vendredi 30 janvier 2015

Recette ou Révélation?

Nous devons prendre garde à notre vision de la Parole de Dieu! Notre désir de justice personnelle, de justification de soi nous amène à voir la Bible comme un livre d'éthique. Comme une liste de chose qui détermine si nous sommes de bons chrétiens ou de mauvais chrétiens. C'est vrai que les Ecritures sont la source de la bonne manière de vivre. Mais cela n'est pas le but premier! C'est à cela que nous devons prendre garde.

Dans le livre 《 Un Amour à Sens Unique 》 l'auteur l'exprime ainsi :《  L'accent bouleversant de la Bible n'est pas les oeuvres des rachetés mais l'oeuvre du Rédempteur. Ce qui signifie que la Bible n'est pas d'abord un livre de recettes pour la vie chrétienne, mais le livre de la révélation de Jésus qui est la réponse à notre manière non-chrétienne de vivre. 》

Lorsque nous plongeons dans la Parole comme une recette pour bien vivre, nous mettons de côté l'oeuvre de Christ! Nous mettons la grâce de Dieu de côté pour mettre sur nos épaules le fardeau de la performance, le fardeau de la loi, le fardeau de l'auto-justification. Nous devons revenir aux vérités simple de la grâce de Dieu. Nous devons revenir à l'Evangile de notre salut! 

De même que nous sommes sauvés par la grâce de Dieu seul, de même nous devons vivre par Sa grâce seul! C'est le combat de notre vie ici-bas... Notre perspective de la Parole de Dieu influence ce combat. Ainsi, approchons les Ecritures en désirant être émerveillés de l'oeuvre du Dieu Rédempteur! En désirant être émerveillés de l'oeuvre du Dieu qui nous change, nous transforme, nous façonne à l'image de Son Fils bien-aime, Jésus-Christ!

Soyons reconnaissant de la grâce infinie du Dieu Créateur qui nous bénit par Sa communion! 

Samuel Deroy

jeudi 29 janvier 2015

Comme des chiens qui jappent...

Est-ce que nous sommes devenus dans chiens qui jappent? Est-ce que nous réduisons le message de l'Evangile a un bruit de fond?

Illustrons cela...

À la base un chien jappe pour transmettre un message, que soit pour avertir d'un danger, pour signifier son accord à une demande de son maître, ou autres raisons qu'un propriétaire de chien comprend bien. Une des réalités de cette semaine au Mexique c'est les chiens qui jappent. Il y a beaucoup de chiens, beaucoup! Le problème c'est qu'ils jappent sans cesse... Toute la journée et même tard le soir on entend des chiens qui jappent. Ils font une symphonie cacophonique en se répondant les uns les autres ou encore en jappant plus fort les uns que les autres en essayant de s'enterrer mutuellement!

L'idée d'avoir un chien c'est par soucis de protection des biens. Ce qui fait du sens. Sauf que quand les chiens jappent tout le temps pour toute raison que ce soit... on ne porte plus attention au message! C'est pas vrai qu'il y a du danger 20 heures par jour! C'est pas vrai qu'il y a quelqu'un qui tente de s'introduire sur le terrain du chien 20 heures par jour! L'abus des jappement font qu'il sont qu'un bruit de fond! Lorsqu'il y aura réellement une raison de japper...nous n'y porterons même pas attention! A l'inverse, lorsque nous avons un chien qui ne jappe jamais et qui se met à japper...nous savons qu'il y a raison de s'en préoccuper! 

Au début je portais attention au fait que les chiens jappaient. Assez rapidement ils sont devenus un bruit de fond sans importance. S'il y aurait des variations entre les jappement important et les jappement normaux du chien peut-être que nous porterions plus attention, mais les variations qu'il y a sont tout le temps entendues et donc sans importance! 

Lorsque nous annonçons l'Evangile, est-ce que nous faisons que japper ce qui a été jappé depuis longtemps. La même rengaine que tous on déjà entendue et qui partie du folklore chrétien...?? Le même bruit de fond à saveur de religion qui se mêle au ragoût des idées? Ou est-ce que l'Evangile est le sel qu'il doit être? Le sel est versatile, il s'utilise partout parce qu'il est utile partout, il agit partout. Est-ce que l'Evangile que nous proclamons est utile partout? Est-ce que l'Evangile annoncé est celui qui révèle Dieu dans la situation? Le sel s'utilise partout parce qu'il s'agence avec tout, son goût est distinct mais pourtant adapte à tout! Si nous proclamons un Evangile de piment fort qui possède un goût distinct mais qui ne s'agence réellement pas à tout, nous ne faisons que japper sans raison! Comme le chien qui jappe sans raison nous faisons passer le message de l'Evangile en bruit de fond parce qu'il n'est pas lié à la situation!

Annonçons l'Evangile de manière à ce qu'il soit pertinent à la situation! Annonçons l'Evangile de manière à ce que la raison pour laquelle il est nécessaire soit visible! Ne laissons pas le message salvateur de Dieu devenir un bruit de fond! Annonçons l'Evangile par le besoin de la situation afin que l'importance et la nécessité soit bien visible! Ainsi nous glorifions Dieu!

Samuel Deroy

mercredi 28 janvier 2015

Faire des disciples; un commandement dépassé ?

« Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde » (Matthieu 28.19-20)

Votre vie n'est-elle pas déjà assez remplie ? N'êtes-vous pas déjà trop occupés, saturés d'une multitude de responsabilités tout aussi importantes les unes que les autres ? Sûrement, du moins, pour la plupart d'entre nous, cela s'avère vrai... Pourtant, toutes ces occupations, toutes ces obligations représentent-ils des raisons suffisantes pour ignorer la mission que Christ nous a confiée ? La réponse est assurément et sans aucun doute, non ! Bien sûr que non ! 

