mardi 30 septembre 2014

L'Orgueil De Notre Adultère

« Croyez-vous que l'Écriture parle en vain? C'est avec jalousie que Dieu chérit l'Esprit qu'il a fait habiter en nous. » (Jacques 4:5)

Dieu nous as engendre selon Sa volonté et fait habiter l'Esprit en nous. Cela implique pour nous que nous sommes unis à Christ, que notre allégeance est envers Lui et que nous Lui devons fidélité dans notre amour. Nous défaillons dans cette responsabilité de notre union avec Christ. Nous sommes adultères spirituels...

L'adultère spirituelle est une réalité bien réelle! Comme l'adultère, elle engendre son lot de conséquences! Alors que nous aimons le monde, nous devenons ennemi de Dieu parce que nous bafouons notre union avec Christ! Dieu ne peut tolérer cela! Pas plus qu'un époux ou une épouse ne tolérerait l'adultère sans rien faire!

Nous devons réaliser que le fait que l'Esprit réside en nous implique que nous ne pouvons prendre notre vie à la légère! Nous sommes unis à Christ et cela nous affecte aujourd'hui, ici, maintenant! Il y a une solidarité entre Christ et le croyant. Cela se voit par exemple dans la prière au nom de Christ, ainsi que dans d'autres passages des Évangiles (voir par exemple : Matthieu 18:4-6, 19-20, Marc 9:41).[i]

La jalousie de Dieu se voit dans l'expression du verset 6 : « Dieu résiste aux orgueilleux ». En quoi est-ce que l'adultère est lié à l'orgueil? Alors que Dieu nous as engendré selon Sa volonté, qu'Il nous as bénit de toutes bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ, nous décidons que nous voulons vivre selon la chair, selon notre vieille nature pécheresse en putréfaction puante. Comment cela ne serait-il pas de l'orgueil?

Heureusement, Dieu nous résiste! Combien grande serais notre débandade, notre dispersion désordonnée dans la déroute de notre défaite sans combattre contre la domination du péché, domination que Christ a vaincu à la croix, une victoire que nous trempons dans la boue par notre orgueil démesuré digne que d'un pécheur! Ne cherchons pas la résistance de Dieu!

La réalité de l'Évangile selon laquelle nous sommes incapable de nous sauver nous-mêmes ne se termine pas avec notre salut. Ce n'est pas parce que nous sommes sauvés que nous sommes dispensés de vivre dans une dépendance envers Dieu. De même que Dieu nous demande de Lui faire confiance pour notre salut, de même nous devons Lui faire confiance pour notre marche vers ce salut. Oui, d'un sens nous le possédons, mais d'un autre, nous il reste toujours à accomplir. Nous devons agir selon le commandement de notre Seigneur : « Mettez en œuvre votre salut avec crainte et tremblement, non seulement comme en ma présence, mais bien plus encore maintenant que je suis absent; car c’est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir. » (Philippiens 2:12-13)

Ainsi, humilions-nous devant notre Créateur! Ne nous bornons pas à résister à Son châtiment pour notre orgueil. Bénissons plutôt le Seigneur pour Sa main qui ne nous abandonne pas à notre sort misérable!

Samuel Deroy



[i] J'ai discuté de ce sujet plus amplement dans mon étude sur la prière au nom de Christ pour la conférence de Mai 2014. Pour plus de précision sur ce sujet, lire la section intitulée « Du générale vers le spécifique »  aux pages 12 à 16. L'article est disponible à l'adresse suivante : La Prière au Nom de Christ

lundi 29 septembre 2014

CHRISTOLOGIA 2

Bonjour frères et sœurs

Ce matin je continue à me tourner vers le livre de John Owen, Christologia. Mon but est de vous présenter certains contrastes qu’il nous donne entre Adam et Christ. Se rappelant que Jésus est appelé le second Adam, Celui qui vivifie.

1- Adam voulu se libérer de sa servitude pour dominer. Il accepta le mensonge que le fruit le rendrait comme un dieu. Pourtant il avait déjà le dominion sur le reste de la création. En lui nous naissons avec cette aspiration et maintenant nous en voulons toujours plus. Christ se libéra de son règne pour servir. Il accepta de se dévêtir de sa divinité pour revêtir l’humanité. Même que c'était un habit de serviteur.

2- Adam voulut saisir les richesses de Dieu, mais finit démunie de sa fortune spirituelle. En désirant de devenir comme Dieu, il a tout perdu. En lui nous sommes indigent et maintenant nous cherchons à tout avoir pour finalement tout perde. Christ se rendit pauvre pour nous enrichir. Il abandonna les richesses célestes pour nous donner un héritage divin.

3- Adam voulu se libérer de l'obligation légale, mais se place sous une malédiction. En désobéissant au seul commandement, il impose une dette à toute sa postérité. En lui nous naissons avec une facture inscrit sur nos cœurs et maintenant nos efforts d’enlever le joug du maître nous envoi dans la prison éternelle. Christ s'est mis sous l’obligation de la loi pour enlever notre dette. Il est né sous la loi pour nous libéré de son obligation. La vraie liberté se trouve en Lui et pas dans une révolte.

J’espère que c’est quelques rappels vous permet de contempler et d’apprécier d'avantage le Seigneur. Aussi, de vouloir rejeter encore plus le veille homme qui ne fait que nous nuire.

Martin labonté

vendredi 26 septembre 2014

Comment j'ai échappé à la gravité...

Gravité. Un mot qui nous influence à chaque instant de notre vie. Un mot sans lequel nos vies serait bien différente, voire impossible! Imaginons l'absence de gravité un instant... Impossible de marcher sur terre car nous serions en suspension dans l'air. Il n'y aurait pas d'air non plus parce qu'elle se disperserait dans l'univers. Il n'y aurait pas d'univers tel qu'on le connait non plus puisque celui-ci serait un amas de particules en suspension. En fait, il n'y aurait pas même de particules en suspension puisque les particules serait elles-mêmes un amas d'électron, de protons et de neutrons qui flouteraient incapable de former un lien sans l'attraction gravitationnelle des électrons autour des protons. Mais encore... il n'y aurait pas non plus de protons, de neutrons et d'électrons parce que ceux-ci existe par la gravité présente dans leur composants, les quarks... qui eut aussi ont besoin de la gravitation pour subsister. Est-je besoin de poursuivre? Sans gravité, aucune existence possible, aucun monde physique possible... en fait il n'y aurait que des articles se déplaçant à la vitesse de la lumière.1 Pas surprenant que la particule responsable de la gravité, le boson de Higgs, soit surnommée la particule-Dieu ou la particule de Dieu dans les médias!

Nous ne réalisons pas l'importance de la gravité tant que nous n'y réfléchissons pas. Nous pouvons vivre notre vie sans s'en soucier alors qu'à chaque instant nous en subissons les effets! Ses effets sont si subtils la majorité du temps que nous n'en remarquons la brutale présence qu'une fois que nous allons contre ses lois élémentaires. Pas convaincu? J'ai un billet en première classe pour en expérimenter les effets... Saute du haut d'un toit en battant des bras pour essayer de t'envoler! En temps normal, nous pouvons vivre sans problèmes avec la gravité du monde physique.

La gravité n'est pas seulement dans le monde physique, elle est présente ailleurs, dans le monde social par exemple, mais également dans le monde spirituel... Commençons dans le monde social. Comme je l'ai mentionné plus haut, c'est lorsque nous sortons du champs gravitationnel normal que nous en remarquons les effets. C'est la même chose dans le monde social. En ayant à conduire un autobus sur les routes j'ai remarqué une chose. Alors qu'au début je voulais aller lentement, faire attention, ça n'a pas pris longtemps que je me suis mis à refléter le comportement routier de l'environnement dans lequel j'évoluait. Le simple fait d'être environné de conducteurs et conductrices qui roulent trop vite, plus vite que la vitesse réglementaire faisait en sorte que lorsque je tombait en mode automatique dans ma conduite de l'autobus ma vitesse augmentait pour s'adapter à celle environnante! Le seule moyen de conserver une vitesse approprié sur la route était de rester constamment conscient de l'effet gravitationnel de mon environnement et me fier à mon indicateur de vitesse plutôt qu'aux véhicules environnant. Dans le monde social, l'attraction gravitationnelle ne se fait pas entre des particules, des planètes ou des objets, mais plutôt entre des comportements, des attitudes, des modes de pensées.

