie du chaos. Ou dit simplement : l'étude des systèmes complexes. La météo, le mouvement des vagues, les variations des populations d'animaux d'un écosystème, etc. Quel est le lien avec Dieu? Simple, l'étude de la Bible fonctionne exactement comme un système complexe!

Lorsqu'une population de loup mange trop de lièvres, la population de lièvre décline dramatiquement. Les loups crèvent de faim et certains meurent. Ce qui donne un répit aux lapins qui se mettent à proliférer grâce au nombre restreint des prédateurs. Puisque la nourriture est abondante les prédateurs reviennent à la charge. Et on recommence le cycle. C'est un exemple simple et simplifié. Pas besoin de faire compliqué pour comprendre l'idée.

Ce que je veux faire ressortir ici c'est que dans la théorie du chaos le système global est influencé par lui-même. C'est-à-dire que les parties influencent le tout et le tout influencent les parties. Les lapins sont responsables de leurs malheurs en ne contrôlant pas leur population... comme les loups d'ailleurs!

Dans le cas de la Bible c'est encore plus simple : il faut comprendre l'histoire globale pour comprendre les parties et ils faut comprendre les parties pour comprendre l'histoire globale.

Ainsi, il est nécessaire de passer du temps dans la Parole de Dieu, toute la Parole de Dieu! On ne peut pas lire uniquement les Évangiles sans devenir débalancé! Il faut lire l'Ancien Testament et le restant du Nouveau.

On ne peut pas non plus juste lire...il faut passer du temps à méditer afin de saisir les parties et ainsi faire du sens de l'ensemble.

Lisons et méditons!

Samuel Deroy

lundi 30 mars 2015

LA DOUCEUR (partie 8)

Bonjour frères et sœurs

Nous arrivons à la fin de cette étude ce matin avec la qualité de la douceur. Beaucoup peut être dit sur ce sujet, mais je vais concentrer mes efforts par un survol biblique.

Je débute avec l'utilisation du mot seulement.
Dans psaumes 45:5, dit:
Oui, ta gloire! -Sois vainqueur, monte sur ton char, Défends la vérité, la douceur et la justice, Et que ta droite se signale par de merveilleux exploits!

Dans ce verset, le psalmiste appel l'Éternel à venir défendre les choses d'importance. Il nomme ceux que nous reconnaissons comme la vérité et la justice. Ensuite, il ajoute la douceur, donc nous voyons comment la douceur est importante.

Dans le chapitre 15 de proverbes, nous pouvons lire:
Verset 1: Une réponse douce calme la fureur, Mais une parole dure excite la colère.
Verset 4: La langue douce est un arbre de vie, Mais la langue perverse brise l'âme.

Ici, nous sommes rappelés de la puissance de la langue. Dans les juges, nous avons deux histoires où la langue change tout. Premièrement, Gédéon calme deux tributs qui sont en colère, avec lui, par sa langue. Deuxièmement, Jephté donne naissance à une guère civil par ses paroles dures. Donc nous voyons que la douceur se pratique par nos mots.

Dans 1 Corinthiens 4, Paul donne une option à l'église:
Verset 21: Que voulez-vous? Que j'aille chez vous avec une verge, ou avec amour et dans un esprit de douceur?

C'est parce que le mot douceur veut dire une puissance retenue. Paul pourrait agir durement ou se retenir, ça dépend de leur participation. Nous retrouvons la même idée dans 1 Thessalonique 2
Verset 7: mais nous avons été pleins de douceur au milieu de vous. De même qu'une nourrice prend un tendre soin de ses enfants,

Et dans Galates 6 les spirituels, tous croyants, sont appeler à aider avec douceur les chrétiens tombés. Parce que l'humilité est attachée à cette attitude.

Maintenant, j'aimerais survoler deux grandes exemples. Bien sûr, je parle de Moïse et Jésus-Christ.

Moise est appeler l'homme le plus doux de toute la terre, nombre 12:3.
Et l'Éternel l'entendit. Or, Moïse était un homme fort patient, plus qu'aucun homme sur la face de la terre.

Le mot patient comprend aussi l'idée de doux, humble, et même affligé. C'est fascinant de combiner ces idées (humble, doux et affligé) ensemble en recherchant de comprendre la douceur. L'humilité, nous l'avons déjà vu, mais affligé. Ça peut être difficile de retenir notre puissance. C'est un combat de ne rien dire contre un frère qui pèche, que ce soit contre nous ou autour de nous. Surtout si nous sommes simili plus fidèle.

Jésus avait tout le pouvoir de Dieu, étant Dieu, mais Il s'est toujours retenue. Jamais Il a combattu de sa langue pour prouver Sa supériorité. À la place, Ses réprimandes et enseignements étaient toujours à propos et humble.

J'espère que ces quelques exemples peuvent vous aider dans votre poursuite.

Martin Labonté

vendredi 27 mars 2015

« Que ton règne vienne »

Nous avons peur de ce bout de phrase...

Il fait partie des traditions non dites de notre milieux séparatiste indépendantiste sectaire de ne pas parler ni mentionner les mots « royaume de Dieu. » Combien de fois avez-vous entendu le terme dans la dernière année? Voilà...

Il ne faudrait surtout pas que l'on soit de proche ou de loin associés à toutes doctrines où l'église établit un royaume terrestre pour Dieu... Au-delà des désirs et des peurs du milieu, il reste que la Parole de Dieu parle du royaume de Dieu. Alors nous en parlerons aujourd'hui.

Afin de faire quelques liens intéressant avec le reste du Nouveau Testament, n'oublions pas l'apôtre Paul du royaume de Dieu dans des contextes où cela ne s'adresse pas à des juifs! Le royaume de Dieu ce n'est pas uniquement un concept sectaire fermé qui ne s'applique qu'aux juifs. Alors parlons du royaume de Dieu!

Dans Romains 14.17, Paul nous dit que : « Le royaume de Dieu, ce n’est pas le manger et le boire, mais la justice, la paix et la joie, par le Saint- Esprit. » Pour vous mettre en contexte Romains 14 c'est le chapitre où Paul parle de pas être une pierre d'achoppement pour les autres. Dans 1 Corinthiens 4.20, il dit que : « le royaume de Dieu ne consiste pas en paroles, mais en puissance. » Dans Galates 5.21 : « Je vous dis d’avance, comme je l’ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n’hériteront point le royaume de Dieu. » Dans 1 Thessaloniciens 2.11-12 : « Vous savez aussi que nous avons été pour chacun de vous ce qu’un père est pour ses enfants, vous exhortant, vous consolant, vous conjurant de marcher d’une manière digne de Dieu, qui vous appelle à son royaume et à sa gloire. » Dans 2 Thessaloniciens 1.5 : « C’est une preuve du juste jugement de Dieu, pour que vous soyez jugés dignes du royaume de Dieu, pour lequel vous souffrez. » Nous pourrions continuer à donner des exemples mais cela suffit pour démontrer la présence du royaume de Dieu dans les écrits du Nouveau Testament. Et surtout, le lien qu'il a avec nous aujourd'hui en 2015 qui ne sommes pas juif. Alors parlons du royaume de Dieu... Il n'y a rien de bien épeurrant là!

Mettons maintenant le concept en relation avec l'Histoire. A la fin des temps Dieu va établir toutes choses comme elles devraient l'être sans le péché et vivre avec Son peuple, Il va établir Son royaume. C'est l'élément qu'on appel eschatologique, futur, de cette partie de la prière du Seigneur Jésus.

Le royaume de Dieu a aussi une dimension présente, autant spirituelle que physique. Bon, j'ai mis les mots « royaume de Dieu » et « physique » dans la même phrase, je ne vais pas me faire aimé là! Mais avant de partir en peur voyons le lien qui doit être fait. D'abord le royaume spirituel de Dieu. Et bien, c'est simple, en tant que participant du Corps de Christ nous sommes Son peuple, nous faisons partie de Son royaume comme Paul nous le dit. Qu'en est-il du physique? Et bien, nous sommes toujours vivant, non? Alors nous sommes le royaume physique de Dieu. Oui, oui! Je vous l'accorde, c'est vrai que nous sommes très loin du royaume eschatologique de Dieu! Cependant, les sacrifices sanglants de l'Ancien Testament étaient très loin du sacrifice de Christ au Calvaire... La conquête du pays promis par Josué et compagnies très loin de ce que Dieu as promis... La reconstruction du temple après l'Exil très loin de ce que Dieu as révélé... Être l'ombre de quelque chose, dans tous les cas Christ ou Son oeuvre, n'est jamais une raison pour ne pas être quand même cette chose. Il y avait des sacrifice que Dieu trouvait agréable dans l'Ancien Testament. Il y a eut conquête du pays promis et reconstruction du temple. Nous sommes le royaume de Dieu, imparfait, oui, en tant qu'ombre des choses à venir, oui, mais nous en faisons partie quand même. Et nous sommes appelés à prier pour son établissement et pour la restauration de toutes choses par Dieu. Les petites restaurations et les petits établissements du royaume présentement sont chacuns des témoignages à la restauration et l'établissement futur.

