mercredi 31 décembre 2014

Comment rendrai-je à l'Éternel tous ses bienfaits envers moi ?


« J’accomplirai mes vœux envers 
l’Éternel en présence de tout son peuple » (Psaumes 116.14)

« Offre pour sacrifice à Dieu 
des actions de grâces, Et accomplis 
tes vœux envers le Très-Haut » 
(Psaumes 50.14)

« Faites des vœux à l’Éternel, 
votre Dieu, et accomplissez-les ! »
(Psaumes 76.11)

« Tu le prieras, et il t’exaucera, Et tu accompliras tes vœux ».
(Job 22.27)

« Avec confiance, ô Dieu ! on te 
louera dans Sion. Et l’on accomplira les vœux qu’on t’a faits »
(Psaumes 65.1)


Merci Roi des Rois et Seigneur des seigneurs pour cette année 2014 où une fois de plus j'ai goûté à Ta grâce incompréhensible et Ta miséricorde insondable ! Accorde-moi la joie et la force de t'honorer tout au long de cette prochaine année ! À vous chers lecteurs; une année toujours plus près de votre Sauveur Jésus-Christ !

Par Lui et pour Lui,
Benoit


mardi 30 décembre 2014

Malade en 200 ou en 2000?

« Quelqu'un parmi vous est-il malade? Qu'il appelle les anciens de l'Église, et que les anciens prient pour lui, en l'oignant d'huile au nom du Seigneur; » (Jacques 5:14)

Si on prend le verset avec le 15 en enlevant : « en l'oignant d'huile au nom du Seigneur » on ne perd absolument rien de ce qui se passe...l'emphase n'est pas la, n'est pas sur ca, mais sur la prière! C'est l'élément central et celui qui fait une différence! La fonction de cette phrase c'est un complément d'information...

Si quelqu'un souffre...qu'il prie...
S'il est malade qu'il prie/qu'on prie pour lui, avec lui...

Le fait qu'il y ait plusieurs éléments hors normes nous amène à focaliser sur ce que Jacques ne focalise pas!

Pour appeler les anciens? Être malade en 200 ou en 2000... n'a pas le même taux de survie... La gravité d'être malade n'est pas la même! Aujourd'hui on appel pas les anciens parce qu'on a une grippe...en 200 quand tu as une grippe tu n'est pas malade...si tu tiens debout pis que tu marche / parle / mange... tu n'est pas malade! Quand tu es malade en 200, tu es couché au lit assommé et on craint pour ta vie... il y a de quoi appeler les anciens! Autre chose, il n'y a pas d'hôpital non plus! Alors si tu as un problème de santé, tu es malade, tu es sur le bords de la mort... il n'y a pas vraiment de médecin à appeler...c'est les hommes de foi que tu appelles, c'est les prêtres des divinités, etc... Tu te rends pas à l'urgence, mais au temple invoquer les dieux... Dans le contexte chrétien, il n'y a pas de temples païens. Il n'y a pas plus de médecin proches non plus... Qui tu appel? Les anciens! Remis en contexte, ça fait vraiment du sens d'appeler les anciens!

Donc en contexte de ça...on n'a pas vraiment de misère à voir que ce sont eux aussi qui "prodigue" des soins en oignant d'huile...assez bizarre comme remède merci! Mais bon, il y a un précédent : Luc 10:34. De toute façon, que ce soit un "remède" un remède symbolique ou simplement un symbole...ce n'est pas l'huile qui fait quoi que ce soit dans la guérison, mais Dieu et c'est pourquoi la prière est l'emphase du verset!

Ainsi pour nous aujourd'hui...prions les uns pour les autres en ayant une confiance ferme dans le Dieu Créateur (et ainsi Guérisseur de nos corps, mais aussi de nos âmes)!

Samuel Deroy

lundi 29 décembre 2014

CHEMIN PERNICIEUX

Bonjour frères et sœurs

Ce matin, j'aimerais vous parler de Balaam, celui que nous ne devons absolument pas imiter. J'ai toujours été perplexe face à un aspect de son histoire, lisez svp le passage qui suit:

Nombres 22:20
Dieu vint à Balaam pendant la nuit, et lui dit: Puisque ces hommes sont venus pour t'appeler, lève-toi, va avec eux; mais tu feras ce que je te dirai.

22:22
La colère de Dieu s'enflamma, parce qu'il était parti; ...

Si j'ai bien compris, Dieu lui dit d'aller et ensuite se met en colère parce qu'il quitte. Nous savons que la Bible ne se contredit pas et que Dieu ne nous tente pas avec le mal, donc quel est le problème? Ma réponse se trouve bien sure dans le texte :

22:32
... Voici, je suis sorti pour te résister, car c'est un chemin de perdition qui est devant moi.

Ce chemin de perdition nous apporte à l'intention du cœur. Cette nature pécheresse qui nous entraîne vers l'abîme. Balaam avait déjà demandé à Dieu pour y aller et s'était fait dire non. Il Lui redemande lorsque d'autres gens arrivent et lui offrent plus de récompenses. La Bible est claire que l'exemple de ce mauvais prophète et est un attachement à l'argent (2 Pierre 2:15). Je crois que Dieu Lui a vraiment dit d'aller la seconde fois, mais que s'était rattaché à son avarice. Des fois, le Seigneur nous donne vraiment ce que notre cœur veut pour nous détruire. Pour nous montrer à quel point c'est mauvais.

Vous avez surement fait l'expérience, moi oui, de chercher la volonté de Dieu et d'être certain qu'Il nous guide dans une direction. Pour finalement tomber dans un sérieux pétrin. Ce n'est pas de dire que tu t'es convaincu toi-même ou ce n'était pas Sa volonté, mais se l'était vraiment. Notre histoire nous montre que Dieu peut vraiment dire oui pour nous guider vers une grosse conséquence. Ça devrait nous faire peur l'idée que Dieu nous donne ce que nous voulons. Parce que nous ne savons pas ce qui est mieux pour nous. Nous devons apprendre à Lui faire assez confiance pour vraiment chercher Sa volonté et pas Lui imposer la nôtre. C'est-ce que Salomon essaye de faire comprend à ses lecteurs par son portrait de l'insensé du chapitre 4 verset 17 au chapitre 5 verset 5:

Prends garde à ton pied, lorsque tu entres dans la maison de Dieu; approche-toi pour écouter, plutôt que pour offrir le sacrifice des insensés, car ils ne savent pas qu'ils font mal. Ne te presse pas d'ouvrir la bouche, et que ton coeur ne se hâte pas d'exprimer une parole devant Dieu; car Dieu est au ciel, et toi sur la terre: que tes paroles soient donc peu nombreuses. Car, si les songes naissent de la multitude des occupations, la voix de l'insensé se fait entendre dans la multitude des paroles. Lorsque tu as fait un voeu à Dieu, ne tarde pas à l'accomplir, car il n'aime pas les insensés: accomplis le voeu que tu as fait. Mieux vaut pour toi ne point faire de voeu, que d'en faire un et de ne pas l'accomplir. Ne permets pas à ta bouche de faire pécher ta chair, et ne dis pas en présence de l'envoyé que c'est une inadvertance. Pourquoi Dieu s'irriterait-il de tes paroles, et détruirait-il l'ouvrage de tes mains?

Pour finalement lui/leur dire que c’est juste mieux de craindre Dieu que de chercher à avoir nos désirs accomplit.

Ecclésiaste 5:6
Car, s'il y a des vanités dans la multitude des songes, il y en a aussi dans beaucoup de paroles; c'est pourquoi, crains Dieu.

Faites attention mes chers lecteurs de ne pas demander à Dieu est-ce que je peux faire tell ou tell choses, mais plus qu’est-ce que tu veux.

