lundi 25 avril 2016

DONNER SA VIE

Bonjour frères et soeurs

J’écris ceci après avoir prêché mon dernier message de la série «la vie ensemble». Cette série est sur notre site et vous allez avoir besoin de l’écouter pour mieux comprendre mes raisonnements. Ce vendredi matin, je méditais encore sur l’importance de l’église dans le plan de Dieu. Surtout l’idée que notre communion avec Lui, même la plus intime, passe par ce Corps universel. Je réfléchissais sur ma grande difficulté de pouvoir pleinement, ou biologiquement, me brancher dans ce corps. Pour mes lecteurs qui ne le sachent pas, je me décrirais comme émotionnellement brisé. Les psychologues diraient un antisocial, dépressif avec de fortes tendances suicidaires.

Ceci fait en sorte que l'église (ou le dimanche matin) n'est pas la cerise sur le sundea, mais assez pénible. Passer du temps avec les gens me laisse plus vide que plein (désolé aux gens en question ce n'est pas vous le problème). Ceci n'empêche pas que le Seigneur est clair dans sa parole : Je (Dieu) me trouve à l'église (ou dans le corps de Christ étant sa tête).

Je luttais avec tout ceci en parlant avec Dieu ce matin. Lui disant que je ne le trouve pas là, mais beaucoup plus quand je suis seul avec Lui. C'est à ce moment que le déclic s’est fait ou, je dirais plus, mon cerveau a explosé. Je cherche une communion parfaite avec Dieu en ressemblant au Fils. Parce que seulement notre transformation en Son image complète notre intimité avec le Père. La relation de Christ envers son église est sacrificielle et encore une fois je veux ressembler à Christ. La relation de Dieu envers nous est totalement centrée sur l'homme (je sais que ceci semble hérétique, mais donnez-moi l'oppertunité de m'expliquer).

Dieu est autosuffisant, donc il n'a pas besoin de nous. Nous ne le servons pas littéralement, il n'en a pas de besoin. Dieu est transcendant et immuable, donc Il est séparé de nous et pas affecté par nous. Nous ne pouvons pas ajouter à Sa gloire, juste la refléter. Nous ne contribuons rien à Sa vie, mais Il contribue totalement à la nôtre. Donc toutes interactions envers nous est centrées sur nous (ou pour notre bien).

À ce point vous êtes d'accord, intrigué ou complètement en désaccorde. Le reste de mon blogue est pour les deux premières catégories.

Si Dieu a une relation désintéressée (dans le bon sens du mot) et sacrificielle avec nous (ou l'église), moi aussi je devrais avoir une telle relation avec l'église. Dans un monde qui nous dit de ne pas trop se donner ou met l'accent sur le repos et parle beaucoup de burnout; cette sorte d'idée est mal reçue. Désolé pour tous ceux qui sont dans ces groupes, je ne cherche pas à dénigrer votre difficulté. Je veux juste dire que l'histoire chrétienne (incluant le temps des apôtres) exemplifie des vies de sacrifice et même que plusieurs sont morts. Ils se sont donné jusqu'à temps que ça fasse mal et plus encore.

Nous voulons être comme Christ. Nous pourrions dire qu'Il s'est vraiment donné que lorsqu'Il est mort sur la croix; pour ensuite ressusciter dans un corps glorifié bien sûre. Nous voulons la gloire, mais pas la mort qui vient avec. Mais comme j'ai dit ceci n'est pas une attaque contre ceux qui sont épuisés et plus capables. Si vous avez bien lu au début je souffre à chaque fois que je sors de ma petite bulle de protection divine. Sauf que Dieu m'explique que je dois mourir à moi-même pour ressembler à Christ. Même si ceci veut dire physiquement et/ou émotionnellement. Même si tu te donnes et ne reçois rien (aucun support) en retour.

Je n'ai pas écrit ceci pour vous brasser, mais pour partager ce que Dieu m'a dit pour ma vie. Si je veux avoir une relation vivant avec Lui je dois mourir pour donner de la vie aux autres.

