« Ceux qui avaient été dispersées allaient de lieu en lieu, annonçant la bonne nouvelle de la parole... Après avoir rendu témoignage à la parole du Seigneur, et après l'avoir prêchée, Pierre et Jean retournèrent à Jérusalem, en annonçant la bonne nouvelle dans plusieurs villages des Samaritains... Philippe se trouva dans Azot, d'où il alla jusqu'à Césarée, en évangélisant toutes les villes par lesquelles il passait » (Act. 8:4, 25, 40)
Pour les premiers chrétiens, évangéliser n'était pas une option; c'était leur vie ! Pour eux, évangéliser n'était pas une « tâche » qu'ils mettaient dans leur horaire; plutôt, cela faisait partie de leur manière de vivre ! Pour eux, évangéliser ne se faisait pas seulement dans certains endroits spécifiques; c'était en tout lieu ! Pour eux, évangéliser ne se faisait pas dans des temps mis à part; c'était en tout temps !
Pourquoi tant de zèle ? Pourquoi disait-ils : « nous ne pouvons pas ne pas parler de ce que nous avons vu et entendu » (Act. 4:20) ? Paul répond à ces deux questions : « Et c'est à cause de cela [= de l'Évangile] que je souffre ces choses; mais je n'en ai point honte [= de l'Évangile], car je sais en qui j'ai cru » (2 Tim. 1:12). Plus nous connaîtrons personnellement Celui en qui nous avons cru, Jésus-Christ, plus aussi notre âme amoureuse ne pourra s'empêcher d'annoncer la bonne nouvelle de Jésus-Christ aux autres !
L'Esprit qui habitait en eux habite également en nous :
« Car ce n'est pas un esprit de timidité que Dieu nous a donné; au contraire, Son Esprit nous remplit de force, d'amour et de sagesse. N'aie donc [= parce que l'Esprit n'est pas un esprit de timidité, mais l'Esprit qui remplit de force, d'amour et de sagesse] point honte du témoignage à rendre à notre Seigneur » (2 Tim. 1:7-8a).
Que Dieu veuille bien nous animer toujours plus de ce zèle, de cet empressement pour rendre témoignage aux autres des merveilles de notre Sauveur Jésus-Christ !
Joël Labrecque
vendredi 31 janvier 2014
jeudi 30 janvier 2014
Illusion, quand tu nous retiens...
« Qu’un tel homme ne s’imagine pas qu’il
recevra quelque chose du Seigneur: » (Jaques 1:7)
Pourquoi? Parce
qu'il est inconséquent. Il vit une illusion. Pour lui Dieu est un loterie. Un
Lotto 6/49, si tu as les bons chiffres, tu gagne! Sinon, tu perds ta mise. Le
problème c'est que Dieu lui dit qu'il a déjà gagné. Dieu lui dit juste de
prendre possession du gros lot. Mais cet homme s'imagine qu'il doit gagner la
faveur de Dieu. C'est son illusion.
Prenons un
professeur qui dit à ses élèves que tout ceux qui viennent le voir et lui
demander un bonbon vont en recevoir un. Il arrive une petite fille, Julie, qui
lui demande : « Monsieur le professeur, je veux le bonbon que vous avez dit que
vous alliez me donner si je venais vous voir. » Il arrive un petit garçon, Marc,
qui lui demande : « Monsieur le professeur, j'aimerais avoir un bonbon, je sais
que vous en avez, voudriez-vous m'en donner un s'il-vous-plaît? » Lequel des
deux enfants a-t-il écouté son professeur? Certainement Julie! Marc n'a jamais
demandé un bonbon. Qu'a-t-il demandé? Si le professeur voudrais bien lui en
donner un! Le professeur a déjà dit qu'il le ferais! À l'opposé, Julie prend
possession de ce qui a été offert!
Dieu nous dit
qu'Il donnera la sagesse à tous ceux qui Lui demanderont. N'allons surtout pas
demander à Dieu, comme Marc, s'Il veut bien nous donner la sagesse. Il a déjà
dit oui! Comme Julie, prenons possession de ce qui est offert!
Samuel Deroy
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Jacques
mercredi 29 janvier 2014
Une rencontre à mi-chemin !
Une rencontre à mi-chemin !