Martin Labonté

vendredi 26 décembre 2014

Maison de l'idole

« Les habitants de Samarie seront consternés au sujet des veaux [Darby : du veau] de Beth-Aven; le peuple mène deuil sur l'idole, et ses prêtres trembleront pour elle, pour sa gloire, qui va disparaître du milieu d'eux. » (Os. 10:5)

Ici, monsieur Scofield nous fait un remarque fort intéressante vis-à-vis de la signification du nom de la ville appelée Beth-Aven : « Béthel (maison de Dieu) est devenu Beth-Aven (maison de l'idole) car Jéroboam y avait placé un veau d'or ». En effet, en hébreu « Beth » signifie « maison » tandis que « El » et « Aven » sont traduient respectivement par « Dieu » et « idole ». Pour ce qui est de Béthel, souvenons-nous en quelle occasion ce lieu a reçu une telle appellation : « Jacob s'éveilla de son sommeil et il dit : Certainement, l'Éternel est en ce lieu, et moi, je ne le savais pas ! Il eut peur, et dit : Que ce lieu est redoutable ! C'est ici la maison de Dieu, c'est ici la porte des cieux !... Il donna à ce lieu le nom de Béthel » (Gn. 28:16-17, 19). Dès lors, ce lieu a toujours été appelé de ce nom. Mais Dieu, n'approuvant absolument pas ce veau d'or que Jéroboam avait forgé dans ce lieu appelé Béthel et ne voulant aucunement associer Son nom saint à cette idole profane, a intentionnellement changé le nom de la ville Béthel (maison de Dieu) pour celui de Beth-Aven (maison de l'idole).

Frères et soeurs, vous qui êtes chacun pour votre part une maison dans laquelle Dieu habite (votre corps étant la résidance éternelle de Dieu le Saint-Esprit), lequel titre, selon vous, correspond le mieux à votre manière de vivre sur cette terre : maison de l'idole ou maison de Dieu ? Les membres de votre corps sont-ils plus souvent en train d'obéir à la volonté de votre idole (à savoir votre propre personne !) ou est-ce plutôt l'obéissance à la volonté de Dieu qui caractérise le plus votre conduite de chaque jour ? Qui contrôle le plus vos motivations et inclinations – lesquelles provoquent les membres de votre corps à faire ou à dire telle ou telle chose –, Dieu ou vous-mêmes ?

Bien-aimés, soyons les imitateurs de Josias qui « sortit de la maison de l'Éternel l'idole d'Astarté, qu'il transporta hors de Jérusalem vers le torrent de Cédron; il la brûla au torrent de Cédron et la réduisit en poussière » (2 R. 23:6). Évidemment, ce n'est pas nous-mêmes que nous devons sortir de la maison de Dieu, mais l'idolâtrie qui est confortablement installée dans notre coeur, installée dans l'habitation même de Dieu !

Implorons notre Seigneur de gloire, Lui notre Schekina, de venir d'heure en heure prendre la place qui Lui revient de droit dans chacune de nos vies – Lui qui l'a racheté par le sang précieux de Son Fils ! –, et ce, pour que, à l'instar de l'inauguration du tabernacle dans le désert, la gloire de l'Éternel nous remplisse de fond en comble (Ex. 40:34-35) !


Joël

jeudi 25 décembre 2014

Nos Actions

« Quelqu'un parmi vous est-il dans la souffrance? Qu'il prie. Quelqu'un est-il dans la joie? Qu'il chante des cantiques. » (Jacques 5:13)

Nos actions doivent être conséquentes avec notre état tout en démontrant notre espoir. Ce n'est pas a dire qu'on doit se plaindre quand tout va mal...mais plutôt que nous devons agir bibliquement en fonctionne de la situation dans laquelle nous sommes!

Jacques donne deux exemples de cela dans ce verset. Lorsque nous souffrons, nous devons nous tourner vers le Dieu qui délivre par la prière! Nous devons chercher en Lui la délivrance de notre état. Lorsque nous sommes dans la joie, nous devons nous tourner vers le Dieu qui bénis par nos chants! Nous devons nous rappeler qu'Il est la source de notre joie et que notre état remplit de joie dépend que de Lui!

Trop souvent nous agissons en fonction de notre état, mais non d'une manière appropriée a notre espoir... Si Dieu est réellement notre espoir en toutes choses, alors agissons en fonction!

Samuel Deroy

mercredi 24 décembre 2014

« Jésus a partagé notre vie sur terre, pour que nous partagions la sienne dans les cieux » Albert Cadier



« Il y avait, dans cette même contrée, des bergers qui passaient dans les champs les veilles de la nuit pour garder leurs troupeaux. Et voici, un ange du Seigneur leur apparut, et la gloire du Seigneur resplendit autour d’eux. Ils furent saisis d’une grande frayeur. Mais l’ange leur dit : Ne craignez point ; car je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d’une grande joie: c’est aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. Et voici à quel signe vous le reconnaîtrez: vous trouverez un enfant emmailloté et couché dans une crèche. Et soudain il se joignit à l’ange une multitude de l’armée céleste, louant Dieu et disant: Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, Et paix sur la terre parmi les hommes qu’il agrée ! »
Luc 2.8-14




mardi 23 décembre 2014

Un Air Pur

« Avant toutes choses, mes frères, ne jurez ni par le ciel, ni par la terre, ni par aucun autre serment. Mais que votre oui soit oui, et que votre non soit non, afin que vous ne tombiez pas sous le jugement. » (Jacques 5:12)

Nos paroles sont l'air que respire nos relations! Si nos paroles on une mauvaise composition d'oxygène, nos relations vont suffoquer! Trop d'oxygène c'est pas bon! Pas assez d'oxygène c'est pas mieux! Si l'air que nous respirons est vicié...nous allons en souffrir. Lorsque nous relations évoluent dans un air vicié, ça ne vas pas loin... Nous n'avons aucune recours face à l'air que nous respirons. Nous la respirons simplement. Nous pouvons nous prémunir de masques et de filtres pour améliorer l'air qui nous provient aux poumons. Toutefois, cela ne change rien que nous ne pouvons pas voir que l'air est mauvaise qu'une fois que nous l'aurons respirée. C'est là qu'il est trop tard... Nous devons apprendre à prendre soin de l'air que nous respirons. Nous avons l'impression que l'air reste respirable même si nous n'en prenons pas soin...c'est parce qu'il y a un travail monstre qui s'effectue hors de notre vue! Les plantes purifient l'air et sans elles, nous serions déjà empoisonnés dans notre air vicié depuis très longtemps! Nous polluons notre air à tours de bras! Un jour nous en payerons le prix fort... C'est là même chose avec nos paroles. Si nous n'en prenons pas soin, nous allons un jour nous ramasser dans un air vicié par nos propres choix. Dans le domaine spirituel, Dieu accorde une grande importance à nos paroles. Et pour cause! Si nos paroles ne valent rien, comment pouvons-nous être digne de confiance dans nos relations? C'est une autre des richesses que nous possédons et que nous dilapidons allégrement... Malheureusement, spirituellement comme physiquement, l'air est vicié...et dans les deux cas, seul la grâce de Dieu nous sauve! Dans les deux cas nous avons besoin et désirons un air pur. Prenons en main nos responsabilités à gérer sage sèment les ressources données par Dieu, la qualité de notre air en dépend!

Samuel Deroy

lundi 22 décembre 2014

OBÉISSANCE

Bonjour frères et sœurs

Je suis présentement dans le livre de nombre et j’ai récemment lu un de mes chapitres préféré, 9. Pourquoi? C’est simple, comme mon titre le dit: l’obéissance. C’est un de ces passages où est-ce que nous pouvons lire: les enfants d'Israël obéissaient au commandement de l'Éternel. Ils sont rares ces passages. Il y a deux branches importantes à cet arbre de fidélité: l’insistance et la soumission.

L’INSISTANCE

Le chapitre 9 présent la première célébration de la pâque après l’exode de l’Égypte. La fête doit commencer, mais deux hommes sont impurs à cause d’un mort. Ils ne peuvent donc pas célébrer la pâque, mais écoutez bien leur demande:

Nombres 9:17
et ces hommes dirent à Moïse: Nous sommes impurs à cause d'un mort; pourquoi serions-nous privés de présenter au temps fixé l'offrande de l'Éternel au milieu des enfants d'Israël?

