mercredi 25 novembre 2015

2 CORINTHIENS 6:1-5

Bonjour frères et soeurs

Ce matin, nous arrivons à notre dernier blog post-étude. En d’autres mots, c’est la dernière fois que je vais écrit ce blog du mercredi après l’avoir enseigné. Parce que les prochains vont être écrits la journée même. Ceci va vous donner, ceux qui le lise, un avant-goût du message ce soir-là (vous devenez des privilégiés).

Nous arrivons au chapitre 6 et une grande liste. Du verset 4 au verset 10, Paul présente plusieurs souffrances qu’il a endurées pour être recommandable. Cette liste vaut la peine que nous la séparons pour extraire tous les jus spirituels. Donc ce matin, nous allons entamer la première partie, les versets 1 à 5.

LES VERSETS 1-2
Puisque nous travaillons avec Dieu, nous vous exhortons à ne pas recevoir la grâce de Dieu en vain. Car il dit: Au temps favorable je t'ai exaucé, au jour du salut je t'ai secouru. Voici maintenant le temps favorable, voici maintenant le jour du salut.

Plusieurs, si ce n’est pas tous, considèrent ces deux premiers versets comme les deux derniers du chapitre 5. Parce qu’ils semblent donner la conclusion de cette section sur le ministère de la Réconciliation. Paul parle premièrement de travail d’équipe, sunergon dans le grec. Vous l’avez surement reconnu comme parlant de synergie, le travail d’équipe parfait. De ce travail, il se tourne vers une grâce inutile ou vaine. En d’autres mots, nous devons collaborer pour rendre cette grâce efficace. Ensuite, Paul nous donne un verset à l’appui; celui d’Ésaïe 49:8. Il applique ce verset avec un cri de voici (qui veut dire porter attention à se qui suit). C’est maintenant le temps favorable, ce mot-ci n’est pas le même favorable que le premier. C’est une version plus forte, comme de dire: super méga favorable. Pourquoi? Parce que c’est le temps de la grâce, maintenant. Parce que Christ a tout accomplit et nous avons maintenant la synergie parfaite en Lui. Maintenant l’Esprit nous connecte avec Dieu directement pour donner à Sa grâce plus de succès. C’est comme ça que Paul termine son appel au ministère d’ambassadeur. C’est comme si Paul leur dit: participer à ce ministère de grâce et ne retourner pas à l’Ancienne Alliance de la loi.

LES VERSETS 3-4A
Nous ne donnons aucun sujet de scandale en quoi que ce soit, afin que le ministère ne soit pas un objet de blâme. Mais nous nous rendons à tous égards recommandables,

Ayant fini son appel général, Paul retourne à son ministère personnel. Vous l’avez deviné, ceci veut dire des «nous» apostolique. Dans le grec Paul utilise deux termes de grande négation pour encerclé le «nous». C’est comme s’il dit: ce n’est pas possible, nous, ne ferons absolument pas ceci. Faire quoi? Créer un scandale ou déposer une pierre d’achoppement. Pourquoi est-il si catégorique? Parce qu’il parle de son ministère et le danger de la rendre blâmable. Nous savons que les gens du monde regardent à la loupe la vie des croyants, donc il faut toujours faire ultra attentionné à nos vies. Il ajoute l’idée d’être recommandables. Non seulement est-ce qu’il fait attention de ne pas faire du tort, mais il essaye de faire du bien.

LES VERSETS 4B-5
comme serviteurs de Dieu, par beaucoup de patience dans les tribulations, dans les calamités, dans les détresses, sous les coups, dans les prisons, dans les troubles, dans les travaux, dans les veilles, dans les jeûnes;

Comment est-ce que ce serviteur de Dieu réussi à devenir recommandable, c’est en endurant des souffrances. Le mot «patience» veut plus dire endurer ou porter de lourdes charges d’une façon honorable. Regardons cette liste:
- tribulations veut dire pression interne. Souvent, c’est traduit par affliction. Ce n’est pas explicitement les souffrances physiques, mentales ou émotionnelles; mais c'est un impact du «moi» intérieur.
- calamité serait mieux compris par nécessité, donc être dans le besoin.
- détresse parle d’être retenu d’une façon extérieure. Comme une situation hors de notre contrôle
- coups comme lorsqu’il a été lapidé ou les 40 coups moins 1.
- prisons comme à Philipe dans acte 16.
- troubles veut dire une émeute, comme à Éphèse dans acte 19.
- travaux parle de grande fatigue. N’importe quel effort qui te vides totalement
- veilles comme le fait qu’il travaillait jour et nuit.
- jeûnes qui parlent vraiment de se priver de nourriture pour une raison religieuse.