Le commandement de faire des disciples est et sera pour toujours prioritaire pour un disciple de Jésus... Rien ne serait diminuer son importance ou sa pertinence... Faire des disciples est non seulement un privilège et un commandement pour un croyant, mais aussi une priorité qui ne serait être remplacée !

Par Lui et pour Lui,
Benoit

Article de la semaine dernière en lien avec celle-ci !

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mardi 27 janvier 2015

À qui appartient notre allégiance?

Qui suivons-nous? Dieu! Oui, mais que disent nos actions? Sommes-nous portés à suivre des hommes ou des femmes plutôt que Dieu? Nous sommes en guerre contre le diable qui désire établir son royaume, qui désire prendre possesion du royaume de Dieu. Il cherche à nous détourner de Dieu. Si nous suivons des hommes et des femmes, nous allons nous détourner avec eux! Notre obéissance doit être à Dieu. Alors que ceux autour peuvent se détourner du royaume de Dieu, allons-nous rester fidèle à Dieu? Sommes-nous un peuple fidèle au Roi ou fidèle aux serviteurs du Roi? À qui appartient notre allégiance? Sommes-nous à l'écoute de la Parole de Dieu ou de celui qui l'enseigne? Sommes-nous convaincus par l'Esprit de Dieu ou par l'esprit de l'homme? Perdons-nous la foi par ce que nous voyons les autres faire? Un royaume qui obéit aveuglément à un seul maître est imprenable. Corrompre une personne n'entraîne que celle-ci! Alors qu'un royaume qui obéit à des serviteurs qui obéissent à un maître tombe facilement lorsqu'un serviteur est corrompu puisque le peuple suivent leur maître et non le Maître... Assurons-nous que Dieu  seul notre seul Maître! Donnons-lui notre unique allégiance! Le salut de notre âme en dépend!

Samuel Deroy

lundi 26 janvier 2015

LE CRI DU COEUR

Bonjour frères et sœurs

Ce matin, j'aimerais continuer sur l'envoi de mes deux derniers blogs, en parlant du cri du cœur. Les gens qui me connaissent bien aime me traiter de machine et c'est vrai que des fois, j'agis comme ça. Je m'applique à plein de choses et j'essaye d'accomplir plein de tâches comme un espèce de machine à tout usage. Sauf que je ne le fais pas mécaniquement. Je cherche l'aide de Dieu pour réussir, je prie pour comprendre ce que j'étudie et que mon cœur soit touché. Et c'est ça mon problème, le fameux JE FAIS. C'est drôle parce que nous avons été sauvés en venant à Christ dans notre incapacité la plus totale. Pourtant des nôtre conversion nous essayons de Lui plaire et Le servir. Nous essayons de puiser Sa force par nos prières. Nous essayons de recharger nos batteries par des bons livres ou conférences biblique. Toujours par NOS EFFORTS.

Les vieux théologiens, eux, n'avaient pas honte de dire que des fois Dieu nous abandonne. Qu'Il peut même nous laisser entre les mains de l'Ennemis, ou si vous voulez envoyer un ange de satan pour nous souffleter, dans le but de nous montrer notre très grande faiblesse. C'est comme dire: Si vous voulez tellement essayer par vous-même, bien allez-y! C'est dans ces moments que nous devons crier à Dieu pour Son secours.

Ce sont des moments lorsque nous sommes prosternés par terre en grande larme Lui disant: Je suis plus capable, faut que tu fasses quelques choses! Ce sont des moments qu'Il doit faire quelque chose si non nous n'allons pas pouvoir continuer ou même simplement nous allons abandonner. Ces grands hommes d'autre fois osaient dire ici que cet état est causé par le Seigneur. Qu'Il veut nous ramener à cet état où est-ce que nous ne pouvons pas nous sauvé nous-même.

c'est le témoignage des Écritures.

Psaumes 51:19
Les sacrifices qui sont agréables à Dieu, c'est un esprit brisé: O Dieu! tu ne dédaignes pas un coeur brisé et contrit.

En passant David dit ceci après son péché avec Bath Schéba.

Donc ne regrettez pas ces moments-là, mais mettez-y votre cœur. Sauf que ces moments nous ramènent au fameux débat entre plaider pour Son aide et Se confier dans Sa personne. Cette difficulté entre vouloir être délivré et attende sa délivrance. Ce temps où est-ce que nous devons être fort, mais nous sommes faible. C'est là que nous avons besoin de personnellement goûter, avalé, et même digéré ces grandes vérités que nous avons étudié pendant toutes ces années. C'est là que nous avons besoin de ressentir à quel point Il nous aime. Tristement, nous arrivons à ce point seulement lorsque nous sommes à bout de nos forces.

Je vous dis ceci de mon expérience et mes études. Autant, je l'ai vécu, et continue à le vivre, que je l'ai lu dans ces écrits d'autre fois. Si vous vous sentez plus capable dites-le à votre Papa céleste sans hésitations ni retenue.

Martin Labonté 

vendredi 23 janvier 2015

Cherchons!