Prions donc que le règne de Dieu vienne! Désirons être bénis par la présence de Dieu qui produit des changements dans nos vies. Des changements à Sa gloire! Désirons voir Dieu règner spirituellement dans nos vies et espérons le voir règner physiquement aussi!

Samuel Deroy

jeudi 26 mars 2015

Servir ou Être Servis?

C'est une question toujours d'actualité. Non parce que nous nous posons des questions sur la réponse, bien loin de là! Elle est simple et nous la connaissons. La question demeure d'actualité parce que nous devons constamment évaluer où nous en sommes face à la réponse. La réalité c'est que pour la majorité d'entre nous, sinon pour tous, nous devons nous faire répéter notre responsabilité dans l'assemblée de Dieu... 

Il est facile de tomber dans une léthargie spirituelle! Quoi de plus analgésique que de venir s'asseoir le dimanche matin pour regarder la réunion se dérouler devant nos yeux encore endormis. Historiquement au Québec, l'église est là pour servir ses paroissiens et paroissiennes qui la servent en retour en payant une cotisation monétaire... Historiquement à la suite de Jésus-Christ, les gens de l'assemblée se servent les uns les autres à l'image de leur Seigneur. Ainsi, notre manquement dans ce domaine est en fait un manquement à croître dans la maturité en Christ afin de Lui ressembler. 

Pourtant la Parole de Dieu est clair à ce sujet : « Comme de bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu, que chacun de vous mette au service des autres le don qu’il a reçu. » afin « Qu’en toutes choses Dieu soit glorifié par Jésus- Christ, à qui appartiennent la gloire et la puissance, aux siècles des siècles. Amen! » (1 Pierre 4.10-11) Lorsque Pierre dit ces choses, il ne s'adresse pas à des personnes spécifique dans l'assemblée mais à tous. (Comparez 1 Pierre 1.1-2, 5.1 et 5.14 Portez attention aux changements d'auditoire...)

Nous avons l'impression d'être toujours sous la joug catholique romains alors que nous sommes une église protestante. Qu'elle est cette mentalité de clergé qui afflige l'église protestante d'aujourd'hui? Pourtant, la Parole de Dieu est claire que TOUS nous devons nous servir les uns les autres et croître en imitant notre Seigneur. Qu'est-il arrivé avec l'idéal protestant de Sola Scriptura? Avons mis de côté l'Écriture Seul pour un mélange syncrétiste d'Écriture qui fait notre affaire avec un peu de paresse égocentrique? Portons attention aux paroles de Paul : « Cette parole est certaine: Si quelqu’un aspire à la charge d’évêque, il désire une œuvre excellente. » (1 Timothée 3.1) Il ne vise personne en particulier, mais tous... Car nous avons tous la responsabilité de se mettre à l'oeuvre pour le Seigneur dans les capacités qu'Il nous donne! Pourquoi est-ce si difficile d'avoir une participation, un désir d'implication dans l'église? Ne devrions-nous pas être des modèles de service? Nous devrions oui... malheureusement ce n'est pas la réalité de l'église actuelle!

Pourquoi négligeons-nous les paroles simples de Paul : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. » (Romains 12.1-2)

Nous nous contentons de peu et nous sommes heureux dans notre médiocrité. C'est bien malheureux car Dieu n'est pas médiocre! Il veut faire de grandes choses. Il veut que nous accomplissions de grandes choses pour Son nom, mais nous préférons la paresse, la léthargie spirituelle. Pourquoi pas? Lorsqu'on est gelé spirituellement on ne ressent pas la douleur... autant rester gelé! De toute façon, au moins nous faisons "de quoi"! Belle victoire que la défaite! Dieu ne nous appel pas à faire "de quoi" mais à faire Sa volonté! Dieu nous donne à tous des talents, des capacités afin que nous en fassions bénéficier Son oeuvre, Son assemblé, nos frères et soeurs spirituels. Qu'attendons-nous pour vivre une vie passionnante pour notre Seigneur qui a démontré Sa passion pour Dieu et pour nous à la croix du Calvaire?

Samuel Deroy

mercredi 25 mars 2015

Les répercussions d'une bonne communion !

« La meilleure des relations humaines ne peut être pleinement appréciée qu'à la lumière de notre communion avec le Seigneur » (Rich Gregory)

Parfois, nous pensons à tort que notre relation avec Dieu, qu'elle soit bonne ou mauvaise n'a aucune implication réelle dans nos relations les uns avec les autres... Comme si la qualité de notre communion avec Dieu n'avait aucune répercussion dans l'état de nos relations ici-bas... Pourtant, rien n'est plus faux, n'est plus incohérent que ce raisonnement malhonnête. Si notre communion verticale souffre, comment notre communion horizontale pourrait-elle aller bien ? Si  nous ne pouvons maintenir une communion étroite avec Dieu, comment pourrions-nous maintenir des relations saines avec ceux qui entourent ? Car, n'est-ce par Sa grâce, Son amour, Sa sagesse, de même que Sa force que nous pouvons prétendre à l'amour, au pardon, à la patience, etc... Si nous aspirons à restaurer des relations, à les améliorer, notre seule et unique option réside d'abord et avant tout dans la qualité de notre communion avec Dieu !

« Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous ne pratiquons pas la vérité. Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché » (1 Jean 1.6-7)


Par Lui et pour Lui,
Benoit

mardi 24 mars 2015

« Que ton nom soit sanctifié »

Lorsque nous disons « que ton nom soit sanctifié, » nous exprimons le désir que Dieu soit reconnu et adoré comme étant saint, pur, parfait, élevé. Mais également, nous exprimons notre propre besoin de sanctification. Si nous désirons que le nom de Dieu soit sanctifié nous qui portons le nom de Christ devons aussi être sanctifié!

Lévitique 20:26 nous dit ceci : « Vous serez saints pour moi, car je suis saint, moi, l’Eternel; je vous ai séparés des peuples, afin que vous soyez à moi. » Notre sanctification, notre séparation du mal, de l'incrédulité et des principes mondains n'est pas un commandement arbitraire de Dieu. C'est la nature même de Dieu, c'est qui Il est qui demande que nous soyons saints!

Notre salut entraîne la nécessité pour nous d'être saints. Nous ne sommes plus les enfants du diable et du monde de ténèbres, esclaves du péché. Non! Nous sommes maintenant les enfants de Dieu, les fils et les filles du Père des lumières! Portons attention à ce que l'apôtre Pierre nous dit dans son épître : « Comme des enfants obéissants, ne vous conformez pas aux convoitises que vous aviez autrefois, quand vous étiez dans l’ignorance. Mais, puisque celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite, selon qu’il est écrit: Vous serez saints, car je suis saint. » (1 Pierre 3:14-16)

La sanctification, notre sanctification est un fondement de cette vie présente. C'est aussi un combat journalier pour chacun d'entre nous! Rappelons-nous que c'est la nature du Dieu que nous adorons qui demande cela. C'est la nature de la Personne avec laquelle nous passerons l'éternité! Vivons aujourd'hui comme nous vivrons demain dans la présence du Seigneur!

Samuel Deroy

lundi 23 mars 2015

LA PATIENCE (partie 7)

Bonjour frères et soeurs

Ce matin, nous discutons sur la patience. Un attribut qui ne semble plus trop important de nos jours. Pourquoi être patient quand tout peut se faire avec rapidité. Sauf que la patience, c'est plus que ça. Le mot parle de supporter une grosse charge ou d'endurer. Par exemple de rester dans le feu de l'épreuve aussi longtemps qu'il le faut pour être perfectionné. Cet attribut est utile pour tous, pasteurs ou non.