Cela nous mène à l'attraction gravitationnelle au niveau spirituel... Comme la gravité terrestre elle nous affecte d'une manière subtile. Elle nous fait augmenter notre vitesse sans que nous ne nous en rendions compte. Elle nous amène vers des comportements, des attitudes, des modes de pensées. Alors que nous ne nous en rendions peut-être pas compte, nous subissons l'effet de multiples champs gravitationnels spirituels! Nous en sommes même un nous-mêmes! Nous nous influençons les uns les autres. Ainsi, la question fatale à laquelle cela nous mène est la suivante : quelle influence avons-nous? Mais également, par quelles influences nous laissons-nous influencer? Toutes particules possèdent un champ gravitationnel. Nous aussi. Le fait n'est pas de savoir si j'ai un champ ou non, mais quelle est la qualité de ce champ. Pour le déterminer nous avons besoin de savoir quel champ nous attire parce que cela joue sur notre propre champ gravitationnel spirituel. Si les champs qui nous attirent sont de mauvaises influences nous sortir des effets de leurs champs!

Nous pouvons sortir d'un champ gravitationnel. La preuve nous envoyons des satellites en orbite autour de la terre. Pour le mettre là nous devons utiliser des fusées pour vaincre l'attraction de la terre qui nous maintient au niveau du sol. De même nous pouvons sortir d'un champ gravitationnel social. Je n'étais pas pris dans l'attraction des véhicules vers une vitesse supérieure à celle réglementaire lorsque je maintenais une conscience de leur attraction et me fiait sur mon indicateur de vitesse. Au niveau spirituel, c'est la même chose qui se passe. Nous échappons aux effets des champs de gravité qui nous mène vers de mauvais comportements, de mauvaises attitudes, de mauvaises pensées de la même façons que nous échappons à un champ gravitationnel dans le monde physique.

Pour cela, nous avons besoin d'un indicateur. Nous en avons plusieurs à notre disposition, l'Esprit, la Parole, la conscience. Les trois travaillent dans le même sens. L'Esprit travaillant par la Parole en affectant la conscience. Nous devons réellement dépendre de l'Esprit Saint en ce que les effets subtils de la gravité spirituelle ne sont souvent pas visible à nos yeux. Nous avons besoin que l'Esprit nous éclaire sur ce qui nous influence! Dieu dans sa grâce est fidèle à nous montrer les effets de nos mauvais champs gravitationnels.

Nous avons également besoin de garder un esprit vif face aux attractions. Autant celles que l'on subit que celle que l'on fait subir aux autres! C'est bien beau que l'Esprit nous révèle nos mauvais champs gravitationnel, mais si nous sommes des auditeurs oublieux qui se regardent dans un miroir pour s'en aller en oubliant à quoi il ressemblent, ça ne change rien! Cela demande un effort. C'est bien vrai! Jésus n'a jamais dit que la foi était facile! En fait, c'est tout le contraire! Jésus a dit : « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive. » (Marc 8:34) Si Jésus a porté Sa croix, Lui qui est notre Maître, pourquoi aurions-nous un vie facile et sans effort nous qui sommes ses serviteurs? Encore une fois tournons-nous vers les paroles de Jésus : « Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite: Le serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi; s’ils ont gardé ma parole, ils garderont aussi la vôtre. » (Jean 15:20) Il va de soi que nous devons fournir un effort afin d'échapper aux mauvais champs de gravitation spirituelle.

J'ai échappé à la gravité social de la vitesse. Nous pouvons tous. Toutefois, c'est une victoire dans une guerre! Nous pouvons gagner une bataille au niveau spirituel, mais si nous ne persévérons pas dans notre obéissance à Dieu, dans notre dépendance en Christ, dans notre écoute de l'Esprit, nos victoire ne sont pas garantis par le fait que nous en avons gagné une! Nous ne pouvons pas nous asseoir sur les lauriers de notre passé! Nous devons comme l'apôtre Paul combattre le bon combat, round après round, achever la course, kilomètre après kilomètre, garder la foi, pas à pas. (2 Timothée 4:7) Ne soyons pas fatalistes, se voyant pris dans une gravité dont nous ne pouvons sortir. Ne soyons pas non plus irréaliste, se voyant sur un chemin facile! La réalité est que c'est dur! Comme envoyer un satellite dans l'espace... Si les fusées s'arrêtent à mi-chemin, est-ce que le satellite va se rendre à destination? Non! Les fusées doivent fournir un effort jusqu'à la fin pour que le satellite se rende à destination! De même nous devons fournir un effort jusqu'à la fin! Toutefois, nous ne sommes pas seuls dans cela. Nous avons Christ qui est en nous par l'Esprit qu'Il a fait résider en nous! Nous avons nos frères et sœurs également! Combattons ensemble contre les effets de nos mauvais champs gravitationnels afin que Dieu soit glorifié par nos vies et dans nos vies! Servons-le par notre combat! Car c'est réellement un service que nous faisons pour Dieu lorsque nous combattons. Témoignons de la grandeur du salut offert en Christ en ayant la victoire sur nos mauvais champs gravitationnels!

1http://news.nationalpost.com/2011/12/14/the-higgs-boson-why-scientists-hate-that-you-call-it-the-god-particle/

Samuel Deroy

jeudi 25 septembre 2014

Les Yeux Fixés Sur Christ

« Adultères que vous êtes! ne savez-vous pas que l'amour du monde est inimitié contre Dieu? Celui donc qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu. » (Jacques 4:4)

Nous devons prendre conscience que la différence entre notre connaissance fonctionnelle et notre connaissance intellectuelle est le fruit de l'objet de notre amour. Ce que nous aimons détermine notre allégeance. Soit nous aimons le monde et sommes ennemis de Dieu, soit nous aimons Dieu et sommes ennemis du monde.

Une fois que nous sommes de nouvelles créatures, que Dieu nous as engendre par la Parole de Vie, nous devenons adultères quand nous aimons le monde. Lorsqu'on cherche le monde on n'agit pas selon la nature que Dieu a créé en nous, nous sommes adultères! Nous cherchons une relation qui n'est pas selon notre engagement, comme un époux ou une épouse qui est infidèle!

Nous devons conserver une fidélité à notre engagement envers Dieu, ainsi qu'une fidélité avec la nature qu'Il a Lui-même créé en nous. Ce n'est pas une question à savoir si c'est possible d'être mondain et d'aimer Dieu...l'un exclu l'autre. De même que lorsqu'un époux regarde ce que sa relation avec sa femme l'empêche de faire la relation entre les deux dégrade, de même nous devons regarder, non à ce que notre relation avec Dieu nous empêche de faire, mais plutôt à tous les bénéfices que nous avons à être en relation avec Christ! Le fait demeure, c'est Lui qui a tout fait! C'est Lui qui amène toutes bénédictions dans notre relation! Ainsi, s'applique à nous l'exhortation de Jean :

« n’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui; car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais vient du monde. Et le monde passe, et sa convoitise aussi; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement. » (1 Jean 2:15-17)

Ce sont ces chose qui caractérisent le monde. Tenons-nous en loin en regardant aux bénéfices de notre relation avec Dieu! Fixons nos yeux sur la rémunération : Christ! Méditons sur les paroles de l'apôtre Paul :

« Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ! » (Éphésiens 1:3)

Samuel Deroy

mercredi 24 septembre 2014

Appelé à la non-conformité !

« Tu ne suivras point la multitude pour faire le mal »...
(Exode 23.2)

« Lorsque tu seras entré dans le pays que l’Éternel, ton Dieu, te donne, tu n’apprendras point à imiter les abominations de ces nations-là » 
(Deutéronome 18.9)

« Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait ».
(Romains 12.2)


Dans cette culture qui nous pousse sans cesse à raisonner tous de la même façon, à aimer toutes les mêmes choses, à adopter tous les mêmes comportements, il nous faut absolument (chaque jour) nous rappeler que nous sommes citoyens des cieux et que nous sommes appelés à la non-conformité... Non pas, dans le but premier d'être différent pour être différent, mais surtout avec l'objectif d'obéir à la Parole de Dieu ! Si Dieu, seul Sage, nous appelle à la non-conformité, c'est qu'Il sait très bien que notre tendance est de chercher à se conformer à la multitude... Et le danger est assurément d'altérer notre identité, de la diluer au point de la perdre ! Chers amis, soyons honorés d'être ambassadeurs pour Christ, n'ayons aucune crainte de prendre position pour Lui, n'est-Il pas le Créateur, l'Instigateur de toutes choses ? Ne mérite-t-Il pas que nous écoutions Ses précieux conseils ? 

