jeudi 31 juillet 2014

La Source

« La langue aussi est un feu; c’est le monde de l’iniquité. La langue est placée parmi nos membres, souillant tout le corps, et enflammant le cours de la vie, étant elle-même enflammée par la géhenne. » (Jacques 3:6)

Les dommages pouvant être causés par la langue n'ont aucun lien avec la taille de celle-ci relativement au reste du corps. Une étincelle peut facilement mettre le feu a une forêt toute entière. Les dommages de la langue ne sont pas que physiques ou psychologiques, mais également et surtout, spirituels.

Jamais nous penserions à faire un lien entre l'enfer et notre langue, mais c'est ce que Jacques fait. L'idée n'est pas que nous devons arrêter de parler, pas plus maintenant que ce l'était au début du chapitre. L'idée c'est que nous devons prendre conscience de l'importance de notre langue et ainsi agir en conséquence, comme Jacques le mentionnera plus loin en lien le sujet avec celui d'être sage.

L'emphase ici est mise sur « le monde de l'iniquité » en tant que source du feu qu'est la langue. C'est une des facettes de la langue. Une facette qui ne doit pas être celle du croyant. Car pour le croyant l'enfer n'est pas la source de la réalité qui est maintenant sienne en Christ. Ainsi, notre langue doit refléter la réalité qui est notre.

Samuel Deroy

mercredi 30 juillet 2014

Appelés à regarder avec les yeux de Dieu !

Quelle belle image que celle présentée dans ces (2) passages fabuleux...

« À cette époque, naquit Moïse, qui était beau aux yeux de Dieu. Il fut nourri trois mois dans la maison de son père » (Actes 7.20)

« C’est par la foi que Moïse, à sa naissance, fut caché pendant trois mois par ses parents, parce qu’ils virent que l’enfant était beau, et qu’ils ne craignirent pas l’ordre du roi. » (Hébreux 11.23)

Puissions-nous voir comme Dieu !

lundi 28 juillet 2014

Les Effets De Nos Paroles

« De même, la langue est un petit membre, et elle se vante de grandes choses. Voyez comme un petit feu peut embraser une grande forêt! » (Jacques 3:5)

Basé sur les deux derniers exemples, la langue est cette petite chose qui a tant d'effet. Comme un mors dans la bouche d'un cheval, elle dirige le corps en entier. Comme un gouvernail, elle dirige un bateau en entier malgré les vagues et les vents contraires. De plus, et c'est le troisième exemple, la langue est semblable à un feu. Comme il suffit que d'un étincelle pour consumer une forêt par temps sec, il ne suffit que d'une petite parole émise par la langue pour consumer le corps de Christ.

Lorsque une forêt est bien sec, il ne suffit que d'une étincelle pour que celle-ci se consume. Il ne suffit que d'un petit moment de négligence pour que la forêt disparaisse sous un brasier ardent dans l'espace d'un instant.

La langue, quoique si petite, à un effet impressionnant sur tous. Nous n'avons besoin que d'un seul mot pour causer des dommages chez notre prochain.

Nous devons considérer les effets de nos paroles.

Nous ne devons pas nous tromper nous-mêmes, nos paroles sont importantes.

Nous devons réfléchir avant de parler. Car par nos paroles nous pouvons construire, comme nous pouvons, malheureusement, détruire. Laquelle de ces actions voulons-nous accomplir?

Samuel Deroy

LE JOUG

Bonjour frères et sœurs

j'aimerais parler ce matin du joug que nous devons tous porter. Ce joug que nous pouvons appeler l'épreuve, porter notre croix ou quoi que se soit d'autre. Je veux surtout discuter de notre attitude envers ce poids sur nos épaules. À cause de notre nature pécheresse, notre première attitude va toujours être de vouloir l'enlever. Sachant ceci notre réaction initiale chrétienne va d'être de combatte cette tendance typique. À la place laissez-moi vous suggérer une autre méthode. Prenons notre attitude de vouloir être délivré et utilisons-la à notre avantage. Pratiquons ce que je pourrais appeler: Délivrance par soumissions. Ça peut sembler tellement simple, mais rien est simple dans nos états déchut. Permettez-moi de vous présenter l'effort négatif et positif pour chercher à être délivré.

NÉGATIVEMENT
Commençons avec le fait que les proverbes sont clair que nous ne pouvons pas nous en sauvé. Parce que nous sommes dans un monde déchut il va y avoir des jougs (travail, responsabilité, etc.). En plus notre chair va regimber contre ces jougs comme un cheval sauvage qui ne veut pas de nacelle. Enfin, un petit exemple biblique devrait montrer la futilité de nos efforts pour s'en sortir. Le roi Saül a eu plusieurs responsabilités qu'il n'a pas accomplit et conséquences à cause de sa désobéissance. Il a constamment cherché à s'en sortir à sa façon. Comme lorsque l'éternel ne lui parlait plus et qu'il a décidé de consulter les morts. Ultimement c'est ceci qui la mené à sa mort. Donc tout ça pour dire nos efforts ne donnent rien.

POSITIVEMENT
je dirais qu'il y a 2 idées à considérer ici. La première est simple, ça s'appelle  la soumission. Monsieur Bonhoeffer explique que Christ a été délivré de Son joug, la coupe, en l'acceptant. C'est quand Il a été près à dire : Non ma volonté! Qu'Il à été délivré de Son angoisse. Le Bible est clair sur le sujet :

Jacques 4:7=
Soumettez-vous donc à Dieu; résistez au diable, et il fuira loin de vous.

Donc pour être délivré de ce joug, la tentation, nous devons nous soumette à Dieu. Pierre aussi à quelque chose à dire sur ce sujet:

1 Pierre 5:6-7=
Humiliez-vous donc sous la puissante main de Dieu, afin qu'il vous élève au temps convenable; et déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car lui-même prend soin de vous.

Maintenant ses paroles nous amène vers la deuxième idée. Celle-ci s'appelle ce décharger. Le Seigneur lui-même a sus crier à Son Père lorsque la coupe devenait trop grosse comme fardeau. En parlant sur le contentement, Thomas Watson dit : Il y une différence entre se plaindre à Dieu et se plaindre de Dieu. Il utilise l'exemple de Anne, la mère de Samuel, pour prouver son point. Elle était accablé et a cherché du secours de la part de l'Éternel. Elle à vidé tout l'amertume de son cœur, donc nous parlons de se plaindre à Dieu. Pour ensuite retourner chez eux heureuse, parce qu'elle était délivré de son fardeau. Il y une différence entre dire à Dieu : Ton fardeau est lourd, aide moi et ton fardeau est lourd, pourquoi me fais-tu souffrir?