« Demandez, et l'on vous donnera; cherchez, et vous trouverez; frappez, et l'on vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l'on ouvre à celui qui frappe. » (Matthieu 7:7-8)

Souvent lorsque l'on lit ces versets l'emphase va être sur le fait que nous recevons quelque chose. Toutefois, c'est plutôt sur le fait que l'on cherche a recevoir que l'emphase se trouve. Pour mettre en contexte, le royaume de Dieu appartient à ceux qui le cherchent... À quel point est-ce qu'on cherche à obtenir de Dieu ce qu'Il nous promet? À quel point est-ce qu'on cherche à voir Dieu agir? C'est ceux qui chercher qui trouvent... Cherchons-nous? À réfléchir...

Samuel Deroy

jeudi 22 janvier 2015

Combien de grâce avons-nous besoin?

Je cherchais un cadeau à envoyer pour la fête d'une amie aux Etats-Unis et je suis tombé sur un livre écris dernièrement par Tullian Tchividjian, l'auteur de « Jésus + Rien = Tout ». Le livre s'intitule « One Way Love : Inexhaustible grace for an Exhausted World », que l'ont peut bien traduire « Un Amour à Sens Unique : Grâce Inépuisable pour un Monde Epuisé ». Je sais que le titre n'est peut-être pas votre premier choix de cadeau! Mais qui n'a pas besoin de la grâce! En tout cas, ça m'a donné le goût de le lire moi aussi. Surtout qu'elle m'a dit qu'il est bon! Alors je me le suis commandé moi aussi et j'ai finalement commencé le livre avant-hier. Je veux partager avec vous un simple bout de phrase que j'ai bien aimé et qui résume bien le message de la Croix : « c'est la différence entre la grâce abondamment et la grâce seulement ». En anglais c'est presque un jeu de mot qui mise sur une sonorité proche : « it's the difference between grace a lot and grace alone ». Le livre aborde le sujet de notre tendance à chercher l'efficacité, la performance, plutôt que la grâce. Mais plus profondemment le fait que nous trouvons notre identité dans notre performance plutôt que dans la grâce de Dieu. C'est une triste réalité pour plusieurs d'entres-nous, sinon chacun de nous! Je suis le premier à m'inclure dans ce lot. Je sais que le sujet de ce livre touche la majorité dans nous et donc je veux bien partagé avec vous mes lectures. Surtout que le livre n'est pas encore disponible en français, à ma connaissance. Ainsi, pour revenir à la citation, c'est vraiment un abandon total à la grâce de Dieu auquel nous sommes appelés, en fait auquel nous avons étés appelés lors de notre salut. Ce n'est pas beaucoup de grâce que nous avons besoin, mais que la grâce de Dieu prenne toute la place puisque notre performance ne nous fait pas gagner de points devant Dieu. Il ne marche pas sur les Air Miles, ni les points Metro et pas plus les points Pharmaprix... C'est aussi un appel à la grâce les uns envers les autres face à nos faiblesses. Comme nous sommes nous-mêmes pleinement dépendant de la grâce de Dieu, les autres aussi le sont! Notre identité vient de Dieu et nous ne donnons pas plus l'identité des autres! Ce n'est pas devant les uns les autres que nous devons marcher par la foi, mais devant Dieu, par Sa grâce! Nous sommes sauvés par la grâce seulement et non par la grâce abondamment! Vivons aussi de même!

mercredi 21 janvier 2015

Faire des disciples, rien de moins qu'un commandement !

« Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde » (Matthieu 28.19-20)

Si votre patron vous confie une tâche aujourd'hui, que ferez-vous ? Ferez-vous la sourde oreille ?         Ferez-vous à semblant que vous ne l'avez pas entendu ou encore pire, l'ignorerez-vous tout simplement et volontairement ! Bien sûr que vous ne ferez pas cela; vous tenez à votre travail, vous reconnaissez l'importance de ce que votre patron vous demande... Ne pas le faire, ne pas tenir compte de ce qu'il dit serait de prendre un énorme risque complètement inutile. Alors, ma question est la suivante; comment pouvons-nous ignorer l'ordre que le Roi de l'univers nous confie ? Comment osons-nous ne pas en tenir compte ou encore pire ignorer ce qu'Il nous ordonne ? Soyons des ambassadeurs pour Christ et obéissons à son commandement de faire des disciples !

Par Lui et pour Lui,
Benoit


Article de la semaine dernière en lien avec celle-ci !

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mardi 20 janvier 2015

En Conclusion...

« qu'il sache que celui qui ramènera un pécheur de la voie où il s'était égaré sauvera une âme de la mort et couvrira une multitude de péchés. » (Jacques 5:20)

Comme mentionné de diverses manières au courant de l'épître, la foi sans les oeuvres est morte. Alors que nous penserions bien que l'épître s'arrête abruptement, sans réelle conclusion et surtout sans fin, c'est plutôt autrement que nous devons considérer cet aboutissement pour le moins étrange.

C'est qu'en effet, il comporte les éléments que nous nous attendrions de voir dans ladite conclusion!

Une fois de plus Jacques réitère le thème de l'épître qu'il martèle depuis le début : vivre la foi ou la foi qui vit! Vivre la nouvelle nature. Sans cette vie il n'y a point de vie. Ainsi, amener quelqu'un a vivre la nouvelle nature, c'est amener cette personne, ce pécheur à la vie. C'est sauver son âme de la mort!

Encore une fois Jacques rappelle à ses lecteurs, et à nous tous, la responsabilité qui incombe au croyant, à chaque croyant de vivre pour ce qui compte, la réalité spirituelle, le royaume de Dieu, l'avènement du Seigneur. Non de vivre pour ce monde présent, temporel et mortel. Mais de vivre pour le monde éternel, spirituel et vivant qui est la demeure de Dieu.