Leur plus grande plainte n’est pas de manquer la nourriture ou célébration, mais l’offrande. Ils voulaient absolument pouvoir adorer leur Dieu. Est-ce notre attitude? Lorsque nous manquons un dimanche et ne pouvons pas donner notre dîme ou offrande. Est-ce que nous cherchons d'autres façons pour pourvoir à l’oeuvre de Dieu? Avons-nous cet empressement? Comme se dire puisque j’ai manqué mercredi, je vais inviter un frère à venir prier avec moi ce vendredi?

LA SOUMISSION

Nous apprenons aussi comment le peuple avançait dans le désert. La gloire Shakina leur dictait leur cheminement. C’est intéressant de noter qu’ils pouvaient être appelés à quitter tôt le matin ou seulement après une journée de repos. Ils étaient prêts à avancer dès que Dieu leur disait. Est-ce la même chose pour nous envers Sa direction pour nos vies? Je ne parle pas de commandements ou principes clairs, mais de direction spécifique. Je ne peux pas m’empêcher de vous rappeler que Romain 14 ne parle pas de légaliste. Ça parle de frères ou sœurs qui se sentent guidés de se priver à la gloire du Seigneur. Des fois Dieu nous dit: toi tu ne dois pas, ou plus, te permette telle bien ou activité. Nous le fessions avant, mais l’Esprit nous convainque que ça doit arrêter toute de suite. Est-ce que nous nous soumettons? C’est triste quand nous pouvons dire qu’Israël était plus obéissant que nous.

Ce n’est pas facile de se faire réveiller tôt pour devoir tout refaire nos bagages que nous venons de défaire la soirée d’avant. Surtout quand tu ne sais pas où tu dois aller, mais ils l’ont fait. Si Dieu nous demande quelque chose et que nous devons y penser, nous sommes peut-être trop attachés à cette chose. Si à la place nous voulons tout Lui donner avec empressement, ça ne sera pas un problème.

Martin Labonté


vendredi 19 décembre 2014

Des cœurs qui s'appesantissent

« Prenez garde à vous-mêmes, de crainte que vos coeurs ne s'appesantisssent par les excès du manger et du boire, et par les soucis de la vie, et que ce jour ne vienne sur vous à l'improviste » (Luc 21:34)

Noël approche à grand pas. Nous avons déjà quant à quelques-uns d'entre nous pris part à de copieux repas avec nos collègues de travail, nos familles, nos églises, etc.. Or, ce temps des fêtes est généralement un temps de laisser-aller pour les chrétiens, et j'en fait malheureusement partie !

Il me semble que lorsque nous sommes dans ce temps des fêtes, nous nous disons pour la plupart d'entre nous: « Après toute cette longue année de travail, j'ai bien le droit de me relâcher un peu et de me laisser aller dans la nourriture et/ou dans la boisson ». Nous ne sommes pas exempt de ce commandement de Jésus parce que nous sommes dans le temps des fêtes; ce commandement n'est pas seulement valide pendant nos journées régulières et normales de l'année, mais il l'est aussi et surtout lors de nos journées irrégulières et spéciales de congés fériés !

Certains mangent plus que ce que leur corps ont besoin, faisant ainsi des excès de manger; d'autres prennent trop de boissons; d'autres encore sont tellement absorbés « par les soucis de la vie » qui, dans ce cas précis ces soucis s'avèrent souvent être ceux de planifier, organiser et mettre en place notre horaire de vacance des fêtes, de préparation des repas, de réception de visite, etc., qu'on en oublient de s'affectionner aux choses d'en haut et non à celles qui sont sur la terre ! Ces choses ne sont pas mal en soi; ce qui est mal, c'est d'être tellement absorbé par ces soucis de la vie qu'on en oublie Dieu ! On se dit quelquefois : « Je n'ai pas le temps de m'arrêter pour méditer Sa Parole et Le prier, je suis bien trop occupé ! »

Gardons nos yeux sur Jésus, ne Le négligeant pas durant ce temps des fêtes; car bien que nous ayons pu « veiller » pendant 350 jours de cette année, nous pouvons tristement tomber dans le piège de ne pas veiller pendant ces deux semaines de fêtes... Jésus nous le déclare explicitement : « Prenez garde à vous-mêmes... que ce jour ne vienne sur vous à l'improviste ». C'est 365 jours par année que nous devons être sur nos gardes et veiller, incluant aussi ce temps des fêtes !


Joël

jeudi 18 décembre 2014

Plein d'estomacs...

« Voici, nous disons bienheureux ceux qui ont souffert patiemment. Vous avez entendu parler de la patience de Job, et vous avez vu la fin que le Seigneur lui accorda, car le Seigneur est plein de miséricorde et de compassion. » (Jacques 5:11)

Deux éléments de la personne de Dieu sur lesquels se fonde l'espoir de notre patience dans la souffrance qui nous accable :

La miséricorde de Dieu. Alors que nous souffrons, Dieu est plein de miséricorde. Littéralement le mot à comme image avoir de multiples estomacs! Autrefois, l'estomac et les organes autours étaient perçu comme étant le centre des émotions. Nous disons encore aujourd'hui : « avoir des papillons dans l'estomac », « la peur au ventre », « avoir l'estomac noué », « en avoir gros sur l'estomac »... Dieu est pleinement capable d'émotions, Il a « plusieurs estomacs ». L'image est puissante, Dieu est sensible à notre souffrance!

La compassion de Dieu. Dieu porte attention à notre souffrance et Il est bon envers nous! Écoutons Jacques... Rappelons-nous de la fin de Job qui attendit avec patience la délivrance de Dieu! La bonté de Dieu passe souvent par des chemins par lesquels nous n'aurions jamais pensé. Job en est un très bon exemple! Toutefois, comme Job, notre incompréhension ne doit jamais devenir un prétexte pour justifier notre impatience! S'il y a quelqu'un qui ne comprenait pas ce qui se passait, c'est bien Job... Il est resté patient malgré cela.

Restons patient, Dieu est bon même si ça bonté ne nous saute pas aux yeux. Dieu est au courant de notre souffrance. Dieu vient bientôt et nous trouverons le repos final en Lui! Patientons, l'attente en vaut bien plus que le prix! Comme avec Job, Dieu donne au-delà, bien au-delà de ce que nous pouvons bien perdre à attendre patiemment!

Samuel Deroy

mercredi 17 décembre 2014

Comment combattre pour la Vérité dans l’Amour ?







« Que la charité soit sans hypocrisie. Ayez le mal en horreur ; attachez-vous fortement au bien » 
(Romains 12.9).









Ce matin, j'aimerais vous présenter un troisième principe important qu'il ne faut absolument pas négliger dans notre combat pour la vérité si  nous aspirons à l'achever dans l'amour ! 

Principe #1 (Blog 3 décembre)
Aucun VOLTE-FACE n’est possible ! 

Principe #2 (Blog 10 décembre)
Aucun ÉGOCENTRISME n’est admissible !


Principe #3
Aucun REPLI n’est tolérable 
  • Devant une opposition forte et un danger grandissant de controverse, le disciple de Christ est souvent tenté de se replier, de battre en retraite, de garder le silence jusqu’à ce que la tempête passe. Toutefois, cette initiative s’avère pour la plupart du temps, répréhensible, et cela à plusieurs points de vue. Le repli, bien que profitable dans certaine situation particulière, n’a rien d’utile lorsqu’il sert à camoufler ses convictions dans le but d’éviter la tourmente.
  • Psaumes 40.11/1 Timothée 3.15; 6.12/Jude 1.3

Par Lui et pour Lui,
Benoit




mardi 16 décembre 2014

Imitons les Prophètes!