PASTEURS
Ces hommes, et leur famille, doivent subir toutes sort d'attaques. Les pires attaques ne viennent pas de l'Ennemis, mais des autres croyants. Autant leurs propre membres d'église que d'autres ouvriers, toujours près à critiquer. Les gens font toujours remettre en question leurs décisions ou actions. Ils, pasteurs et famille, doivent endurer et continuer. Ceci est plus facile à dire qu'à faire. En plus, ils doivent, comme sous-berger, diriger le troupeau vers les pâturages. Ceci demande beaucoup de patience, parce que chaque brebis avance à son rythme. Il n'y pas de rythme de groupe. Ce que je veux dire, c'est que même si nous sommes appeler à être un corps, nous restons des individus. Tous ont leurs faiblesses, désirs, idées et personnalité particulaires. Si vous pensez que c'est difficile pour des parents de grande famille, et bien, c'est encore plus difficile avec un group remplit d'enfants différent. Vous avez bien compris je nous traite d'enfants, je suis désolé d'être aussi franc. Dieu seul peut donner cette sorte de patience qui les oblige de mettre de coté leur orgeuil.

p.s.: Merci à tous ses hommes et leurs famille! Surtout mon pasteur.

TOUS
Nous sommes tous commandé à avoir de la patience. Ça peut être envers les gens de notre propre famille ou envers ceux de la famille de Christ. Nous aussi pouvons faire face à des attaques et critiques. Nous aussi devons interagir avec plein de brebis qui ne sont pas pareilles comme nous. Plus encore, nous devons supporter tout fardeau que le Seigneur veut mettre sur notre dos. Christ parle de porter Son joug. C'est vrai qu'il est légé, mais de le porter à long terme pourrait être accaparant.

Le lien commun entre ces deux groupes est l'idée de porter. Premièrement, Il ne faut pas le jeter parterre, ou péter notre coche (si vous voulez). Nous ne sommes pas permis d'exploser de dérangement ou frustration. Nous ne pouvons pas exploser de rage. Nous devons accepter de garder le fardeau divinement mandaté par le Tout Puissant. Parce que oui ce fardeau, qui pourrait être quelqu'un qui nous fait mal, vient du Souverain Maitre de l'existence. Deuxièmement, Il ne faut pas tomber sous le poids, trop de gens compte sur nous. Ce n'est pas juste de garder le fardeau sur nos épaules, mais d'avancer avec ce poids lourd. Nous devons aller à quelque part avec cette charge. Nous devons rester debout, donc il ne faut pas tomber dans la rébellion ou l'abandon. J'espère que mon langage mystérieux ou imagé ne vous perd pas?

Le plus important c'est que la patience n'est pas juste une action extérieure, mais intérieure aussi. La plupart des explosions de rage ou chutes dans la rébellion vient de l'intérieur. Parce que nous avons forcé du dos et pas des jambes, si je peux dire. En d'autres mots, le gros du forçage vient du cœur pas de la tête. C'est autant une émotion qu'un attitude. Nous devons autant faire attention à ce qui se passe dans notre homme intérieur qu'extérieur. C'est pas juste de retenir nos cris de frustration, mais de ne pas avoir des racines d'amertume dans nos âmes.

Martin Labonté

vendredi 20 mars 2015

Sommes-nous concernés?

La Parole de Dieu est toujours surprenant par son contenu. Nous y trouvons des passages qui nous font réfléchir. Qui nous font nous demander pourquoi est-ce que Dieu a voulut que ce soit écrit. Des passages comme le psaume 137 qui remettent en question la mesure à laquelle toute la Parole de Dieu s'applique à nos vies. Lisons le psaume 137 avant de poursuivre :

« Sur les bords des fleuves de Babylone,
Nous étions assis et nous pleurions, en nous souvenant de Sion.
Aux saules de la contrée
Nous avions suspendu nos harpes.
Là, nos vainqueurs nous demandaient des chants,
Et nos oppresseurs de la joie:
Chantez-nous quelques-uns des cantiques de Sion!
Comment chanterions-nous les cantiques de l’Eternel
Sur une terre étrangère?
Si je t’oublie, Jérusalem,
Que ma droite m’oublie!
Que ma langue s’attache à mon palais,
Si je ne me souviens de toi,
Si je ne fais de Jérusalem
Le principal sujet de ma joie!
Eternel, souviens-toi des enfants d’Edom,
Qui, dans la journée de Jérusalem,
Disaient: Rasez, rasez
Jusqu’à ses fondements!
Fille de Babylone, la dévastée,
Heureux qui te rend la pareille,
Le mal que tu nous as fait!
Heureux qui saisit tes enfants,
Et les écrase sur le roc! »
(Psaume 137)

Maintenant vous saisissez bien ce que je veux dire! Comment faire du sens de cela?

Lorsque nous rencontrons ce type de langage nous avons tendance à réagir fortement! Et c'est compréhensible! Toutefois, il ne faut pas que l'émotion du moment nous fasse oublier ce que nous savons déjà de Dieu et de Sa volonté pour nous. De plus, ce serait manquer de sagesse que de bâtir notre vie sur un texte de ce genre!

Voyageons donc dans dans l'univers de la Bible afin de lier les pièces du puzzle qui se trouve devant nous. Ensuite, nous ferons les liens entre le psaume et notre vie. Oui, oui, ce psaume s'applique à nous aussi!

La phrase clé de ce passage est celle-ci : « Heureux qui te rend la pareille, le mal que tu nous as fait! » La psalmiste exprime un désir de justice, de rétribution. Vous direz peut-être que c'est un désir de vengeance qui l'anime! Je ne crois pas. Commençons à mettre ensemble les pièces du puzzle! Lévitique 24:19-20 déclare ceci : « Si quelqu’un blesse son prochain, il lui sera fait comme il a fait: fracture pour fracture, œil pour œil, dent pour dent, il lui sera fait la même blessure qu’il a faite à son prochain. » Ainsi, en terme de Loi et de justice de la nation d'Israël, le châtiment pour un injustice est égal à l'injustice commise. Crever l'oeil de son prochain entraîne comme jugement de se faire crever l'oeil. Vous direz que c'est barbare... Disons que c'est un moyen de limiter le jugement. Une personne ne peut demander la mort de l'autre pour la perte de son oeil...ça c'est barbare! D'un sens, la Loi applique la justice sans minimiser ou surestimer l'offense commise. Pensons à notre système de justice où des individus malhonnêtes volent des vies et des retraites par des investissements bidons et qui s'en sortent avec quelques années de prisons! Cela n'aurais pas lieu dans le contexte de la Loi... Mais continuons avec la prochaine pièce du puzzle.

« L’Eternel dit à Abram: Va- t’en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai. Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai; je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction. Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi. » (Genèse 12:1-3) Ce que la psalmiste exprime est directement lié avec cette promesse faite à Abraham. Alors que Jérusalem tombait sous les mains des babylonniens, les enfants d'Édom maudissaient Israël en appelant sur eux la destructions la plus totale! Ainsi, le psalmiste n'appel pas à la vengeance, mais à l'application de la promesse de Dieu. Il Lui demande de Se souvenir de Sa promesse! C'est notre prochaine pièce.

« Eternel, souviens-toi » Le psalmiste ne demande pas à Dieu de se souvenir parce qu'Il a oublié, mais plutôt d'agir en manifestant Sa connaissance de l'injustice et la redressant! Cela me fait penser à Exode 2:23-25 où entre deux portions du récit de la vie de Moïse nous voyons les paroles suivantes : « Longtemps après, le roi d’Egypte mourut, et les enfants d’Israël gémissaient encore sous la servitude, et poussaient des cris. Ces cris, que leur arrachait la servitude, montèrent jusqu’à Dieu. Dieu entendit leurs gémissements, et se souvint de son alliance avec Abraham, Isaac et Jacob. Dieu regarda les enfants d’Israël, et il en eut compassion. » Suite à ces paroles, toute l'histoire de la sortie d'Égypte se met en branle. Lorsque Dieu se souvient, Il agit. Ainsi, le souvenir de l'Éternel n'est pas une question de connaissance mais d'accomplissement des promesses antérieures auxquelles de notre point de vue Il semble avoir mis en attente.

Ainsi, ce psaume est une prière à l'Éternel pour qu'Il agisse selon Ses promesses eb faveur de Son peuple. Pour ce qui est des paroles difficiles concernant le jugement que le psalmiste espère pour les peuples ennemis, il suffit pour nous de nous rappeler qu'il désire une justice à la mesure de l'offense. N'oublions pas que la justice de Dieu demande les tourments éternels dans l'étang de feu pour quiconque offense Dieu par le péché et par l'incrédulité... Dieu ne joue pas avec l'injustice et l'offense. N'oublions pas que le passage de psaume 137 est dans un contexte plus grand. Il doit être vu en relation avec l'Histoire de Dieu que nous révèle l'ensemble de la Parole.

Notre puzzle fait maintenant du sens, mais il nous reste quelques liens à faire avec nous-mêmes. Comment cela s'applique-t-il à nous? Ce passage s'applique à nous de plusieurs manières.