En d'autre mots la soumission c'est plus qu'une pratique stoïque. C'est plus qu'un mantra qu'on répète comme : que ta volonté soi fait. C'est de la relancer entre les mains de Dieu sachant qu'Il va porter notre joug pour nous. Justement c'est ça que Pierre nous dit. L'idée dans le texte c'est : pour pouvoir t'humilier, ou soumettre, tu dois te décharger sur Lui. Ça revient au cercle glorieux de Psaumes 50:15 =
Et invoque-moi au jour de la détresse; Je te délivrerai, et tu me glorifieras.

Dieu nous met, ou permet si vous voulez, un joug pour que nous l'invoquons. Il nous délivre et nous le remercions. Tout ceci créer l'attitude de soumission et la capacité de porter le joug.


Donc pratiquons le cercle glorieux et non le cercle vicieux de se plaindre ou résister. 

Martin Labonté

vendredi 25 juillet 2014

Devant Ton Humilité

Lorsque je vois l'univers, là, devant mes yeux, 
Et que je vois la beauté, la grandeur des cieux,
Je suis émerveillé...
Tu mis de côté l'honneur, la louange, la gloire,
Pour venir sur une planète parmi des milliards!
Je suis émerveillé, 
Devant Ton humilité!

La multitude des étoiles qui éclairent le soir,
Les galaxies, les comètes, merveilles qu'on peut voir,
Je suis émerveillé...
Quittant un royaume parfait tu vins vers le nôtre,
Vivre au milieu d'une nation parmi toutes les autres,
Je suis émerveillé, 
Devant Ton humilité!

Je ne peux qu'être à Tes pieds,
Devant Ton humilité,
Je ne peux que m'humilier.

O Dieu Puissant!
Saint Créateur!
Pour nous dévêtu de tout honneur,
Venu faire de nous, humains pécheurs,
Ses enfants...
Ses enfants!

Les luminaires, petits points sur fond d'infini,
Un seul nous donne la chaleur utile à la vie,
Je suis émerveillé...
Tu vins sur cette Terre, mourut, afin que l'on vive,
Dans cette communion, en Dieu,  une vie unitive.
Je suis émerveillé, 
Devant Ton humilité!

Je ne peux qu'être à Tes pieds,
Devant Ton humilité,
Je ne peux que m'humilier.

O Dieu Puissant!
Saint Créateur!
L'ensemble des étoiles dans leur splendeur,
Ne sont que l'ombrage de Ton honneur,
De Ta gloire,
De Ta gloire!

Je ne peux qu'être à Tes pieds,
Devant Ton humilité,
Je ne peux que m'humilier.
Devant Ton humilité!



Samuel Deroy

jeudi 24 juillet 2014

Des Pilotes Aguerris

« Voici, même les navires, qui sont si grands et que poussent des vents impétueux, sont dirigés par un très petit gouvernail, au gré du pilote. » (Jacques 3:4)

L'idée générale reste la même que dans le verset précédent. C'est-à-dire qu'une petite chose fait toute la différence. Plus précisément, que celle-ci contrôle l'ensemble à laquelle elle est rattachée. Toutefois, cet exemple est différent du précédent par la présence d'un élément de plus, l'environnement.

Comme le cheval est dirigé par un petit morceau de métal dans sa bouche, le mors, le bateau est dirigé par un petit morceau de bois, le gouvernail. Ce qui est différent dans cet exemple qu'utilise Jacques, c'est que le bateau est dirigé à la discrétion du pilote et ce malgré les caprices de l'environnement. Cela doit nous faire réfléchir...

Il est facile de dire que nous sommes capables de contrôler notre langue. N'importe qui seul dans une pièce fermée est en mesure de contrôler sa langue... Il n'y a pas de difficultés là. C'est lorsque nous sommes confrontés à la réalité de la vie que la difficulté commence. C'est lorsque notre environnement nous bouscule d'un côté comme de l'autre tel un navire dans les vents violents que nous sommes mis à l'épreuve!

Cependant, un pilote aguerris est en mesure de diriger son navire dans les vents violents. En dépit des circonstances qui lui sont défavorables. Ce qui est vrai dans le calme, le bateau se contrôle par un petit gouvernail, est encore vrai dans la tempête!

Sommes-nous des pilotes aguerris de nos langues? Ou trouvons-nous des défaites dans notre environnement?

Samuel Deroy

mercredi 23 juillet 2014

L'humilité; le sceau de l’homme que Dieu peut utiliser !

Plusieurs termes sont utilisés dans l’hébreu pour décrire l’humilité… La plupart de ces termes se réfèrent à l’action de se courber, de s’accroupir… Littéralement de se piétiner, de s’enfoncer du pied (Proverbes 6.3). S’humilier est donc l’action d’abandonner tout amour-propre, de renoncer à toute exaltation de soi… Dans le grec, l’humilité se réfère à la notion d’avoir une opinion humble de soi-même. Littéralement de se voir tout petit… L’image est celle d’une personne qui rampe au sol.

« Servant le Seigneur en toute humilité, avec larmes, et au milieu des épreuves que me suscitaient les embûches des Juifs » (Actes 20.19)
« En toute humilité et douceur, avec patience, vous supportant les uns les autres avec charité » (Éphé 4.2)
« Ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire, mais que l’humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-mêmes » (Philippiens 2.3)

Ainsi, en contraste de l’orgueil, qui s’élève devant les autres, l’humilité se perçoit correctement devant le Créateur et Ses créatures. Conséquemment, en se soumettant devant Dieu, l’être humble apprécie les autres et discerne la réelle valeur de sa propre personne. Une fois encore, l’authentique humilité est cette grâce qui nous permet d’avoir une appréciation juste et réaliste de nous-mêmes, ce qui nous protège aussi bien de prétention excessive que d’un dénigrement inapproprié… Dans la réalité, l’individu revêtu d’humilité est un orgueilleux qui s’est humilié… Il sait s’effacer et non savoir se faire valoir… Il cherche l’approbation de Dieu plutôt que l’adulation de l’homme… Il aspire à être un serviteur plutôt qu’à être servi… Il ne cherche pas les positions élevées… Il accepte volontairement et avec joie d’être second…

Par Lui et pour Lui,
Benoit

mardi 22 juillet 2014

Libre, Indocile et Furieuse!