Voici comment Paul défendait son ministère, en souffrant. Nous sommes aussi appeler à gardé nos vies loin des scandales et des rendre recommandable. Ceci veut dire que nous devons aussi endurer honorablement les détresse (extérieur) et tribulation (intérieur). Bien sûr, nous ne vivons peut-être pas toutes les mêmes souffrances que Paul. Vous n’avez surement jamais été battu ou mis en prison pour la cause de Christ. Mais nous devrions travailler jusqu’a la fatigue, étant prêt à veiller ou jeûner pour plus connaitre ou servir Christ. En d’autres mots, ça coûte quelque chose pour donner du succès à cette synergie de grâce.

Martin Labonté

lundi 23 novembre 2015

INSPIRATIONS DIVERS (WINSLOW) 2

Bonjour frères et soeurs

Je continue mon envol ce matin avec un autre méditation de monsieur Winslow. Parlant de l'épreuve, il présente une notion très intéressante. Il dit que la grâce, venant de Dieu, est des fois purifiée par le feu. Pourquoi? Parce que nos cœurs sont si pécheurs que nous la souillons. Nous pouvons tordent son sense en exagérant d'un côté et la minimissant de l'autre. En d'autres mots, nous pensons que Dieu nous doit des choses ou qu'Il n'est pas tendre. Ces attitudes doivent être purifiées.

Le péché (avec un P majuscule) ou la nature pécheresse (si vous préférez) corrompt tout. Ce mal doit être détruit ou brûlé. Nous devons bien recevoir et comprendre tout ce que le Tout-puissant fait. Ceci demande plus qu'un changement, mais une extermination totale. La Bible condamne à mort le péché en nous, donc il doit y avoir une exécution.

Pour pouvoir, apprécier ou vivre cette relation avec Dieu, il nous faut cette crucifixion. Parce que nous allons constamment continuer à souiller la grâce de Dieu. Nous allons la chercher dans des choses extérieurs (comme des bénédictions ou libertés) ou intérieur (comme de la fidélité ou privation). Seule l'épreuve de notre foi plus précieuse que l'or peut accomplir cette œuvre.

Martin Labonté

mercredi 18 novembre 2015

2 CORINTHIENS 5:16-21

Bonjour frères et soeurs

Notre dernier texte dans le chapitre 5 à une perspective divine. En d'autres mots, c'est-ce que Dieu a fait dans nos vies. Ceci veut dire que nous devons moins chercher à l'appliquer et plus à le méditer. En plus, le passage est inclusif où ce sont des «nous» collectif. Paul parle de nous tous, par juste de lui et son équipe. Nous sommes tous des ambassadeurs, mais je ne veux pas me devancer. Séparons les textes avant: les versets 16 à 18 semblent être l'application des versets 14 et 15; ensuite, les versets 18 à 21 deviennent la dernière mini-section du chapitre. Comme vous avez réalisé il y a une connexion (v18) entre l'application et dernière mini-section.

LES VERSETS 16-17
Ainsi, dès maintenant, nous ne connaissons personne selon la chair; et si nous avons connu Christ selon la chair, maintenant nous ne le connaissons plus de cette manière. Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles.

Le mot «ainsi» nous montre que Paul prend l'instruction des versets d'avant et les applique. 14 et 15 nous parlaient d'un changement: nous sommes morts et vivants en Christ. Ce changement se trouve dans notre interaction avec les autres. Ceci inclut notre relation avec le Christ (de connaissance informatique à relationnel) et avec les personnes. Nos relations entre frères ne sont plus basées sur des préférences, mais notre nouvelle identité. En même temps il semble y avoir une attaque subtile contre les faux enseignants. Ils étaient des gens qui se concentraient sur les apparences, mais Paul dit ce n'est pas ça qui est important.