« Prenez, mes frères, pour modèles de souffrance et de patience les prophètes qui ont parlé au nom du Seigneur. » (Jacques 5:10)

S'il y a des exemples de souffrance et de patience dans la Parole c'est bien les prophètes! Hébreux 11 peint un portrait de ce qu'ils ont endurés pour la cause de Christ : « ils furent livrés aux tourments, et n’acceptèrent point de délivrance, afin d’obtenir une meilleure résurrection; d’autres subirent les moqueries et le fouet, les chaînes et la prison; ils furent lapidés, sciés, torturés; ils moururent tués par l’épée; ils allèrent çà et là, vêtus de peaux de brebis et de peaux de chèvres, dénués de tout, persécutés, maltraités – eux dont le monde n’était pas digne – errants dans les déserts et les montagnes, dans les cavernes et les antres de la terre. » (35-38)

Nous ne sommes pas les premiers. D'autres sont venus avant nous. Acceptons notre place dans l'histoire et soyons sage en considérant l'exemple des vies de ceux avant nous pour nous montrer le chemin. Les prophètes peuvent facilement nous enseigner une chose ou deux pour peu que nous aillons une attitude enseignable...

Sur la souffrances. Ils considèrent meilleures les promesses futures de Dieu que le confort du présent et ses promesses de bonheur. Ainsi, ils n'hésitèrent point à souffrir pour Dieu et pour Son message!

Sur la patience. Nous souvent bien long le temps que Dieu met à répondre à nos prières... À accomplir Ses promesses... C'est bien parce que nous ne connaissons pas la patiente attente des prophètes qui nous donne une douche froide d'humilité! « Tous ceux-là, à la foi desquels il a été rendu témoignage, n’ont pas obtenu ce qui leur était promis » (Hébreux 11:39) Et nous chialons dès que c'est trop long à notre goût! Les prophètes annonçaient la venue du Messie, du Sauveur, de Celui qui délivrerait l'Israël de Dieu de l'esclavage spirituel. Ils n'ont rien vus de cela. Nous voyons l'accomplissement des promesses faites auparavant à ces prophètes et cela nous ne nous rends pas plus patient...

Imitons les prophètes, ces modèles de la grâce de Dieu en action dans la vie d'un pécheur!

Samuel Deroy

lundi 15 décembre 2014

GARDER VOS SOUILLURE DEHORS

Bonjour frères et sœurs

Ce matin je viens de lire les chapitres 13 à 15 de Lévitique. Ils parlent de la lèpre et le flux. Ce sont des chapitres remplis de toutes sortes de rituels de purification qui peuvent sembler bizarre. Comme par exemple le sacrificateur devait tremper son doigt dans le sang et le mettre sur l'oreille, orteil et pouce droit du lépreux. Ensuite, tremper son doigt dans l’huile et refaire la même action. Souvent il devait y avoir un délai avant que la purification soit officielle, comme jusqu’au soir ou même 7 jours. Nous pouvons facilement nous perde dans tout ceci et sauter par-dessus la signification plus profonde, et non je ne vais pas faire mon Matthew Henry. Se que je trouve important ce n’est pas les images, mais la raison que l’Éternel donne pour tout ceci.

Lévitique 15:31
Vous éloignerez les enfants d'Israël de leurs impuretés, de peur qu'ils ne meurent à cause de leurs impuretés, s'ils souillent mon tabernacle qui est au milieu d'eux.
Tous ces détails et rituels pour s’assurer qu’il ne rentre pas leur impureté dans Sa sainte présence. Je sais que notre première réaction est de revenir aux enseignements du Seigneur sur la vraie source de nos souillures, notre cœur. Mais il ne faut pas oublier que c’est Jésus qui a mentionné à ses disciples qu’ils devaient nettoyer leurs pieds des saletés du jour à jour. La Bible nous avertit que ce monde peut nous impacter, influencer et tout simplement nous infecter. Nous laissons rentrer dans nos vies les films, émissions, musiques, magazines et même nouvelles de ce monde. En plus d’avoir contacte avec les gens qui ne connaissent pas le Seigneur et les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs. Toute ceci va salir nos vies, mais pas juste les nôtres. Mes chapitres du début présentent deux groupes qui peuvent être affecté par ces souillures, les autres et Dieu.
Les Autres
Comme la lèpre, tout le mal qui s’attache à nous peut être transmise à ceux qui nous entourent. Le péché est une maladie contagieuse, autant qu’elle existe dans chacun de nos cœurs. Lorsque nous parlons de bons films en les suggérant aux autres, sommes-nous vraiment entrain d’édifier nos frères et sœurs? Lorsque nous parlons des incompétents de notre travail, sommes-nous vraiment entrain de glorifier Dieu?

Dieu
N’oublions pas notre verset clef, il faut garder nos souillures hors de Sa présence. Plus nous marchons dans le sable et plus nos pieds font être sales. Je sais que nous considérons les ascètes, ermites et moines comme exagérés; mais avaient-ils vraiment complètement tord? Oui le péché habit en nous, donc nous ne pouvons nous sauver des tentations. Mais devons faire exprès pour excité la chair? À cause de la dernière génération chrétienne, qui était légaliste, la pendule est parti dans l’autre extrême. Maintenant nous ne disons plus la télévision est péché, mais parlons de modération. Jusqu’à quel point est-ce que nous pratiquons vraiment cette modération? Si nos temps de prières deviennent plus des combats pour ne pas penser à une certaine image, peut-être que nous n’avons pas pratiqué assez de modération. Si j’ai hâte de finir mon temps spirituel parce que je veux pouvoir faire mon activité, peut-être nous n’avons pas pratiqué assez de modération.

Bien sure si je pointe un doigt vers vous j’en pointe trois autres vers moi. Et même si j’ai été touché par ma lecture je sais que je ne vais pas radicalement arrêter tous mes divertissements. Mais j’espère être assez piqué par Sa parole que sa créer un bourgeons qui va porter plusieurs fruits de changement. Parce que l’Éternel prend très au sérieux Son saints lieux et l’idée de le souiller. Combien de fois qu’Il dit à Son peuple d’enlever leur abomination avant de se tourner vers Lui?

Martin Labonté


vendredi 12 décembre 2014

Une correction sans résultat

À cinq reprises l'Éternel déclare, comme dans un refrain, aux enfants d'Israël : « Malgré cela, vous n'êtes pas revenus à Moi, dit l'Éternel » :

« Et Moi, dit-Il, Je vous ai envoyé la famine dans toutes vos villes... Malgré cela, vous n'êtes pas revenus à Moi, dit l'Éternel. Et Moi, Je vous ai refusé la pluie... Malgré cela, vous n'êtes pas revenus à Moi, dit l'Éternel. Je vous ai frappés par la rouille et par la nielle... Malgré cela, vous n'êtes pas revenus à Moi, dit l'Éternel. J'ai envoyé parmi vous la peste, comme en Égypte... Malgré cela, vous n'êtes pas revenus à Moi, dit l'Éternel. Je vous ai bouleversés, comme Sodome et Gomorrhe, que Dieu détruisit... Malgré cela, vous n'êtes pas revenus à Moi, dit l'Éternel » (Am. 4:6, 7-8, 9, 10, 11).

Il arrive quelquefois que Dieu envoie dans notre vie des fléaux en nous frappant de la verge par des circonstances très désagréables, et ce, dans le but de nous ramener sur le droit chemin duquel nous étions en train de dévier sans même nous en rendre compte. Toutefois, tristement, nous ne sommes pas toujours à l'écoute de notre Père qui, par des circonstances, désire nous parler en nous « brassant » afin de nous réveiller à la repentance. Comme Élihu le dit si bien, « Dieu parle cependant, tantôt d'une manière, tantôt d'une autre, et l'on n'y prend point garde » (Job 33:14).

Il est vrai que ce n'est pas toujours à cause d'un péché que Dieu nous châtie paternellement; mais en quelques occasions cependant, c'est justement pour un péché bien spécifique dont nous avons pour devoir de nous repentir en nous en détournant pour nous tourner vers Dieu.


Même si nous n'avons pas conscience d'un péché secret dans notre vie, demandons à Dieu de sonder nos cœurs lorsque des situations étranges et inconfortables nous arrivent coup sur coup, car, qui sait, peut-être que Dieu est en train de nous parler et que nous sommes tellement insensible à Sa voix correctionnelle que nous sommes en train de l'ignorer !

