mercredi 26 octobre 2016

2 CORINTHIENS 12:11-13

Bonjour frères soeurs

Ce matin, nous allons être dérangés et des fois c’est une bonne chose. Le petit passage de transition est rempli de sarcasme et moquerie. Les propos de Paul doivent être considérés comme méchants et dérangeants. Ceci motive plusieurs à vouloir diluer les commentaires de cet apôtre par excellence. Ils veulent enlever le mordant du texte, mais ceci enlève les dents du message même. Paul s’approche de sa grande conclusion et veut leur attention.

12.11
J'ai été un insensé: vous m'y avez contraint. C'est par vous que je devais être recommandé, car je n'ai été inférieur en rien aux apôtres par excellence, quoique je ne sois rien.

Paul a dépensé beaucoup de salive pour se glorifier. Est-ce que tous ces efforts l’avaient rendu aussi insensé que les super apôtres? Le premier énoncé est une question et il répond immédiatement en pointant du doigt. Nous connaissons l’expression: il y a trois doigts pointés vers toi lorsque tu pointes vers les autres. Ceci ne change pas la réponse de Paul, c’est de votre faute parce que vous m’avez obligé ou contraint. Les corinthiens auraient dû défendre Paul ou le recommandé devant les faux enseignants. C’est à ce moment qu’il présente une vérité ensuite élaboré. Le «car» nous donne la raison principale pourquoi Paul aurait dû être «recommandé» et ceci va être expliqué dans le prochain verset. Il n’était pas inférieur aux «hyper» apôtres. Maintenant, allons voir pourquoi il ose dire ceci.

12.12
Les preuves de mon apostolat ont éclaté au milieu de vous par une patience à toute épreuve, par des signes, des prodiges et des miracles.

Paul avait des preuves apostoliques. Il avait des manifestations charismatiques extraordinaires habituellement reliées aux apôtres. Nous ne pouvons pas dire avec certitude quel étaient-ils, mais ils étaient plus grandioses que la norme. Paul s’est appliqué à se prouver avec patience ou endurance. Je ne vais pas aller dans tous les détails, mais il me semble que cette endurance est le fondement pour la conclusion ou le verset 13.

12.13
En quoi avez-vous été traités moins favorablement que les autres Églises, sinon en ce que je ne vous ai point été à charge? Pardonnez-moi ce tort.

Nous pouvons sentir la frustration de Paul qui s’est donné patiemment pour eux pendant toutes ces années. Ils leur demandent d’où vient cette notion qu’il n’a pas autant sacrifiée pour les corinthiens que les autres églises. La seule réponse: l’argent. Paul ne voulait pas être un gros poids pour eux ou une personne totalement paralysé «charge». Il finit avec un autre coup bas ou du sarcasme retrouvable parmi les comédiens modernes: «Pardonnez-moi ce tort» ou cette injustice.

Dès fois, ok souvent, Dieu a besoin d’avoir notre attention par des claques dans la face ou un bon coup de verge. C’est surtout pour avoir notre attention, un peu comme dans ce passage. Si nous gardons le mordent aux mots de Paul, nous pouvons reconnaître l’utilité d’être brasé. Non seulement par des messages d’exhortation, mais des paroles qui nous frustrent. La dernière question à se poser c’est: comment allons-nous réagir?

Martin Labonté

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