Maintenant, les choses sont nouvelles, quelque chose que Paul répète. Dans ce sandwich théologique, il met la viande des choses passées. Le mot «passées» veut vraiment dire partie, même jusque dans l'au-delà. En d'autres mots, nos anciens désirés et inclinaisons sont morts. C'est la perspective que nous devons avoir. Comme Paul, nous devons les voir comme des ordures et courir dans l'autre direction.

LES VERSETS 18-21
5.18
Et tout cela vient de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Christ, et qui nous a donné le ministère de la réconciliation.
5.19
Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même, en n'imputant point aux hommes leurs offenses, et il a mis en nous la parole de la réconciliation.
5.20
Nous faisons donc les fonctions d'ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous; nous vous en supplions au nom de Christ: Soyez réconciliés avec Dieu!
5.21
Celui qui n'a point connu le péché, il l'a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu.

Tout ce changement vient de Dieu, c'est le lien entre ces deux sections. C'est ici que Paul veut présenter deux vérités qui doivent être élaborées dans le reste du passage. La première, c'est la réconciliation en soi expliqué dans le verset 19. La deuxième, c'est le ministère de la réconciliation, expliqué dans le verset 20.

Le mot réconciliation contient une image, celle d'échange d'argent. C'est un changement permanent, qui ne peut pas être révoqué. Il y avait là guère entre nous et Dieu. Lui haïssait le pécher et nous aimions pécher. Mais Dieu a fait les premiers pas «réconciliant le monde avec lui-même». Il a accompli ceci «en n'imputant point aux hommes leurs offenses». Cet acte est de grande importance parce que nous l'oublions dans notre vie chrétienne. Nous arrivons devant Dieu avec notre sac de péchés en Lui disant: regard comment je suis horrible. Il répond: de quoi tu parles! Nous regardons derrière nous et tous les péchés sont sur la croix. Dieu va jamais mettre ses péchés sur notre compte. Il choisit volontairement de mettre des lunettes en forme de croix teinte dans le sang de son Fils.

De cette réconciliation, Paul nous apporte à la parole mise en nous. Ceci nous transforme en ambassadeur. Un représentant du Roi et de notre patrie céleste. Un ambassadeur est plus qu'un message et il doit vivre le message. Le message tourne autour d'exhortation (venir proche et parler au coeur) et supplication (vraiment plaider). Ce qui démontre notre besoin de vraiment essayer de gagner ces âmes perdues. Il y a un temps pour secouer la poussière de nos souliers, mais il y a aussi un temps pour plaider en larmes avec les gens. Nous devons leur dire: fais la paix avec Dieu! Le monde ne croit pas être en guère avec Dieu, mais ils le sont. D'un côté il voit Dieu comme trop bon pour haïr le pécher et de l'autre comme trop aimable pour l'haïr. Il ne réalise pas le dommage du péché et nous devons leur dire.

À ce point Paul est prêt à conclure. Le verset 21, avec un peu d'aide, créer une conclusion chiastique (poésie hébraïque). Nous revenons vers un énoncé du verset 19 (en n'imputant point aux hommes leurs offenses) et la connectons à la fin du verset 21 (afin que nous devenions en lui justice de Dieu). Ceci forme le lien B-B ou les deux imputations (le péché enlevé de notre compte et la justice du Christ mis à la place). Le A-A se trouve dans le reste du verset 21. Christ était sans péché, mais Il est devenu péché pour nous. C'est ce double énoncé qui forme la base de toutes les vérités de notre passage.

À cause que Christ est devenu péch; nos péchés ne sont plus sur notre compte. À cause que Christ était sans péché; nous sommes justes maintenant. Étant en Christ, nous sommes des nouvelles créatures. C'est ce message que nous prêchons aux gens. Finalement, la réconciliation est possible à cause de cette oeuvre. J' espère que ce court de rafraîchissement a été bénéfique pour vous.