Ne laissons pas Dieu nous dire maintes fois ce même refrain pathétique : « Malgré cela, tu n'es pas revenu à Moi, dit l'Éternel ». Qu'Il le dise à cinq reprises, je vous l'accorde, c'est beaucoup; mais sachez que s'Il me le dit une fois et que je ne L'écoute pas, ce « petit » une fois, c'est une fois de trop !... une fois de trop où nous ignorons notre merveilleux Sauveur qui est mort, oui, qui est mort aussi pour ce péché-là !

Est-ce par crainte de recevoir un autre coup de verge que nous décidons de nous détourner de ce péché ? Aucunement ! Ce doit être en réponse à l'amour et à la sainteté de Jésus que nous nous repentons. Le motif de notre repentance doit être de saisir pleinement la « dégueulasserie » de notre péché qui a coûté la vie de Jésus à la croix et qui Lui a fait boire la complète colère de Dieu que nous méritions totalement...

Bref, que notre motivation à la repentance ne soit pas par crainte de perdre davantage notre confort en recevant un autre coup de verge paternelle, mais qu'elle trouve plutôt sa source dans une « tristesse selon Dieu... qui produit une repentance à salut dont on ne se repent jamais » (2 Cor. 7:10).

Joël


jeudi 11 décembre 2014

Soyons prêt!

« Ne vous plaignez pas les uns des autres, frères, afin que vous ne soyez pas jugés: voici, le juge est à la porte. » (Jacques 5:9)

Pourquoi se plaindre ou soupirer les uns des autres? Il y a plusieurs raisons, tirons-en deux majeures et regardons leur validité.

Parce que nous sommes insatisfaits d'eux... Qui dicte le standard? Nous? Sommes-nous le maître des autres? Sommes-nous Dieu? Seul le maître d'un esclave peut le juger... Proverbes 30:10 dit  : « ne calomnie pas un serviteur auprès de son maître, de peur qu’il ne te maudisse et que tu ne te rendes coupable. » Qu'avons-nous à nous plaindre les uns des autres? Laissons Dieu agir et concentrons-nous sur notre relation personnelle avec Dieu en toute humilité.

Parce que nous sommes attaqués par eux... Parce qu'ils nous accablent... Cela peut sembler bizarre, mais Jésus nous dit d'aimer nos ennemis. Dans le pire des cas où nous en viendrions à considère nos frères et sœurs comme des ennemis, nous sommes encore sous l'obligation des les aimer! Il n'y a pas de failles dans les commandements de Dieu!

Non seulement nous n'avons pas de raison de nous plaindre des frères et sœurs, mais encore il y a un jugement à le faire! Ailleurs dans l'épître Jacques écrit : « ne parlez point mal les uns des autres, frères. Celui qui parle mal d’un frère, ou qui juge son frère, parle mal de la loi et juge la loi. Or, si tu juges la loi, tu n’es pas observateur de la loi, mais tu en es juge. Un seul est législateur et juge, c’est celui qui peut sauver et perdre; mais toi, qui es-tu, qui juges le prochain? » Cela fait écho aux paroles du Seigneur répertoriées dans l'Évangile selon Matthieu chapitre 7 versets 1 et 2 : « ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés. Car on vous jugera du jugement dont vous jugez, et l’on vous mesurera avec la mesure dont vous mesurez. »

Ajoutons à cela que le seul législateur et juge est à la porte. Son avènement approche et nous n'en savons pas l'heure ni le jour! Soyons prêt! Obéissons aujourd'hui.

Samuel Deroy

mercredi 10 décembre 2014

Comment combattre pour la Vérité dans l’Amour ?







« 
Elle lui dit : Comment peux-tu dire: Je t’aime ! puisque ton cœur n’est pas avec moi ? Voilà trois fois que tu t’es joué de moi, et tu ne m’as pas déclaré d’où vient ta grande force » 
(Juge 16.15)






Ce matin, j'aimerais vous présenter un deuxième principe important qu'il ne faut absolument pas négliger dans notre combat pour la vérité si  nous aspirons à l'achever dans l'amour ! 

Principe #1 (Blog 3 décembre)
Aucun VOLTE-FACE n’est possible !

Principe #2
Aucun ÉGOCENTRISME n’est admissible !
  • Combattre pour la vérité n’émane pas toujours d’un cœur agréable à Dieu. Imprégné et motivé par un narcissisme palpable, le disciple de Christ croit défendre l’honneur de l’Éternel alors qu’en fait, il défend son propre honneur. L’idée n’est pas d’avoir raison, mais de démontrer que les enseignements de la Parole de Dieu sont entièrement vrais.
  • Défendre la vérité par égocentrisme est inadmissible pour le disciple de Christ puisqu'en cela rien n’est défendu sinon la vanité d’un cœur orgueilleux. 
  • 1 Corinthiens 10.31/2 Timothée 4.3-5/1 Pierre 1.7/2 Corinthiens 6.3-10

Par Lui et pour Lui,
Benoit





mardi 9 décembre 2014

Il Approche!

« Vous aussi, soyez patients, affermissez vos cœurs, car l’avènement du Seigneur est proche. » (Jacques 5:8)

Notre espérance repose en Christ et dans Son retour, que Jacques qualifie de « proche ». Le mot français rend mal l'idée grecque car ce n'est pas un adjectif comme en français mais plutôt un verbe qui se trouve dans la langue originale. J'aime bien la traduction Chouraqui où cette idée est conservée : « Patientez, vous aussi, fortifiez vos coeurs, parce que l'avènement de IHVH-Adonaï approche. » Nous parlons souvent du retour du Seigneur en terme de proximité temporelle. Il y a toujours un problème avec cela... Jacques à dit cela il y a presque 2000 ans de cela! Je ne puis savoir si son idée était de parler en terme de proximité temporelle. Je ne suis pas dans sa tête et ne le puis pas non plus! Toutefois, s'il y a une chose que je sais avec conviction c'est que le retour de Christ approche. Je ne sait aucunement si c'est demain ou dans mille ans encore, mais ce jour approche. Chaque jour nous amène plus près du jour ultime...

Deux choses nous sont données de faire en attendant la venue de l'avènement du Seigneur :

1. « Soyez patients » La certitude de la venu de Christ doit nous pousser à la patience. C'est parce que Dieu sait que nous allons trouver cela long qu'Il nous donne ce commandement de garder patience. Il n'y a nul besoin de quelconque patience lorsque tout arrive à l'instant suivant! Dieu sait que devant l'attente nous allons être tentés de laisser tomber. De croire qu'Il ne fera pas justice, qu'Il ne reviendra pas de si tôt et que nous devons composer nous-mêmes avec la réalité auquel nous faisons face. Soyons patient. Cela fait partie de la mise en pratique de la foi, des bonnes oeuvres de la foi qui nous vient de Dieu que d'attendre avec patience Son retour!

2. « Affermissez vos coeurs » Être patient nécessite que nous ayons un coeur ferme. Ancré solidement dans l'attente de l'accomplissement de la promesse de Dieu par une foi à toute épreuve. Ce n'est pas par un coeur branlant que je puis patienter devant le temps que met le jour du Seigneur pour arriver! Qui sait combien de temps encore devrons-nous patienter? Nous avons besoin de coeurs fermes dans les promesses de Dieu basées sur Sa fidélité. Lorsque Dieu promet une chose, Il l'accomplit! La venu de Christ a été annoncée longtemps avant l'accomplissement de celle-ci!

Gardons une foi ferme dans la fidélité de Dieu! La fin de toutes choses approche! Bientôt Christ paraîtra et tous seront qu'Il est vivant!

