Bonjour frères et sœurs
Après avoir brassé la cage des corinthiens par beaucoup de sarcasme, Paul va maintenant s’attaquer a une critique particulière: Paul veut votre argent! Il espère régler cette situation émotionnelle difficile une fois pour tout. Son approche est en deux volets: son cœur et ses arguments. Les trois premiers versets exposent le cœur de Paul pour les corinthiens. Les deux derniers versets proposent deux arguments pour réfuter la critique.
LES VERSETS 14-16
14- Voici, pour la troisième fois je suis prêt à aller chez vous, et je ne vous serai point à charge; car ce ne sont pas vos biens que je cherche, c'est vous-mêmes. Ce n'est pas, en effet, aux enfants à amasser pour leurs parents, mais aux parents pour leurs enfants.
15- Pour moi, je dépenserai très volontiers, et je me dépenserai moi-même pour vos âmes, dussé-je, en vous aimant davantage, être moins aimé de vous.
16- Soit! Je ne vous ai point été à charge; mais, en homme astucieux, je vous ai pris par ruse!
Toute cette discussion émotionnelle est basée sur l’énoncé: je ne vous serai point à charge. En d’autres mots, je ne veux pas votre argent. Il cherche à la prouver par le reste du passage. Cette partie plus remplie de sentiment a quand même une logique grammaticale. Paul utilise 4 mots de liaison pas toujours présents dans ma traduction. Il dit deux fois «car» dans le verset 14 et commence les versets 15 & 16 par «en plus». L’argument se bâtit comme ceci:
Je ne veux pas vos biens, mais le bien des corinthiens. Parce que je suis comme un père pour vous. En plus, comme père je suis heureux «très volontiers» de dépenser mon argent et ma vie pour vous. J’ai un amour excessif pour vous, même si vous m’aimez moins. En plus, vous savez que je ne vous ai jamais été à charge; donc, comment dire que je veux vous manipuler «astucieux et ruse» pour avoir de l’argent?
Les cœurs touchés c’est maintenant le temps d’impacter les pensées.
LES VERSETS 17-18
17- Ai-je tiré du profit de vous par quelqu'un de ceux que je vous ai envoyés?
18- J'ai engagé Tite à aller chez vous, et avec lui j'ai envoyé le frère: est-ce que Tite a exigé quelque chose de vous? N'avons-nous pas marché dans le même esprit, sur les mêmes traces?
Les deux arguments tournent autour de leur historique ensemble. Le verset 17 oblige une réponse négative; les envoyés du passé n’ont jamais tiré du profit. Les coéquipiers de Paul n’ont jamais essayé d’extorquer de l’argent des corinthiens. Le deuxième argument vient de la dernière phrase. Je crois que le mot «nous» (n’avons-nous) fait référence au lien entre Paul et les corinthiens. Avant les corinthiens pensaient et marchaient comme Paul, donc qu’est-ce qui a changé? Sur cette note, il les ramène au lien existant avant l’arrivée des super-apôtres.
Nous avons aussi des confrontations difficiles; donc, comment les régler? Paul ne nous donne pas un patron à suivre comme de la copie collée. Il nous donne un bon exemple à suivre. Il partage son cœur, pourtant nous sommes rapides de vouloir enlever les sentiments d’une discussion. Aussi, il sort deux bons points de réflexions; parce que c’est bon de faire penser les gens. De faire abstraction du problème n’aide rien; même que ça devient une source féconde pour l’amertume. De vouloir débattre peut causer plus de mal que de bien. Donc, suivons le juste milieu Paulien.
Martin Labonté
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