Par Lui et pour Lui !
Benoit

mardi 23 septembre 2014

Notre Connaissance Fonctionnelle

« Vous demandez, et vous ne recevez pas, parce que vous demandez mal, dans le but de satisfaire vos passions. » (Jacques 4:3)

Cela me fait penser au passage du chapitre 1 où Jacques parle d'un homme qui demande en doutant à Dieu ce qu'Il a déjà dit qu'Il accorderait à celui qui Lui demande! Ces deux passages sont parallèles. Ils ont comme lien le fait que dans un cas, comme dans l'autre, l'individu qui s'adresse à Dieu prie pour des motifs douteux, en pensant tromper Dieu, ainsi que d'une manière inappropriée! Ainsi, trois éléments caractérisent ce type d'individu :

Sa théologie est déficiente! L'omniscience et la souveraineté de Dieu est bafouée au profit d'un dieu ignorant et servile. Dieu n'est donc plus relationnel, mais plutôt réactionnel. Nous devons le déranger avec nos prières afin qu'Il puisse peut-être y répondre... Cela ne correspond en aucun cas à une vision biblique de la personne de Dieu! Non seulement sa compréhension de Dieu est erronée, ce qui l'amène à croire qu'il peut tromper le Dieu qui connaît tout et tous, mais encore...

Sa compréhension de l'être humain est déficiente! La focalisation de cet individu repose sur l'extérieur et non sur l'intérieur. Sur la demande plutôt que sur le motif de celle-ci. En quoi est-ce que cela démontre une mauvaise compréhension de l'être humain? Une anthropologie, c'est-à-dire une conception de l'être humain, adéquate et donc biblique, prend fondamentalement en considération les motifs du coeurs. Dieu n'est pas préoccupé à ce que nous agissions comme il faut extérieurement. Dieu est préoccupé à ce que nous agissions à partir de motifs qui le glorifient! Ce qui suit logiquement de ces deux premiers points, c'est que...

Sa compréhension d'une relation avec Dieu est déficiente! Le ritualisme transparaît dans les actes de cet individu. Il connait le rituel de la prière et ne se gène pas pour l'appliquer à ses passions charnelles. S'il y a une quelconque conception présente chez cet individu de la relation avec Dieu elle se trouve à être celle qui se retrouve entre un serviteur et son maître, où l'individu en question est le maître...

Le problème de ce type d'individu ne se trouve pas nécessairement au niveau de sa connaissance intellectuelle... Il se trouve plutôt au niveau de sa connaissance fonctionnelle. Qu'est-ce que j'entends par cela? Nous pouvons facilement réciter de belles confessions de foi et de doctrines fondées dans la Parole de Dieu. Toutefois, qu'en est-il de notre vie? Est-elle cohérente avec ces doctrines? Croire que Dieu est omniscient affecte directement ma perspective de la prière, ainsi que ma mise en pratique. Je ne peux croire que Dieu est omniscient ET croire que je peux tromper Dieu par ma prière! Si je me trouve dans une situation où, comme l'homme qui doute ou celui qui demande afin de satisfaire ses passions, je tente de tromper Dieu, alors cela démontre que même si je sais intellectuellement que Dieu est omniscient, je ne sais pas expérimentalement ou en pratique qu'Il l'est. C'est pourquoi je parle de connaissance fonctionnelle. Parce que cette connaissance est celle sur laquelle nous fonctionnons. Nous connaissons que Dieu est omniscient, qu'Il connaît tout et tous. Le problème c'est que nous agissons comme si cela n'était pas le cas! Nous fonctionnons dans notre vie, tous les jours, sur une connaissance de Dieu qui bien souvent n'est pas celle que l'on confesse!

Que Dieu nous ouvre les yeux sur notre connaissance fonctionnelle, qu'Il illumine nos coeurs par Sa Parole afin que la lumière qui y pénètre enlève le voile du péché qui camoufle celle-ci et nous pousse à la repentance afin que Dieu soit glorifié par notre vie et dans notre vie!

Samuel Deroy

lundi 22 septembre 2014

LE SOLEIL AVANT LA TEMPÊTE


Bonjour frères et sœurs

Ce matin j’aimerai vous parler d'une idée que j’ai prise d’un livre que je lisais récemment. Comme mon titre le dit ça se rapporte au soleil avant la tempête ou si vous voulez la bénédiction avant l’épreuve. Si nous regardons attentivement nous verrons ce principe se faufiler à travers les écritures.

Dans les évangiles nous pouvons constater qu’avant la fameuse tempête, qui a manifesté la petite foi des apôtres, il y eut plusieurs bons enseignements du Seigneur. Même que Marc nous dit qu’ils, les apôtres, recevaient des explications privées, (Marc 4: 33-35). Donc nous pourrions dire que les disciples sont préparés spirituellement avant d’affronter la tempête.

Aussi, la deuxième tempête, qui a permis à Pierre de marcher sur les eaux, vient après la multiplication des pains. Ceci veut dire que Pierre à vue la divine puissance de Jésus avant de s’aventurer sur les eaux et de douter, (Marc 6: 44-45).

De même, je viens de lire à propos des réforme d’Ézéchias. Et dans 2 Chroniques 32:1 nous pouvons lire: Après ces choses et ces actes de fidélité, parut Sanchérib, roi d'Assyrie, qui pénétra en Juda, et assiégea les villes fortes, dans l'intention de s'en emparer. L’auteur veut nous faire comprendre que cette attaque est venu après la grande célébration de la Paque. Dans un temps où même certaine tribut du nord se sont joint et humilié devant l’Éternel.

Il ne faudrait pas oublier qu’avant l’emprisonnement des douze, il y eut des conversions massives et de grands miracles. Ses hommes pouvaient voir la puissance de Dieu avant de vivre l’oppression de l’homme, (Actes 5: 14-18).

Voici que quelques exemples où nous voyons le Seigneur fortifier la foi avant de l’éprouver. C’est Charles Spurgeons qui disait que les tondeurs prennent bien soint des brebis avant des tondres. Et Il ajoute que c’est la même chose pour nous maintenant. N’est-ce pas vrai que Dieu semble nous pourvoir toutes sortes de bénédictions avant que l’épreuve vienne pour nous fortifier. Comme s’Il pourvoyait des provisions avant la tempête.

Je peux juste espérer que cette idée vous encourage et vous aide à regarder vers l’arrière. en d'autres mots à la place de se concentrer sur tout ce qui va mal et la souffrance que ça l’apporte, vous allez vous rappeler les tendres soins de votre Père Céleste.

Martin Labonté

vendredi 19 septembre 2014

S'exhorter Soi-même ou l'Auto-Relation d'Aide...

À qui parlons-nous le plus?

Qui écoutons-nous le plus parler?

Pour moi, c'est moi-même...

Je me parle constamment. Je m'écoute parler également. Et non! Je ne suis pas schizophrène! Nous le faisons tous. Certains en viennent parfois même à se parler à haute voix, je suis de ceux-là. Nous ne le réalisons pas tous par contre! Mais tous ceux qui le réalise agissent en fonction de ce fat. Certains vont essayer de taire cette voix interne. Ils vont parler constamment aux autres ou écouter de la musique, la télévision, la radio. N'importe quoi pour ne pas avoir a subir l'horrible torture de s'entendre parler! Imaginez ceux qui les subissent au jour le jour... C'est pas facile! A l'inverse, il y a ceux comme moi qui tombe dans l'autre extrême. Ceux qui ne parlent pas beaucoup ou peu ou pas du tout. Pourquoi parler avec une autre personne quand son discours interne et tellement plus passionnant? Le fait demeure, le dialogue interne fait partie de notre vie et nous en abusons d'un extrême ou de l'autre. Toutefois, il y a place a une modération, à une bonne utilisation de ce dialogue interne. Et même, il fait partie du plan de Dieu pour notre sanctification! Et oui! La Bible parle de nous qui se parles a nous-mêmes!

Une caractéristique des psaumes c'est qu'ils adressent la vie telle que nous la vivons avec ses combats, ses difficultés, ses expériences troublantes et formatrices. Loin d'être un recueil de chants irréels et irréalistes, ils sont ancres dans l'expérience de la vie de tous les jours. Parmi ces expériences, se trouvent celle de notre dialogue interne.

Nous avons un bel exemple de cela dans les cinq premiers versets du chapitre 103. 