Samuel Deroy

lundi 8 décembre 2014

L’IMPORTANCE DE MÉDITER

Bonjour frères et sœurs

Je viens de terminer un petit texte sur la méditation où est-ce que l’auteur s’inspire des puritains, ah les puritains! Je suis tellement intoxiqué que j’aimerais au moins vous partager quelques idées de basse. Bien sure quand je parle de basse je veux dire le fondement ou réponde à la question: C’est quoi la méditation? Le mot, dans les langages originaux, veut dire plusieurs choses. Ça parle des fois de murmurer, répéter et il y même l’image d’une vache. Si vous ne saviez pas, la vache mâche longtemps, avale, fait revenir la nourriture semi-digérée et mâche encore. C’est-ce que nous devrions faire avec toutes les belles vérités de notre foi. Je parle ici de la doctrine, des attributs de Dieu ou toutes autres sujets théologique. Les puritains mentionnaient deux sortes de méditations: sporadique et appliqué (traduction libre). La version sporadique, comme le mot dit, arrive sans trop d’efforts. Elle nous vient à l’esprit comme une bulle d’air spirituelle. Ça peut être à cause d’un passage, un bon sermon ou une belle vision tel un coucher de soleil. Ça nous fait réfléchir sur un certain sujet, mais pour un court laps de temps. Celle appelé appliqué demande plus d’efforts, comme je vais maintenant vous présenter.

Il faut ensuite un plan d’architecte, donc un effort de dire je vais prendre le temps pour méditer. Ils, les puritains, suggèrent de vraiment s’assurer de prendre un temps libre; sans distraction et réfléchir sur un passage ou un sujet biblique. Bien sure la prière est impliquée puisque c’est supposé être relationnel. Il n’y a pas de structure spécifique, mais au moins une attitude décidée qui dit : là je médite. Nous devons le faire avec persévérance. Parce que ce ne sera pas facile au début ou même plus tard. Prenez l’exemple d’essayer d’allumer du bois mouillé. Au début nous réussissons seulement à faire de la fumer, mais si nous persévérons il va y avoir du feu.

Finalement il faut ériger les murs pour nous protéger, en d’autres mots, trouver les raisons de le faire. Le but est de nous encourager d'y mettre cet effort. Notre maison va avoir juste 3 murs, désolé :

1- La méditation devient la digestion. Le puritain Richard Baxter mentionne le fait que nous pouvons trop manger, mais pas trop bien digérer. Je sais que je peux trop me remplir de connaissance et faire une indigestion spirituelle si je ne prends pas le temps de bien digérer. Monsieur Watson ajoute que la connaissance et la méditation de la vérité c’est comme une torche et le soleil. Oui la torche est utile pour réchauffé et allumée, mais c’est le soleil qui transmet du bien aux plantes et les fait pousser.

2- La méditation alimente la prière. Nous parlons souvent des prières égoïstes ou même charnelles. Par la méditation nous revenons sur des vérités qui va guider nos prières et les garder théologiquement droites. Le but n’est pas de s’empêcher d’être totalement vrai, mais de changer qui nous sommes aux plus profonds de nous-mêmes.

3- La méditation aide le message. Tout bon message n’est pas juste le résultat de beaucoup d’études, mais beaucoup de méditations. Ce n’est pas assez pour l’enseignant de savoir ce que le texte dit, mais il doit l’insérer dans son moi. Monsieur Bengel a dit: applique-toi totalement au texte et la totalité du texte applique-le à toi (désolé si la citation semble bizarre j’ai voulu garder le jeu de mots de l’auteur). Encore ici j’ai appris qu’en pratiquant mon message plusieurs fois je ressors le plus de bénédiction pour ma propre vie. En fessant cela c’est vraiment comme l’image de la vache du début, je remâche toute l’info à plusieurs reprises.

J’espère que ceci va vous aider et encourager, si vous voulez plus que des lignes directrices je vous suggère le petit texte d’où j’ai pris mes idées ou de lire les puritains. Pour ceux intéressé au texte ou les puritains, je l’ai trouvé gratuitement sur ce site: http/www.monergism.com/

Désolé le site est anglophone. L’auteur c’est Joel R. Beeke et le texte s’appelle: The Puritan Practice of Meditation.

Martin Labonté

vendredi 5 décembre 2014

Combattre LE péché

« C'est du dedans, c'est du coeur des hommes, que sortent les mauvaises pensées, les adultères, les débauches, les meurtres, les vols, les cupidités, les méchancetés, la fraude, le dérèglement, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. » (Mc. 7:21-22)

N'est-ce pas vrai que nous avons tendance à nous concentrer davantage sur nos actions pécheresses que sur ce qui les occasionne ? Êtes-vous en train de lutter contre la pornographie, ou l'alcoolisme, ou l'homosexualité, ou le jugement pharisaïque des autres, ou la médisance, etc. ? Avez-vous certains péchés dans votre vie qui vous dégoûtent plus que d'autres, ces fameux péchés qu'on aimerait enfin pouvoir dire : « Le Seigneur m'a enfin délivré de mon esclavage face à ________ ! ».

Le problème, pour ma part, est que je ne mène pas toujours le combat au bon niveau. Par exemple, ce n'est pas de la pornographie qu'une personne doit être délivré, mais de la convoitise qui la mène à la pornographie. Même là encore, la convoitise n'est pas le péché avec lequelle nous devrions mener notre combat; la nature péchesse qui produit cette convoitise, voilà où se situe notre combat et celui de Dieu.

Dieu n'a pas pour objectif de me délivrer de mes péchés, mais du péché. Pour tuer un arbre, tel qu'un pommier par exemple, ce ne sont pas aux pommes que nous devons nous acharner ni aux branches qui portent ces pommes, mais à la racine du pommier. À quoi cela nous servirait-il en effet de prendre une hache et de frapper sur une, deux ou trois pommes, si notre but est de réussir à abattre et tuer le pommier ? Est-ce que le fait de nous concentrer sur un, deux ou trois péchés qui sont apparents et extérieurs dans notre vie nous amènera à être véritablement délivré du péché ? Tuez une pomme, et une autre repoussera l'année prochaine à sa place. Pourquoi ? Parce que la branche qui porte ces pommes est encore vivante. Peut-être que Dieu t'a délivré de la pornographie, mais un autre péché prendra sa place si tu ne t'attaques pas à la convoitise (la branche) qui porte ce péché.

Mais qu'arrivera-t-il si nous nous attaquons aux branches plutôt qu'aux pommes ? Le pommier mourra-t-il pour autant ? Absolument pas ! Car tant et aussi longtemps que les racines (la nature pécheresse) ne seront pas extirpées du sol (du coeur), les racines continueront à faire pousser d'autres branches, et ces branches continueront à faire pousser d'autres pommes.

Quel est donc notre objectif, est-ce de rendre inopérant certaines de nos actions pécheresses extérieures en prenant bien soin de détruire une par une chacune de ces pommes qui nous frappent le plus aux yeux ? Notre objectif est-il de rendre inopérant certains de nos désirs pécheurs intérieurs en retranchant certaines des branches qui nous paraîssent les plus détestables selon notre perspective ? Ou bien, est-ce que notre objectif se situe au même niveau et sur la même longueur d'onde que Dieu, à savoir celui d'extirper de notre coeur le seul et unique péché (notre nature pécheresse) qui engendre toutes ces branches pécheresses et tous ces fruits pécheurs dans notre vie ?

As-tu été délivré du péché de commettre l'adultère avec d'autres femmes ? Bien ! Mais saches que, même si Dieu t'a délivré de ce péché extérieur, tu n'en seras jamais délivré réellement tant et aussi longtemps que tu continueras à convoiter d'autres femmes dans ton coeur.

As-tu été délivré du péché de convoiter d'autres femmes ? Bien ! Mais saches que, même si Dieu t'a délivré de ce péché intérieur, tu n'en seras jamais délivré réellement tant et aussi longtemps que tu continueras à remplacer Dieu par quelque chose d'autre dans ta vie.

Dieu est l'unique objet de ton amour – tout ton coeur, toute ton âme, toute ta force et toute ta pensée L'aime –, et ce, de manière continuelle ? Bien ! Tu es réellement délivré du péché, Dieu a atteint Son but, car tu es désormais complètement transformé à l'image de Jésus qui, Lui, n'avait et n'a que pour unique objet d'amour Son Dieu.

Bien entendu, cette perfection auquelle notre Père désire que nous participions ne se produira pas pendant notre séjour sur terre; mais il n'en reste pas moins que ce devrait être notre objectif puisque c'est aussi le Sien ! Et, gloire à Dieu, cet objectif a déjà été parfaitement réalisé par et en Jésus :

« Grâce soient rendues à Dieu qui nous donne [présentement (le verbe étant au temps « présent »)] la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ ! » (1 Cor. 15:57)


Joël

jeudi 4 décembre 2014

Un jour...