Tout d'abord, il nous interpelle en nous montrant à ne pas minimiser le péché, l'injustice et l'offense. Il est vrai que nous sommes sous la grâce et que nous devons pardonner. Dieu nous pardonne...et Son pardon à coûté le Calvaire pour Son Fils! Dieu ne minimise pas le péché en offrant Son pardon pour nos fautes, ne minimisons pas non plus le péché que nous subissons et que nous faisons subir. Il n'est jamais approprié d'avoir une attitude de « c'est correct, c'est rien » devant le péché et l'injustice. Non! Dieu n'est pas comme cela et ne nous demande pas cela! Ne minimisons pas le péché. Cherchons la justice de Dieu et soyons prêt à agir justement envers ceux que nous avons offensé et contre lesquels nous avons péché.

Ensuite, ce passage s'applique à nous en nous incitant à compter sur les promesses de Dieu et à les amener devant le trône de la grâce par la prière avec supplications et insistances. N'aillons pas peur de rappeler à Dieu Ses promesses afin qu'Il se souvienne de celles-ci et agisse en faveur de Son peuple. Pourquoi aurions-nous peur de dire à Dieu les promesses qu'Il a faite? Nous avons une libre entrée au trône de la grâce, ayons une assurance dans la promesse de Dieu qu'Il nous écoute et qu'Il nous aime!

Finalement, ne recherchons pas la vengeance mais attendons patiemment que Dieu applique Sa justice devant les injustices que l'on subit. Pensons à la fin des Écritures où Dieu établit finalement et pour toujours Sa justice. Nous n'avons pas à être inquiets, l'Éternel ne laissera pas Sa justicr bafouée.

En terminant, ne nous lassons pas d'étudier la Parole, de chercher à comprendre les passages plus compliqués. Il y a des trésors qui s'y trouvent et nous terminons par voir le Récit de l'oeuvre de Dieu et la Personne de Dieu d'une manière encore plus glorieuse!

Il y a des récompenses à mettre des efforts dans la méditations des Écritures! Chérissons ce privilège grandiose que Dieu nous donne d'avoir Sa Parole entre nos mains! Aimons les Écritures car elles n'ont point perdues de leurs pertinence pour nous aujourd'hui!

Samuel Deroy

jeudi 19 mars 2015

Nous somnes normaux!

L'incompréhension des croyants face à ce que Dieu fait et permet ne date pas d'hier et ne s'en ira pas de si tôt! Il est réconfortant de voir que le prophète Habakuk souffre aussi de notre incapacité à faire du sens de ce que l'on vit et que le voit autour de nous. Les difficultés d'Habakuk nous font sentir humains, normaux, comme faisant partie de la gang... Lisez ses paroles et portez attention à ce qu'Habakuk vit, ressent et exprime :

« Jusqu'à quand, ô Eternel?
J'ai crié, et tu n'écoutes pas!
J'ai crié vers toi à la violence, et tu ne secours pas!
Pourquoi me fais-tu voir l'iniquité, et contemples-tu l'injustice?
Pourquoi l'oppression et la violence sont-elles devant moi?
Il y a des querelles, et la discorde s'élève.
Aussi la loi n'a-t-elle point de vie,
La justice n'a-t-elle point de force;
Car le méchant triomphe du juste,
Et l'on rend des jugements iniques. » (Habakuk 1:2-4)

La souffrance des croyants n'a rien de nouveau,  ni même d'exceptionnelle! Habakuk nous rappel que Dieu agit en Son temps et qu'Il est patient. Lorsque que Sa patience est à l'oeuvre nous gémissons sous la douleur des injustices que l'humanité commet en affront à Dieu. Mais voudrions-nous que Dieu soit sans patience? Chacun de nous a bénéficié de la patience de Dieu sans laquelle nul de nous ne serait parvenu au salut de Dieu! 

La patience de Dieu n'exclue pas Sa justice comme l'exprime Habakuk dans le reste de ses écrits. Dieu accomplit chaque choses en Son temps. Notre incompréhension présente ne signifie en rien l'absence de raisons de la part de Dieu. Ce n'est pas parce que Dieu est à nos yeux incompréhensible qu'Il l'est. Nous avons beaucoup à apprendre et surtout à désapprendre sur Dieu... 

Travaillons de jour en jour à croître en connaissance de notre Père céleste. Soyons ferme dans notre foi malgré ce que l'on voit, vit et ressent! Nous sommes normaux, nous faisons partie du même lot qu'Habakuk le vaillant prophète de l'Eternel! Mais ce n'est pas parce que c'est difficile que nous devons abandonner... comme l'écrit Habakuk : « le juste vivra par sa foi » (Habakuk 2:4)

Samuel Deroy

mercredi 18 mars 2015

Quel Grand Dieu nous avons !

Ce matin, je vous propose de poursuivre ce que nous avons débuté dans les semaines précédentes, à savoir, la grandeur de Dieu racontée par divers récits expérimentés au cours de mon récent voyage aux Philippines... Bien que je pourrais continuer plusieurs semaines à vous décrire la présence toute-puissante de notre Grand Dieu, à partir de la semaine prochaine, j'entamerai un nouveau sujet avec vous... 

Un Dieu EXCLUSIF !
Dans ce troisième et dernier volet, j'aimerais développer l'aspect exclusif de Dieu, de cette relation personnelle qu'Il désire entretenir avec Ses enfants... L'Éternel est farouchement soucieux de maintenir un lien étroit avec Son peuple... Il ne désire rien de moins que la totale exclusivité... Il est un Dieu jaloux, désirant accaparer toute l'attention de Ses disciples... Il n'est pas satisfait de miettes, de restants, ce qu'Il désire, c'est tout et seulement tout... Pour illustrer cette notion, j'ai, tout au long du voyage, à maintes reprises, réalisé, pour ne pas dire, goûté à cette nécessité intransigeante d'être dépendant de Lui pour chaque situation... Il m'a appelé ou devrais-je dire rappeler à m'agenouiller devant Lui afin qu'Il conduise, dirige et accomplisse toutes choses...
Un matin, alors que nous étions « confortablement » assis dans un autobus en direction de Ballesteros, une jeune femme,  tout juste avant notre départ, est entrée dans notre autocar, Bible à la main... Pour mieux comprendre, vous devez savoir que notre bus était rempli de jeunes mormons (40) en plein voyage missionnaire... D'un ton ferme et sans aucune hésitation, la jeune femme commença à prêcher l'Évangile avec conviction... Elle annonça la Bonne Nouvelle plus de 15 minutes sans jamais broncher... Habitée d'un courage inhabituel, elle proclama la Parole de Dieu tel un héros de l'A-T... J'étais à la fois bouche-bé et perdu; comment pouvait-on être si engagé, si dévoué... Mon coeur était imbibé de joie, mais aussi de honte... Pourquoi ce n'était pas moi qui prêchais ? Pourquoi suis-je incapable de prêcher avec autant de conviction ? 
Voilà une relation marquée d'exclusivité... Voilà une jeune femme, pour qui Dieu est tout, absolument tout ! Et nous ?

Par Lui et pour Lui,


Benoit 

mardi 17 mars 2015

« Qui es aux cieux »

La sphère de Dieu est céleste. Elle est élevée au-dessus de nous, par rapport à nous. Mais autant l'origine de Dieu est différente de la notre, autant elle constitue une source de confiance et d'espérance. Non point que Dieu ait une origine, Il est éternel, mais plutôt que le propre de Dieu c'est le domaine céleste. Alors que pour nous mortels c'est le domaine terrestre. Ce qui est surprenant des paroles de Jésus c'est que l'origine de Dieu, du Père n'est en rien une source de dissociation entre le Père et nous. C'est plutôt une source de réconfort et d'espérance.

Dieu est l'espérance de ceux qui se confient en Lui. Il est l'héritage de ceux sans héritage. Alors que dans notre domaine terrestre nous sommes aux prises avec une multitude de problèmes et de conséquences du péché, Dieu n'est point atteint par ces mêmes problèmes. Il est d'un autre domaine. Un domaine parfait, bon, agréable. Un domaine où nous désirons être. Notre relation avec notre Père céleste nous donne espoir d'un meilleur futur, d'un futur bon, agréable et parfait dans le domaine de notre Père.

Lorsque nous regardons la Terre, nous voyons les effets directs du péché. La dégradation et la corruption qui affecte notre monde. Mais lorsque nous nous tournons vers les cieux, nous y voyons une majestuosité qui nous ébahis. Une constance inébranlable. Un témoignage à l'ordre divin qui subsiste jour après jour après jours. Il y a une invitation à l'espérance dans le domaine céleste. Comme quoi il y a la possibilité d'un monde meilleur où règne l'ordre divin.