« Bénis l'Eternel, mon âme!
Que tout ce qui est en moi bénisse son saint nom!
Bénis l'Eternel, mon âme,
Et n'oublie aucun de ses bienfaits!
C'est lui qui pardonne toutes tes fautes,
Qui guérit toutes tes maladies.
C'est lui qui délivre ta vie de la tombe,
Qui te couronne de bonté et de compassion.
C'est lui qui rassasie de biens ta vieillesse,
Qui te fait rajeunir comme l'aigle. »
(Psaumes 103:1-5)

Ce que je désire faire le temps de quelques lignes c'est regarder le contenu du discours interne du psalmiste, ce qu'il dit à son âme. Également, en quoi cela prend part à notre sanctification. Alors qu'il y a place à une étude de la dynamique de l'exhortation de soi, cela ne représente pas le contenu de notre passage. Ainsi, que se dit le psalmiste?

Il se parle de Dieu. Son contenu est théologique. L'Éternel et ses attributs sont le fondement et le développement de son discours! Il est saint, gracieux, miséricordieux, créateur, bon, compatissant. La liste pourrait facilement s'allonger avec la théologie présente dans le restant du chapitre 103 et qui poursuit le discours intérieur en déplaçant l'accent de soi, de l'âme, vers l'Éternel. Remarquez le changement dans l'emphase des pronoms qui s'effectue à partir du verset 6! Le psalmiste porte ses regards, sa pensée, sur son Dieu et cela, non dans un but passif, non dans une recherche de connaissance, mais dans un but actif.

Il s'exhorte à agir. Son contenu est pratique. Deux choses constituent sa demande à son âme : Bénis l'Éternel et n'oublie aucun de ses bienfaits. Cela découle de sa théologie. Il voit Dieu comme étant Celui qui bénit. Il se voit d'une manière appropriée face à Dieu. Il reconnaît sa place dans la relation qu'Il expérimente avec son Créateur. Cela le pousse à l'action, à glorifier, à bénir Celui qui le bénit! Le psalmiste possède réellement une juste vision de qui il est, car il reconnaît que malgré les bénédictions qui lui viennent de Dieu et qui démontrent son appartenance au peuple de l'Éternel, il vit toujours dans une réalité où le péché est présent. Il ne désire pas oublier les bienfaits de Dieu. Il désire plutôt rester reconnaissant des bénédictions de Dieu alors qu'il vit dans un monde où la réalité porte rapidement à l'autosuffisance et à l'ingratitude envers les bénédiction du Créateur de l'univers qui sont le fruit de la grâce de Dieu au travers des désastres, des ravages et de la destruction qu'entraînent notre péché.

Il expérimente la réalité de sa théologie. Le contenu est expérimental, il expérimente sa mémoire des implications de sa théologie. Elle n'est point théorique. Perdue dans le cyberespace des concepts métaphysiques. Non! Elle est pratique. Fondée dans la vie de tous les jours dont elle ne se dissocie point. Dieu ne nous demande pas de vivre en dépit des situations difficiles qui sont dans nos vies. Il désire nous faire la grâce de montrer Sa miséricorde dans notre détresse et dans nos situations. Il désire nous montrer qui Il est personnellement. Dieu vit avec nous. Son Esprit réside en nous. Non pas au-dessus de nous, éloignée de nos circonstances et de nos situations, mais en nous, avec nous. Nous ne sommes pas seuls face à notre vie. Christ est avec nous! Ainsi, notre adoration de Dieu ne doit pas être théorique. Elle doit être pratique. Parce que c'est de cette manière que Dieu se révèle à nous. Dieu ne nous a pas donné un livre de théologie systématique, mais plutôt un ensemble de vies, de chants, de chronologies, de problèmes personnels, de conflits communautaires, de victoires, de défaites, de futurs brillant, de passé noirs, de présent confus, en bref, des vies dans toutes leurs réalités tangibles. Une chose les unis tous, Dieu est à l'oeuvre, Se révélant au travers d'elles et en elles!

Il est axé vers l'Éternel. Le contenu est axé vers l'extérieur. Ce n'est pas un discours introspectif. Ce n'est pas un monologue sans fin sur ses problèmes et ses difficultés. Il n'y a que dans les cinq premiers versets que l'auteur se parle à lui-même, parce qu'au verset 6 il devient tellement épris de Dieu qu'il ne focalise que sur Lui! Dieu est tellement plus grand pour lui que ses problèmes et que les bénédictions qu'Il apporte dans sa vie, qu'il ne peut faire autre chose que se concentrer uniquement sur Lui. Après avoir dit à son âme de bénir l'Éternel, il ne peut s'empêcher de le faire! Nous passons notre temps à regarder notre nombril et après nous nous demandons pourquoi Dieu ne nous intéresse pas! On peut me parler des étoiles et de leur beauté durant des heures, mais si je ne lève pas les yeux du sols, jamais je n'expérimenterais personnellement l'émerveillement de leur beauté! Ainsi en est-il de Dieu!

Nous ne pouvons travailler à notre sanctification si notre pensée est orienté vers nous-mêmes. Ce n'est pas vers un meilleur nous que Dieu nous mène. C'est à l'image de Christ! Alors que je réfléchis au mot « sanctification, » l'épître de Jacques me vient en tête. Surtout son emphase sur la nouvelle nature que Dieu crée dans le croyant. Dieu ne nous appel pas à devenir meilleur lorsqu'Il nous dit de travailler à notre sanctification. Il ne nous demande pas de travailler à créer en nous cette nouvelle nature. Dieu là crée! Il est le Créateur! Ce qu'Il nous demande, c'est de vivre cette nouvelle nature comme Jacques le rappelle constamment dans son épître. Lorsqu'une chose est sanctifiée, elle est mise à part pour un usage spécifique. Elle est séparée des autres. Dieu nous demande d'être saints. D'agir selon notre nouvelle nature et non selon la nature pécheresse qui caractérise tous les être humains. Cette séparation pour la gloire de Dieu, cette sanctification, est la vie de la nouvelle nature. Comme le psalmiste, nous devons nous exhorter à agir en fonction de notre théologie. Nous sommes de nouvelles créatures. Notre nature n'est plus celle du péché. Nous devons arrêter d'agir selon notre vieille nature pécheresse! Nous devons tourner nos regards vers Dieu, vers Celui qui nous bénit, afin de ne pas oublier aucun de Ses bienfaits! Notre discours intérieur ne doit pas être un monologue égocentrique, mais plutôt une exhortation à soi-même, une auto-relation d'aide. Dieu nous demande de faire des efforts sachant qu'Il nous donne la grâce de les accomplir! Exhortons-nous donc nous-mêmes à l'instar du psalmiste, afin que nous aussi nous contemplions Dieu dans nos coeurs. Célébrons Sa gloire alors qu'Il Se révèle à nous dans nos vies. Témoignons à notre âme Ses bontés envers nous! Servons-le par des pensées qui le glorifient devant notre âme et qui se traduiront dans nos vies par une attitude de serviteur qui désire la gloire de son Seigneur, de son Sauveur.

Par la grâce du Dieu Tout-Puissant, vivons la nouvelle nature!

Samuel Deroy

jeudi 18 septembre 2014

Demander nos Désirs

« Vous convoitez, et vous ne possédez pas; vous êtes meurtriers et envieux, et vous ne pouvez pas obtenir; vous avez des querelles et des luttes, et vous ne possédez pas, parce que vous ne demandez pas. » (Jacques 4:2)

L'absence de prière face à nos désirs (convoitises) démontre le réel contenu de ceux-ci... Si nous croyons que nous ne pouvons pas prier une chose à Dieu, c'est que celle-ci ne Lui plaît pas. Pourquoi y tenons-nous tant?

Parce que...

L'absence de prière démontre le réel contenu de notre coeur face à notre attitude envers Dieu. Nous sommes auto-suffisants, indépendants, orgueilleux, individualistes, recherchant notre propre bien-être, ce qui nous éloignes de Dieu et donc de la prière! Prenons quelques instants pour considérer combien de temps nous passons à prier Dieu... C'est facile de dire que la prière est importante. Si elle l'est réellement pour nous, notre vie le démontrera par le temps et la fréquence à laquelle nous prions. Ce n'est pas à dire que nous devons passer 8 heures par jours à prier. Dieu nous demande de travailler pour subvenir à nos besoins... Mais si notre réflexe premier est de vivre par nous-mêmes jusqu'à ce que l'on ait besoin de Dieu, cela démontre clairement que nous ne valorisons pas la prière. Cela démontre également que nous sommes centré sur nous-mêmes et non sur Dieu. Cela démontre que notre adoration est vaine!

La réalité est que nous sommes orientés vers nous-mêmes, nous ne considérons pas Dieu dans notre vie et ce qui la caractérise reflète amplement ce fait!