Martin Labonté






lundi 16 novembre 2015

INSPIRATIONS DIVERS (WINSLOW)

Bonjour frères et soeurs

J'ai décidé de prendre une pause de monsieur Sibbs pour revenir vers monsieur Winslow. Rappelez-vous qu'il a écrit des méditations journalières que je suis en train de lire. Je viens de tomber sur deux et je voulais vous les partager cette semaine et la prochaine. Celle-ci se concentre sur la puissance de l'amour. Dans Osée 11: 4 l'Éternel dit:

Je les tirai avec des liens d'humanité, avec des cordages d'amour;

Nous savons tous que le Seigneur nous attire a Son Fils par l'amour. Comme Jean dit: Il nous a aimés le premier. Cet amour nous presse à le servir toujours plus et regretter nos péchés d'avantage. L'idée de blesser un Père qui nous aime autant, ça fait mal. Mais l'attirance de l'amour (si je peux l'appeler ainsi) devrait se manifester parmi nous aussi.

Nous sommes bien rapides pour essayer de reprendre les gens autour de nous. Ça peut se trouver parmi les frères et soeurs, comme dans les familles. Les parents rapides pour chicaner un enfant rebelle. Un mari rapide de corriger sa femme dans l'erreur. La sœur rapide a exhorté une autre. Pourtant, Dieu Lui est rapide à nous gagner par l'amour. Si vous avez déjà lut Osée, vous savez ce que je veux dire. Oui, ça peut être appelé une lettre de divorce inspiré, mais c'est aussi un mari qui exprime son cœur brisé à son amoureuse. Je dirais même que la plupart des appèles de repentance envers Israël était sous la bannière de l'amour.

Donc pourquoi sommes-nous si rapides à reprendre, exhorter ou chicaner? Sommes-nous meilleurs que Dieu, qui attire par les cordages de l'amour? Comme monsieur Winslow l'exprime ; très souvent les sécrètes du cœur d'un amoureux se manifeste à un amour tendre et doux. Ceci est une leçon pour les maris. Vous voulez connaitre les profondeurs du cœurs de vos femmes? Et bien utilisées l'amour rempli de tendresse et compréhension. C'est pareil pour toutes relations (amitié, parent/enfant, frères /soeurs).

Je suis plus prompt à m'ouvrir le cœur et faire confiance dans une atmosphère de compréhension et amour que jugement et critique. Nous devons devenir un corps uni, donc intime. À la place de chercher à purifier l'église essayons de bâtir des liens à Son honneur. Laissons Dieu faire le travail de corriger ses propres enfants et nous d'aimer à la 1 Corinthien 13.

Martin Labonté




mercredi 11 novembre 2015

2 CORINTHIENS 5:9-16

Bonjour frères et soeurs

Après avoir peint son beau portrait du ciel, Paul veut l'appliquer à nos vies. Il va accomplir ceci en descendant tranquillement, étapes par étapes, jusqu'à la terre. Le tout est emballé sous la prémisse de défendre son ministère. Presque tout les «nous» sont apostolique, ou centré sur Paul et son équipe. C'est certain que les raisons et méthodes peuvent s'appliquer à nos vies, comme nous allons voir. Sauf qu'il faut garder en tête Paul se défend.


LE VERSET 9
C'est pour cela aussi que nous nous efforçons de lui être agréables, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que nous le quittions.

Nous pouvons tout de suite voir la connexion au portrait par l'expression: «c'est pourquoi». Elle veut dire: considérant notre désir d'être avec Christ, nous nous (...). Le mot efforçons est «philtiméomai» qui veut dire affectionner ce qui est honorable. Parce que c'est si honorable d'être agréable à Christ, Paul se force de l'être.

LE VERSET 10
Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu'il aura fait, étant dans son corps.

Une autre raison de se forcer est le tribunal de Christ. Nous savons que nous avons des comptes à rendre à Dieu, mais jusqu'à quel point. Le mot mal veut dire «sans valeur», ce n'est donc pas le péché que nous commettons. L'idée est liée aux choses vaines ou inutiles que nous fessons, pensons ou disons. Ces choses font avoir des conséquences, où nous allons recevoir une récompense à cause d'elles. C'est quoi? Je ne sais pas, parce que ça ne dit rien.


LE VERSET 11-12
Connaissant donc la crainte du Seigneur, nous cherchons à convaincre les hommes; Dieu nous connaît, et j'espère que dans vos consciences vous nous connaissez aussi. Nous ne nous recommandons pas de nouveau nous-mêmes auprès de vous; mais nous vous donnons occasion de vous glorifier à notre sujet, afin que vous puissiez répondre à ceux qui tirent gloire de ce qui est dans les apparences et non dans le coeur.