Notre Père est céleste. Il est notre espérance d'une nouvelle création qui subsistera sous l'ordre divin et qui fleurira sous la bonté de notre Père qui est dans les cieux. Prenons assurance! Oui le temps est mauvais aujourd'hui, mais demain nous serons au paradis céleste de Dieu. Nous sommes Ses enfants! Il est notre héritage!

Smauel Deroy

lundi 16 mars 2015

LA CHARITÉ (partie 6)

Bonjour frères et sœurs

Ce matin, nous parlons du sujet de l'amour ou plus exactement la charité. Bien sûr, le mot ici, c'est agapé. Il serait utile de bien comprendre ce mot avant de continuer.

Ce n'est pas un amour divin. Le mot parle de préférence et engagement. C'est une décision, mais il y aussi de l'émotion. C'est la sorte d'amour que Démas a eu pour le monde.

Ce n'est pas un amour supérieur à celle qui est appelé philio ou fraternel. Pour les Grecs l'amour philio était meilleur et agapé était à peine recherché. Pour les chrétiens, l'agapé est plus populaire, mais les liens fraternels est tout aussi important.

Cette sorte d'amour nous fait oublier nos propres besoins et désirs, pour mettre ceux des autres en premier. Elle continue à vouloir se donner et aider même si l'autre nous rejette à mainte reprise. Vous n'avez qu'a penser à l'agapé passionné de Dieu envers nous des rebelles. C'est plus qu'un engagement verbal, j'ai décidé de t'aimer peu importe, mais ça se démontre en action.

Cette sorte d'amour ne va pas laisser à la personne aimée une sensation d'obligation. Je veux dire qu'elle ne doit pas ressentir que vous devez l'aimer ou la tolérer. Au contraire, cette personne doit se sentir privilégié et apprécié. Encore ici, pensez à la sensation de l'embrassement du Seigneur? Si vous n'êtes pas certain ici consultez le livre de cantique des cantiques ou étudiez l'élection. Dieu est fou de nous et c'est comme ça que les autres devraient se sentir lorsque notre charité est visée vers eux.

1 Timothée 1:5
Le but du commandement, c'est une charité venant d'un cœur pur, d'une bonne conscience, et d'une foi sincère.
La charité est sincère et vraie. Elle ne cache pas de l'hypocrisie de dérangement mis sous le tapis. Elle engage tout le cœur.

1 Pierre 4:8
Avant tout, ayez les uns pour les autres une ardente charité, car La charité couvre une multitude de péchés.
La charité est appliquée à toute situation difficile. Dans sa forme la plus ardente, elle nous appel à couvrir les péchés des autres. Ceci veut dire que nos émotions, comme la passion ou le zèle, doit être impliqué.

Ecclésiaste 7:20-22
Non, il n'y a sur la terre point d'homme juste qui fasse le bien et qui ne pèche jamais. Ne fais donc pas attention à toutes les paroles qu'on dit, de peur que tu n'entendes ton serviteur te maudire; car ton cœur a senti bien des fois que tu as toi-même maudit les autres.
La charité peut exister seulement avec l'humilité, parce que bien sûr, nous sommes aussi pécheurs.

Si vous avez encore besoin d'aide allez lire et étudier 1 Corinthiens 13. Mais à la base, c'est vraiment mettre l'autre avant et pardessus nous.

Martin Labonté

vendredi 13 mars 2015

Le Plan Mondial de Dieu

En lisant certaines parties de l'Ancien Testament nous avons l'impression qu'être en relation avec Dieu c'était comme un club sélect réservé aux enfants d'Israël et quiconque d'autre était automatiquement voué à la perdition. Toutefois, le plan mondial de Dieu n'est pas une nouveauté du Nouveau Testament. Oui l'emphase est grandement évidente dans la seconde partie des Écriture, mais elle est loin d'être absente de la première ! Un des passages qui démontre la mondialité de l'offre de Dieu dans l'Ancien Testament est celui d'Ésaie 56.1-8 :

« Ainsi parle l'Eternel : Observez ce qui est droit, et pratiquez ce qui est juste; Car mon salut ne tardera pas à venir, Et ma justice à se manifester. 

Heureux l'homme qui fait cela, Et le fils de l'homme qui y demeure ferme, Gardant le sabbat, pour ne point le profaner, Et veillant sur sa main, pour ne commettre aucun mal!

Que l'étranger qui s'attache à l'Eternel ne dise pas: L'Eternel me séparera de son peuple! Et que l'eunuque ne dise pas: Voici, je suis un arbre sec!

Car ainsi parle l'Eternel: Aux eunuques qui garderont mes sabbats, Qui choisiront ce qui m'est agréable, Et qui persévéreront dans mon alliance, Je donnerai dans ma maison et dans mes murs une place et un nom Préférables à des fils et à des filles; Je leur donnerai un nom éternel, Qui ne périra pas.

Et les étrangers qui s'attacheront à l'Eternel pour le servir, Pour aimer le nom de l'Eternel, Pour être ses serviteurs, Tous ceux qui garderont le sabbat, pour ne point le profaner, Et qui persévéreront dans mon alliance, Je les amènerai sur ma montagne sainte, Et je les réjouirai dans ma maison de prière; Leurs holocaustes et leurs sacrifices seront agréés sur mon autel;

Car ma maison sera appelée une maison de prière pour tous les peuples.

Le Seigneur, l'Eternel, parle, Lui qui rassemble les exilés d'Israël: Je réunirai d'autres peuples à lui, aux siens déjà rassemblés. »

C'est vrai, il y a une saveur future à ce passage. Mais l'essence du passage est un encouragement présent aux étrangers et aux eunuques du temps...

Cela me fait penser à un passage du Deutéronome qui vient supporter le plan mondial de Dieu même dans l'institution du peuple d'Israël : 

« Voici, je vous ai enseigné des lois et des ordonnances, comme l'Eternel, mon Dieu, me l'a commandé, afin que vous les mettiez en pratique dans le pays dont vous allez prendre possession. Vous les observerez et vous les mettrez en pratique; car ce sera là votre sagesse et votre intelligence aux yeux des peuples, qui entendront parler de toutes ces lois et qui diront: Cette grande nation est un peuple absolument sage et intelligent! Quelle est, en effet, la grande nation qui ait des dieux aussi proches que l'Eternel, notre Dieu, l'est de nous toutes les fois que nous l'invoquons? Et quelle est la grande nation qui ait des lois et des ordonnances justes, comme toute cette loi que je vous présente aujourd'hui? » ( Deutéronome 4.5-8)

Alors que l'on peut percevoir le choix d'un peuple par Dieu comme étant du favoritisme. C'est plutôt un autre mot commencent par la lettre f que nous devrions utiliser : faveur. Nous sommes bénis que Dieu ait choisit un peuple pour révéler Sa personne et nous attirer à Lui. 

Le salut dans l'Ancien Testament n'a rien d'un club sélect. Bien au contraire ! Dieu désire que tous parviennent à la connaissance de Son salut et cela est une réalité de Sa personne visible dans les Écritures. Dieu désire attirer nos regards vers Lui. Il désire également que nous soyons des outils dans Sa main pour attirer les regards vers Lui. Ultimement, nous sommes tous défaillants à cet égard. C'est pourquoi Christ était tant attendu ! Il est celui qui accomplit ce que nul autre avant Lui n'a pu accomplir. Et nul autre après Lui n'accomplira. La fin de l'Histoire est merveilleuse : Dieu en relation parfaite avec Son peuple composé des peuples !

Samuel Deroy

jeudi 12 mars 2015

10 entraves aux conversations spirituelles

J'avais écris récemment deux blogues sur des aspects de notre approche du partage de l'Évangile. L'un était à propos de notre mentalité face au désir des gens de parler de choses spirituelles et l'autre des murailles que se dressent les gens face à une perception distordue de l'Évangile que nous devons prendre en considération. C'est deux aspects font partie d'une liste de 10 choses que relève l'auteur que je lis présentement et sur lesquels j'ai médité plus longuement. J'aimerais partager la liste de manière complète. Chacun de ces éléments nécessiterais une plus profonde réflexion que  le survol que je propose ici. À vous de voir !

10 entraves aux conversations spirituelles : 

1. Un coeur incrédule !

C'est lorsque nous sommes convaincus que les gens désirent parler de choses spirituelles que nous désirons également parler avec eux de cela. Dieu nous dit qu'Il a mit la pensée de l'éternité dans le coeur de chacun !