Deux choses s'imposent donc à nous :

1) Délaisser nos désirs vains qui ne glorifient pas Dieu en se repentant de ceux-ci et en demandant à Dieu par la prière qu'Il crée en nous un coeur pur.

2) Résoudre en nos coeurs de donner à Dieu la première et l'unique place dans nos décisions, dans nos actions, dans nos pensées, afin de vivre (mettre en pratique notre résolution) d'une manière qui dépend de Dieu et s'appuie sur Lui Seul.

Samuel Deroy

mercredi 17 septembre 2014

Satisfait en Lui seul !



« Cantique des degrés. De David. Éternel ! je n’ai ni un cœur qui s’enfle, ni des regards hautains ; Je ne m’occupe pas de choses trop grandes et trop relevées pour moi. Loin de là, j’ai l’âme calme et tranquille, Comme un enfant sevré qui est auprès de sa mère ; J’ai l’âme comme un enfant sevré. Israël, mets ton espoir en l’Éternel, Dès maintenant et à jamais ! » (Psaumes 131.1-3)

  • À chaque instant du jour, comment puis-je être comblé ? 
  • Suis-je facilement reconnaissant envers Dieu ? 
  • Où se situe mon contentement ? 
    • Dans ma réussite financière; l'accumulation d’une belle vie ? 
    • Dans ma réussite familiale; mon couple, mes enfants ?
    • Dans ma réussite professionnelle; mon avancement, mes accomplissements ?
    • Dans ma réussite relationnelle; mes amis, mes compagnons de travail ?
  • Suis-je réellement et honnêtement satisfait par la présence de Dieu dans ma vie ou suis-je sans cesse préoccupé par autres choses ? 

Le 1er  élément que l’on voit dans ce Psaume, c’est qu’il n’est pas question de grandeur, mais d’humilité, qu’il n’est pas question d’ampleur, mais de simplicité. Par l'entremise du verset 1, David révèle qu’il n’est pas attiré par la grandeur, ni par les situations élevées, bien au contraire, David se contente des conditions qui lui ont été octroyées par Dieu.
David ne s’occupe pas de chose trop grande ou trop importante pour lui; ni la renommée ni l’élévation ni la notoriété ni la célébrité n’animent pas ces motifs. Il est satisfait de l’état dans lequel il se trouve... Au verset 2, le roi David affirme qu’il est calme et tranquille parce qu’il n’est pas affecté par les inquiétudes que le monde pourrait lui apporter. Parce qu'il trouve son contentement exclusivement en Dieu, il peut demeurer calme dans les situations corsées. Comme un enfant sevré auprès de sa mère, David est pleinement satisfait.  

Chers amis, frères et sœurs, se confier en Dieu est certainement l’antithèse de la fierté. Se satisfaire en Dieu est assurément l’unique façon d’être calme et tranquille. Se préoccuper exclusivement  d’être près de Dieu, voilà ce qui devrait être notre seule préoccupation. Nous ne devrions désormais plus rechercher autre chose que la présence de Christ dans nos vies. Il est la satisfaction ultime. Il est notre seul espoir... Lui seul peut combler parfaitement notre cœur. Notre Dieu nous appelle, par ce Psaume à demeurer auprès de Lui, à ne pas rechercher autre chose que Lui (verset 3) !

Par Lui et pour Lui,
Benoit

mardi 16 septembre 2014

Le Puits des Passions

« D'où viennent les luttes, et d'où viennent les querelles parmi vous? N'est-ce pas de vos passions qui combattent dans vos membres? » (Jacques 4:1)

Jacques fait un retour sur les versets concernant la sagesse humaine versus la sagesse d'en haut, ainsi que sur la convoitise qui est une démonstration de la nature pécheresse qui règne sur notre coeur alors que Christ l'a vaincue et là détrônée.

Les querelles et les luttes sont une démonstration de la sagesse humaine dont elles en sont les caractéristiques! La sagesse humaine, elle-même trouve sa source dans les passions de notre chair. De même que le péché et la tentation trouvent leur source dans notre convoitise, de même les querelles et les luttes sont le produit, les enfants, de notre convoitise. Au puits des passions nous buvons le breuvage des luttes et des querelles!

Notre attention est également attirée vers un fait important de notre vie en tant que croyant : les luttes au dehors sont le miroirs des luttes au dedans! La paix à l'extérieur passe par la paix à l'intérieur! Alors que nous pouvons refuser de combattre le péché qui se trouve dans notre vie intérieure pensant que celui-ci passera inaperçu, réalisons que notre convoitise intérieure ne manquera pas de devenir de la convoitise extérieure! À l'inverse, le fait de notre convoitise extérieur révèle qu'il y a nécessairement de la convoitise à l'intérieure...

Notre responsabilité envers le corps de Christ, envers nos frères et sœurs, est de rechercher la paix intérieure afin que nous vivions tous la paix extérieure qui est celle qui doit caractériser le corps de Christ selon les paroles mêmes de notre Seigneur : « A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres. » (Jean 13:35) Cette paix intérieure n'est pas le fruit d'une méditation transcendantale ou simplement contemplative, mais plutôt celui d'une perspective et d'une mise en pratique biblique de la réalité qui est celle de l'union avec Christ et par laquelle avons maintenant possession de la victoire de Christ sur la domination tyrannique de notre convoitise sur notre vie. N'écoutons pas les mensonges de la convoitise qui nous susurre à l'oreille d'une voix douce et suave que nous lui appartenons! Nous sommes à Christ! Christ notre Seigneur a vaincu notre convoitise, Il l'a détrônée de notre vie! Ne la remettons surtout pas sur le trône de notre coeur, une place qui ne lui appartient plus et à laquelle elle n'a aucun droit! Ne succombons à l'illusion mensongère que nous en sommes toujours esclaves!

Vivons la victoire acquise par notre merveilleux Maitre!

Samuel Deroy

lundi 15 septembre 2014

LES PAROLES DE JÉSUS 2

Bonjour frères et soeurs

Ce matin je veux conclure ma mini-série sur les paroles de Jésus. Elles nous viennent de sa prière sacerdotale.

Jean 17:21-23
afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu'eux aussi soient un en nous, pour que le monde croie que tu m'as envoyé. Je leur ai donné la gloire que tu m'as donnée, afin qu'ils soient un comme nous sommes un, - moi en eux, et toi en moi, -afin qu'ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m'as envoyé et que tu les as aimés comme tu m'as aimé.

Avez-vous vu le fil conducteur de cette section de sa prière? Ça semble être l’unité des croyants n’est-ce pas? Surtout le fait que cette unité va glorifier le Père, pourquoi? Parce qu’elle représente l’union parfaite de la trinité. Il veut qu’on soit un comme Lui et le Père sont un. Ceci veut dire que tout combat et conflit au sein de son ou ses églises présente une trinité incomplète. Bien sure nous ne devons pas faire des compromis doctrinaux pour accomplir cette unité. Mais plus souvent qu’autrement nos vrais combats ne sont pas pour Les grandes vérités. Ils sont pour des bagatelles ou des convictions.

Revenons sur l’importance de l’unité. Le seigneur ajoute vers la fin qu’une unité parfaite va bien le représenter devant le monde. Ça va même prouver qu’Il est envoyé de Dieu. Il mention un peu avant que les gens vont nous reconnaitre comme ses disciples par l’amour que nous avons les uns pour les autres. C’est plus que de bien paraître devant le monde ou que les gens puissent dire que nous sommes vraiment des chrétiens. Le vrai but c’est de prouver la divinité du Christ. De prouver qu’Il était réellement le messie et sauveur du monde.

Nous voulons glorifier Christ, donc nous devons être unies. Svp recherché ce qui apporte la paix et l’unité dans vos églises. Que le Seigneur puisse même dire de nous: Heureux ceux qui procurent la paix, car ils seront appelés fils de Dieu!

Martin Labonté

vendredi 12 septembre 2014

La mentalité spectateur dans l'église

« Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les ruses du diable. »[1] L'apôtre Paul exprime ici une réalité qui souvent nous échappe, nous sommes en guerre. Chacun de nous qui sommes sauvé faisons partis de ce combat, sans exceptions. Nous devons tous lutter contre un ennemi féroce et inlassable dans ses attaques contre nous. Un ennemi que l'apôtre Pierre compare à « un lion rugissant. »[2] Le combat duquel nous parle Paul et Pierre semble être différent de notre réalité. En effet, si un lion nous attaque, nous le remarquerons assez rapidement! Alors, pourquoi arrivons-nous a oublier la réalité du combat dans lequel nous sommes, si l'ennemi nous attaque tel un lion? C'est parce que l'ennemi, le diable, nous attaque d'une manière pernicieuse et subtile, afin de nous endormir face à la réalité de ses attaques. Arrêtons-nous donc un instant pour observer les différentes facettes de cet attaque du diable contre notre implication dans le combat, soit le mensonge de l'ennemi, la réalité qui devrait être notre, ainsi que notre attitude dans ce combat. 