Plus souvent que nous pouvons le penser, notre façon de vivre suggère une profonde incompréhension du merveilleux thème qu'est celui de la grâce divine ! De plusieurs façons, nous cherchons, je crois, bien malheureusement à rencontrer l'Éternel quelque part à mi-chemin sur la route qui nous sépare de Lui; nous cherchons le moyen de nous approcher de Lui pensant qu'est là notre responsabilité d'enfant de Dieu...
Bien sûr, il est vrai de dire que nous sommes appelés à Lui plaire, même que nous sommes responsables de le faire, toutefois, nous devons sans cesse marteler notre esprit que rien en nous ne peut Lui plaire sinon Christ qui vit en nous... L'unique voie qui Lui est agréable est celle de mourir à nous-mêmes et de laisser Christ vivre en nous... L'unique chemin de la communion, c'est la croix du calvaire !
Théologiquement, cette notion est élémentaire, mais concrètement, c'est une tout autre chose... Croire une notion et la vivre représente sans l'ombre d'un doute (2) actions bien distinctes... Personnellement, une idée non biblique circule parfois dans mon cœur et monopolise mes pensées jusqu'au point de me faire oublier l'essence même du salut, la grâce ! Dans les faits, si je pense un tant soit peu que mes œuvres peuvent m'éloigner ou m'approcher de Dieu, c'est que je cherche à rencontrer mon Dieu quelque part à mi-chemin sur le sentier qui me sépare de Lui... Quelque part, n'est-il pas exacte d'affirmer que j'ai oublié la grâce divine manifestée à la croix du calvaire ? Se peut-il que de façon subtile, mon désir de plaire à Dieu m'est amené à poursuivre un lieu de rencontre qui n'existe pas ?
« Par la grâce de Dieu je suis ce que je suis, et sa grâce envers moi n’a pas été vaine ; loin de là, j’ai travaillé plus qu’eux tous, non pas moi toutefois, mais la grâce de Dieu qui est avec moi »
(1 Corinthiens 15.10).
Par Sa grâce et pour Sa gloire !
Benoit
Plus souvent que nous pouvons le penser, notre façon de vivre suggère une profonde incompréhension du merveilleux thème qu'est celui de la grâce divine ! De plusieurs façons, nous cherchons, je crois, bien malheureusement à rencontrer l'Éternel quelque part à mi-chemin sur la route qui nous sépare de Lui; nous cherchons le moyen de nous approcher de Lui pensant qu'est là notre responsabilité d'enfant de Dieu...
Bien sûr, il est vrai de dire que nous sommes appelés à Lui plaire, même que nous sommes responsables de le faire, toutefois, nous devons sans cesse marteler notre esprit que rien en nous ne peut Lui plaire sinon Christ qui vit en nous... L'unique voie qui Lui est agréable est celle de mourir à nous-mêmes et de laisser Christ vivre en nous... L'unique chemin de la communion, c'est la croix du calvaire !
Théologiquement, cette notion est élémentaire, mais concrètement, c'est une tout autre chose... Croire une notion et la vivre représente sans l'ombre d'un doute (2) actions bien distinctes... Personnellement, une idée non biblique circule parfois dans mon cœur et monopolise mes pensées jusqu'au point de me faire oublier l'essence même du salut, la grâce ! Dans les faits, si je pense un tant soit peu que mes œuvres peuvent m'éloigner ou m'approcher de Dieu, c'est que je cherche à rencontrer mon Dieu quelque part à mi-chemin sur le sentier qui me sépare de Lui... Quelque part, n'est-il pas exacte d'affirmer que j'ai oublié la grâce divine manifestée à la croix du calvaire ? Se peut-il que de façon subtile, mon désir de plaire à Dieu m'est amené à poursuivre un lieu de rencontre qui n'existe pas ?
« Par la grâce de Dieu je suis ce que je suis, et sa grâce envers moi n’a pas été vaine ; loin de là, j’ai travaillé plus qu’eux tous, non pas moi toutefois, mais la grâce de Dieu qui est avec moi »
(1 Corinthiens 15.10).
Par Sa grâce et pour Sa gloire !
Benoit
mardi 28 janvier 2014
Le chaos du doute
« Mais qu’il la demande avec foi, sans
douter; car celui qui doute est semblable au flot de la mer, agité par le vent
et poussé de côté et d’autre. » (Jaques 1:6)
L'image utilisée
par Jacques est des plus frappante, la mer. Elle est chaotique. Impossible à
comprendre à vue d'oeil. Des crêtes s'élevant à un endroit, disparaissant, pour
mieux réapparaître plus loin. Des vagues qui se croisent sans avoir d'effets
les unes sur les autres. Jacques nous dit que celui qui doute est comme la mer,
inconstant, chaotique, impossible à comprendre.