J'ai mis ces deux versets ensemble parce qu'ils se complètent. Paul a introduit le tout en parlant d'être agréable à Christ à cause du tribunal. Maintenant, il se focalise plus sur la raison de son ministère. Il veut convaincre les hommes, faisant surement allusion aux Corinthiens et les faux enseignants. Donc il essaye de les convaincre qu'il sert Dieu fidèlement. Aussi, il veut armer les Corinthiens pour mieux défendre leur attachement au ministère de Paul. En d'autres mots, qu'ils soient fiers de lui, ou puissent se glorifier à son sujet. Parce que la gloire ne se trouve pas dans l'extérieur, ou les apparences, mais l'intérieur, ou le cœur. Paul n'avait pas un ministère «flashi», mais sa vie parlait pour lui.

LE VERSET 13
En effet, si je suis hors de sens, c'est pour Dieu; si je suis de bon sens, c'est pour vous.

Cette vie pouvait être caractérisée par la folie ou la sagesse. Entre son service au Seigneur le présentait comme un fanatique ou son enseignement, comme étant un génie.

LES VERSETS 14-15
Car l'amour de Christ nous presse, parce que nous estimons que, si un seul est mort pour tous, tous donc sont morts; et qu'il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux.

Mais tout ceci n'importait guère à Paul qui était pressé (littéralement restreint et obligé d'agir) par l'amour du Christ. Cet amour était compris par la vérité théologique présentée dans le reste du passage. Le tout fait référence aux élues, ou sauvés, qui sont mort et ressuscités avec Lui. Ceci veut dire que nos vies Lui appartiennent et nous obligent à vivre pour Lui.

Comme j'ai mentionné au début, Paul nous prend du ciel et nous redescend sur la terre. Il part du tribunal de Christ et nous apporte jusqu'au service terrestre qui Lui est dû. Il accomplit ceci en nous donnant quelques motivateurs de service. Il y a les comptes qu'on Lui doit; le désir d'être recommandable aux autres; cette force active de l'amour du Christ et finalement notre nouvelle identité (un de mes sujets préférés). La question maintenant c'est: est-ce que ceci vous motive?

Martin Labonté

lundi 9 novembre 2015

LE ROSEAU CASÉ 4

Bonjour frères et soeurs

Continuons à s’enfoncer dans cette vérité bien dure à entendre. Le moment où est-ce que le Seigneur doit nous caser. Nous sommes tous des pécheurs (oui toi aussi) et avons besoin d'être sanctifié. Désolé de vous décevoir, mais Dieu ne nous punit pas seulement quand nous sommes vraiment mauvais. Cette notion vient de l'homme, mais pas la Bible. Elle nous présente plus la réalité que nous avons besoin d'être ramenés, et gardé, sur le bon cheminé toujours. Cette vérité peut accabler, donc voyons ensemble ce que monsieur Sibbes nous dit.

DOUBLE COUP
Premièrement, il mentionne que nous sommes, où devraient être, écrasé sous le poids de nos péchés. Cette culpabilité vient lorsque la conscience est illuminée par la parole. C'est à ce moment que la Croix vient nous achever. Nous rappelant la condamnation méritée. Augmentant la lourdeur de dégoût et haine. Nous laissant prosterner parterre comme le publicain entrain de crier: sois apaisé envers moi un pécheur. Nous sommes maintenant prêts pour la guérison.

LE MÉDECIN
Deuxièmement, il nous rappelle que les parents sont toujours plus doux envers ceux qui souffrent. Notre Père Céleste est pareil. Il recherche les cœurs contrits, par juste un peu triste. Il veut les détruits, par juste ceux qui se sentent un peu mal. Mais Il leur fait le plus grand bien. Nous crions comme le peuple dans Osée 6: 1
Venez, retournons à l'Éternel! Car il a déchiré, mais il nous guérira; Il a frappé, mais il bandera nos plaies.