Abordons tout d'abord le mensonge de notre ennemi. Le but de notre ennemi est simple, nous faire abandonner le combat, nous rendre inutile. Il ne peut nous faire perdre notre salut[3], il en est conscient, et c'est pourquoi il cherche à nous rendre inactif. C'est tout ce qu'il peut faire contre nous, mais c'est suffisant pour lui, car il fait tout en son pouvoir pour nuire à l'œuvre de Dieu. Pendant que nous sommes spectateur du combat, il n'a pas à nous combattre. Il peut donc redoubler d'intensité contre ceux qui sont encore dans la lutte. Mais comment nous amène-t-il à être spectateur? Simplement en nous détournant vers des combats mineurs, pour nous éloigner de plus en plus du réel combat. Illustrons cela d'une manière tangible avec notre situation personnelle dans l'église. La dernière chose que le diable veut nous voir faire est de nous voir impliqués dans notre église, nous voir travailler à l'avancement de l'œuvre de Dieu. Alors, il tentera de détourner notre implication en nous faisant croire que nous en accomplissons déjà beaucoup uniquement en étant présent aux réunions. Il veut faire de nous des spectateurs dans les combats des offrandes, de l'exhortation, de l'évangélisation, de l'entraide, etc. Il commencera par nous arrêter dans ce que nous faisons déjà, pour ensuite commencer à nous faire régresser et s'éloigner de plus en plus du combat principal.

Mais quel est réellement ce combat principal? Quelles sont les vérités bibliques qui définissent l'implication? Répondons d'abord au mensonge du diable qui nous dit que nous sommes de bons combattants, que nous sommes suffisamment impliqués lorsque nous assistons simplement à l'église. Jésus, dans un de ses illustrations, démontre bien la réalité qui devrait être notre. Cette illustration nous est rapportée dans l'Évangile selon Luc :

«Qui de vous, ayant un serviteur qui laboure ou paît les troupeaux, lui dira, quand il revient des champs: Approche vite, et mets-toi à table? Ne lui dira-t-il pas au contraire: Prépare-moi à souper, ceins-toi, et sers-moi, jusqu'à ce que j'aie mangé et bu; après cela, toi, tu mangeras et boiras? Doit-il de la reconnaissance à ce serviteur parce qu'il a fait ce qui lui était ordonné? Vous de même, quand vous avez fait tout ce qui vous a été ordonné, dites: Nous sommes des serviteurs inutiles, nous avons fait ce que nous devions faire. »[4]

Cela contraste énormément avec le mensonge du diable n'est-ce pas? Le diable nous pousse à être spectateur, alors que Jésus nous pousse à l'action. Qui désire être appelé un serviteur inutile? Le diable sait que ce n'est pas notre cas, c'est pourquoi il tente de nous faire croire que nous sommes de bons serviteurs lorsque nous accomplissons peu. Mais Jésus nous ramène à la réalité, nous sommes inutiles lorsque nous accomplissons ce qui nous est demandé. L'adjectif grec « ἀχρεῖος »[5] qui est traduit « inutile » en français est utilisé à deux endroits du Nouveau Testament et se retrouve aussi dans une autre illustration de Jésus, qui nous est rapportée dans l'Évangile selon Matthieu.[6] Dans le passage de Matthieu 25:14-30, Jésus partage la parabole des talents. Le dernier serviteur, celui qui cache le talent que son maître lui à donné dans la terre, est appelé « serviteur inutile. »[7] Quoique cette parabole a pour signification principale le salut et non explicitement l'obéissance des croyants comme le démontre le verset 30 qui déclare que le serviteur inutile est jeté « dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents, » nous pouvons quand même y voir un enseignement sur l'implication à travers les deux autres serviteurs, qui eux, sont des croyants. Ainsi, nous voyons que les deux autres serviteurs ont fait fructifier ce qui leur avait été donné par leur maître. Ils se sont impliqués dans la tâche qui leur avait été donnée. Le Seigneur nous a également donné à chacun au moins un don[8] et de plus,  Il demande plusieurs choses de chacun de nous, c'est à nous d'être fidèle dans ce qui nous est demandé premièrement, puis de rechercher à se donner de plus en plus à Dieu.

Ainsi, ne nous laissons pas berner par les ruses du diable, nous ne sommes pas suffisamment impliqués dans l'œuvre de Dieu. Gardons en tête l'exhortation de Jésus lorsqu'Il nous dit que nous sommes des serviteurs inutiles lors que nous accomplissons ce qui est demandé. Nous sommes imparfait, nous devons toujours penser qu'il y a plus que ce que nous accomplissons qui peut être fait. Dans le combat qui est le notre, aucun orgueil n'est possible, au mieux nous accomplissons ce qui nous est demandé.

Samuel Deroy


[1] Éphésiens 6:11
[2] 1 Pierre 5:8
[3] Romains 8:38-39
[4] Luc 17:7-10
[5] Joseph H. Thayer, « ἀχρεῖος », Thayer's Greek-English Lexicon of the New Testament.
[6] Leon Morris, Luke: an introduction and commentary, The Tyndale New Testament Commentaries, IVP Academic, 2007, p. 281.
[7] Matthieu 25:30
[8] Charles C. Ryrie, ABC de théologie chrétienne, La Maison de la Bible, 2005, p. 420.

jeudi 11 septembre 2014

Paisible Paix

« Le fruit de la justice est semé dans la paix par ceux qui recherchent la paix. » (Jacques 3:18)

Le croyant se doit d'être à l'image du Dieu qu'il adore, il se doit de rechercher la paix car Dieu recherche la paix! La paix, ce n'est pas l'absence de bruit. Ce n'est pas l'absence de nuisance. Ce n'est pas l'absence de guerre. La paix, c'est une bonne relation. C'est une harmonie dans la relation! Cela inclut l'absence de guerre, de nuisance, de bruit, etc. Sauf que la paix ne doit pas être caractérisée par ce qu'elle n'a pas, mais plutôt parce qu'elle a! La paix avec Dieu ce n'est pas d'éviter l'enfer, c'est d'être dans une communion parfaite avec Dieu! Cela inclut d'éviter l'enfer, mais Dieu ne nous as pas sauvé pour que nous évitions l'enfer, mais plutôt pour que nous soyons en relation avec Lui!

Dieu agit dans ce monde afin d'établir Sa paix, que nous savons qu'Il établira pleinement dans le futur. Cette établissement de la paix passe aujourd'hui par la propagation de la vérité concernant le monde dans lequel nous vivons, concernant le futur de celui-ci et ainsi que de l'état présent qui le caractérise. Contrairement à l'expression : « la fin justifie les moyens, » la Parole de Dieu nous dit plutôt que : « la fin détermine les moyens » Dieu nous utilise pour établir Sa paix sur terre. Conséquemment les moyens qu'Il nous demande d'utiliser doivent démontrer la paix que Dieu apporte. Dieu ne nous demande pas d'apporter la paix par la guerre, par le conflit, par l'abus de confiance, par l'imposition de cette paix sur autrui. Dieu nous demande d'apporter la paix par la paix.

Certains, plusieurs, rejettent et vont rejeter cette paix. Toutefois, cela n'est pas de notre ressort, de notre responsabilité. Nous devons nous soumettre à la volonté et à la souveraineté de Dieu. Nous devons soumettre nos méthodes, nos moyens au but de Dieu, apporter la paix. Ultimement, c'est Dieu qui instituera Sa paix. Jusque là, vivons d'une manière paisible à l'image de la paix que Dieu nous donne!

Samuel Deroy

mercredi 10 septembre 2014

Ce que Dieu réglemente, il faut s'y soumettre !

« Ce que Dieu fonde, Il le réglemente. Si Dieu a inventé le mariage, alors ceux qui le contractent devraient faire tous les efforts possibles pour comprendre les buts du Créateur et s'y soumettre » !
(Tim Keller)

Cet énoncé n'est pas sans nous rappeler l'importance d'utiliser le manuel du propriétaire lorsqu'il est question du mariage, de son importance, de même que de ce qui le légifère. De nos jours, bien peu sont ceux qui s'y réfèrent et encore moins, qui s'y soumettent... Pourtant, qui d'entre nous achèterait une voiture sans y consulter le manuel de l'utilisateur; sans se soumettre aux instructions du constructeur en ce qui concerne son l'utilisation ? La vérité, c'est que les ignorer serait de la pure folie... De la même manière, l'homme se doit non seulement de connaitre ce que Dieu dit, mais aussi de s'y soumettre pleinement sachant qu'Il est Celui qui l'a instauré !