« Si nous mettons le mors dans la bouche des chevaux pour qu’ils nous obéissent, nous dirigeons ainsi leur corps tout entier. » (Jacques 3:3)

Il est important que nous comprenions l'importance du contrôle de notre langue, de nos paroles, et par extension, de nos pensées desquelles proviennent nos paroles. Jacques donne trois exemples concrets pour supporter son point. Le verset 3 étant le premier de ceux-ci.

Pourquoi donne-t-il cet exemple?

Un petit recherche rapide sur internet nous donne ceci comme information à propos des chevaux :

Record de vitesse : 88 km/h
Vitesse moyenne de course : 40 à 48 km/h
Poids moyen : 500 kg

Si nous comparons cela à l'être humain :

Record de vitesse : 44 km/h
Vitesse moyenne de course : 5 à 8 km/h
Poids moyen : indéterminé... (trop de variations!)

Nous n'avons pas besoin d'un doctorat en mathématique pour comprendre que nous perdons la comparaison! Mais ça ne nous donne pas l'impression que c'est représentatif! Nous contrôlons les chevaux et non le contraire! Jamais n'avons nous entendus qu'un cheval chevauchait un humain pour se rendre à son pâturage. Non plus qu'un cheval a attaché son humain à un poteau pendant qu'il va au magasin. L'inverse a été le cas durant bien longtemps. Même après l'apparition des voitures. Le fait est que nous avons encore des chevaux sous notre contrôle.

Mais comment un être gringalet comme l'être humain peut-il contrôler une bête qui le surpasse en vitesse, en poids, et parfois dans certains cas, en intelligence...? Simplement, en insérant un bout de métal dans la bouche du cheval. Puis, en tirant d'un côté ou de l'autre, le cheval obéit à l'ordre et agit en conséquence.

De même que le mors dans la bouche du cheval contrôle tout son corps, de même notre langue affecte tout notre corps. Jacques veut que l'on saisisse bien que la langue est une petite chose, qui cependant, n'est pas une petite chose que nous pouvons négliger. Elle peut causer de grands dommages! Nous ne pouvons pas nous permettre de la laisser en liberté sans contrôle. Pour la même raison que personne ne veut se promener sur un cheval libre, indocile et furieux! Nous ne voulons pas également être dans la présence de ce cheval. Voulons-nous être la personne avec laquelle les autres ne désirent pas être parce que notre langue est libre, indocile et furieuse?

Samuel Deroy

lundi 21 juillet 2014

LES VERTUS DE LA VIE COMMUNE 3

Bonjour à tous ceux sauvé par le sang de Christ

Terminons à regarder les vertus pour une bonne communion. Je vous dirais que mon sous titre ce matin serait: MÈLEZ-VOUS DES AFFAIRE DES AUTRES. Nous vivions dans une société qui nous dit mèle-toi de tes affaires. Tristement cette mentalité est rendu dans l'église et ça ne devrait pas. Il n'y a aucune enseignement biblique qui nous dit de ne pas s'impliquer dans la vie de nos frères et soeurs. Comprennez je ne parle pas de s'imposer ou de juger. Je parle ici de s'impliquer pour aider. Morgan G. Campbell mentionne quelque chose d'intéressant, dans son livre: DISCIPLESHIP. Ça pourrait se résumé comme ceci: Comment est-ce que je peux pleurer avec ceux qui pleur si je ne sais pas pourquoi il pleure ou même quand il pleur. Nous avons peure de commette le péché de regarder les pailles dans leur yeux des autres. C'est à tell point qu'on ne regarde plus dans leur direction. Il doit y avoir un juste millieu entre s'imposer pour malfaire et s'informer pour aider. J'aimerais vous présenter deux passages biblique pour vous le prouver.

Mon premier passage vient de Ruth. J'espère que vous connaissez assez bien son histoire. Dans le chapitre 2 nous avons sa première rencontre avec Booz. Il agit avec tellement de gentillesse que ca cause cette sorte de réaction pour Ruth:

Ruth 2:10
Alors elle tomba sur sa face et se prosterna contre terre, et elle lui dit: Comment ai-je trouvé grâce à tes yeux, pour que tu t'intéresses à moi, à moi qui suis une étrangère?

Maintenant portez attention à la réponse de Booz:

Ruth 2.11
Boaz lui répondit: On m'a rapporté tout ce que tu as fait pour ta belle-mère depuis la mort de ton mari, et comment tu as quitté ton père et ta mère et le pays de ta naissance, pour aller vers un peuple que tu ne connaissais point auparavant.

C'est parce que les gens parlaient de la situation, que Booz à été informé. C'est par cette information qu'il a décidé d'aider. J'espère que vous suivez mon point.

Mon deuxième exemple vient des paroles de Jacques dans son 5ième chapitre:

Jacques 5:14-16

Quelqu'un parmi vous est-il malade? Qu'il appelle les anciens de l'Église, et que les anciens prient pour lui, en l'oignant d'huile au nom du Seigneur; la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera; et s'il a commis des péchés, il lui sera pardonné. Confessez donc vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. La prière fervente du juste a une grande efficacité.

Ce chrétien qui souffre doit le dire aux anciens pour qu'ils viennent prier et l'oindre. Il doit aussi leur partager ses péchés s'ils vont prier pour son pardon. Nous sommes même commandé de se confesser. Je crois encore ici que mon point est assez clair.

Nous devrions enlevé les murs de séparations qui garde chacun de nos vies séparé. Il ne faut pas avoir peur de s'informer ou même s'imposer pour mieux secourir. Pensez-y, comment puis-je porter les fardeaux de mon frère si je ne le connait pas. Recherchons à plus être un corps unis qu'un regroupement d'individu, ou famille, chaucun de leur coté.

Martin labonté

vendredi 18 juillet 2014

L'examen de Jephthé

Le contenu de la Bible est fascinant. Alors que nous aurions écrits un livre qui ne met que le beau et le bon en avant-plan, la Bible met la réalité sous les projecteurs. Ainsi, nous y retrouvons des récits hors du commun. Un de ceux-ci est l'histoire de Jephthé.

Pour ceux qui connaissent son histoire, elle est à remettre en question sa conception de Dieu. Elle nous fait sortir Dieu de la boîte dans laquelle nous l'avions mis... Pour ceux qui désire se rafraîchir la mémoire ou relire le récit, il se trouve dans le livre des Juges au chapitre 11.

Alors que nous pourrions regarder plusieurs points intéressants du récit, je voudrais attirer notre attention sur un point positif de Jephthé. Oui, j'ai bien écris positif!