Martin Labonté

mercredi 20 avril 2016

2 CORINTHIENS 9:1-5

Bonjour frères et soeurs
Ce matin, nous terminons la discussion sur la collecte. Les versets 1 à 5 du chapitre 9 sont la conclusion sur cette discussion. Étant une conclusion, Paul va revenir sur deux points majors mentionner pendant tout le chapitre 8. Nous avons la puissance du témoignage pour exciter et l'importance de protéger ce témoignage. Ceci devient aussi la séparation du passage: versets 1 & 2 (puissance) - 3 à 5 (protection).

UN TÉMOIGNAGE PUISSANT VERSETS 1-2
9.1
Il est superflu que je vous écrive touchant l'assistance destinée aux saints.
9.2
Je connais, en effet, votre bonne volonté, dont je me glorifie pour vous auprès des Macédoniens, en déclarant que l'Achaïe est prête depuis l'année dernière; et ce zèle de votre part a stimulé le plus grand nombre.

Il ne faut pas oublier que Paul continue et conclut sa discussion sur la collecte, donc il y a un lien à faire. Au verset 24, il a rappelé son assurance des Corinthiens ou il se glorifiait d'eux. C'est à tell point qu'il n'a pas besoin d'ajouter plus d'arguments. Tout ajout serait superflu, parce qu'il a vraiment fait le tour. Le mot touchant (péri) veut dire faire le tour. Paul connaissait vraiment très bien leur bonne volonté. Il avait même utilisé cette prée-passion (signification du mot grec) pour exciter la participation des Macédoniens. C'est le zèle (niveau 1) qui a provoqué (stimulé) le plus grand nombre ou toutes les églises. Mais...

PROTÉGEONS LE TÉMOIGNAGE VERSET 3 à 5
9.3
J'envoie les frères, afin que l'éloge que nous avons fait de vous ne soit pas réduit à néant sur ce point-là, et que vous soyez prêts, comme je l'ai dit.
9.4
Je ne voudrais pas, si les Macédoniens m'accompagnent et ne vous trouvent pas prêts, que cette assurance tournât à notre confusion, pour ne pas dire à la vôtre.
9.5
J'ai donc jugé nécessaire d'inviter les frères à se rendre auparavant chez vous, et à s'occuper de votre libéralité déjà promise, afin qu'elle soit prête, de manière à être une libéralité, et non un acte d'avarice.

Le tout débute avec un adverbe adversatif faible: toutefois ou cependant. Même si Paul avait confiance dans le zèle des Corinthiens, il voulait ajouter une couche de protection sur ce ministère. Les envoyés deviennent cette protection. Ils font arriver avant pour s'assurer que tout est prêt. Paul pourrait venir avec les Macédoniens et trouver les barils d'argent vide (signification de: réduit à néant). Ceci causerait la honte de Paul et des Corinthiens, donc de cette grande oeuvre de grâce (ou libéralité).

Une fois de plus, nous voyons pourquoi nous devons tout faire pour garder notre témoignage intact. C'est pourquoi nous devons piler sur notre orgueil qui dit: quelle règle stupide! C'est pourquoi tout doit être fait avec la meilleure diligence. C'est parce que nous avons la puissance d'exciter les gens à faire le bien. Et nous pourrions ajouter (en sortant du texte) les excités à faire le mal. Les gens nous regardent (chrétiens ou non-chrétiens), donc soyons des modèles de zèle.

Martin Labonté

lundi 18 avril 2016

LA VRAIE HONTE

Bonjour frères et soeurs

Ma méditation vient d’un livre de monsieur Jerry Bridges. Son sujet est lié aux péchés récurant ou les esclavages (quelque chose que je connais beaucoup trop). Il rappelle à ces lecteurs le dégout et la haine que nous ressentons lorsque nous commettons ces péchés. À quel point nous les détestons ou en avons honte! Jusqu’à ce point, nous le suivons et c’est à ce moment qu’il donne un coup de volant vers la droite. Il nous demande pourquoi nous n’avons pas autant de honte lorsque nous n’imitons pas Christ. Il appelle ça les caractéristiques de Christ. Vous savez: louer Dieu sans cesse, aider et secourir les gens qui souffrent, prier pour nos ennemis et ainsi de suite.