« C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme; et les deux deviendront une seule chair. Ainsi ils ne sont plus deux, mais ils sont une seule chair. Que l’homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint ». (Marc 10.7-9)

mardi 9 septembre 2014

Cohérence entre Contenu et Contenant

« La sagesse d’en haut est premièrement pure, ensuite pacifique, modérée, conciliante, pleine de miséricorde et de bons fruits, exempte de duplicité, d’hypocrisie. » (Jacques 3:17)

Lorsque nous considérons cette liste de caractéristiques de la sagesse d'en haut, notre pensée charnelle est d'en conclure qu'elle est faible, soumise, passive, étant subordonnée à la sagesse humaine qui démontre une présence forte par son amour des débats et de la confrontation. Toutefois, pour que ce soit une interprétation valide il nous suffirait de déformer ou tout simplement d'enlever le but de la sagesse de l'équation. Si le but de la sagesse est de défendre la vérité (notre perception de celle-ci et notre vision tunnel de notre unique possession de celle-ci) alors, oui, la sagesse d'en haut est faible... Mais si le but de la sagesse est en ligne avec le but de Dieu, soit un but plus grand que la simple défense de notre orgueil, alors peut-être que la sagesse d'en haut est adéquate et supérieure à la sagesse humaine...

Avant d'exprimer le but de la sagesse d'en haut, un parallèle s'impose. Cette portion de Jacques me fais beaucoup penser à une phrase de la première épître de Pierre : « étant toujours prêts à vous défendre avec douceur et respect, devant quiconque vous demande raison de l’espérance qui est en vous, » L'idée que Pierre se fait de la défense n'est pas celle d'un soldat, ni celle d'un avocat, mais bien plutôt celle d'un enseignant! Je trouve que cela va très bien avec ce que nous présente Jacques.  La sagesse d'en haut à pour but d'enseigner la vérité! La vérité sur Dieu. La vérité sur la Parole de Dieu. La vérité de la Parole de Dieu. Ce qui constitue une victoire pour la sagesse d'en haut n'est pas l'imposition de sa pensée, de sa mentalité, de sa vérité, sur l'autre, mais plutôt une réforme de la pensée de l'homme par la Parole de Dieu. Le but de la sagesse d'en haut est d'être un véhicule approprié pour la grande vérité qu'est la Parole de Dieu.

Pour ce faire, la sagesse d'en haut possède un comportement qui est conséquent et cohérent avec le contenu de la Parole de Dieu. Elle possède une démonstration extérieure de la réalité intérieure de la transformation qui est effectuée dans l'individu par le travail du Saint-Esprit! Ainsi, notre devoir et notre obéissance à la demande de Dieu est d'être soumis au Saint-Esprit afin que celui-ci ait une pleine liberté de notre part dans l'accomplissement de la tâche pour laquelle Dieu habite en nous.

Samuel Deroy

lundi 8 septembre 2014

LES PAROLES DE JÉSUS 1

Bonjour frères et soeurs

J'ai une petit série de messages pour vous. Elles viennent directement de ma lecture de l'évangile de Jean. Certaines de Ses paroles sont restés avec moi et j’aimerais vous en partager 2. Cette première parole vient du chapitre 8 lors de son discours dans le temple. C’est lorsqu’Il dit qu’Il est la lumière et que le Père est son deuxième témoin. Ceci cause des conflits et débats entre lui et le peuple. À un certain moment il va dire:

Jean 8:26
J'ai beaucoup de choses à dire de vous et à juger en vous; mais celui qui m'a envoyé est vrai, et ce que j'ai entendu de lui, je le dis au monde.

Ce qui m'a frappé c’est l’idée qu’il a encore des choses à juger en eux. Cette idée que dans son interaction avec les gens, comme nous, Il aurait des choses à reprendre. Nous prenons nos Bibles et demandons au Seigneur de nous parler, mais est-ce qu’on veut vraiment qu’il nous dise toute la vérité. Ou est-ce que notre désir c’est une belle parole d’encouragement, peut-être un peu de direction sur une décision? Même si je lui dis des fois: Seigneur perce-moi par ta Parole, ou quelque chose comme ça; je ne m’attends pas à ce qu’il le fasse vraiment. C’est juste mon culte personnel pas un message de Paul Washer.

Pourtant je suis un pécheur ayant besoin de me faire corriger, repris et même jugé. Mes interactions avec les frères et sœurs devraient être aussi honnêtes. Je devrais m’attendre à toutes réprimandes, c’est ce que la Bible nous demande de faire entre croyants. Pourtant je prends presque toujours mal toutes critiques.

Si nous voulons être changés à l'image parfaite du Christ attendons-nous à devoir être jugés.

Martin Labonté

vendredi 5 septembre 2014

Notre Place

« Le cheval est équipé pour le jour de la bataille, mais la délivrance appartient à l'Eternel. » (Proverbes 21:31)

Je recherchais un court passage pour travailler la mise en application et donc j'ai regardé quelques versets du jour sur des sites internet de Bible enligne et je me suis arrêter sur Proverbes 21:31. Cela va de soi qu'un proverbe est suffisant court comme passage tout en étant suffisamment complexe pour permettre une belle application. Mon but en étudiant le proverbe était de faire un exercice intellectuel d'homilétique, mais plus je considérais le passage, plus je me suis mis a y voir un réel besoin de celui-ci pour nous aujourd'hui. Alors qu'il parle de cheval, d'équipement, de bataille et de délivrance, des termes qui ne nous interpellent pas directement dans notre situation complètement différente, il n'en reste pas moins que le principe mit de l'avant par ce proverbe subsiste et s'applique merveilleusement bien à notre contexte actuel.

Nous pouvons facile lire ce proverbe et passé outre de son sens. C'est typique des proverbes, bibliques ou séculiers, tout types confondus. Leur sens ne se révèle qu'à ceux qui prennent le temps de les méditer. Leur grande vérité nécessite une implication personnelle de notre part et c'est en cela qu'ils sont si révélateurs et pertinent pour notre éducation.

Le proverbe en soi ne supplée pas toute l'information nécessaire à sa compréhension de manière directe. Il faut le mettre en contexte pour le voir prendre vie. Tout d'abord, il faut saisir le fait que le cheval ne s'équipe jamais lui-même... Le verbe est utilisé de manière passive, le cheval subit l'action. Ainsi, le proverbe nous amène a être impliqué directement, nous sommes celui qui équipe le cheval! Et donc, alors que nous nous préparons pour la bataille, que nous équipons notre cheval, que nous affutons nos armes, que nous étirons nos muscles, que nous répétons la stratégie de notre général, que nous nous lançons dans la mêlée tête première face à l'ennemi avec toute la fougue possible en ne ménageant aucune force à notre disposition, alors que des coups sont échangées, que l'ennemi recule et tombe sur le champ de bataille, nous devons réaliser que « la délivrance appartient à l'Éternel. » Notre réussite ne dépend pas de tous les efforts que nous avons mis, de toutes les ressources que nous avons dépensées à atteindre l'objectif, mais plutôt de la souveraineté de Dieu. Il est maitre du résultat. C'est Lui qui délivre. Il peut nous accorder la délivrance comme Il peut ne pas l'accorder. Cela n'est toutefois pas à dire que nous pouvons rester dans le camp à brosser les poils de notre cheval... Nous avons la responsabilité de partir à la guerre!

Nous devons réaliser que nos actions et leurs réussites ou échecs sont dans une perspective plus grande que notre petit monde. Croire que nous agissons et réussissons par notre propre force est un affront à la souveraineté de Dieu! Ce proverbe nous amène à réaliser que nous devons effectuer un changement de priorité dans notre vie. Dieu doit être en priorité dans ma vie et cela se fait en considérant que la réussite de mes projets ne vient pas de ma main mais de celle de Dieu. Notre vie n'est pas le fait de notre volonté à vivre, ni notre réussite le fait de notre volonté à réussir, mais plutôt le fait de la volonté de Dieu à ce que l'on réussisse et que l'on vive! Je dois apprendre à laisser tomber mon autosuffisance pour apprendre à dépendre de Dieu. Car peut importe le résultat, celui-ci est permis par Dieu et je dois le reconnaître comme tel. Je ne dois pas arrêter d'agir, bien au contraire, mais plutôt arrêter de penser que ma réussite est conditionnelle au fait que j'agis! Dieu est souverain et cela s'applique directement dans ma vie par la nécessité de détruire l'idole de mon autosuffisance et de mon indépendance vis-à-vis de Dieu. C'est une démonstration de mon orgueil à vouloir être au contrôle de ma vie et des résultats de mes actions, à être au commande de mon monde. Cependant, cette place est déjà prise par Dieu. C'est Lui qui est le Souverain de l'univers car Il est en le Créateur!