Dieu dit qu'Il
ne répond pas à cet individu. Pourquoi? Parce qu'il met en doute la parole que
Dieu a prononcé. Il met en doute la parole même de celui vers lequel il se
tourne! Quelle inconséquence! D'un côté il demande à Dieu, démontrant de la
foi. De l'autre il doute de recevoir ce qu'il demande, démontrant de l'incrédulité.
C'est tellement facile de prononcer une foi en Dieu, mais...
Il n'y a que le couteau tranchant de la pratique qui
sépare la réalité de l'illusion.
Les actions de
cet individu semblable à la mer doivent le pousser à une réflexion sur sa
prétendue foi, sur son illusion. L'océan chaotique de sa vie est un signal
d'alarme sur une réalité profonde qu'il ne doit pas négliger. Un signal que
l'illusion s'effondre comme un rêve qui se termine. Il peut ouvrir les yeux sur
la réalité, si seulement il en a l'envie. Si seulement il prend une décision
ferme concernant Dieu...
Samuel Deroy
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Jacques
lundi 27 janvier 2014
LA BONNE EMPHASE
Bonjour frères et
sœurs
Ce matin je commençais
à étudier pour mon prochain message dans Colossiens et je suis tombé sur ce
bout de verset :
Ainsi
donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés,
Nous devrions
reconnaître ces paroles parce que l’Éternel les utilise à mainte fois pour
ramener son peuple vers Lui. Se sont des paroles d’amour qui sont supposé
attiré le cœur de Ses bien-aimé. En plus ces vérités sont encore plus élaborées
pour nous à travers le nouveau testament. Je vais rester dans Colossiens, parce
que ces le livre que j’étudie présentement. Dans Colossiens 3 :1-4 ca
dit :
Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les
choses d'en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. Affectionnez-vous
aux choses d'en haut, et non à celles qui sont sur la terre. Car vous êtes
morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu. Quand Christ, votre vie,
paraîtra, alors vous paraîtrez aussi avec lui dans la gloire.
Cette nouvelle
identité qu’on reçoit avec et en Christ peut créer deux sortes de réactions extrême.
1)
Ont
l’abuse et croit qu’on peut vivre comme un veut sans aucune répercussion. Comme
si nos péchés n’ont aucun impact dans notre relation avec Dieu.
2)
Ont le reçoit
comme un énorme poids qui nous jette a genoux pour ce frapper la poitrine en
disant : je suis si indigne et je t’aime pas assez.
Les deux mettent
l’emphase à la mauvaise place. La bonne réaction c’est l’adoration. Dans
Éphésiens ont apprend que d’être remplit par l’Esprit va produire de la vrai
adoration. C’est plus que chanter quelques cantiques avant le message. C’est
vraiment avoir une attitude de reconnaissance pour toutes choses. C’est
tellement être heureux qu’on chante, fredonne et même créer nos propres petites
mélodies.
Ce matin je vous donne
comme exhortation de juste être reconnaissant et louer Dieu pour son amour
envers vous. Passé la journée dans cette vérité que Dieu à choisi de vous
aimer.
Asseyez de faire une
prière sans parler de votre pochitude et juste vous concentrer sur la
reconnaissance que vous avez pour Sa présence dans votre vie.
Que Dieu soit loué!!!
vendredi 24 janvier 2014
Fouler aux pieds le rayon de miel
«
Celui qui est rassasié foule aux pieds le rayon de miel, mais celui
qui a faim trouve doux tout ce qui est amer. » (Pr. 27:7)
Mon
grand-père (le père de ma mère) est mort le 1er janvier dernier.
Ma mère, prenant en charge tous ce qui concerne les biens de mon
grand-père, me fit cette proposition : « voudrais-tu avoir
plusieurs des belles chemises et beaux patalons que portaient ton
grand-père ? ». Je me suis donc dis au dedans de moi-même : «
comment, moi un jeune homme, porterais-je des vêtements d'un
vieillard mort de près de 83 ans ! ».