S'il y a une chose qui ressort, c'est que face au problème auquel Israël est confronté, Jephthé savait comment faire et quoi faire pour le résoudre. Malheureusement, il avait oublié ou n'a jamais su pourquoi il devait le faire. Et c'est lorsque l'on perd le pourquoi de vue que les choses se gâtent... Bon, le côté positif n'a pas duré longtemps, je vous l'accorde.

C'est vrai, Jephthé à acquis la victoire, il a vaincu le problème, mais a quel prix?

Il faut savoir comment et quoi faire, c'est important! Jephthé reçois 100%  pour ces points là. Toutefois, il faut également savoir pourquoi nous agissons. Et là, Jephthé reçois un gros zéro. 

Pour rendre tout cela pratique, prenons l'exemple de l'adoration. Nous pouvons savoir comment faire pour adorer. Nous pouvons savoir quoi faire pour adorer. Mais si nous ne savons pas pourquoi nous adorons, c'est là que les choses se gâtent. Nous vivons dans une société où la recherche des émotions prédomine sur la raison pour laquelle nous les recherchons. Il est facile de tomber dans le panneau où l'adoration ne devient qu'une simple recherche du bon feeling, de la sensation de bonheur. Mais cela n'est pas de l'adoration... lorsque nous sommes là,  nous avons perdu le pourquoi.

Si nous prenons un corps humain et que nous en enlevons tous les os... nous allons avoir de quoi de mou, qui n'a pas de colonne, qui n'a pas de substance. Une vrai mare de gélatine. C'est la même chose lorsque le pourquoi n'est pas présent. Mais il ne faut pas oublier que l'inverse n'est pas mieux! Si nous enlevons la chair et ne gardons que les os, nous avons un squelette! Savoir pourquoi nous agissons sans savoir comment faire et quoi faire, ne résulte en rien de bon. Qui veut d'un squelette?

Nous pouvons savoir pourquoi nous adorons, sans savoir comment et quoi faire. Mais cela n'amène rien de bon. Savoir pourquoi nous devrions agir sans le faire n'est pas ce qui va transformer notre adoration. Nous pouvons arriver à un point où nous sommes tellement obsédés par le pourquoi nous adorons que nous sommes incapable d'adorer dans la simplicité de la foi étant obnubilé par la précision de notre raisonnement.

La réalité est que nous avons besoin de savoir trois choses : Pourquoi? Comment? Quoi? Ce n'est que lorsque ceux-ci sont présent que nous allons atteindre la balance nécessaire dans notre adoration.

Nous pouvons faire comme Jephthé et courrir tête baissée vers la victoire en suivant notre instinct. Ou nous pouvons faire à l'inverse, se cacher dans une tour fortifié pour réfléchir en attendant le moment parfait et opportun pour gagner. Il y a un prix à chacune de ces tactiques. Et celui-ci vient d'un manque de balance dans les deux cas.

Il est intéressant de rappeler que Jephthé se trouve dans les héros de la foi (Hébreux 11:32). Comme quoi à 66% ont passe l'examen (2 points sur 3). Alors, une chose est certaine, nous devons agir,  alors autant savoir pourquoi, cela en vaut le prix. 

jeudi 17 juillet 2014

Porter Une Oreille Attentive À Nos Paroles

« Nous bronchons tous de plusieurs manières. Si quelqu’un ne bronche point en paroles, c’est un homme parfait, capable de tenir tout son corps en bride. » (Jacques 3:2)

Il est intéressant de lier ce verset avec le verset 20 du chapitre 1 où Jacques donne trois éléments, trois responsabilités qui incombent au croyant. Ces trois actions énoncées dans le verset 20 ont trait à la communication, principalement à l'écoute. Alors qu'ici c'est toujours la communication qui est le sujet, mais c'est la proclamation qui est mise de l'avant. Toutefois, l'idée est poussée plus loin : notre communication démontre le contenu de notre coeur avant même que nos actions le démontre!

Nous refusons d'écouter les autres parce que nous croyons qu'ils n'ont rien de bon à nous offrir.

Nous forçons les autres à nous écouter parce que nous croyons que nous avons tout à leurs offrir.

Nous refusons de laisser les autres nous écouter parce que nous croyons que nous allons nous ridiculiser par nos paroles.

Nous pouvons cacher notre égocentrisme, notre orgueil, notre infatuation, mais elle paraît dans notre communication...

L'idée n'est pas de cesser de communiquer, loin de là! C'est plutôt que communiquer d'une manière qui démontre la nouvelle nature qui est celle du croyant. Elle se traduit par la promptitude à écouter, sans toutefois négliger de parler, mais d'une manière qui sage et appropriée.

Nous ne devons point cesser de communiquer, mais plutôt porter attention à notre communication afin de la soumettre à la Parole de Dieu. Comme le déclare les Évangiles : « car c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle. »

Samuel Deroy

mercredi 16 juillet 2014

L’humilité; le sceau de l’homme que Dieu peut utiliser !


Après avoir identifié, depuis quelques semaines, plusieurs signes flagrants d'orgueil, je vous propose, cette semaine ainsi que les suivantes d'observer quelques notions concernant le thème important qu'est l'humilité... Tout d'abord, il est à souligner que l'humilité n’est pas seulement un doute à propos de nos capacités ou une hésitation devant nos opinions, mais plutôt, et surtout une compréhension limpide de la relation qui existe entre ce que nous pouvons faire ou dire et ce que les autres peuvent faire et dire... Je m’explique; bien qu'il soit parfaitement approprié de posséder des convictions solides à propos d’une chose, d'avoir des capacités extraordinaires pour accomplir d'autre chose, aussi bien ces convictions que ces capacités ne doivent s’élever au-dessus des autres. L’idée est relativement simple, il nous faut sans cesse assujettir nos actions et nos opinions en dessous de celles des autres ! C'est pourquoi l’authentique humilité possède non seulement une juste perspective de soi-même, mais aussi des autres. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, l’humilité n’a rien à voir avec la timidité ou la crainte de s’affirmer. Bien au contraire, la véritable humilité provient d’une juste perception de soi et produit une réelle capacité d’assumer aussi bien ses forces que ses faiblesses. L’humilité ne se résume pas à un dénigrement continu de sa personne, mais plutôt dans une perspective juste de qui on est…

«Tu sauves le peuple qui s’humilie, Et de ton regard tu abaisses les orgueilleux» (2 Sam 22.28)
«Tu sauves le peuple qui s'humilie, Et tu abaisses les regards hautains» (Ps 18.28)
«Tu menaces les orgueilleux, ces maudits, Qui s’égarent loin de tes commandements» (Ps 119.21)
«L'Éternel renverse la maison des orgueilleux» (Prov 15.25)
«Tout cœur hautain est en abomination à l’Éternel» (Prov 16.5)
«Dieu résiste aux orgueilleux, Mais il fait grâce aux humbles» (Jacques 4.6)

Par Lui et pour Lui,
Benoit


mardi 15 juillet 2014

Question De Bouche...