Ce proverbe nous amène à nous soumettre à Dieu, à Sa souveraineté, à Sa volonté pour notre vie. Il est des plus approprié pour notre vie. Méditons-le jour et nuit afin de vivre une vie de dépendance envers Dieu! Méditons-le afin de trouver la place qui est la notre face à Dieu, car ce n'est que là où nous serons bénis de la joie de vivre la vie auquel Dieu nous as destiné!

Samuel Deroy

jeudi 4 septembre 2014

Zélé ou Zélote?

« Car là où il y a un zèle amer et un esprit de dispute, il y a du désordre et toutes sortes de mauvaises actions. » (Jacques 3:16)

Le zèle amer et l'esprit de dispute causent nécessairement des troubles, des disputes, des désordres, des conflits, des guerres... Il nous faut comprendre que notre mentalité, notre vision des choses, n'existe pas dans un vacuum. Elle n'existe pas dans un monde invisible où elle n'atteint personne. Notre mentalité se traduit toujours en pratique, elle affecte toujours le monde réel dans lequel nous vivons. Et donc, les gens que l'on côtoie sont affectés par notre mentalité.

Cela est facile à voir dans le cas de l'esprit de dispute. Un peu moins dans le cas du zèle amer, qui peut se cacher sous une forme de vertu... Être zélé c'est bien, jusqu'à un certain point. Parfois ce qui est bien, ce zèle, se transforme en une application abusive, robotique, et sans miséricorde dans un but autre que celui pour lequel il travaillait. Nous utilisons l'expression « faire de l'excès de zèle » et c'est bien ce que cela veut dire un zèle amer. C'est un zèle qui ne trouve pas son fondement dans un désir d'appliquer la vérité, mais plutôt dans un désir de trouver vengeance et victoire dans un conflit ou dans une divergence concernant ce qu'est la vérité.

Nous devons faire la part des choses face à ce que constitue le réel désir de notre coeur, le réel but derrière ce que nous pensons, disons, accomplissons. Il est facile de voir le zèle amer comme une bonne chose, c'est quand même du zèle! Il est facile de se convaincre que nous sommes dans le droit chemin, de se faire croire que nous sommes de bons croyants fidèle et obéissants. Toutefois, nous devons prendre garde à ce qui constitue nos réels motifs!

Samuel Deroy

mercredi 3 septembre 2014

Une louange d''une rive à l'autre !


« Louez l’Éternel, vous toutes les nations, Célébrez-le, vous tous les peuples ! Car sa bonté pour nous est grande, Et sa fidélité dure à toujours. Louez l’Éternel » ! (Psaumes 117)

Voici un merveilleux poème d'Isaac Watts qui résume bien ce cantique du psalmiste :
Que tout ce qui est sous la voûte céleste
Fasse monter sa louange au Créateur ;
Qu’on célèbre le nom du Rédempteur,
Parmi tous les peuples, de toutes langues.
Ô Éternel, tes compassions durent à jamais,
Et ta Parole est perpétuellement vraie.
Ta louange s’entendra d’une rive à l’autre de l’océan,
Jusqu’au dernier lever de soleil.

(Isaac Watts)
Que cette journée puisse être imprégnée de l'Éternel, de Sa bonté incommensurable et de Sa fidélité illimitée !
Par Lui et pour Lui,
Benoit



mardi 2 septembre 2014

Sagesse Nombriliste

« Cette sagesse n’est point celle qui vient d’en haut; mais elle est terrestre, charnelle, diabolique. » (Jacques 3:15)

Trois choses caractérisent la sagesse qui ne provient pas de Dieu. Sagesse qui est en fait folie aux yeux de Dieu! De ces caractéristiques de la fausse sagesse, nous pouvons voir le contraste avec la sagesse que Dieu donne.

Tout d'abord, la sagesse humaine est terrestre. Elle est orientée vers le présent, le maintenant, le temporaire et le visible. Par contraste, la sagesse d'en haut, celle que Dieu donne, est orientée vers le futur, le plus tard, l'éternel, l'invisible. C'est au travers de cela qu'elle voit le présent et qu'elle y agit avec pertinence, avec modération et à propos.

Ensuite, la sagesse humaine est charnelle. Elle est orientée vers les besoins et les désirs de l'être humain. Elle est égocentrique. Alors que la sagesse d'en haut est orientée vers le spirituel, vers la volonté de Dieu et non la volonté de l'homme. Elle cherche le bien de tous et non uniquement de soi.

Finalement, la sagesse humaine est diabolique. Elle est orientée vers le mal. Son but n'est pas de glorifier le Créateur, mais la créature. La sagesse de Dieu est occupée à faire le bien, car Dieu est bon.

D'une manière simple, lorsque notre « sagesse » ne voit pas plus loin que le bout de notre nez et qu'elle ne nous fait pas lever celui-ci de notre nombrils, c'est que celle-ci n'est pas de Dieu...

Notre sagesse ne doit-elle pas être une démonstration de la nature qui est celle que Dieu a engendré en nous?

Rejetons donc ce qui est terrestre, charnel et diabolique!

Samuel Deroy

lundi 1 septembre 2014

CHRISTOLIGIA 1

Bonjour frères et sœurs

Ce matin mon blog vient directement d’un livre de John Owen, CHRISTOLIGIA. Il parle de long et ne large sur l’importance prédominante de Christ. Il présente des vérités si simples, pourtant si facilement oubliable et de grande importance. Il y trois vérités que j’aimerais vous rappeler aujourd’hui.

11 -      Tout effort d’approfondir les écritures doit se faire en lien avec Christ. Aucune doctrine n’est une entité en soi. Tout son intimement rattaché avec la personne de Jésus. Notre connaissance biblique est supposée nous faire grandir dans notre connaissance de Christ. Il est le point culminant de toute la révélation de Dieu, donc toute vérité est connectée à sa personne. Nous ne cherchons pas juste à savoir des choses théologiques, mais rentrer toujours plus en communion avec notre Sauveur et Seigneur. En d’autre mots le but de scruter les écritures c’est pour mieux connaitre Christ. À quoi bon d’avoir une conviction sur un sujet, si ca nous rapproche pas de Christ?

22 -       C’est Jésus qui est la source, lumière et manifestation du Dieu invisible. Qui veut dire que nous sommes dépendants de sa volonté ou bon plaisir. C’est comme la révélation de Dieu envers l’humanité, elle à été progressive. Qui veut dire que le Fils va nous révélé le Père petit à petit.  Notre connaissance du Père dépend de notre connaissance du Fils. Qui veut dire que nous devons avoir une excellente compréhension de notre nouvelle identité en Christ.  Très simplement dit : pour mieux comprendre les complexités de la Parole, nous devons nous agripper à Christ et le supplier de nous enseigner.

33 -      Les deux révélations de Dieu, général et spécifique, sont données pour que nous puissions être plus intimes avec Lui. Le spécifique est très utile pour ceci, mais le général aussi. Étant maintenant des créatures spirituelles, dans le sens d’être en vie spirituellement, nous communion avec Lui toujours. Il veut nous parler par la nature, les gens et tout se qui nous entoure. Par Son Esprit en nous, Il peut maintenant nous parler en contemplant Sa création autant qu’étudiant Sa Parole.  Il ne faut jamais oublié que les deux révélations de Dieu nous viennent à travers un voile. Dieu nous a tout donné se qu’il nous faut, mais pas tout sur Lui-même. Même si approfondissez tout les livres de la Bible et apprenez les langages anciens, vous ne connaitrez pas tout sur Dieu.

Tout ceci semble si simple pourtant si important. Nous sommes autant dépendants de ses deux révélations que de Son illumination. Nous voulons saisir les profondeurs de la Bible et ceci s’accomplit en saisissant Christ. Nous recherchons à connaitre plus ce Dieu trinitaire, sans jamais complètement réussir. C’est une belle relation de dépendance et découvert.


Martin Labonté