Je dois avouer, pour ma part, que je suis coupable de ce double standard. Je déteste mes gros péchés sales jusqu'à littéralement vouloir me frapper la poitrine, mais pas mon manque ressemblance. Je focalise mes efforts sur combattre le péché, mais je me concentre très peu sur ressembler à Christ. Je ne peux pas dire que je loue Dieu, chaque jours pour chaque choses (bonne ou mauvaise); sans me sentir aussi coupable. Pourtant la vie chrétienne n’est pas seulement de s’abstenir du mal, mais pratiquer le bien.

Depuis je cherche plus activement, par l’aide du Seigneur, à être autant alerte face au bien que je ne fais pas. Ceci n'enlève pas le danger de retourner à ma routine. Celle qui consiste à détester le mal, mais une très petite aversion à mon manque d'obéissance. J’espère que vous allez aussi méditer sur cette idée pour vos propres vies.

Martin Labonté

mercredi 13 avril 2016

2 CORINTHIENS 8:20-24

Bonjour frères et soeurs

Ayant dégusté la première bouchée de notre steak, nous sommes près pour la deuxième. Paul veut continuer à vendre ces envoyés auprès des Corinthiens. Il va maintenant ajouter un troisième personnage et une troisième catégorie de personne (ceci sera expliqué en temps et lieu). De plus, il va tasser un peu plus le rideau pour nous révéler le vrai but de ces présentations. Par l’entremise d’une parenthèse, Paul veut nous faire comprendre que toute l’emphase doit être mise sur le ministère de la Collecte. L’importance est de protéger cette collecte contre toutes attaques ou critiques possible.

Nos témoignages ne sont jamais centrés sur nous, mais sur Celui que nous représentons. Étant ambassadeur de Christ, c’est la fonction qui est importante et non l’ambassadeur en soi. Tout doit être fait pour protéger notre/nos ministère(s). Le texte va nous démontrer ceci. Il peut être séparé en trois parties: la parenthèse (V20-21), le troisième envoyé (V22) et la conclusion (V23-24)

LA PARENTHÈSE VERSETS 20-21
20- Nous agissons ainsi, afin que personne ne nous blâme au sujet de cette abondante collecte, à laquelle nous donnons nos soins;
21- car nous recherchons ce qui est bien, non seulement devant le Seigneur, mais aussi devant les hommes.

Habituellement, les parenthèses de Paul sont de grande importance et vont souvent donner le point principal d’un passage. Même si ce bloc se concentre sur la présentation des envoyés, n’empêche que la raison du passage est de protéger le ministère de la Collecte. Paul met un grand effort pour accomplir ceci. Autant le mot: agissons (précaution), que l'expression: nos soins (service) nous le prouvent. Tous ces efforts pour s’assurer que les gens ne soient pas blâmés. Ensuite, Paul nous donne littéralement un proverbe (3:4) pour nous donner un principe de base. Ce n’est pas juste à propos de bien vivre devant les yeux du Seigneur, les hommes aussi doivent approuver se que nous fessons. Ceci dit, Paul peut maintenant présenter le dernier envoyé.

LE TROISIÈME ENVOYÉ VERSETS 22
22- Nous envoyons avec eux notre frère, dont nous avons souvent éprouvé le zèle dans beaucoup d'occasions, et qui en montre plus encore cette fois à cause de sa grande confiance en vous.