2. Un bagage pré-conversation !

Nous ne vivons pas dans une bulle et l'Évangile possède une longue tradition qui lui est associée en bien ou en mal. Chacun de nous abordons l'Évangile au travers d'un bagage amassé au travers des années. Ce qui fait totalement du sens pour nous qui sommes dans l'église depuis des années n'est pas aussi évident pour ceux qui n'y ont jamais mit les pieds !

3. Des transitions maladroites !

Rien de mieux pour créer un sentiment d'embarras pour tous ! Soyons honnêtes, nul ne recherche les conversations embarrassantes. Il est important que les conversations spirituelles soient des conversations fluides, naturelles, normales et non une tentative maladroite de parler de choses embarrassantes.

4. Notre langage, pas le leur !

Cette entrave tue littéralement tout désir de conversations spirituelles ! Qui désir avoir une conversation avec quelqu'un qui parle un langage que lui seul comprend? C'est comme cela que nous sonnons lorsque nous parlons de choses spirituelles... C'est bien beau de parler de rédemption, faudrait peut-être que la personne comprenne ce que c'est pour être intéressée.

5. Manquer de respect !

Une conversation ne peut avoir lieu sans un consentement de respect mutuel. Respecter l'autre c'est l'écouter, c'est vouloir savoir ce que lui en pense. C'est chercher plus que de dire ce que nous voulons dire...

6. Pousser un agenda !

Exactement comme un vendeur ! On sent la conversation s'en aller vers les fatidiques assurances sans fin pour les trucs inutiles. On sent la conversation s'en aller vers les multiples accessoires qu'on utilisera jamais. Un vendeur est là pour faire de l'argent et chacune de ses paroles sont dirigées pour accomplir cette agenda ! Malheureusement, nous sommes souvent comme cela dans les conversations spirituelles... et ça ce sent de loin !

7. Contrôler la conversation !

Peut importe ce que dit l'autre, nous avons des phrases toutes prêtes pour amener la conversation dans la direction que nous voulons. Rien de plus plastique comme discussion. Rien de plus artificiel. Rien de plus inapproprié aussi. Nous me voulons surtout pas que les autres contrôle la conversation et nous enlève la gloire de proclamer notre message. L'autre non plus ne veut pas que l'on contrôle la conversation ! Rien de mieux pour tuer une conversation et s'assurer qu'elle ne serve à rien.

8. Apporter des jugements !

C'est bien d'avoir un point de vue, mais lorsque nous nous en servons pour proclamer notre innocence et la condamnation de tous devant notre sainte personne ce n'est pas ce qui donne la plus belle image d'un disciple de Christ. Accepter que l'autre soi différent ce n'est pas endosser ce qu'il fait. Lorsque l'on juge l'autre et qu'on le rejète, comment espérons-nous avoir une conversation ?

9. Être combatif !

Une conversation spirituelle n'est pas un match de tennis où chacun envoie la balle à l'autre dans le but de marquer des points. Le but n'est pas de savoir qui a gagné. À quoi ça sert de gagner la conversation si l'on perds la personne ? Le but des conversations spirituelles n'est-il pas de gagner la personne à Christ ? Non de gagner la conversation...

10. Centrer la conversation sur soi !

Qui aime être dans une conversation où tout tourne autour de l'autre, de ce qu'il croit, de ce qu'il pense, de ce qu'il dit ? Personne. Ce n'est pas parce que nous croyons avoir la vérité que nous devons mettre de côté la bienséance, la sagesse et l'amour de l'autre. Soyons interessés, si nous voulons être intéressant.

Nous sommes loins de tout mettre en pratique. Et c'est normal. Nous avons tous un chemin à faire. Pour la gloire de Dieu, travaillons à être des gens de conversations spirituelles. Des gens avec qui ont recherche à parler de choses spirituelles parce que c'est une conversation et non un monologue endormant d'égocentriques narcissistes. Soyons comme Jésus qui était ouvert aux conversations spirituelles et qui ne manquait jamais une occassion d'interessé les gens à ce qui est important !

Samuel Deroy

mercredi 11 mars 2015

Quel Grand Dieu nous avons !

Comme je vous l'ai déjà mentionné, dans les semaines à venir, j'aimerais vous partager des récits fabuleux illustrant la grandeur incommensurable de Dieu que j'ai eu le privilège d'observer lors de mon récent voyage aux Philippines... Dans ce deuxième volet, j'aimerais vous rappeler que notre Dieu en est un de détail !

Un Dieu MINUTIEUX !Un peu fatigués... nous entamions la dernière portion de notre périple... Remplis d'émotion partagée de joie et de tristesse, nous quittions un lieu qui nous avait donné des moments forts empreints d'une profonde reconnaissance... 
Nous devions quitter aux alentours de 7h30 pour nous rendre au 3ième point de rencontre... Toutefois, étant déjà prêts quelques minutes avant 7h00, nous étions tentés de prendre le bus précédent le nôtre... Mais Dieu veillait sur nous et connaissait tous les détails de notre voyage... Convaincus, on ne sait pourquoi, nous décidions de conserver nos plans initiaux... Ainsi nous prit le bus à 7h30 comme prévu... Après environ 45 minutes de route, à notre grande surprise, nous virent le bus de 7h00 rangée sur le bord de la route, en panne... Des hommes et des femmes étaient assis, perplexes, attendant la suite des choses... 
Bien sûr, cette histoire n'a rien d'extraordinaire, j'en conviens, toutefois, elle possède le mérite de nous rappeler que Dieu veille au grain... Qu'Il est un Dieu minutieux et qu'Il ne laisse rien au hasard ! Des péripéties comme celles-ci, je pourrais vous en raconter des dizaines et des dizaines... Dieu en est un de détail, Ni le temps ni les circonstances ne Lui posent problème. Il n'est pas à la merci des imprévus... Bien au contraire, Il nous conduit avec minutie prenant compte de chaque détails aussi anodin peuvent-ils être ! 
« Ce que nous appelons hasard, c'est peut-être la logique de Dieu » Georges BERNANOS

Par Lui et pour Lui,
Benoit


mardi 10 mars 2015

« Père »

Le deuxième élément que nous rencontrons dans la prière de Jésus est la communion avec Dieu. Notre relation avec le Dieu Créateur. Plusieurs aspects du mot « Père » illustre cette relation et posent le fondement de la vie.

Il est notre Créateur ! La relation que nous avons avec Dieu est importante. Il n'est pas une personne de plus avec qui il faut que nous passions du temps... Nous parlons du Dieu Créateur! Celui qui a créé le ciel et la terre, l'univers et tout ce qui s'y trouve, les animaux, les plantes, les insectes, les êtres humains. Ce n'est pas une relation à délaisser ! Sinon c'est à nos risques... Nous n'avons pas choisit d'être créés par Dieu, de même que nous n'avons pas choisit l'endroit où nous allions naître, nos parents et notre famille. Mais c'est notre responsabilité d'agir sagement dans notre vie avec ceux qui en font partie.

Une relation d'amour ! Alors qu'Il est notre Créateur, nous n'avons pas une relation servile. Nous ne sommes pas là pour prendre soin de Dieu en Lui donnant des offrandes à manger pour éviter Son courroux ! Jésus nous dit que Dieu est le Père de Son peuple, c'est une relation unique en son genre ! Lorsque Dieu nous dit qu'Il est notre Père, cela veut dire qu'Il prendra soin de nous, nous instruira dans la sagesse, nous conduira dans le droit chemin, nous corrigera lorsque nous en dévions. Même lorsque notre Père doit nous châtier, c'est par amour pour nous.  Non par désir de vengeance, de rétribution, de justice, ce châtiment c'est Christ qui l'a porté... Ainsi, nous pouvons avoir l'assurance qu'en tant qu'enfants du Père céleste toutes choses concourent à notre bien.

Nous avons le même Père ! En tant qu'enfant de Dieu, nous avons un lien unificateur : un Père commun. Le fait que Dieu est notre Père n'est pas exclusif. Ce n'est pas parce que Dieu est mon Père qu'Il est juste à moi et tu ne peux pas y toucher ! Non, Dieu est le Père de tous Ses enfants et cela veut dire que nous adorons Dieu tous ensemble. Être en communion avec notre Père céleste mais pas avec Ses enfants qu'Il aime ne fait aucun sens ! Ce n'est pas pour rien que Jésus a dit que Ses disciples seront reconnu à l'amour qu'ils ont les uns pour les autres... Être enfant du Père céleste c'est faire partie de la famille du Père céleste avec les responsabilités qui en découlent.