Alors que nous pouvons bien perdre du temps à essayer d'élucider le mystère de la conclusion de l'épître de Jacques, soyons plutôt sages de la sagesse d'en haut, recherchons la paix et la justice de Dieu par l'obéissance qui couronne la foi dont Il nous fait grâce!

Samuel Deroy

lundi 19 janvier 2015

ATTENTE 2

Bonjour frères et sœurs

J'espère que vous n'avez pas trop souffert en attendant. Surtout, que vous ne pensez pas que je vais vous donner une réponse magique. Je vais juste vous donner quelques observations qui m'a aidé. Je n'ai pas sorti ça de mon propre esprit, mais j'ai été nourri par Octavius Winslow. Je suis présentement entrain de lire ses méditations appeler MORNING THOUGHTS, c'est un peu comme un pain quotidien par un vieux théologien. Sauf que je ne lis pas juste un par jour, mais plusieurs dans une journée. Dernièrement, j'ai lu trois jours consécutifs qui parlaient, comme par Dieucidence, sur le sujet devant nous.

Le premier jour, il met l'emphase sur le combat dans la prière et l'attente à une réponse quand nous nous convions dans le sang du Christ. Ensuite, il a parlé sur le besoin d'abandonner tout désir à la volonté de Dieu. Donc à ce point je me sentais ramené à ce conflit débilitant. Enfin, il est arrivé à un juste-milieu et se fut pour moi comme un énorme poids d'enlevé.

Parlant de nos désirs d'être délivré de nos souffrances, il nous avertit face aux fruits pas mûre. Son argument revenait à ce que nous savons tous, nous devons attendre le temps de Dieu. Il ajoute que des fois, nous voulons tellement être libéré que nous nous agrippons à n'importe quel secours. Nous couillons le fruit avant qu'il soit près et finissons par manger quelque chose de surette.

Il est important dans nos luttes à genoux d'attendre la réponse de Dieu. Mais nous devons à tout prix chercher du secours. Ça reviens à cette analogie souvent utilisée d'une blessure. Si j'ai un gros accident, je dois tout faire pour avoir de l'aide médicale. Mais je dois aussi les laisser faire leur travail; à leur façon et en leur temps. Si je quitte l'hôpital avant avoir bien rétablir, je pourrais rouvrir ma plaie.

N'hésitez pas à crier, plaider et supplier votre Papa Céleste pour sa libération. Si vous avez mal, dit-Lui et surtout faite Lui confiance pour la méthode et le temps de la guérison. Il y a des temps qu'il faut arrêter d'être des théologiens ou des super spirituels et juste d'agir comme des enfants qui ont mal.

Glorifions Dieu en espérant dans Son ingtervention.

Martin Labonté

vendredi 16 janvier 2015

Absorbés par nos propres affaires

« Vous dites [c'est-à-dire les enfants d'Israël] : Quand la nouvelle lune sera-t-elle passée, afin que nous vendions du blé ? Quand finira le sabbat, afin que nous ouvrions les greniers ? » (Am. 8:5a)

Lorsque venait le temps du jour consacré à Dieu, communément appelé le sabbat, les enfants d'Israël, bien qu'ils l'exécutaient extérieurement, n'étaient pas du tout préocuppé intérieurement dans leurs coeurs à l'accomplir. Plutôt, ils avaient l'audace de dire : « Quand cette activité pour Dieu se terminera-t-elle, afin que nous puissions vaquer à nos propres activités ? ». Aucunement préoccupés par les affaires de Dieu, leur coeur n'avait de yeux que sur leurs propres affaires personnelles.

Et nous ? Lorsque nous lisons la Parole de Dieu ou prions notre Dieu, regardons-nous l'horloge parce que nous avons hâte de vaquer à nos activités de la journée ? Est-ce qu'il nous arrive le dimanche d'avoir hâte qu'un prédicateur termine son message parce que nous avons hâte de faire les choses qu'on doit faire pour le reste de la journée ? Nous arrive-t-il de chanter avec l'assemblée à voix haute, tout en pensant à « voix basse » : « Quand cette réunion sera terminé, je ferai ceci et cela; je vais manger ceci et je vais acheter cela; je vais faire telle activité et après je ferai un somme dans l'après-midi; etc. » ?

Est-ce que nos petits soucis, tracas ou activités journalières nous absorbent au point tel qu'il nous arrive de « faire » extérieurement les choses de Dieu tout en ayant intérieurement des cœurs occupés envers nos propres choses à nous ?

Jésus nous dit : « Là où est ton trésor, là aussi sera ton coeur ». Ou est le tiens ?


Joël

jeudi 15 janvier 2015

Que serait-ce ...?

« Mes frères et sœurs, si quelqu'un parmi vous s'est égaré loin de la vérité et qu'un autre l'y ramène. » (Jacques 5:19)