Ce frère est aussi anonyme et semble représenter une troisième catégorie. Tite fessait parti de l’équipe de Paul d’une façon permanente. Le premier frère fessait parti des églises d’une façon permanente. Celui-ci, était des fois avec Paul «nous avons souvent éprouvé le zèle dans beaucoup d'occasions» et des fois avec son église «et pour ce qui est de nos frères, ils sont les envoyés des Églises». Cet homme représente le meilleur des deux mondes. En plus, son zèle (zèle diligent d’une grande intensité) a été éprouvé (testé pour prouver son authenticité). Ce même zèle est encore plus intense cette fois-ci parce qu’il est certain que les Corinthiens vont être près «sa grande confiance en vous». Cette dernière énoncée devient un nouveau pic de l’aiguillon à boeuf que Paul prend pour provoquer le zèle des Corinthiens. Mais il n’a pas fini de les provoquer.

LA CONCLUSION VERSETS 23-24
23- Ainsi, pour ce qui est de Tite, il est notre associé et notre compagnon d'oeuvre auprès de vous; et pour ce qui est de nos frères, ils sont les envoyés des Églises, la gloire de Christ.
24- Donnez-leur donc, à la face des Églises, la preuve de votre charité, et montrez-leur que nous avons sujet de nous glorifier de vous.

Cette conclusion est séparée entre les envoyés et les Corinthiens. Un contraste se fait entre eux (les envoyés près à agir) et les Corinthiens (donc vous aussi agissez). Paul continue de donner des décharges électriques pour activer les Corinthiens par des énoncés frappants et choquants. «la gloire de Christ» est pour dire que tous ceux qui s’opposent à cette collecte attaquent Christ, ouch! «à la face des Églises» est un rappel que toutes les églises les surveillent pour être certain qu’ils font agir. «la preuve de votre charité» est le dernier coup donné après plusieurs mentions de testage. Autant les envoyés ont été testés, que le chapitre (et épitre) était pour tester l’amour des Corinthiens; donc est-ce qu’ils font réussir l’examen final? «montrez-leur que nous avons sujet de nous glorifier de vous» est le coup fatal qui démontre les attentes de tous (pas juste Paul) envers eux. Paul c’est glorifier partout de ces Corinthiens, donc est-ce qu'il avait eu raison de le faire (double ouche).

Comme j’ai dit, tout ceci est pour s’assurer que la collecte soit bien protégée et qu’elle soit un succès foudroyant. Même si nous croyons servir le Seigneur fessant un oeuvre louable (bien), nous devons prendre toutes les précautions et mettre les meilleurs efforts pour bien le représenter. Ce n’est pas juste le ministère accompli qui compte, mais la façon qu’il est accompli. Et non seulement devant Dieu, mais devant les hommes.

Martin Labonté

lundi 11 avril 2016

PRÉSENTATION HISTORIQUE 1

Bonjour frères et soeurs

Pour ceux qui ne le savent pas, je suis un passionné de l’histoire chrétienne. Je crois que notre passé a beaucoup à nous partager. Ceci dit, je m’engage une fois par mois de vous présenter un personnage historique. Je vais partager une histoire dans sa vie pour essayer de vous exciter.

Ce mois-ci, je commence avec Jérémie Lanphier, un nom que vous ne connaissez surement pas. Pourtant il a été utilisé par Dieu pour réveiller New York dans les années 1800. Son arme n’était pas des prédications enflammées ou des réunions de réveil. Non, c’était des réunions de prières. À ce moment dans l’histoire, l’Amérique était frappée par une dépression financière. Plusieurs souffraient de pauvreté et quittaient les églises. Jérémie avait été engagé par l’Église réformée hollandaise pour ramener les gens. Il a distribué plusieurs invitations pour une réunion de prière le mercredi après-midi.

À la première rencontre, il n’y avait que 6 personnes et rapidement le chiffre a monté à des millions. La demande était si grande qu’il a dû commencer des réunions journalières. Les gens ont prié et un réveil en a d'écoulé. Il ne faut pas négliger le secours financier. La dépression fut changé en temps de prospérité.