Nous avons en tant qu'enfants du Père céleste une relation incroyable et inimaginable. Ainsi, regardons à tous les belles oeuvres que notre Père fait dans les vies de chacun plutôt que de trouver des raisons de se séparer les uns des autres par orgueil et faux sentiment de supériorité. Le Père nous aime, aimons-nous de même par amour pour le Père.

Samuel Deroy

lundi 9 mars 2015

LA FOI (partie 5)

Bonjour frères et sœurs

Nous arrivons à la foi, un sujet de grande importance. Avant tout, nous devons distinguer entre la foi qui sauve et la Foi de tous les jours. Ce n'est pas qu'il y deux mots grec différents, mais deux conceptions différentes. Premièrement, en mettant notre confiance (la foi) dans l'œuvre rédemptrice de Christ nous sommes sauvé. Deuxièmement, nous continuons à marcher par la Foi ou le corps de croyance (je vais plus expliquer cette idée tantôt). En d'autres mots, la foi initiale est importante, mais cette foi doit être nourrie. Ceci dit, approfondissons l'idée de la Foi.

Le mot grec, pisti, parle de croyance même un corps de croyance. Nous parlons ici de doctrine ou les vérités à quel nous adhérons. À la racine, le mot parle d'être persuadé ou de se faire convaincre. De là, l'idée de convictions à laquelle nous nous abandonnons et qui affecte la façon que nous vivons. Même que le mot peut aussi être traduit par fidélité.

Donc Paul ne parle pas juste de certaines espérances. Il appelle pas juste Timothée à s'attacher au fait d'aller au ciel ou que Dieu va s'occuper de lui. Il l'oblige à poursuivre une bonne connaissance de la personne du Seigneur et de marcher selon cette information. Ça revient encore à savoir qu'est-ce que nous croyons, pourquoi nous le croyons et de le mettre en pratique. Je ne vais pas encore essayer de vous convaincre que nous devons étudier la Parole. Mais c'est clair qu'une fidélité mal instruite ne fait qu'offrir le sacrifice des insensée, comme dit Salomon (Ecclésiaste 4:17).

C'est toujours une bonne chose de solidifier nos convictions, ou corps de croyances, comme Paul dit au Colossiens.

Colossiens 2:7
étant enracinés et fondés en lui, et affermis par la foi, d'après les instructions qui vous ont été données, et abondez en actions de grâces.

Les verbes, et leur temps, nous enseignent de revenir à la fondation constamment pour la solidifier. Prenons l'image d'une maison:

Le fondement même, c'est Jésus-Christ ou la foi qui sauve. Ensuite, nous mettons une couche de béton pour former le sous-sol ou la Foi. Lorsque nous commençons à construire les murs, il est très important de revenir à ce sous-sol. Il faut s'assurer que le poids n'est pas trop gros et qu'il n'y a pas eu de fissures dans le béton. Si oui, nous devons être près à réparer ou même brisé et refaire certaine partit. J'espère que je ne vous ai pas perdu avec mon image?

L'idée, c'est d'être près à revenir sur notre connaissance des vérités biblique pour les fortifier. Dès fois, il faut même les abandonner ou briser pour refaire. Prenons l'exemple de la trinité, surement vous avez appris ce terme dès le début de votre salut. Mais plus que nous avançons et plus nous apprenons sur ce glorieux sujet. Il est possible que nous ayons même dû rejeter notre compréhension de peur de tomber dans certaines hérésies. En d'autres mots, nous avons commencé en apprenant que c'est un Dieu en trois personnes et que les trois sont un Dieu. Mais ce n'est pas un Dieu qui se présente en trois personnes (le Père dans l'ancien, le Fils dans le nouveau et l'Esprit pour nous maintenant). Quand Jésus priait, il ne parlait pas à Lui-même, mais au Père qui est distincte. En même temps, le Fils n'est pas juste une émanation semi-divin ou d'une nature similaire au Père, comme croit les témoins de Jéhovah. Il est Dieu avec une nature pareil au Père parce qu'Il est Dieu aussi.

J'espère que vous comprenez maintenant un peu plus l'importance de retourner au sous-sol pour le solidifier. Ou, plus simplement l'importance de pourchasser la Foi.

Martin Labonté


vendredi 6 mars 2015

Qu'est-ce qui est dans notre coeur?

Je recherchais un verset pour mettre avec une photo pour l'ouverture du dimanche et je me suis arrêté sur Deutéronome 6:5-6. Je trouvais intéressant de voir que nous sommes habitués au verset 5 : « Tu aimeras l'Éternel, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme et de toute ta force. » Auquel serait joint, si l'on demandais à quelqu'un de compléter : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » Sauf que cela c'est l'enseignement de Jésus dans Marc 12... Nous connaissons bien le verset 5 de Deutéronome 6, mais nous n'avons aucune idée du verset 6 qui est le contexte original de ce passage connu! Qui plus est, le verset 6 est indissociable du verset 5... Voici donc en grande primeur le verset 6: « Et ces commandements, que je te donne aujourd'hui, seront dans ton coeur. »

Ok, je l'avoue vous vous y attendiez! Pas de primeur ici... Mais avouez que nous sommes tellement habitué à entendre : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » que c'est quand même surprenant de voir le contexte dans Deutéronome! 

Le commandement d'aimer Dieu ne sort pas du sac à commandement de Moïse... Il y a tout un contexte a ce commandement! Et ce contexte c'est l'ensemble de la Loi... Rien de moins! 

Combien de fois nous entendons : « L'important c'est d'aimer Dieu! » C'est vrai... mais ce n'est jamais une licence pour faire ce que l'on veut! C'est en cela que Deutéronome 6:5-6 est d'une importance capitale : Aimer Dieu c'est aimer la Parole de Dieu.

Nous nous demandons parfois : « Suis-je près de Dieu? » Je crois que ce passage du Deutéronome nous aide grandement à répondre à cette question. Quel importance accordons-nous à la Parole de Dieu? Est-ce que j'aime y plonger les regards? L'étudier? La méditer? Réfléchir à son contenu et à son auteur?

« Et ces commandements seront dans ton coeur. »

Qui a-t-il dans notre coeur? Vers où portent nos désirs? Vers la Parole de Dieu? Vers les divertissements? Vers les gens? Vers nos besoins? Vers nos craintes du futur? Vers où portent nos désirs?

À quoi dépensons-nous nos efforts? À obéir à Dieu en toutes choses ou à rechercher notre propre plaisir? Paul déclare à Timothée que dans les derniers jours les êtres humains seront irréligieux, aimant le plaisir plus que Dieu! Cette partie nous la connaissons... Nous oublions ce qui vient après : « ayant l'apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. » Nous pouvons facilement dire : « L'important c'est d'aimer Dieu! » mais si Ses commandements ne sont point dans notre coeur... nous n'avons que l'apparence de la piété! Ne soyons pas aveugles... nous sommes dans les derniers temps!

Ce n'est pas à dire que nous devons tout lâcher et devenir des moines qui ne font qu'étudier la Parole de Dieu! Dieu nous demande de travailler et l'aimer c'est de travailler comme Il nous le demande pour subvenir à nos besoins. Nous pouvons appliquer différemment pour chacune de nos vies ce commandement d'aimer Dieu. Mais tous nous devons connaître la Parole si nous désirons connaître le dieu de la Parole! Il n'y a pas d'échappatoire. Pas de raccourcis!

Dieu nous donne la grâce d'avoir en quantité et en qualité Sa Parole accessible 24h / 24h, 7 jours / 7. Pourtant... j'ai bien du mal à croire que nous sommes ceux qui l'étudient le plus. Que nous sommes ceux qui la chérisse le plus. 

Nous pouvons regarder les autres de haut en pensant que nous sommes meilleurs parce que nous connaissons l'histoire de Balaam. Mais Dieu veut notre coeur et notre tête! Pas juste notre tête... Il veut que nous appliquions ce que nous savons! Alors c'est bien mieux de ne pas savoir qui est Balaam, mais de mettre en application ce que nous savons de la Bible, que de connaître par coeur l'ensemble de la Bible sans l'appliquer.

Nous sommes bénis par la grâce que Dieu nous fait de la présence de la Parole de Dieu dans notre langue. Efforçons-nous d'être digne de l'honneur qui nous est faite! Aimons Dieu de tout notre coeur, de toute notre âme et de toute nos forces! Ayons Ses commandements dans notre coeur!