Aussitôt, ce proverbe ci-haut m'est venu en tête. Parce que je suis
rassasié de vêtements, j'ai foulé aux pieds les vêtements de mon
grand-père. La grande majorité des gens vivant dans le tiers monde –
sinon tous ! – auraient accepter avec joie de prendre les vêtements
de mon grand-père. Pourquoi ? Parce que « celui qui a faim trouve
doux tout ce qui est amer ». Eux, contrairement à moi, n'étant pas
rassasiés en vêtements, ils éprouvent le besoin d'en
avoir, même si ces vêtements sont considérés comme des «
vêtements amers ».
Dans
les petites choses de la vie, comme dans les grandes, nous devons
réaliser que lorsque nous foulons aux pieds une chose, c'est parce
que nous n'en éprouvons pas le besoin : nous n'en éprouvons pas la
faim. L'attitude que nous devrions avoir, c'est, d'une part, de
rendre grâces à Dieu pour toutes choses dans lesquelles Il nous
rassasie, et, d'autre part, de chercher à avoir faim dans ce que
nous devrions avoir faim : « Heureux ceux qui ont faim et soif de
la justice, car ils seront rassasiés !... Cherchez premièrement
le royaume et la justice de Dieu... Jésus-Christ […] a été
fait pour nous Sagesse, Justice, Sanctification et Rédemption
» (Mt. 5:6; 6:33a; 1 Cor. 1:30). Jésus-Christ, notre justice,
est-Il considéré à nos yeux comme un rayon de miel dont nous ne
ressentons pas un si grand besoin ? Est-Il à nos yeux plus vitale
encore que n'est l'est l'eau pour un homme dans un désert, que ne
l'est le miel pour un homme qui n'a pas mangé pendant quarante jours
?
Joël Labrecque
jeudi 23 janvier 2014
Le Sage Fou et le Fou Sage
« Si quelqu’un d’entre vous manque de
sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans reproche,
et elle lui sera donnée. » (Jaques 1:5)
La folie c'est de se voir sage.
La sagesse c'est de se voir fou.
Ce voir tel qu'on est
C'est être sain d'esprit.
La folie et la
sagesse mondaine contraste singulièrement avec la folie et la sagesse dans le
sens biblique. Alors qu'il y a une
sagesse frivole à se considérer comme fou, Jacques ne permet pas cette conception
dans son épître. La sagesse ne se cache point. Elle ne crie pas non plus sur
les toit. La sagesse dicte l'usage d'elle-même à bon escient. Dans l'épître de
Jacques,
La sagesse, comme la foi, se démontre par ses oeuvres.
Les oeuvres de
la réel sagesse la distingue de la sagesse dites humaine, charnelle (cf. 3:13-18).
C'est Dieu qui est la source de la sagesse. Il là donne. Gratuitement. Sans
frais. Mais si Dieu donne la sagesse aussi librement... comment ce fait-il
qu'il n'y ait pas plus de sages dans notre monde? Simplement parce que nous
mélangeons les concepts de sagesse charnelle et de sagesse d'en haut. La
sagesse que Dieu donne est celle d'agir de manière appropriée et non une
connaissance intellectuelle brute. Nous pourrions ajouter en vertu de notre
contexte que la sagesse que Dieu donne cause la persévérance et la joie dans
l'épreuve. Tels sont les oeuvres de la sagesse.
Samuel Deroy
Libellés :
Jacques
mercredi 22 janvier 2014
Lorsque les hommes ont plus d'importance que Dieu !
Lorsque les hommes ont plus d'importance que Dieu !
Très peu de temps après que l'Éternel ait promis à Abraham de faire de lui une grande nation, celui-ci s'est dirigé vers l'Égypte afin d'éviter la famine qui frappait son pays...
Très peu de temps après que l'Éternel ait promis à Abraham de faire de lui une grande nation, celui-ci s'est dirigé vers l'Égypte afin d'éviter la famine qui frappait son pays...
« Comme il était près d’entrer en Egypte, il dit à Saraï, sa femme : Voici, je sais que tu es une femme belle de figure. Quand les Égyptiens te verront, ils diront : C’est sa femme ! Et ils me tueront, et te laisseront la vie. Dis, je te prie, que tu es ma sœur, afin que je sois bien traité à cause de toi, et que mon âme vive grâce à toi » (Genèse 12.11-13)...
Ce récit nous démontre bien la facilité déconcertante qu'on les hommes de craindre leurs semblables au lieu de craindre Dieu... Pour Abraham, il est clair que dans les circonstances les Égyptiens se révélaient être un problème majeur auquel il fallait accorder une grande importance... Au lieu de faire confiance à l'Éternel, il choisit de s'appuyer sur un stratagème d'autoprotection élaboré de son cru... Ainsi, au lieu de concevoir l'Éternel grand et les hommes petits, il fit le contraire...