Nous regardons souvent de haut ceux qui abandonnent, nous pouvons les considérer traîtres, faibles, lâcheurs... Et si nous sommes honnêtes à propos de nous-mêmes, si nous sommes honnêtes à propos de notre faiblesse, nous devons admettre que nous pouvons tous abandonner la foi. La vérité est que certains le feront, et que ces certains peuvent même être moi, peuvent même être nous, peuvent même être vous... Nous ne sommes pas mieux que les autres parce que nous nous accrochons à la vérité. Nous ne sommes pas meilleurs que les autres parce que nous ne abandonnons pas. Nous sommes en effet mieux... mais c'est tout à cause de l'oeuvre bienveillante de Christ qui mène à notre salut, c'est seulement la grâce de Dieu envers nous! Dans ce sens, nous sommes mandater d'amener les autres à la vérité. À retourner à la foi en la grâce de Dieu et non dans notre propre mérite. Parce que nous n'en avons pas... c'est-à-dire de mérite! Mais nous en avons tous... c'est-à-dire la grâce! Notre faiblesse est la joie de Dieu en nous montrant la beauté de sa grâce! C'est une pensée répugnante n'est-ce pas? Comme si Dieu veut que nous restions faible afin qu'Il puisse montrer Sa grâce? Mais peut-être que... et si nous sommes faibles, et qu'Il est compatissant? Que faire si nous sommes vraiment faible? Que faire s'Il est vraiment miséricordieux? Et si Celui qui a fait tout ce qui est a un but qui va au-delà de ce qui est? Il nous a créés pour Sa gloire. Sa gloire est Ses attributs, Son caractère, Sa personne. Il nous a créés pour dévoiler qui Il est... à nous! Nous sommes en effet dans une position où nous sommes faibles, et n'est-ce pas notre place? N'est-ce pas une belle chose que, grâce à notre faiblesse, Dieu se révèle à nous et ceux qui nous entourent? N'est-ce pas une partie de la révélation de Dieu pour nous dans ce monde en préparation pour le prochain? N'est-ce pas une partie de la révélation de Dieu dans le monde à travers nous? Nous sommes mandatés à divulguer le message de Dieu aux hommes et aux femmes alors que nous sommes nous-mêmes des hommes et des femmes. Pourtant nous voulons un message qui nous dépasse, qui est en dehors de nous, au dessus de nous... Et si nous sommes une partie du message? Que faire si nous sommes une partie de la lumière qui brille dans ce monde pour diriger les yeux vers Christ? Nous devons être une lumière dans ce monde... ce qui signifie que nous devons briller... Et cela signifie que nous devons être des phares de la révélation de Dieu... Le sommes-nous? Sommes-nous prêts à l'être? Sommes-nous prêts à être faible pour que Dieu soit fort en nous? Et fort à travers nous? Sommes-nous des lumières de La Lumière? Pour tous? Pour les uns les autres? Pour chacun d'entre les pécheurs qui vivent sur cette terre? Pour tous et tout le monde? Pour nous-mêmes qui luttent? Pour notre prochain qui lutte à côté de nous? Que serait-ce ...?

Allons-nous être des lumières? Ou allons-nous être des juges de notre propre justice sale?

Samuel Deroy

mercredi 14 janvier 2015

« Il leur dit : Suivez-moi, et je vous ferai pêcheurs d’hommes »

« Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde » (Matthieu 28.19-20)
Ce qu'il faut absolument se rappeler de ces paroles du Seigneur Jésus, c'est assurément que s'Il nous ordonne de faire une chose, c'est que nous pouvons l'accomplir ! Car Christ ne nous aurait jamais donné un commandement impossible à réaliser. Notre Grand Dieu nous a créés afin que nous accomplissions des œuvres spirituelles qu'Il a préparées de toute éternité pour nous, à nous d'obéir et d'y croire pleinement ! 
Selon de nombreux historiens, on estime à environ 25000 le nombre de chrétiens à l'an 100... Ce chiffre se décuple pour atteindre approximativement 30 millions à l'an 350... Comment cela est-il possible ? Comment l'église a-t-elle pu augmenter aussi rapidement, et cela même dans un contexte évident de persécution inimaginable ? La réponse est simple, les chrétiens de l'époque avaient compris leur responsabilité de faire des disciples... Ils obéissaient au commandement de Christ et y croyaient pleinement ! Ce qui est frappant, ce que l'on retrouve ce même genre d'accroissement en Chine aujourd'hui... Alors que dans les années 50, il n'y avait qu'environ 1 million de croyants; dans les années 90, les statistiques annonçaient plus de 75 millions de chrétiens et ça continue ! 
Alors interrogeons-nous, avons saisi l'ampleur de l'appel spirituel que nous avons reçu ? Croyons-nous pleinement que nous sommes en mesure d'accomplir cette mission ? 

Par Lui et pour Lui,
Benoit

mardi 13 janvier 2015

Voir au-delà...

« Puis il pria de nouveau, et le ciel donna de la pluie, et la terre produisit son fruit. » (Jacques 5:18)

Nous avons ici une vision magnifique... Tel un alpiniste sur le sommet d'une montagne, nous voyons plus loin que portent normalement nos yeux. Nous voyons un paysage épatant qui se dresse devant nous. Nous pouvons voir au-delà ce que nous voyons. Nous pouvons voir au-delà de ce qui est. Nous pouvons voir au-delà de ce qui nous inquiète. Nous pouvons voir au-delà de ce monde pour voir se dévoiler l'éternité où l'Éternel Dieu réside. Le Créateur de tout ce qui existe, de tout ce qui à le souffle de vie à l'intérieur de lui. Ce que nous voyons ici est la puissance de la prière... Elle va au-delà de ce qui est normal, au-delà des lois de la nature... Parce qu'elle puise dans une puissance supérieure à la normale, plus grande que les lois de la physique, des mathématiques, plus grande que les lois élémentaires et immuables de ce monde. Elle puise dans la puissance du Créateur de ces lois... Elle puise dans une puissance supérieure à toutes les choses que nous étiquetons « impossibles ». Plus grande que ceux que nous qualifions de « c'est comme ça... Et jamais ça ne changera! » Supérieure à tout ce que nous savons et tout ce que nous craignons, car elle va au-delà ce que nous savons, au-delà de nos peurs pour atteindre la source de tout ce qui est et de tout ce qui est bon et source de réconfort, de courage et d'assurance. La puissance de la prière est la puissance du Créateur.