« Mes frères, qu’il n’y ait pas parmi vous un grand nombre de personnes qui se mettent à enseigner, car vous savez que nous serons jugés plus sévèrement. » (Jacques 3:1)

Qui voudrait bien enseigner suite à une lecture de ce verset? Dans notre âge de déresponsabilisation à grande envergure, nul ne veut avoir à rendre compte pour quoi que ce soit, surtout pas pour ses paroles. Rejeter l'enseignement du revers de la main serais toutefois de méprendre la vérité qui est véhiculée par ce verset.

Dieu ne désire pas que nul n'enseigne. Il l'a démontré suffisamment tout au travers de l'Ancien Testament par Ses prophètes. Comme dans le contexte du Pentateuque, les enseignants modernes de la Parole de Dieu doivent comprendre l'importance de ce qu'il font. Les prophètes savaient très bien les paroles de jugements qui planaient sur leurs têtes et que l'Éternel avait énoncé dans le Pentateuque. Ceux-ci ne devaient dire que les paroles que Dieu leur dirait et non parler de leur propre bouche.

Notre situation actuelle est différente, nous avons les Écritures complètes. Mais l'importance qui y est liée n'a pas changée. L'enseignant moderne ne peut pas plus que le prophète dire les paroles qui lui tentent. Il doit enseigner les paroles que Dieu a mise dans les Écritures et non ses pensées.

Il est facile d'appliquer se verset pour les autres. Pour ceux qui enseignent en avant de la chaire. Ceux qui sont visibles. La réalité c'est qu'il s'applique pour chacun de nous... Chaque fois que nous ouvrons la bouche pour parler de la Parole de Dieu, nous devons prendre conscience de l'importance de ce que nous faisons. Nous devons prendre conscience que dès que nos paroles dépassent le texte des Écritures, nous enseignons. Nous donnons notre perspective sur le texte. Assurons-nous donc que ce qui sort de notre bouche soit compatible avec le texte. Ce verset nous incite, non à arrêter de parler de la Parole de Dieu, mais plutôt à le faire avec le respect qui lui est dû. Nous devons enseigner les paroles qui sortent de la bouche de Dieu et non celles qui sortent de la notre.

Samuel Deroy

lundi 14 juillet 2014

LES VERTUS DE LA VIE COMMUNE 2

Bonjour à tous

Ce matin j'aimerais parler de l'importance de se supporter mutuellement. Je ne parle pas de Galates 6 :2, mais des frictions. Il y a toutes sortes de personnalité et surtout de différentes convictions qui peuvent causer des problèmes. En plus nous avons des forts et faible. Ce qui n'est pas un langage d'orgueil, mais de romain 14. Tout ceci mis ensemble créer des conflits ou des opportunités de se supporter mutuellement. J'aimerais regarder les deux idées.

1- le dérangement
Je parle ici de notre attitude lors de ces conflits ou les autres moments quand nous devons aider. C'est une chose d'être déranger lorsqu'il y a des différences d'opinions. C'est humain, c'est péché et nous devons le confesser. Mais en quelque part nous savons que ça va arriver. Selon moi il y a quelque chose de pire encore. Pausons-nous la question : Quand vient le temps de devoir assister, ou supporter, un frère, ou une sœur; quel est notre attitude? Sommes-nous frustré de devoir changer nos plans? Sommes-nous un peu tanné de devoir encore le secourir? Est-ce que nous jugeons sa croissance en Christ? Est-ce qu'on se dit : Mais voyons d'on, faut encore que je l'aide? Si vous ne réagissez d'aucune de ces façons, ne vous taper pas trop vite dans le dos. Parce qu'il doit y avoir une attitude de joie. Nous devons courir avec ferveur vers cette opportunité de soutien. Nous devons nous empresser d'aller au secours des frères et sœurs. Comme Christ c'est livré aux soldats avec empressement dans le jardin de Gethsémané.

2- Le bienfait
Il y une grande bénédiction d'avoir des gens qui compte sur nous. De devoir supporter les infirmités des autres. Monsieur Bonhoeffer, dans LA VIE ENSEMBLE, parle justement de ce sujet. Il dit que c'est lorsque nous devons supporter les gens, qu'ils deviennent des vrai frères et sœurs. Ils deviennent des gens qu'on doit aider, à la place des manipuler. Soyons honnête, nous sommes tous programmer pour manipuler. Mais dans le besoin, et par la grâce de Dieu qui agit en nous, nous recherchons à plus sincèrement aider. En d'autres mots nous recherchons leur bien et pas notre avantage. En plus, nous avons l'occasion de pouvoir agir comme Christ. Celui qui par la croix est devenu notre délivrance d'une façon incroyable. Nous pourrions vraiment dire que c'est à la croix que le Messie de Dieu est aussi devenu notre frère. C'est en portant nos fardeaux qu'il a pu mieux comprendre et compatir. C'est la même chose dans nos relations.

Donc très simplement dit : courrons vers l’occasion de les aider dans leur afflictions et les supporter dans leur faiblesse.

Martin labonté



vendredi 11 juillet 2014

Paroles Pertinentes

Ce vendredi, petit changement de formule... Au lieu de puiser dans les histoires derrières les hymnes, voici les paroles d'un chant que j'aime bien : Béni soit Ton nom. 

J'aime la diversité des paroles. Certains chants montrent qu'une seule perspective de la vie. Celui-ci balance le bon et le mauvais. Mais ce que j'ai encore plus, c'est qu'au travers du bon comme du mauvais, ce chant dirige nos yeux vers Christ, nous incitant à le bénir peut importe la situation dans laquelle nous sommes!

Sans le nommer, ce chant démontre la vie de Job. Il a été béni par Dieu. Il a également perdu ces mêmes bénédictions. Mais dans la bénédiction, comme dans la perte des bénédictions, celui-ci a toujours persévérer à bénir Dieu en refusant de le maudire, comme l'incitait à faire sa femme.

Au lieu de nous inciter à rechercher la délivrance de nos situations, ce chant nous amène à reconnaître la main de Dieu dans ceux-ci et ainsi à le bénir. 

C'est ce que nous avons de besoin dans nos vies.