Un peu plus tard, loin d'avoir réalisé son péché, il recommença le même petit manège, cette fois-ci auprès d'Abimélec (Genèse 20). Fort, heureusement, l'Éternel fut patient avec Abraham, ce qui lui permit enfin de surmonter sa crainte des hommes pour se confier en Dieu seul...(Psaumes 56.4-5)
« L’ange dit : N’avance pas ta main sur l’enfant, et ne lui fais rien ; car je sais maintenant que tu crains Dieu, et que tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique » (Genèse 22.12).
Chers frères et sœurs, que l'Éternel soit Grand et que les hommes soient petits !
Benoit Carrier
mardi 21 janvier 2014
Une cuisson parfaite
« Mais il faut que la patience accomplisse
parfaitement son œuvre, afin que vous soyez parfaits et accomplis, sans faillir
en rien. » (Jaques 1:4)
Jacques nous
parle d'un processus, d'un chemin qui doit être parcourut, d'une route que nous
devons emprunter afin de se rendre à bon port.
Alors qu'il est
vrai que l'imperfection caractérise notre humanité déchue, elle n'est point
sans remède, elle est même vitale à notre salut comme le déclare Philip Yancey
:
« L'imperfection est le pré-requis à la grâce.
La lumière nous atteignant uniquement au travers des
fissures. »
Pensons aux pharisiens
du temps de Jésus, auxquels il déclare : « Ce ne sont pas ceux qui se portent
bien qui ont besoin de médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler
des justes, mais des pécheurs. » (Marc 2:17) Si seulement les pharisiens
auraient été conscients de ne serais-ce qu'une infime partie de leur imperfection
ils auraient été en mesure de voir la lumière qui est venue dans le monde.
Toutefois, dès
que la lumière entre par les fissures, le Seigneur ne nous laisses pas mijoter tranquillement
à feu fermé dans le bouillon froid de notre imperfection. Il désire nous perfectionner à la mesure de
Son Fils. Et pour ce faire, Il n'hésitera pas à augmenter la chaleur du feu
pour nous faire cuire à perfection par les épreuves qu'Il permet dans nos vies.
Mais comme la viande nécessite du temps pour cuire, nous nécessitons du temps
pour parvenir à maturité. Ce n'est pas le travail d'un instant. C'est un
processus. Mais la persévérance accomplira l'oeuvre que le Seigneur lui a
donnée dans notre vie. À nous de persévérer par la force qu'Il a donné!
Samuel Deroy
Libellés :
Jacques
lundi 20 janvier 2014
OEUVRES DE CHARITÉ
Je sais que je suis un peu en retard, mais voici.
Depuis quelques mois et années un sujet dérange mes pensées: pourquoi les chrétiens ne pratiquent plus des œuvres de charité? lorsqu'on considère que notre histoire est remplit de cet sorte de service. la plupart des œuvres de charité qui existe maintenant viennent de nos frères et sœurs d'autre fois.
la seul réponse que j'ai entendu c'est que tout ces efforts devraient être dans le seul but d'évangéliser, si non passons par dessus. Mais pourquoi est-ce qu'on pense comme ça? Le Seigneur Lui-même a aidé les gens (nourrit et guérit). Même s'Il savait très bien qu'ils n'allaient pas Le suivre. Dans Jean ça dit très clairement que Jésus savait qu'ils n'avaient pas pleinement décidé de s'engager à Lui.
Pour ma part deux versets me hante depuis tout ces années de questionnement.
I) Jacques 1:27 La religion pure et sans tache, devant Dieu notre Père, consiste à visiter les orphelins et les veuves dans leurs afflictions, et à se préserver des souillures du monde.
- Nous les conservateurs, sommes des experts pour se préserver des souillures du monde, mais pas visiter les affligé. Pourtant ont dit qu'il faut obéir à tout la Parole et pas juste choisir se qu'on veut faire.
II) 1 Timothée 5:10 qu'elle soit recommandable par de bonnes œuvres, ayant élevé des enfants, exercé l'hospitalité, lavé les pieds des saints, secouru les malheureux, pratiqué toute espèce de bonne oeuvre.