Élie en fit la démonstration. Avons-nous sa foi? Nous sommes de la même nature que lui... Nous avons le même Dieu que lui... Le même Dieu qui donne la foi et donc, la même foi qu'Élie! Croyons-nous comme Élie que Dieu écoute nos prières? Croyons-nous comme Élie que Dieu est plus grand que ce que nous voyons? Croyons-nous comme Élie que Dieu répond? Élie a vu au-delà de ce qu'il voyait ici-bas. Voyons-nous au-delà de ce que nous voyons?

Samuel Deroy

lundi 12 janvier 2015

ATTENTE 1

Bonjour frères et soeurs

Je viens à vous ce matin avec un dilemme face à la prière. Depuis longtemps, j'ai cherché à trouver l'équilibre entre combattre et se soumettre. Jusqu'à quel point est-ce que nous devons lutter avec Dieu et jusqu'à quel point devons-nous accepter Sa volonté pour nos vies. Parce que d'un côté le Seigneur lui-même nous dit de déranger Dieu avec nos besoins importants jusqu'à ce qu'Il réponde. Mais de l'autre côté le Seigneur, dans Son angoisse jusqu'à la mort, à lâché prise de Son désir en disant: Toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne. Je suis peut-être le seul qui se questionne comme ça, mais je ne crois pas.

Nos souffrances sont supposé nous faire crier pour être délivrées. Il ne faut pas croire que c'est spirituel de vouloir souffrir même si c'est une épreuve de transformation. Notre personne même est faite pour rechercher du soulagement. L'Esprit même nous aide à soupirer pour ce secours divin. C'est vrai que nous devons accepter le feu purificateur. Nous savons qu'Il est parfaitement sage et sait mieux que nous ce que nous avons de besoin. Ceci n'empêche pas qu'Il nous dit lui-même :

Psaume 50 :15
Et invoque-moi au jour de la détresse; Je te délivrerai, et tu me glorifieras.

Ce n'est pas le seul exemple dans les psaumes et le reste de la Bible qui nous parle de vouloir la délivrance à la gloire de Dieu. J'oserais même affirmer que c'est nocif la prière qui termine avec : Toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne. Parce que ça peut trop facilement devenir du défaitisme et pas de la soumission. Surtout si nous sommes appelés à tirer après le pan de Son manteau jusqu'au moment qu'Il nous répond.
Sauf que nos cœurs sont mauvais et ça devient compliquer de savoir si notre besoin est légitime. Est-ce vraiment bien dans cette circonstance de vouloir être délivré ou est-ce mieux de suer un peu plus dans le feu? Vous voyez mon dilemme j'espère maintenant? Je ne vais pas réponde à ce débat émotionnel, mental et spirituel dans ce blog. À la place, je veux vous faire méditer sur l'idée. La semaine prochaine, je vais vous partager quelque chose qui m'a aidé. Je dis bien m'a aidé, mais laissez le Seigneur vous guider dans la recherche d'une réponse. Surtout si vous avez le même problème que moi.

Martin Labonté

vendredi 9 janvier 2015

Quand un chrétien souffre...

Voici quelques réflexions sur ce qu'il nous faut savoir et comment réagir quand un chrétien souffre dans notre entourage, tirées du livre Jusques à quand ? écrit par D. A. Carson :

  1. Nous devons savoir que la douleur passe généralement par plusieurs étapes prévisibles. Chez ceux qui sont frappés par un deuil brutal, par exemple, l'on observe souvent les phases suivantes : l'état de choc, l'extériorisation de l'émotion, un sentiment de dépression et de profonde solitude, parfois des symptômes physiques de détresse, des accès de panique, un sentiment de culpabilité, la colère et le ressentiment, le refus de reprendre leurs activités habituelles, le retour progressif de l'espoir, l'effort pour voir la réalité en face.
  2. Certaines douleurs sont très longues à guérir.
  3. Les meilleurs « réponses » à la souffrance sont souvent la présence, l'aide pratique, le silence, les larmes. Il est parfois beaucoup plus spirituel de bêcher le jardin ou de préparer un gratin pour le déjeuner, que de citer Romains 8:28. L'Écriture elle-même nous exhorte à pleurer avec ceux qui pleurent (Rm. 12:15).
  4. Il est faux de nous imaginer que nos encouragements verbaux doivent toujours répondre à la question implicite du pourquoi.
  5. Lorsque cette question du pourquoi se pose effectivement, notre réponse dépendra en grande partie du « diagnostic spirituel » que nous aurons établi, c'est-à-dire de notre évaluation des besoins et de la capacité de compréhension de l'autre.
  6. À une époque où beaucoup d'Occidentaux se sont laissés séduire par une forme ou un autre de l'évangile de la puissance, de la santé et de la prospérité, il est important de rappeler quelle est notre véritable position en tant que chrétiens : nous nous trouvons entre la chute et le nouveau ciel et la nouvelle terre, nous goûtons aux « arrhes » de l'Esprit, tout en restant soumis à la mort et à la décadence.
  7. Pour une raison ou une autre, la souffrance est souvent associée à des sentiments de culpabilité.
  8. Certains formes de souffrance exigent l'intervention active d'un tiers : le cas d'une femme battue par exemple.
  9. Il est important d'offrir une espérance, non seulement celle de l'éternité, mais même à plus court terme.
  10. Mais il est tout aussi important d'aider ceux qui souffrent à vivre un jour à la fois.
  11. Par-dessus tout, nous devons aider ceux qui souffrent à mieux connaître Dieu.
  12. Finalement, et non le moindre, nous devons prier pour ceux qui souffrent.
Que Dieu bénisse ces sages instructions et conseils !