Samuel Deroy


Béni soit Ton nom

Béni soit ton nom

Dans le lieu de bénédiction
Ou s'écoule ta provision
Béni soit ton nom

Béni soit ton nom
Quand je suis dans le lieu désert
Et que je marche solitaire
Béni soit ton nom

Pour tous tes bienfaits envers moi
Je te louerai
Et dans les temps difficiles
Je redirai
Béni soit le nom du Seigneur
Béni soit ton nom
Béni soit le nom du Seigneur
Béni soit ton glorieux nom

Béni soit ton nom
Quand sur moi brille le soleil
Que le monde tourne à merveille
Béni soit ton nom

Béni soit ton nom
Quand l'épreuve vient me former
Quand je dois tout sacrifier
Béni soit ton nom

Pour tous tes bienfaits envers moi
Je te louerai
Et dans les temps difficiles
Je redirai

Béni soit le nom du Seigneur
Béni soit ton nom 
Béni soit le nom du Seigneur
Béni soit ton glorieux nom

Seigneur tu as donné
Seigneur tu as repris 
Malgré tout je dirai
Que ton nom soit béni

Béni soit le nom du Seigneur
Béni soit ton nom 
Béni soit le nom du Seigneur
Béni soit ton glorieux nom

Béni soit le nom du Seigneur
Béni soit ton glorieux nom

jeudi 10 juillet 2014

À Moitié Mort...

« Comme le corps sans esprit est mort, de même la foi sans les œuvres est morte. » (Jacques 2:26)

Le raisonnement de Jacques est contre-intuitif. Si nous aurions écris ce passage, nous aurions certainement lié la foi à l'esprit, plutôt qu'avec le corps. La foi étant pour nous la base essentielle et dans la majorité des cas, unique sur laquelle est basée le salut.

Toutefois, cela serait une perversion de la pensée de Dieu que de mettre l'emphase sur la correspondance de la foi ou des oeuvres à une certaine réalité de notre vie terrestre plutôt qu'une autre. Qu'il n'en soit pas ainsi! Dans ce verset, Dieu nous déclare l'essence de la vie spirituelle. Cette vie qu'Il a créée en nous lorsqu'Il nous a engendré par Sa volonté. Il n'est pas question de savoir à quoi fait référence la foi. Ou encore de savoir si les oeuvres sont le corps ou l'esprit. Cela n'a que peu d'importance.

Le point que Dieu veut nous faire comprendre ici, c'est que la vie spirituelle est contrainte à la présence de la foi et des oeuvres. Rien de moins que les deux. Sans l'un, l'autre n'est rien! Avoir un corps sans esprit, c'est avoir un mort. Avoir un esprit sans corps, c'est avoir un fantôme, un mort. Le domaine des vivants, c'est le domaine des êtres corps-esprits. De même, spirituellement la vie est une question de foi-oeuvres.

Les « oeuvres salvatrices, » si nous pouvons les appeler ainsi, ne peuvent être accomplies sans la foi. Elles en sont dépendantes. Mais également, la « foi salvatrice, » si nous pouvons l'appeler ainsi, n'est jamais dissociée des oeuvres. Les deux sont indissociables, à la manière de l'alliage corps-esprit qui nous compose.

Peut-on être à moitié-mort?

Non.

Alors pourquoi?

Pourquoi sommes-nous si enclin à confondre ce qui est spirituellement mort avec ce qui est spirituellement vivant?

Non,... pas chez les autres... chez nous!

Pourquoi sommes-nous si enclin à confondre ce qui dans notre vie dégage une odeur de mort pour un odeur de vie?

Pourquoi refusons-nous si facilement le diagnostique de Dieu pour y substituer notre propre diagnostique, notre propre interprétation de notre état de santé spirituel?

Nous regardons l'état de l'Ancien Testament, lorsque nous y mettons le pieds, comme étant un monde de rébellion, d'idolâtrie grossière, de pécheurs sales et nous levons le nez et nous félicitant pour notre belle vie pure et sainte... Peut-être que nous n'aimons pas l'Ancien Testament pour cela. Parce que, avouons-le, nous préférons de loin le Nouveau Testament! Il est beaucoup plus facile d'éviter notre problème dans le Nouveau Testament que dans l'Ancien... Alors qu'il est facile de se dissocier de la réalité de l'Ancien, nous devrions plutôt s'y associer. Oui, c'est bien ce qui est écrit, s'associer à la réalité de l'Ancien Testament. C'est une partie de la Parole de Dieu, et donc, en vertu de cela, c'est une partie du message que Dieu a pour nous. Même si nous n'aimons pas le message : « Ainsi parle le Seigneur, l’Eternel : Revenez, et détournez-vous de vos idoles, détournez les regards de toutes vos abominations! » (Ézéchiel 14:6)

Dieu nous dit que la foi et les oeuvres vont de pair. Si nos oeuvres ne sont pas à la hauteur (et soyons honnêtes, elles ne le sont point...), au lieu de nous cacher derrière une foi illusoire basée sur une interprétation sélective de la Parole de Dieu, prenons conscience de notre idolâtrie, détournons nous-en et revenons à Dieu. En tant que pécheurs, et nous le sommes encore jusqu'à notre glorification, nous devons dépendre de la grâce de Dieu. Et toutes pensées illusoires qui nous amènent à nous confier dans un quelconque état auquel nous sommes parvenus et pour lequel nous sommes dispensés de la grâce de Dieu constitue l'idolâtrie la plus grossière et la plus perverse étant teinté d'un aura de vérité mais ayant un goût de mort.

La foi et les oeuvres sont indissociables. Nous ne produisons ni l'un ni l'autre. Repentons-nous de notre idolâtre indépendance de Dieu pour dépendre de Dieu pour l'accomplissement de l'un comme de l'autre.

Samuel Deroy

mercredi 9 juillet 2014

Signe d'orgueil # 3 LA RÉUSSITE D'AUTRUI !

Jusqu'à maintenant, nous avons observé (2) comportements ou attitudes exposants la présence d'orgueil dans notre coeur, à savoir, notre fausse modestie, de même que notre susceptibilité... Aujourd'hui, j'aimerais vous présenter un troisième signe qui ne ment point en ce qui concerne l'état de notre coeur et qui démontre une fois de plus, l'ampleur de notre autosuffisance; j'ai nommé le regard face à la réussite d'autrui.