-Je vous demande une question. Si vous devriez mérité d'être appeler chrétien selon les standards du verset, le seriez-vous? Pour ma part, je dois dire non!
Mon but n'était pas de nous rentrer dedans, mais nous pousser à obéir à tout la Parole de Dieu.
Depuis quelques mois et années un sujet dérange mes pensées: pourquoi les chrétiens ne pratiquent plus des œuvres de charité? lorsqu'on considère que notre histoire est remplit de cet sorte de service. la plupart des œuvres de charité qui existe maintenant viennent de nos frères et sœurs d'autre fois.
la seul réponse que j'ai entendu c'est que tout ces efforts devraient être dans le seul but d'évangéliser, si non passons par dessus. Mais pourquoi est-ce qu'on pense comme ça? Le Seigneur Lui-même a aidé les gens (nourrit et guérit). Même s'Il savait très bien qu'ils n'allaient pas Le suivre. Dans Jean ça dit très clairement que Jésus savait qu'ils n'avaient pas pleinement décidé de s'engager à Lui.
Pour ma part deux versets me hante depuis tout ces années de questionnement.
I) Jacques 1:27 La religion pure et sans tache, devant Dieu notre Père, consiste à visiter les orphelins et les veuves dans leurs afflictions, et à se préserver des souillures du monde.
- Nous les conservateurs, sommes des experts pour se préserver des souillures du monde, mais pas visiter les affligé. Pourtant ont dit qu'il faut obéir à tout la Parole et pas juste choisir se qu'on veut faire.
II) 1 Timothée 5:10 qu'elle soit recommandable par de bonnes œuvres, ayant élevé des enfants, exercé l'hospitalité, lavé les pieds des saints, secouru les malheureux, pratiqué toute espèce de bonne oeuvre.
-Je vous demande une question. Si vous devriez mérité d'être appeler chrétien selon les standards du verset, le seriez-vous? Pour ma part, je dois dire non!
Mon but n'était pas de nous rentrer dedans, mais nous pousser à obéir à tout la Parole de Dieu.
vendredi 17 janvier 2014
Quelle est donc la source de la convoitise ?
«
Le séjour des morts et l'abîme sont
insatiables;
de même les
yeux de l'homme
sont insatiables... La sangsue a deux filles : Donne
! Donne
! Trois
choses sont
insatiables,
quatre ne disent
jamais : Assez
! Le
séjour des morts, la femme stérile, la terre, qui n'est
pas rassasiée
d'eau, et le feu, qui ne
dit jamais : Assez
!
» (Pr. 27:20; 30:15-16)
Souvent,
après que j'aie réfléchi à la raison qui m'a poussé à faire tel
ou tel péché, je me rend compte que ce péché – quel qu'il soit
– a pris sa source dans ma convoitise. Lorsque, avec l'aide du
Saint-Esprit dans la prière, je creuse un peu plus profondément
dans mon cœur à la recherche de la cause de cette convoitise, j'y
perçois ceci : j'étais insatisfait. En effet, l’insatisfaction de
telle ou telle circonstance ou chose dans ma vie, ou plus
précisément, l'insatisfaction que j'ai face à Celui qui place ces
circonstances, situations ou choses dans ma vie, c'est ce qui
produit en moi la convoitise. Triste constatation : le fait de ne pas
être rassasié par Dieu engendre en moi le désir de me rassasier
ailleurs qu'en Lui...! Dès l'instant où je déclare inconsciemment en ce qui concerne Dieu : « Assez ! », c'est là aussi que j'ordonne inconsciemment à Dieu : « Donne !
Donne ! ». Ève, de même, n'était pas satisfaite de ce que Dieu
l'avait créée sans connaissance du bien et du mal. Probablement
aussi n'était-elle pas comblée par tous les autres arbres du
jardin d'Éden. Pour tout dire, son
insatisfaction a occasionnée sa convoitise. C'est
alors qu'elle s'est dit en son cœur : « Donne ! Donne !...
donne-moi de l'arbre de la connaissance du bien et du mal ! ». Prenant de son fruit, elle mourut ainsi ce jour-là (Gn. 2:17). L'insatisfaction produit donc la convoitise, qui elle-même produit
le péché qui, à son tour, produit la mort (Jc. 1:14-15). Si donc nous voulons
vivre la vie éternelle déjà ici-bas sur terre, nous devons donc, par
l'Esprit de Dieu, renverser ce processus qui mène à la mort en
devenant pleinement comblés et satisfaits de ce que Dieu est et de ce que Dieu fait dans notre vie. Par notre
satisfaction de Dieu, cela produira en nous des désirs à l'unisson
avec les Siens, qui eux-mêmes produiront la justice qui, à
son tour, produira une plus grande appropriation concrète de la vie
éternelle.