Joël


jeudi 8 janvier 2015

Qui nous sommes devant Dieu...

« Elie était un homme de la même nature que nous: il pria avec instance pour qu'il ne pleuve point, et il ne tomba point de pluie sur la terre pendant trois ans et six mois. » (Jacques 5:17)

Deux éléments nous frappent dans ce verset :

La réussite de la prière n'est pas une question de talent, de position, de capacité : Nous sommes de la même nature qu'Elie.

La réussite de la prière est une question de persévérance : Il pria avec instance.

Mais c'est un troisième qui pique notre curiosité :

Un autre élément intéressant est la focalisation de Jacques sur notre responsabilité et notre capacité à obtenir une réponse favorable de Dieu. Il n'y a aucune mention de la grâce de Dieu à l'oeuvre dans cette section. Ce n'est pas que nous ne voulons pas parler de la grâce de Dieu. Ce n'est pas que nous ne voulons pas la mentionner. C'est plutôt que trop souvent nous utilisons la grâce de Dieu pour fuir nos responsabilités... Nous devons plutôt considérer la grâce de Dieu à l'oeuvre en nous en ce moment qui nous permet d'être en mesure d'obtenir une réponse favorable de Dieu. Cette grâce n'est pas une question de nature dans le sens ou certains croyant l'ont, « l'élite spirituelle », et d'autre l'ont pas. Elle est une question de nature dans le sens ou chaque croyant possède cette grâce d'entrer par la prière devant le trône de Dieu pour y apporter ses prières.

Usons des bénéfices de la nouvelle nature et soyons remplis d'assurance à l'instar d'Élie le prophète face à la réalité de qui nous sommes devant Dieu.

Samuel Deroy 

mardi 6 janvier 2015

Un Rapport d'Unité...

« Confessez donc vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. La prière agissante du juste a une grande efficacité. » (Jacques 5:16)

Jacques exprime un lien entre la maladie et le péché. Quoiqu'il n'ait pas tort en ce sens que toute maladie est nécessairement le fruit du péché originel, il n'en demeure pas moins que toutes personne malade n'a pas nécessairement un péché précis derrière sa maladie! Toutefois, c'est plutôt par incompréhension du passage que nous attribuons à Jacques ce qu'il ne dit pas...

Il est facile de tirer rapidement des conclusions avec ce verset, la prudence est de mise. Il semble que le lien qui est d'habitude tire entre la maladie et le péché se trouve à être erroné sous une analyse plus approfondie du passage. Prenons en considération que la confession et la prière sont dans la même phrase et intimement lies par la conjonction "et". Ainsi, c'est dans un rapport d'unité entre les frères et les sœurs que Jacques lie la maladie et le péché. Le péché est une entrave à l'unité, d'ou la nécessité de la confession afin d'avoir une union dans la prière qui soit le reflet de l'union relationnel qui existe entre les membres du corps de Christ. La présence du péché entre les frères et les sœurs de l'assemblée ne permettant pas que l'appellation, ou plutôt la déclaration, "juste" soit véridique entravant ainsi la prière, il est impératif que la confession soit une pratique de toute assemblée à la gloire de Dieu!

Désirons nous être cette assemblée? Soyons donc prêt à obéir dans cette tache difficile, mais salvatrice, de la confession afin que Dieu soit glorifie dans notre assemblée!

Samuel Deroy

lundi 5 janvier 2015

SANCTIFIÉ

Bonjour frères et sœurs

Ce matin, j’aimerais regarder un passage bien connu, mais qui nous laisse avec des questions.

Nombres 20:12-13
Alors l'Éternel dit à Moïse et à Aaron: Parce que vous n'avez pas cru en moi, pour me sanctifier aux yeux des enfants d'Israël, vous ne ferez point entrer cette assemblée dans le pays que je lui donne. Ce sont les eaux de Meriba, où les enfants d'Israël contestèrent avec l'Éternel, qui fut sanctifié en eux.

Les questions se concentrent habituellement sur le mal exact de Moïse et Aaron. Pour ma part mon questionnement se tourne vers un simple mot: sanctifier. Ce mot veut dire mise a part, mais de quelle façon est-ce que Moïse pouvait mettre Dieu à part? Plus encore, comment est-ce que l'Éternel s'est mis a part en eux? Pour réponde à ces questions, il faut faire une étude du texte.

Premièrement le mot traduit cru parle de supporter, un peu comme un père supporte ses enfants. Ça veut dire d'être fidèle ou donner de l'assurance. Deuxièmement, le mot sanctifié peut aussi parler d'élever comme d'honorer.

Voici comment c'est traduit dans la Bible Semeur:
Vous ne m’avez pas été fidèles et vous n’avez pas honoré ma sainteté aux yeux des Israélites.

Donc le rôle de Moïse était d'aider le peuple dans leur incrédulité en plaçant l'Éternel en premier plan. Nous aussi, nous pouvons être un appui pour les gens autour de nous en mettant le Seigneur en premier plan. C'est plus que de s'éloigner de toutes les mauvaises choses du monde. Ça veut dire présenter Dieu comme le plus important. Le monde doit comprendre si nous ne fessons pas telle chose ou nous pratiquons telle chose, c'est à cause et pour Dieu. C'est toujours primordial de montrer le Dieu derrière nos lois, règles, principes ou standards. Combien de fois est-ce qu'Il dit dans Sa loi: vous serez saint car je suis saint? Combien de fois qu'Il rattache Son nom à Sa loi: Je suis l'Éternel? Nous devons pointer vers le Maître incontesté de l'univers qui doit être obéi et pas sur notre super moralité.