TOUTE LA VÉRITÉ dernièrement, il nous incite à venir à Dieu comme nous sommes. Il ne faut pas cacher notre douleur, parce que le Seigneur les connaît quand même. De dire: que ta volonté soit faite! ; quand dans ton cœur, tu veux dire: Je suis pu capable, arrête! Ne convaincs pas Dieu que nous sommes pieux. Il faut être vrai, parce que nous sommes déjà nus devant Lu. Pensons-nous vraiment Lui cacher nos rancunes ou amertume envers sa volonté? Dieu ne veut pas la belle prière théologique bien formulée, mais les coeurs vrais.

J'espère que vous allez pouvoir tirer un peu de nutriment de ses paroles.

Martin Labonté



mercredi 4 novembre 2015

2 CORINTHIENS 5:1-8

Bonjour frères et soeurs

Nous commençons un nouveau chapitre et c'est un vrai chef-d'œuvre. L'artiste, Paul, va nous peindre une représentation du ciel. Il veut nous rappeler où nous yeux doivent être. Il vient de terminer l'autre chapitre en cherchant à nous achever. Le chapitre 4 termine en parlant de ce principe de brissage. Partant de ce cadre, il veut maintenant plus nous encourager à vouloir mourir par cette peinture.

Il va accomplir ceci par des répétitions. 2 et 4 répètent la même idée ainsi que 6 et 8. Ensuite, les versets 1 et 4 introduisent une idée développée par la répétition. Finalement, les versets 3 et 5 ajoutent un peu plus d'informations.


LE VERSET 1
Nous savons, en effet, que, si cette tente où nous habitons sur la terre est détruite, nous avons dans le ciel un édifice qui est l'ouvrage de Dieu, une demeure éternelle qui n'a pas été faite de main d'homme.

Ce verset nous donne un fait (nous savons). Ce fait peut se diviser en trois comparaisons. Premièrement, la tente (une demeure de nomade) et l'édifice (pour les sédentaires). Deuxièmement, habitons (courte durée) et demeure (longue durée). Troisièmement, détruite (peut ce détachée) et éternel (ne peut pas être détruit). C'est encore un effort pour nous montrer l'aspect débalancé d'une réalité comparé à l'autre.


LES VERSETS 2-4
Aussi nous gémissons dans cette tente, désirant revêtir notre domicile céleste, si du moins nous sommes trouvés vêtus et non pas nus. Car tandis que nous sommes dans cette tente, nous gémissons, accablés, parce que nous voulons, non pas nous dépouiller, mais nous revêtir, afin que ce qui est mortel soit englouti par la vie.

Nous avons donc hâte de revêtir cette demeure céleste, parce qu'elle est meilleure. Nous gémissons (être comprimé ou gémir à cause de la pression) même étant pris dans ces corps limités. Ce qui cause notre désir pour le meilleur. Avant de se répéter, Paul dit quelque chose de bizarre: «vêtus et non pas nus». Ceci fait surement révérence au temps t'attente pour ceux qui sont déjà morts. Ils attendent leur corps glorifié, donc sont comme nus ou des esprits présentement. Ce qui démontre le désir de Paul de vouloir vivre l'enlèvement pour ne pas devoir attendre. Vous savez ce moment lorsque la mort va être engloutit par la vie éternel. 

LE VERSET 5
Et celui qui nous a formés pour cela, c'est Dieu, qui nous a donné les arrhes de l'Esprit.

Dieu est celui qui veut nous glorifier, mais aussi qui nous donne le désir des domiciles célestes. L'Esprit nous rappelle cette promesse de glorification. Ce n'est qu'un premier paiement d'un grand trésor.

LES VERSETS 6-8
Nous sommes donc toujours pleins de confiance, et nous savons qu'en demeurant dans ce corps nous demeurons loin du Seigneur car nous marchons par la foi et non par la vue, nous sommes pleins de confiance, et nous aimons mieux quitter ce corps et demeurer auprès du Seigneur.

Ces mêmes arrhes nous donnent de la confiance pour le nouveau corps. Entre-temps, il faut attendre et vivre par la foi. Ce verset (7) est souvent vu comme positif, pourtant, il ne l'est pas. Dans son contexte, il nous rappel que nous ne voyons pas Christ face à face et devons attendre. C'est pourquoi nous devons marcher par la foi, mais cette fois-ci c'est la vue qui serait meilleure. Comme il dit à la fin, nous aimons (résolution, donc je considère ceci comme plus plaisant) demeurer auprès du Seigneur.