Nous n'avons qu'à nous poser quelques questions pour saisir ce troisième signe révélateur; 
    • Comment percevons-nous les autres en général ?
    • Comment réagissons-nous si quelqu’un d’autre est choisi pour remplir une fonction que nous convoitons ? Si un collègue est promu alors que nous sommes laissés de côté, que ressentons-nous ?
    • Si un frère est honoré et que nous demeurons dans l’ombre ? Cela fait-il naître en nous un sentiment de jalousie ou sommes-nous au contraire, capables de nous réjouir pour l’avancement de notre prochain ?

La Bible dit : « Qu’un autre te loue, et non ta bouche, Un étranger, et non tes lèvres » (Proverbes 27.2)
Attention, chers frères et sœurs, le cœur orgueilleux n’a malheureusement souvent de place que pour lui-même !


Pour lui et Par Lui,
Benoit

mardi 8 juillet 2014

Devancé Par Une Prostituée

« Rahab la prostituée ne fut-elle pas également justifiée par les œuvres, lorsqu’elle reçut les messagers et qu’elle les fit partir par un autre chemin? » (Jacques 2:25)

Alors que la focalisation est à prime abord mise sur la justification par les oeuvres, il est nécessaire d'aller au-delà des impressions d'une première lecture et conserver ce verset dans son contexte. Ainsi, les oeuvres que démontrent Rahab sont l'extension d'une foi active, vivante.

Il aurait été facile pour Rahab de simplement dire qu'elle était du côté d'Israël dans cette guerre. Que cela aurait-il bien pu prouver? Toutefois, il est en autrement, car Rahab démontra par ses actions qu'elle avait comprit la signification de la présence des messagers. Elle avait surtout comprit le message... l'Éternel est Dieu. Elle agit donc en conséquence, protégeant les messagers de son propre peuple, car celui-ci n'avait aucune envie de se soumettre à l'Éternel.

Rahab est ainsi déclarée juste. Justification qui ne s'obtient que par une foi vivante que Rahab reçue de Dieu avant d'agir, mais sans laquelle elle n'aurait point agit.

Plus je réfléchis à la problématique de relation qui unit la foi aux oeuvres, plus je me rend compte du réel problème derrière notre difficulté à comprendre cette relation. À la surface c'est une question de personnalité, mais dans ses racines, c'est une question de péché. D'une part, certains préfèrent les oeuvres, y trouvant une gloire personnelle, un sentiment d'importance en donnant un coup de main à Dieu pour notre salut. D'autre part, d'autres préfèrent la simple foi, dénudée d'oeuvres, y trouvant une libération de toutes obligations, un sentiment de confort et d'irresponsabilité. Mais, nous ne pouvons pas nous confier dans aucun de ces deux extrêmes.

La problématique de la relation foi-oeuvres est une question de choix. Non entre la foi ou les oeuvres, mais plutôt entre l'obéissance à Dieu ou non. Le réel problème, c'est que nous ne voulons pas obéir à Dieu. Que nous pensions nous sauver nous-mêmes par nos mérites, par tous les bonnes oeuvres que nos mains ont accomplies ou bien que nous considérions la foi comme un sauf conduit pour le paradis, un billet de première classe tout-inclus, il n'en reste pas moins que nous cherchons à échapper à la condamnation de notre conscience. Nous savons que nous avons une responsabilité d'obéir à Dieu et que le mieux de notre obéissance ne sera jamais suffisant pour se mériter Son approbation, mais nous préférons notre propre voie. Dieu nous appel au travers de cette épître à considérer sur quel chemin nos pieds nous mènent... non comme un simple exercice de conscience, mais comme une occasion de Lui obéir. Rappelons-nous que Rahab la prostitué nous devance si nous croyons que tout le « bon » et le « mieux » que nous pouvons faire sans Dieu nous mène au salut...

Samuel Deroy

lundi 7 juillet 2014

LES VERTUS DE LA VIE COMMUNE 1

Bonjour frères et sœurs

Je voulais commencer une nouvelle petite série qui m'est venue par mon culte, lecture et méditation personnel. Je l'intitule : Les vertus de la vie commune. L'idée c'est de voir ensemble trois vertus clairement établit dans la Parole sur notre vie commune. Je parle ici de trois vérités élémentaire sur comment vivre entre frères et sœurs.

Ma première vertu vient directement de Galates 6:2:
Portez les fardeaux les uns des autres, et vous accomplirez ainsi la loi de Christ.

N'est-ce pas simple comme commandement? Pourtant savons-nous exactement comment le mette en pratique? Voici un indice qui vient de la Bible. Dans Esaïe 58 l'Éternel reproche à Son peuple leur jeûne hypocrite. Il leur donne en retour quelques ligne directrice sur comment Lui plaire vraiment.

Esaïe 58:7
Partage ton pain avec celui qui a faim, Et fais entrer dans ta maison les malheureux sans asile; Si tu vois un homme nu, couvre-le, Et ne te détourne pas de ton semblable.

Verset 10
Si tu donnes ta propre subsistance à celui qui a faim, Si tu rassasies l'âme indigente, Ta lumière se lèvera sur l'obscurité, Et tes ténèbres seront comme le midi.

C'est très simplement de venir en aide à ceux dans le besoin. Ça c'est la religion pure et sans tache, selon Jacques. Ça fait partit des qualifications de la veuve qui «mérite» d'être mis sur le rôle, selon Paul. Même si c'est si rudimentaire, nous continuons à avoir des difficultés de le mettre en pratique. Nous avons nos propres fardeaux à porté et ça nous garde bien occupé. Je parle pour moi-même bien sure. Mais voici ce que Jonathan Edwards dit sur le sujet:

Dans de nombreux cas, nous pouvons, par les règles de l'Évangile, être obligés de donner aux autres quand nous ne pouvons pas le faire sans souffrir; comme si les difficultés et les besoins de nos voisins sont beaucoup plus grande que les nôtre, nous devrions être prêts à souffrir avec lui et de prendre une partie de son fardeau sur nous-mêmes. Sinon comment est-ce la règle de porter les fardeaux les uns des autres peut-elle se remplir? Si nous cherchons à  soulager les fardeaux des autres, que quand nous pouvons le faire sans nous embarrasser, alors comment pouvons-nous porter les fardeaux de nos voisins, lorsque nous ne portons aucune charge?

Sa citation peut se résumer très simplement comme ceci : Si j’attends d'être capable d'aider, je n'aiderai jamais. Je ne peux pas dire je n’ai pas le temps, j'ai mes problèmes à régler avant, j'ai des préoccupations ou ainsi de suite. La vérité fondamental c'est que le Seigneur à arrangé les choses pour que nous nous supportons mutuellement. Si nous nous occupons des affaires des autres et qu'ils s'occupent de nos affaires, il n'y plus de problèmes.