Samuel Deroy

jeudi 5 mars 2015

« Notre »

Le premier concept que nous voyons dans cette courte prière du Seigneur est sans contredis l'aspect communautaire. À moins que vous n'utilisiez le  « nous » royal et que vous parliez de vous-mêmes à la 1ère personne du pluriel... Les mots « notre » (2), « nous » (7) et « nos » (1) font un total de 10 mentions communautaire! Sur un total de 58 mots c'est près d'une mention à tout les 5 mots...

S'il y a une chose à ce rappeler, c'est que la communauté fait toujours partie du plan de Dieu. Du début à la fin! Dès le jardin d'Éden Dieu ne laisse pas Adam tout seul bien longtemps... Avant la fin de la journée, Ève débarque! Après la débarque (un euphémise ici..) de la consommation illicite du fruit interdit, Dieu fait alliance avec des communautés afin d'établir un peuple qui porte Son nom : Noé, Abraham, Isaac, Jacob, les enfants d'Israël. Et nous voyons au travers du récit biblique que cela se poursuit avec la nouvelle alliance dans le sang de Jésus qui nous purifie de nos péchés et fait de nous un peuple de sacrificateurs! C'est là que nous sommes dans l'Histoire de Dieu. Dans cette ère de grâce divine où la patience de Dieu permet encore que des hommes et des femmes parviennent à la connaissance de Son salut, Il établit l'Église avec un grand E. Une communauté de croyants aussi dispârates qu'humainement possible qui sont tous liés par une seul chose : Christ! Et le récit n'est pas fini. Nous voyons dans l'Apocalypse et dans les diverses prophéties que la communauté fait encore partie du plan de Dieu dans le futur! Ultimement, lorsque toutes choses seront accomplies, nous le peuple de Dieu allons être une communauté unie par le sang de Christ dans une communion parfaite avec notre Père céleste!

En attendant ce temps merveilleux, nous avons à vivre d'une manière bonne agréable et parfaite ici-bas sur Terre. Et cela passe par la communauté! Que nous aimions la communauté ou non, elle est le plan de Dieu, Sa volonté. Nous ne pouvons pas vivre pour Dieu et vivre loin de la communauté de Dieu... Nous nous trompons nous-mêmes par de faux raisonnements si nous croyons cela! La Parole de Dieu est saturée du concept de communauté!

Ainsi, le premier fondement de la vie dans la prière modèle du Seigneur est la communauté. Nous avons tendance sous l'effet de la société individualiste à voir la vie comme étant premièrement individuelle et ensuite collective. Toutefois, ce n'est pas l'emphase que nous montre la Bible. Alors qu'un des disciples demande à Jésus de leurs enseigner à prier, Jésus enseigne une prière collective... pas une prière individuelle, une prière collective! Il y a un sens profond de collectivité dans les Écritures, retournons à ce sens. Ne nous laissons pas détournés par la tendance environnante!

Samuel Deroy

mercredi 4 mars 2015

Quel Grand Dieu nous avons !

Comme je vous l'ai mentionné la semaine dernière, j'aimerais dans les semaines à venir, vous partager quelques récits de mon récent périple aux Philippines... Des récits qui racontent tous à leurs façons, combien notre Dieu est plus grand que nous l'imaginons !

Un Dieu qui SAUVE !
Dans la 2ième phase de mon voyage, j'ai eu le privilège de rencontrer la tribu des Hettas...  Cette tribu, vivant littéralement dans la jungle, a connu le Seigneur Jésus-Christ, il y a environ (3) ans lors d'une mission humanitaire ayant pour objectif premier de leur partager la Bonne Nouvelle de l'Évangile ! Imaginez-vous un instant, des hommes et des femmes, éloignés de toute civilisation, de toute connaissance générale, de toute opportunité de connaitre Jésus-Christ, sauvés, rachetés par le sang de Christ ! J'entends encore les « Amen » retentirent dans ma tête, alors que je leur prêche le Psaume 100... Je vois encore leurs yeux pétillé alors que joyeux, ils louent le Seigneur d'un coeur passionné... Chers amis, l'Éternel s'est révélé aux Hettas, Il s'est fait connaitre à Ses enfants... Aucune distance n'a pu l'empêcher de les sauver... Aucune ignorance n'a pu contrecarrer Son plan rédempteur... Longtemps, avant même la fondation du monde, Dieu avait choisi de les sauver, Il l'a donc fait ! Notre Dieu SAUVE, rien ne peut restreindre Sa volonté souveraine, Il accorde la miséricorde à qui Il veut, Il affranchit Celui qu'Il a choisi... N'est-ce pas incroyable, fabuleux ? Peut-être, vous vous dites; mais qui a-t-il de si incroyable ? Ce qu'il y a d'incroyable, c'est que Dieu sauve quelques soient les circonstances, quelques soient les probabilités, ce n'est certainement pas un sentier de boue au beau milieu de la jungle qui l'empêchera de se faire connaitre... Car, nombreux sont Ses messagers, de loin viennent Ses serviteurs... Notre Dieu est grand, n'en doutons pas, surtout ne limitons pas Sa grandeur souvent soupçonnée !

Par Lui et pour Lui,
Benoit 



mardi 3 mars 2015

Les fondements de la vie...

"Notre Père qui es aux cieux! Que ton nom soit sanctifié; que ton règne vienne; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien; pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés; ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du malin."

Je vous donne un défi... Cette simple prière de Jésus est bourrée d'éléments de la vie élémentaire du croyant. Trouvez les... (Pour vous poussez à réfléchir : j'ai au moins 10 concepts différents!!)

Nous en discuterons dans les prochains blogues!

Nous repartons dans une nouvelle aventure en série sur les fondements de la vie!

Vous aussi êtes cordialement invités à réfléchir tout haut en publiant un commentaire!!!

Bonne journée et bon défi!!!

Samuel Deroy

lundi 2 mars 2015

LA PIÉTÉ (partie 4)

Bonjour frères et soeurs

Ce matin, nous arrivons à la piété. Un mot qui fait beaucoup partit de notre vocabulaire chrétien, mais est-ce que nous savons vraiment sa signification? Ça vient d'un mot grec composé. Le premier parle de rendre hommage et l'autre du bien. L'idée est d'honorer ce que Dieu appel bien. Ceci veut dire que c'est plus que juste faire le bien ou d'obéir. C'est même plus que se soumettre ou disposer notre cœur à faire confiance et suivre.

L'expression nous interpelle à l'adoration, et oui, je sais Dieu seul doit être adoré. Je cherche juste à présenter l'image la plus imposante possible. Nous devons mettre sur un très haut piédestal se que Dieu considère comme important. C'est pourquoi je parle d'adorer ou même révérer, mais si ça peut vous aidez restons avec honorer. Le but est de donner à Ses commandements le plus d'importance possible. Nous, les idolâtres de nature que nous sommes, savons très bien comment donner de l'importance à quelques choses. Combien nous sacrifions et nous nous donnons pour ce que nous considérons comme important? Et bien tout ça doit être pointé vers ce que Dieu aime.

Voici une belle petite chose qui faut la peine d'être mentionné. Toute la Torah (la loi) est remplie de rappel que c'est lié à l'Éternel. Il va souvent leur dire: soyez saint, car je suis saint; ou tout simplement: Je suis l'Éternel, à la fin d'une série de règles. Le but, encore, est d'associer Dieu à Sa loi. C'est plus qu'une série de règles pour les Juifs, c'est Dieu qui exprime Son cœur. Si nous nous approchons de tout Ses commandements de cette façon, ils ne demeure plus pénible.

La piété nous transporte du point de départ: servir avec amour; à la conclusions: aimer la loi même. Bien sûr ici n'oublions pas de fuir cette attitude qui recherche la piété comme source de gain (V5). Parce que nous avons cette inclinaison, soyons honnête avec nous-même. Nous pensons: fidélité égal bénédictions, même si nous le disons pas à haute voix. Comme dans un couple, ou n'importe quelle autre relation, nous accomplissons les demandes de l'autre par pur amour. J'ajouterais que ça nous aiderait énormément dans toutes nos relations de venir même à aimer les demandes de l'autre. Comme avec le Seigneur; d’honorer se qu'ils trouvent important. J'ai appris, dans seulement 7 ans de mariage, que sa peut faire toute la différence. Si, par amour pour elle, je ne fais pas ceci ou je fait cela; il y a quand même un manque. Je fini toujours par trouver ça difficile et d'arrêter de la faire. Mais quand je considère ces choses comme mauvais ou bon, je les pratique plus volontairement. Je passe de chercher à plaire à ma femme, par amour, à réellement trouver mon plaisir dans ses pratiques. C'est de cette façon que nous passons de l'obéissance à la piété.

Donc pourchassons cette sorte d'attitude révérencielle pour la Loi de l'Éternel.

Martin Labonté