Joël Labrecque
jeudi 16 janvier 2014
Patience, patience
« Sachant que l’épreuve de votre foi
produit la patience. » (Jaques 1:3)
Avouons-le, nous
tous patients... Jusqu'à ce qu'une situation prouve le contraire! La caissière
en formation à l'épicerie, le client qui paie avec son change une facture de
20.63$ et qui ne sait toujours pas qu'on ne prend plus les sous noirs, l'enfant
qui pique une crise à sa mère au centre d'achat et qui cri au meurtre en se
jetant partout, le conducteur qui nous coupe sur l'autoroute sans mettre son
clignotant... La liste pourrait très bien être plus longue. Nous pouvons tous
la combler avec notre propres situations qui ajoutent les dernières gouttes qui
font déborder le verre de notre patience.
Mais est-ce là
une conception juste de la patience? D'abord, qu'est-ce que la patience? C'est
la constance dans une chose, dans un état. En simple, elle est mieux connue
sous le nom de persévérance.
Et donc, si nous
sommes impatients dans la difficulté, que nous ne persévérons pas quand c'est
difficile, nous démontrons que nous ne possédons pas de patience, pas de
persévérance. La seule façon de démontre qu'une chose est incombustible,
c'est-à-dire qu'elle résiste au feu, qu'elle conserve sont état sous la chaleur
du feu, c'est de la mettre au test du feu! Une patience théorique, non éprouvée
par le feu n'est pas de la patience tant et aussi longtemps qu'elle n'est pas
démontrée par la réussite de l'épreuve.
Comme seul un pommier produit des pommes,
Seul l'épreuve produit la patience...
L'épreuve de
notre foi est bénéfique pour celle-ci, la production de la patience,
persévérance étant un de ces bénéfices. Comme Jacques, nous devrions trouver
dans les épreuves « un sujet de joie complète » (1:2).
Samuel Deroy
Libellés :
Jacques
mercredi 15 janvier 2014
« Parfois, il semble que nous aimerions mieux mourir pour Jésus que vivre pour Lui »...
« Car si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur ; et si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur. Soit donc que nous vivions, soit que nous mourions, nous sommes au Seigneur » (Romains 14.8)
Vivre pour Christ, plus spécialement de nos jours est fortement impopulaire et combien critiqué ! Chaque décision que l'on prend pour Christ est analysée et pour la plupart du temps, désapprouvée. Ainsi, bien que mourir pour Christ serait sans aucun doute un acte remarquable, vivre pour Lui est tout à fait incroyable ! Chers amis, rappelons-nous une fois de plus que vivre pour Christ, c'est mourir à nous-mêmes. Ainsi, bien que la pression des pairs soit forte, rien de pourrait être comparé à l'approbation de notre Grand Dieu...
« J’ai été crucifié avec Christ ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi ; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi » (Galates 2.20)
mardi 14 janvier 2014
Joie sadique...
« Mes frères, regardez comme un sujet de
joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, » (Jaques
1:2)
Quel bonheur peut-il y avoir à souffrir? À
moins d'être sadique, un individu normal ne prends pas plaisir à la douleur, à
la souffrance. Alors comment Jacques peut-il se permettre de nous dire de
regarder les épreuves comme un sujet de joie?
Les jeux d'hiver
de Sotchi commenceront bientôt, le 7 février prochain. Durant ceux-ci des athlètes
de partout dans le monde seront en compétition dans un total de 98 épreuves. C'est
épreuves sont difficiles. Elles mettent en compétition les meilleurs athlètes
du monde. Nous sommes loin de la ligue de hockey du coin... Pourtant, malgré la
difficulté de ces épreuves, il y a une constante qui reviens dans les interview
que les journalistes font avec les athlètes : ils sont heureux d'avoir pu
participer aux épreuves des jeux olympiques. Qu'ils gagnent ou non, ils sont rempli
de joie à l'idée d'avoir participer. Par exemple, Maxime Gingras, natif de
Saint-Hippolyte, 11e en saut acrobatique aux jeux olympiques de Vancouver : « En
bout de ligne, j'ai réalisé mon objectif ultime, celui de participer aux Jeux
olympiques. »
Peut-être que
nous focalisons sur la mauvaise partie de l'idée. Sur la difficulté plutôt que
sur le privilège qui lui est associé. Si les athlètes olympiques sont heureux
de participer aux épreuves les plus difficiles, nous devrions également être
heureux de participer aux épreuves que Dieu permet dans nos vies. Surtout que
Dieu ne permet aucune épreuve qui soit au delà de ce qu'Il sait que nous sommes
capable de traverser. En une phrase :
L'absence de joie face aux épreuves est un signe d'incrédulité...