Pour ce qui est de ma deuxième question et bien je ne suis pas certain comment Dieu s'est honoré, ou élevé, parmi, ou en, Son peuple. Il y a plusieurs  idées partagées par les commentateurs, mais personne le sait exactement. Un fait demeure, si nous ne le fessons pas Il va le faire lui-même. D'une façon ou d'une autre Dieu va être glorifié. N'est-ce pas mieux pour nous de participer à cet effort?

Martin Labonté

vendredi 2 janvier 2015

Las de temps en temps des temps

« Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux :

un temps pour naître, et un temps pour mourir; un temps pour planter, et un temps pour arracher ce qui a été planté; un temps pour tuer, et un temps pour guérir; un temps pour abattre, et un temps pour bâtir; un temps pour pleurer, et un temps pour rire; un temps pour se lamenter, et un temps pour danser; un temps pour lancer des pierres, et un temps pour ramasser des pierres; un temps pour embrasser, et un temps pour s'éloigner des embrassements; un temps pour chercher, et un temps pour perdre; un temps pour garder, et un temps pour jeter; un temps pour déchirer, et un temps pour coudre; un temps pour se taire, et un temps pour parler; un temps pour aimer, et un temps pour haïr; un temps pour la guerre, et un temps pour la paix...

Ce qui est a déjà été, et ce qui sera a déjà été, et Dieu ramène ce qui est passé » (Ec. 3:1-8, 15).

Combien la vie est routinière ! Parfois, je suis tellement las de la routine et des banalités de ma vie... Presque chaque journée ressemble à la précédente et ressemblera à la suivante. Chaque semaine est presque identique aux autres. La vie me semble de temps en temps tellement « plate », sans saveur, sans nouveauté et ritualiste... Même les choses terrestres qui sont les plus palpitantes pour beaucoup, comme par exemple, le fameux temps des fêtes, s'avère encore n'est que la même chose que l'an passé et la même chose que l'année prochaine. Presque tout n'est que réitération dans notre vie, bien qu'il y ait des petites choses qui diffèrent de temps à autre. Rien de vraiment palpitant n'est-ce pas, si on regarde toute notre vie d'un point de vue charnel et terrestre ?

Or lorsque j'ai ces pensées que je viens tout juste d'écrire, je pèche... je pèche contre Dieu. Je suis en train de murmurer vis-à-vis de Son plan et de Son oeuvre. Me plaindre face à cette vie routinière, où les changements ne sont que des choses qui pour la plupart du temps ont déjà eu lieu dans le passé et auront encore lieu dans le future, c'est me plaindre vis-à-vis de Sa volonté. Dieu, en effet, a voulu que la vie humaine soit de cette manière, Lui qui orchestre souverainement tous ces « temps » qui sont généralement d'une banalité tellement déconcertante !

À mes yeux, ces temps divinement et souverainement planifiés et oeuvrés par Dieu me paraissent être des maux plutôt que des biens. Pourtant, l’Ecclésiaste nous dit, tout de suite après avoir énuméré quelques-unes des innombrables banalités de la vie routinière qui est le lot de chaque être humain, que Dieu « fait toute chose belle en son temps » (Ec. 3:11). Pour Dieu, ces choses sont des biens et non des maux. Je devrais plutôt me réjouir de Son plan plutôt que de ronchonner. Oui, c'est à cette « occupation[-là que] Dieu soumet les fils de l'homme » (Ec. 3:10), et nous devons l'accepter avec un cœur reconnaissant.

Avant le début de Son ministère de trois et demi, Jésus a eu la vie la plus banale qui soit, Lui qui pendant trente longue années de Sa vie n'était qu'un simple charpentier; Lui qui, comme tout le monde, a été soumis à une routine qui me semble parfois des plus lassantes ! Cependant, Lui, contrairement à moi, a toujours été reconnaissant de l'oeuvre de Son Père qui fait de toutes ces banalités des choses belles en Son temps.

Réjouissons-nous de Son plan, même si d'un point de vue charnel et pécheur, cela peut sembler quelquefois tellement redondant et « plate » ! Suivons l'exemple de Jésus : Il prenait toujours plaisir en Son Père, en Son plan et en Son oeuvre, incluant même les platitudes de cette vie !

Joël


jeudi 1 janvier 2015

Notre Espoir

« la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera; et s’il a commis des péchés, il lui sera pardonné. » (Jacques 5:15)

Encore une foi Jacques complique beaucoup ce qu'il dit en généralisant son sujet par l'ajout d'informations complémentaires. Simplement dit, c'est la prière qui sauve. Elle sauve le malade de sa maladie. Elle sauve le perdu de sa perdition. La prière sauve parce qu'elle prend possession de la grâce que Dieu offre encore aujourd'hui au jours de Sa patience. En toutes circonstances et en toutes situations le Seigneur est notre espoir, notre délivrance et notre restauration. Alors que nous vivons dans un monde injuste, nous savons que Dieu restaurera toutes choses, qu'Il instaurera Sa justice. Alors que nous vivons dans un monde en guerre, nous savons que Dieu instaurera Sa paix par la victoire sur la mort, le péché et le diable. Alors que nous ne savons pas toujours vers où nous tourner, tournons-nous avec patience vers le Seigneur qui nous entends et qui agit selon Son plan et Son temps. En cette nouvelle année qui commence, confions-nous davantage en Dieu car Il est le seul sur lequel nous pouvons réellement compter!

Samuel Deroy