Même si Paul voulait vivre l'enlèvement, ce qui comptait s'était d'être avec Christ. J'espère que ce portrait céleste de Paul vous encourage encore plus de désirer le ciel.

Martin Labonté

lundi 2 novembre 2015

LE ROSEAU CASSÉ 3

Bonjour frères et soeurs

Tournons ce matin directement vers Le Serviteur de l'Éternel. Sachez que le verset utilisé est tiré de ce que les théologiens appele un des quatre cantiques du serviteur. Le plus connu, c'est Ésaïe 53. Chacun des passages nous présente un personnage appelé le serviteur de l'Éternel, bien sûr, c'est Jésus-Christ. C'est Lui qui ne brise pas le roseau déjà blessé. Nous avons de la difficulté avec cette idée, parce que Dieu nous brise des fois. C'est vrai qu'il brise, mais Il nous détruit jamais. Nous le savons, mais venons trop souvent à avoir peur de cette discipline. Ok, je vais dire: j'ai peur de cette discipline. Pour être plus exacte j'avais peur, mais maintenant, je ressens vraiment l'amour derrière. C'est des livres comme celui-ci qui m'a beaucoup aidé. Sans plus tarder laissons monsieur Sibbes nous instruire. J'ai deux idées pour vous dans ce blog: SA MISÉRICORDE & SA COMPENSIONS.

SA MISÉRICORDE
Voici quelques questions de l'auteur. Est-ce qu'un médecin (un bon bien sûr) va faire exprès pour maltraiter ses patients? Est-ce que le chirurgien va couper n'importe comment le blessé? Est-ce qu'une mère va totalement rejeter son enfant désobéissant? La réponse est toujours non. Donc pourquoi pensons-nous que le Seigneur est moins doux que ces gens-là. Comme monsieur Sibbes nous rappelle, c'est Lui qui a mis l'amour, tendresse ou douceur dans le cœur de l'homme. Plus encore, toutes ces qualités émanent de Lui. Puisque c'est qui il est intrinsèquement (dans sa nature). Toutes Ses attributs sont parfaits en Lui. Quand même, nous avons de la misère à reconnaître que ça douceur pourrait être meilleur que celle d'une maman. Nous le voyons comme le Roi assis sur son trône voulant que tous plient les genoux devant Lui. Nous oublions ses autres titres: Père ou même Abba (papa), frère, et même époux. Il est notre époux passionné de sa future fiancée. Il est même venu nous demander en mariage, je parle de l'incarnation. Ceci nous guide au prochain point.

SA COMPENSIONS
Ce n'est pas la première fois que je parle de ce prochain point, mais je ne peux pas assez le répéter. Christ s'est fait chair et a sorti de cette expérience avec des entrailles de compassion modifiée. En d'autres mots, Il ressent nos douleurs. Parce que lui-même les a vécus. Il y a une incroyable assurance de pouvoir s'approcher d'un Dieu qui peut vraiment nous comprendre. Vraiment compatir avec nous et pas juste parce qu'Il est amour. Le fait qui a goutté à la vie humaine, mais plus encore à la coupe de colère; devrait nous encourager. Ce n'est pas juste des vérités théologiques. Ce n'est pas juste de belles paroles. Dieu nous a tellement aimé qu'Il a revêtu l'humanité. Il a appris, oui appris, c'est quoi d'être un homme. Quand tu mélanges l'amour parfait de Dieu avec l'expérience humaine, ça donne une compensions vastement supérieur à n'importe quoi que nous puissions imaginer.

C'est pourquoi il faut arrêter de croire les mensonges de nos ennemies (chair et Satan). Il faut arrêter d'être douteux de son amour et bonne volonté envers nous. Il faut arrêter de question l'épreuve et le châtiment. Il faut se battre avec tout ça pour se concentrer seulement sur Lui. Si ceci ne vous aide pas, essayé une dernière chose. Demandez-Lui de te faire sentir ou même goûter Son amour envers toi. Je suis sérieux, dites-Lui vos craintes et priez pour pouvoir expérimenter la pleine coupe de Son amour. Si un robot (moi) peu le ressentir, bien vous aussi.

Martin Labonté