N'est-ce pas un système merveilleux? Et c'est le temps de le mettre en pratique, n'est-ce pas?


Martin Labonté

vendredi 4 juillet 2014

Il Vit!

L'histoire derrière le chant : Il Vit!

"Pourquoi devrais-je adorer un Juif mort?" 

Cette question difficile a été demandée par un jeune étudiant juif sincère qui avait assisté à des réunions d'évangélisation menées par l'auteur et compositeur de cet hymne, Alfred H. Ackley. La réponse de M. Ackley à cette question, a finalement incité la rédaction de cet hymne populaire. Le compositeur répondit à son inquisiteur : Il vit! Je vous le dis, Il n'est pas mort, mais vit ici et maintenant! Jésus-Christ est plus vivant que jamais. Je peux le prouver par ma propre expérience, ainsi que par le témoignage d'innombrables milliers d'autres gens. 

La réponse catégorique et franche de M. Ackley, avec son effort réussie par la suite de gagner l'homme pour Christ, fleuri pour donner ce chant et se cristallisa dans un sermon convaincant sous la forme d'hymne! Alors il s'assit au piano et exprima cette conclusion dans ce chant. Il rapporta que la pensée de Sa présence toujours vivante se traduisit rapidement et facilement en musique pour accompagner les paroles de l'hymne.

Traduction d'un article originalement en anglais tiré du site : http://www.tanbible.com/tol_sng/sng_helives.htm

jeudi 3 juillet 2014

Le Couvre-Chef De Martin Luther

« Vous voyez que l’homme est justifié par les œuvres, et non par la foi seulement. » (Jacques 2:24)

Que dire de ce verset? Luther a lutté avec celui-ci. Vraiment lutté! À un tel point qu'il était prêt à remettre à quiconque était en mesure de réconcilier de manière satisfaisante ce verset avec Romains 3:28 son couvre-chef de docteur!

Alors, comment réconcilier les deux?

Nous pourrions parler d'une différence de contexte entre les deux auteurs, Jacques s'adressant à des individus dont la compréhension du salut repose sur une foi sans oeuvres, une foi dont nul n'en voit les fruits. Alors que Paul expose la doctrine du salut à la manière d'un exposé théologique.

Nous pourrions parler d'une divergence théologique entre les deux auteurs. Jacques déclarent une foi par les oeuvres et Paul une foi sans les oeuvres.

Nous pourrions parler d'une perspective temporelle sur la foi et le salut. Le salut étant présentement par la foi selon Paul et dans le futur par la foi et les oeuvres selon Jacques (Une extension de la persévérance des saints).

Mais chacune de ces "réconciliations" est insuffisante. Elle néglige un passage par rapport à l'autre. Comment réconcilier les deux en ne hachant pas l'un au profit de l'autre?

Pour moi, la clé se trouve réellement dans le verset 22 : « Tu vois que la foi agissait avec ses œuvres, et que par les œuvres la foi fut rendue parfaite. » La foi vient de Dieu. Elle n'est pas notre invention ou notre oeuvre. Elle est une grâce que Dieu donne. Cette foi n'est pas donnée pour notre bénéfice, mais pour la gloire de Dieu. Car Il désire Se glorifier par celle-ci. La perfection de la foi, la plénitude de la foi, c'est lorsque celle-ci accomplit le but pour lequel Dieu la donne. Comment la foi peut-elle glorifier Dieu? Psaumes 115:17 déclare que : « Ce ne sont pas les morts qui célèbrent l’Eternel, ce n’est aucun de ceux qui descendent dans le lieu du silence. » Jacques nous explique clairement que la foi sans les oeuvres est morte. De même que les morts ne peuvent célébrer l'Éternel, de même une foi morte ne peut glorifier Dieu!

Mais Paul nous dit clairement que « l’homme est justifié par la foi, sans les œuvres de la loi. » Cela ne le contredis pas? Non, aucunement. Paul parle d'une assurance qui se base sur les oeuvres, avec la foi ou non, et qui ne peut sauver, alors que Jacques nous dit que la foi parfait, vivante, comporte des oeuvres qui en découlent nécessairement. Si nous pensons que ces oeuvres proviennent de nous-mêmes...nous nous séduisons nous-mêmes! Ces oeuvres proviennent de Christ. De même que Dieu nous donne la foi, Il est également responsable des oeuvres qui la démontre.

En terme de conclusion, alors que l'on met Jacques et Paul aux deux opposés de l'arène et combattons avec chacun de leurs écrits respectifs, il n'en reste pas moins que Paul à également écrit dans l'épître aux Éphésiens 2:8-10 : « Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions. »

Luther aurait bien du donner son couvre-chef de docteur à Paul...

Samuel Deroy

mercredi 2 juillet 2014

Partie en vacance...

Prochain blog du mercredi : 9 juillet

mardi 1 juillet 2014

Anachronisme Ou Accomplissement?

« Ainsi s’accomplit ce que dit l’Écriture: Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice, et il fut appelé ami de Dieu. » (Jacques 2:23)

Alors que l'on pourrait vouloir imputer à Jacques la faute de promouvoir le salut d'Abraham par les œuvres par le fait qu'il semble lier sa foi à l'offrande d'Isaac, il faut tout d'abord reconnaître d'où vient cette citation des Écritures qu'il utilise, soit Genèse 15:6. Quelle est l'importance de ce détail? Isaac ne naît point avant Genèse 21... Il est donc clair pour Jacques, ainsi que pour ses lecteurs originaux, qui sont juifs, qu'Abraham obtint le salut par la foi et non par les œuvres.

Pourtant, Jacques fait clairement le lien entre la foi d'Abraham et l'offrande d'Isaac... Comment réconcilier cela avec la provenance de la citation?

Tel que démontré par Jacques précédemment, au verset 22, l'accomplissement de la foi, sa perfection, nécessite des œuvres qui découlent de cette foi. Quelle autre oeuvre que celle de l'offrande d'Isaac par Abraham peut mieux démontrer la réalité spirituelle, la foi, qui est celle d'Abraham?

Il n'y a aucune ambiguïté face à la foi d'Abraham. Elle n'est pas stérile, mais féconde. Elle n'est pas invisible, mais visible. Elle n'est pas passive, mais active.

Quel qualificatif s'applique à notre foi?

Imitons la foi d'Abraham! Regardons, non à notre foi, mais au Dieu de notre foi! À Celui qui est fidèle à Sa Parole et qui nous déclare que la foi est porteuse de fruits qu'Ils a prévu d'avance pour Sa gloire!

Samuel Deroy