Dieu utilise les
épreuves pour nous former, pour nous faire grandir. Edmund Clowney l'exprime
comme suit :
« Les épreuves
ne devraient pas nous surprendre ou nous amener à douter de la fidélité de
Dieu. Au contraire, nous devrions être heureux face à ceux-ci. Dieu envoie des
épreuves pour renforcer notre confiance en Lui, afin que notre foi ne défaille
pas. Nos épreuves gardent notre confiance en Dieu; Elles brûlent notre
confiance en soi et nous conduisent à notre Sauveur. »
Et donc, si nous
rejetons les épreuves, nous rejetons la croissance spirituelle, avec les
conséquences qui en résultent.
Samuel Deroy
Libellés :
Jacques
vendredi 10 janvier 2014
Un cheval préparé pour le jour de la bataille ?
«
Le cheval est équipé pour le jour de la bataille,
mais la délivrance appartient à l'Éternel » (Pr. 21:31--Seg)
«
Le cheval est préparé pour le jour de la bataille,
mais la délivrance est à l'Éternel » (Pr. 21:31--Darby)
Je
dois rencontrer deux Témoins de Jéhovah chez moi dans quelques
jours. Je me suis donc préparé en conséquence pendant plusieurs
heures en étudiant ce qui touche la déité de Christ, Sa
résurrection, la Trinité ainsi que les doctrines fondamentales des
Témoins de Jéhovah. En méditant sur ce verset ci-haut, Dieu m'a
rappelé que peu importe ma préparation et à quel point je suis
équipé en vue de ma bataille prochaine, la victoire procède de
l'Éternel seul -- et non de ma grande préparation ! Certes, il est
vrai qu'il nous faut être prêt avant une quelconque bataille dans
notre vie de tous les jours; seulement, il nous faut toujours garder
à l'esprit que ce n'est pas la qualité de l'équipement de notre «
cheval » qui amène la victoire, mais plutôt le Cavalier qui le
monte : l'Éternel des armées !
Joël Labrecque
jeudi 9 janvier 2014
Esclave de Dieu
« Jacques, serviteur de Dieu et du Seigneur
Jésus-Christ, aux douze tribus qui sont dans la dispersion, salut! » (Jaques
1:1)
Sommes-nous prêt à s'appeler serviteur ou
esclave?
Alors que la société actuelle nous incite à
prendre possession de ce qu'elle nomme notre liberté et nos droits inviolables
et fondamentaux, en bref, à nous libérer de l'esclavage des autres, Jacques lui
se voit comme le serviteur, l'esclave de Dieu. Quel contraste!
L'idée d'esclave est émotionnellement
chargée dans notre société, elle est très liée à la souffrance, à l'abus, à la
dénigrassions des droits que la société actuelle considère comme fondamentaux.
Cette conception diffère de celle qu'a en tête Jacques. Il ne se voit pas comme
abusé par Dieu, ni dénigré en étant son esclave. La souffrance qu'il vit n'est
pas celle causé par sa position d'esclave de Dieu, mais plutôt par le rejet de
Dieu des être humains qui les poussent à mépriser ceux qui aiment Dieu. Pour
Jacques, alors que dans la mentalité populaire l'esclave souffre pour que son
maître n'ait rien à faire, pour lui le Maître à souffert pour que nous n'ayons
rien à faire! Nous devons considérer l'idée d'être esclave avec la perspective
de Jacques.
Peu importe combien nous pouvons souffrir
pour Christ...
C'est toujours Christ qui aura souffert le
plus pour nous!
Un esclave est-il réellement esclave si son
maître souffre plus pour lui que lui pour son maître? Ou encore, comme
l'exprime Louis Scutenaire : « L'esclave qui aime sa vie d'esclave a-t-il une
vie d'esclave? »
Samuel Deroy
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