«  Soyez donc patients, frères, jusqu’à l’avènement du Seigneur. Voici, le laboureur attend le précieux fruit de la terre, prenant patience à son égard, jusqu’à ce qu’il ait reçu les pluies de la première et de l’arrière-saison. » (Jacques 5:7)

Ce verset résume bien l'idée véhiculée par le début du chapitre : « Soyez donc patients, frères, jusqu'à l'avènement du Seigneur. » Un jour ce sera l'avènement du Seigneur, l'accomplissement de la justice de Dieu. Il y a trois éléments qui ressortent en rapport avec l'accomplissement de la justice de Dieu et qui constitue le message principal du début de ce dernier chapitre de l'épître de Jacques.

1. « Soyez donc patients... » Nous devons être patient face à l'accomplissement de la justice de Dieu. L'exemple du laboureur est frappante. Il est complètement dépendant de la pluie. Sans elle rien ne pousse! Aussi dépendant qu'il soit de la pluie, il ne peut rien faire du tout pour y changer quoi que ce soit! Il n'a aucun autre choix que de patienter, d'attendre que la pluie tombe. Nous aussi sommes dépendants de la justice de Dieu. Nous ne pouvons l'accomplir, nous ne pouvons la faire respecter, l'imposer. Nous sommes dépendants de Dieu et devons attendre qu'Il agisse selon Son temps.

2. « Jusqu'à l'avènement du Seigneur... » Nous devons être confiant face à l'accomplissement de la justice de Dieu. La pluie va venir, nous ne savons souvent pas quand, mais nous savons que la pluie va venir. À chaque ans, nous savons que l'hiver approche, nous ne savons pas quand il viendra, mais nous sommes convaincu qu'il se présentera à notre porte! Ainsi notre patience n'est pas une résignation passive face à la volonté de Dieu, mais plutôt une attente confiante dans le fait que la justice de Dieu viendra en Son temps.

3. « Frères... » Nous devons être encourageant face à l'accomplissement de la justice de Dieu. Jacques s'adresse à des personnes bien vivantes qui avait une vie dans ce monde où l'injustice est bien présente. Il cherche à les encourager face à l'espoir que nous trouvons en Dieu. En tant que croyants et croyantes, nous avons la responsabilité de s'encourager les uns les autres afin de persévérer dans la foi en Dieu. Ne soyons pas hautains, condescendants, révoltés, indignés face à la difficulté de nos frères et sœurs ou encore même de nos propres difficultés à conserver une foi ferme et inébranlable en Dieu face aux réalités présentes. Soyons plutôt, compatissants, honnêtes, compréhensifs, et réalistes face à la foi de nos frères et sœurs ainsi que face à notre propre foi.

Encourageons-nous les uns les autres à persévérer malgré les difficultés de notre vie présente en ayant les regards fixés sur les bénédictions futures de notre relation avec Dieu le Père en Jésus-Christ par le Saint-Esprit qui habite en nous!

Samuel Deroy

mercredi 3 décembre 2014

Comment combattre pour la Vérité dans l’Amour ?

L’amour de la vérité est parfois une conjoncture parfaite pour que le croyant adopte une attitude complètement lamentable devant les nombreux antagonistes de l’Évangile qu’il rencontre. Pourtant, cette proclamation de la vérité si aimée soit elle doit être effectuée dans un amour véritable et vérifiable. Bien que la vérité soit d’une importance fondamentale et que celle-ci ne doit sous aucun prétexte être corrompue, il n’en demeure pas moins que le disciple de Christ ne peut en faire la promotion comme bon lui semble. C’est pourquoi, devant ce dissentiment (haine) général de l’homme à l’égard des Écritures, le disciple doit être sur ses gardes afin de ne pas fléchir devant l’opposition si forte soit-elle ni combattre avec un esprit qui ne reflète pas Celui qu’il proclame avec tant de véhémence. 

Dans les semaines à venir, je vous présenterai (6) principes importants qu'il ne faut absolument pas négliger dans notre combat pour la vérité dans l'amour ! Voici le tout premier :
Aucun  VOLTE-FACE n’est possible !  
  • Quelle que soit la pression qui s’exerce sur le disciple de Christ, celui-ci ne doit en aucun temps dévier de ce qu’il croit dans le but de plaire aux ennemis de la croix. Il ne doit céder pas même un pouce si ce pouce l’éloigne d’une quelconque façon de la vérité ou si celui-ci altère ou désapprouve celle-ci. 
  • Faire marche arrière ou même renier (trahir) ce que l’on croit est totalement irréconciliable avec la nature même du disciple de Christ. 
  • La vérité demeure la vérité quelle que soit la tendance ou l’opinion générale. Pour la défendre, il faut maintenir nos positions qu’elle que soit le prix à payer; parfois, au péril même de notre réputation. 
  • Marc 8.38/1 Corinthiens 1.18/2 Timothée 1.8; 2.12/Hébreux 12.3

Par Lui et pour Lui,
Benoit 

mardi 2 décembre 2014

Confiant

« Vous avez condamné, vous avez tué le juste, qui ne vous a pas résisté. » (Jacques 5:6)

L'injustice perpétrée par le méchant contre le juste se révèle encore plus dans toute son ignominie alors que le juste ne résiste même pas à l'assaut égoïste de l'assaillant. Je ne peux lire ce verset sans pensez à l'exemple de Jésus-Christ! C'est exactement ce qui est arrivé lors de la dernière Pâque de notre Seigneur. Alors qu'Il est juste, qu'Il n'avait rien fait, nous voyons la méchanceté des hommes s'abattre sur Lui, le mener à la torture et ainsi à la mort. Si tout s'arrêtais là, ce serais le récit le plus triste, le plus déprimant et le troublant de l'humanité. Heureusement pour nous, ce n'est que le début! Christ n'a pas été vaincu par la mort, Il l'a vaincu! Il a vaincu le péché et a ainsi acquis la vie pour nous! Une chose qui vient nous frapper, c'est la confiance qui est démontrée dans les deux cas dans la souveraineté de Dieu. Jésus n'était pas résigné devant ce qui allait Lui arriver. Le juste qui subit la méchanceté du riche n'est pas résigné devant la situation. Autant l'un comme l'autre à un espoir fondé dans le Dieu qui est en contrôle et qui sait très bien ce qu'Il fait! Alors que nous souffrons des injustices, ne nous résignons pas devant elles. Des injustices restent des injustices et le Dieu de la justice ne saurait tolérer celle-ci! C'est avec une attitude confiante en Dieu (mais non stoïque!) que nous Christ nous appel à Le suivre! Christ n'était pas stoïque dans le jardin de Gethsémané...mais Il avait confiance dans la souveraineté du Père!

Samuel Deroy

lundi 1 décembre 2014

LES BONS REGARDS

Bonjours frères et soeurs

Vous avez surement déjà entendu des messages sur le choix de Lot. Je parle ici de son choix fait par la vue de Sodome et Gomorrhe.

Genèse 13: 10
Lot leva les yeux, et vit toute la plaine du Jourdain, qui était entièrement arrosé. Avant que l’Éternel eût détruit Sodome et Gomorrhe, c’était, jusqu’à Tsoar, comme un jardin de l’Éternel, comme le pays d’Égypte.

L'enseignement habituel tourne autour du mal de se laisser guider par ce que nous voyons, qui est très vrai. Mais dans ma lecture personnelle je suis tombé sur la suite du passage qui ma laissé un peu perplexe.

Genèse 13:14-15
L’Eternel dit à Abram, après que Lot se fut séparé de lui: Lève les yeux, et, du lieu où tu es, regarde vers le nord et le midi, vers l’orient et l’occident; car tout le pays que tu vois, je le donnerai à toi et à ta postérité pour toujours.

Nous retrouvons les mêmes mots: lève les yeux / Lot leva les yeux, regarde vers le nord / et vit toute la plaine. Je me suis demandé c’est quoi la différence? Parce que l’Éternel semble dire à Abram de regarder le bon pays qu’il lui donne. Et Lot a regardé la beauté du pays pour faire son choix. C’est ici que la différence apparaît. Abram avait offert à Lot de choisir un territoire démontrant aucun attachement particulier, juste un désir de faire la paix. C’est après cela que Dieu lui montre la beauté de son territoire.

Dans le livre de l'ecclésiaste, Salomon nous présente une belle vérité: c’est Dieu qui donne le plaisir sur la terre. Ce plaisir ne vient qu’après le détachement total. Lorsque la personne réalise que la vraie joie ne se trouve pas sur la terre, Dieu lui permet d’apprécier les bonnes choses de la terre.

Donc ce n’est pas mal d'apprécier les bonnes choses que Dieu donne. C'est plus le fait de ne pas rechercher des bénédictions pour être heureux. Il ne faut pas être guidé par la vue, mais nous pouvons quand même voir les beautés que le Seigneur a mises tout autour de nous.

Martin Labonté

vendredi 28 novembre 2014

Dieu ressent nos souffrances

« En conséquence, Il [Jésus] a dû être rendu semblable en toutes choses à Ses frères, afin qu'Il soit un souverain sacrificateur miséricordieux et fidèle dans le service de Dieu, pour faire l'expiation des péchés du peuple; car, du fait qu'Il a souffert Lui-même et qu'Il a été tenté, Il peut secourir ceux qui sont tentés... nous n'avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir [sumpatheo être affecté du même sentiment qu'un autre, sympathiser avec] à nos faiblesses; au contraire, Il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché. » (Hb. 2:17-18; 4:15)

Avant de S'être incarné, Dieu pouvait avoir de l'empathie (définition du dictionnaire Larousse : « la faculté intuitive de se mettre à la place d'autrui, de percevoir ce qu'il ressent ») pour Ses créatures, mais jamais ne pouvait-Il avoir de quelconque sympathie (définition du dictionnaire Larousse : « participation à la joie ou à la douleur ») envers celles-ci. Mais Dieu... mais Dieu S'est grâcieusement fait chair pour justement devenir participant de toutes les choses qu'un être humain peut expérimenter, hormis le péché bien entendu. Dieu, présentement, est assis sur Son trône en chair et en os, Lui dont la chair à expérimenté la douleur et la souffrance des coups de fouets, des clous, des angoisses, des pleures inexprimables, etc.

Vous arrive-t-il de souffrir face à une situation absolument inconfortable ? Vous arrive-t-il d'être tenté à un point tel qu'il ne semble n'y avoir aucun issue pour vous en sortir ? Sachez que Jésus vous comprend parfaitement, et même mieux que vous-même, car Il a Lui-même expérimenté des tentations, des pleurs, des troubles, des souffrances, des douleurs, des angoisses, des tristesses dans Son âme tels que nous n'en expérimenterons probablement jamais... Lui qui connaît par expérimentation ce que c'est que d'être tenté par le Tentateur lui-même, et ce, de Sa naissance jusqu'à Sa mort – et plus précisément pendant ses quarante jours dans le désert –, Lui qui a ressenti la faim plus que nous ne la ressentirons jamais – quarante jours sans manger dans un désert ! –, Lui qui, quelques jours avant Son horrible mort, a dit : « Maintenant mon âme est troublée » (Jn. 12:27a), Lui qui, en considérant le fait que Son cher ami Lazare est mort en raison de la conséquence ultime du péché de l'humanité et qui du même coup avait compassion des pleurs de Marie, « frémit en Son esprit, et fut tout ému... [et] pleura (Jn. 11:33, 35), Lui qui, tellement en douleur dans le jardin de Gethsémané en raison de la tentation ultime de ne pas poursuivre jusqu'au bout Sa mission de subir à notre place la séparation de Dieu en buvant pleinement Sa coupe de colère à la croix, « étant en agonie, Il priait plus instamment, et Sa sueur devint comme des grumeaux de sang, qui tombaient à terre » (Luc 22:44), Lui qui, juste avant cet évènement, « commença à éprouver de la tristesse et des angoisses », pour ensuite déclarer à Ses disciples : « Mon âme est triste jusqu'à la mort » (Mt. 26:37, 38), Lui qui a expérimenté la douleur d'être trahi par l'un des Ses proches amis (Judas Iscariot), Lui qui a ressenti la souffrance d'être abandonné des tous Ses propres amis et disciples – Lui qui a vécu l'abandon même de Son propre Père ! –, Lui qui a enduré des outrages, des calomnies et des moqueries de la pire sorte – lesquels Lui ont probablement fait plus de mal encore que ne l'ont fait les épines de Sa couronne pénétrant Sa tête ou des marques sanglantes qu'ont laissées sur Lui les lames acérées des coups fouets qu'il a reçus, Lui qui a subi toutes ces choses dans une chair comme la nôtre !

Si jamais tu es en train de vivre, ou lorsque que tu vivras, une situation de souffrance ou de tentation, et que tu te penses seul dans ces ténèbres difficiles où personne ne semble te comprendre vraiment, souviens-toi d'une seule chose : Jésus, ton Dieu, te comprend vraiment, Il ressent vraiment ta douleur, Il peut vraiment te secourir dans tes tentations et épreuves, Il peut vraiment te donner ce dont tu as vraiment besoin pour passer au travers de tes souffrances. Pourquoi ? « du fait qu'Il a souffert Lui-même et qu'Il a été tenté, Il peut secourir ceux qui sont tentés... nous n'avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses; au contraire, Il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché. » (Hb. 2:18; 4:15).

C'est pourquoi, sachant tout cela, « approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce [là où Jésus, notre Dieu souverain sacrificateur, est assis en chair et en os !], afin d'obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins » (Hb. 4:16).

AMEN !


Joël

jeudi 27 novembre 2014

Comme des Porcs qu'on Engraisse...

« Vous avez vécu sur la terre dans les voluptés et dans les délices, vous avez rassasié vos cœurs au jour du carnage. » (Jacques 5:5)

Un élément qui caractérise le portrait des riches dans Jacques est celui qu'ils sont centrés sur eux-mêmes et leurs besoins. Ils s'indulgent dans la richesse afin de combler leurs désirs insatiables! Ils vivent les voluptés et les délices. Ils se rassasient, s'empiffre, s'engraisse pour le jour de l'abattage. Comme des porcs qu'on engraisse afin de les rendre le plus gros possible avant de les tuer pour leur viande alors qu'ils ne comprennent pas ce qui se passe. La lame les frappent subitement et ils meurt! Il y a de quoi d'euphorique à vivre dans le surplus. La réalité devient une illusion auquel nous n'appartenons plus. C'est lorsque le couperet tombe qu'on reviens vite les deux pieds sur terre, mais il est trop tard! C'est ce qui attend les riches! C'est le sort qu'ils leurs est réservé. C'est ce qui attend ceux qui utilisent mal les ressources de Dieu. C'est ce qui nous attends tous... Heureusement pour nous Christ a subit le châtiment pour nous. Le couperet est tombé sur Lui! Et Il savait que le couperet s'en venait! Toutefois, nous avons toujours la responsabilité d'user des ressources que Dieu nous remet entre les mains pour Sa gloire. Les riches de Jacques n'utilise les ressources de Dieu que pour eux-mêmes. Aucune préoccupation pour les autres. Aucune compassion pour personne. Sommes-nous comme cela? Sommes-nous des porcs qu'on engraisse? Notre utilisation des ressources à notre disposition fait partie de notre adoration de Dieu... Comment adorons-nous Dieu avec nos ressources? Sommes-nous préoccuper à combler nos désirs afin de vivre l'illusion que nous désirons? Où sommes-nous préoccuper à user des ressources que Dieu nous donne pour combler les besoins que Dieu désire combler, les nôtres et ceux des autres autours de nous? Utilisons-nous ce qui est entre nos mains comme Christ les utiliseraient? C'est la question auquel nous devons répondre en actions!

À réfléchir certainement, mais encore, à mettre en pratique dans nos vies!

Samuel Deroy