Voici quelques paroles écrites sur son invitation:

Quand devrions-nous prier?
Dès que le langage de la prière est dans mon coeur;
dès que je constate mon besoin pour de l’aide;
dès que je suis tenté;
dès que je me sens faiblir spirituellement ou je ressens l’agression d’un esprit mondain.

Présentement, je suis dans un mode: nous avons besoin de prier ensemble. Disons que cette histoire (lu dans le livre: PRENDRE PLAISIR EN DIEU, de John Piper) a lancé plusieurs bûches dans mon feu. Il me semble que nous devrions nous sentir personnellement visés par les réponses de Jérémie dans son traité. Qui parmi vous ne sentez jamais l'attaque de la chair? Qui de vous n’a jamais besoin d’aide? Qui ne ressent jamais l'agression de l’esprit du monde? Peut-être la vraie question c’est: qui de nous veut combattre contre ces choses et qui veut les laisser gagner?

Martin Labonté


mercredi 6 avril 2016

2 CORINTHIENS 8:16-19

Bonjour frères et soeurs

Ayant fini avec les Corinthiens, nous tournons maintenant vers les envoyés. Trois hommes que Paul veut envoyer pour ramasser la collecte. Cette deuxième section (V16-24) du chapitre 8 est un gros bloc. Nous allons prendre ce steak en deux morceaux pour pouvoir bien le déguster. Dans les versets 16 à 19, Paul se concentre sur deux de ces envoyés. Il va peindre un beau portrait de ces deux hommes, pour ouvrir les portes de l’église corinthienne. Rappelez-vous qu’il y a à ce moment de faux enseignants à Corinthe. Ces loups essayent de rejetter Paul, son ministère et bien sûr son équipe. Par cette présentation flatteuse (mais vraie), il va nous enseigner que le témoignage est important et puissant.

Le passage peut se séparer en deux partie et donne deux versets par envoyés. En plus, il semble y avoir un effet miroir. Ces compatriotes de l’apôtre ressemblent aux Corinthiens. Ils sont des serviteurs et Grecs. En plus, le deuxième vient des églises de macédoine (un homme du peuple, en d’autres mots). Ceci peut juste faciliter davantage leur bonne réception parmi les Corinthiens.

TITE = VERSET 16-17
Grâces soient rendues à Dieu de ce qu'il a mis dans le coeur de Tite le même empressement pour vous; car il a accueilli notre demande, et c'est avec un nouveau zèle et de son plein gré qu'il part pour aller chez vous.

La première fois que Paul a voulu envoyer Tite à Corinthe (chapitre 7), il était un peu réticence. Maintenant, il est zélé (spooday, même sorte de zèle que les corinthiens) pour retourner les voir. Paul doit à peine lui demander, parce que Tite est empressé de retourner vers eux. Il va même quitter de son plein gré ou volontairement. Tout ceci me montre que Tite semble être présenté pour provoquer la grâce des Corinthiens une dernière fois. Tournons vers le frère anonyme.

LE FRÈRE = VERSETS 18-19
Nous envoyons avec lui le frère dont la louange en ce qui concerne l'Évangile est répandue dans toutes les Églises, et qui, de plus, a été choisi par les Églises pour être notre compagnon de voyage dans cette oeuvre de bienfaisance, que nous accomplissons à la gloire du Seigneur même et en témoignage de notre bonne volonté.

Plusieurs ont essayé de deviner qui pourrait être ce frère, mais ce n’est pas la bonne emphase. Son témoignage est beaucoup plus important. Sa fidélité à l’évangile (le prêcher ou le vivre, ce n’est pas clair dans le grec) est répandue parmi toutes les églises. Dans un temps qu’il n’y avait pas de réseaux sociaux, et que les chrétiens devaient se cacher, c’est tout un oeuvre. Ceci nous prouve qu’il avait une vie exemplaire, à tel point qu’il va faire maintenant partie de l’équipe de Paul.

Ces deux hommes nous montrent la puissance de notre témoignage. Que ce soit auprès des non sauvés ou des frères et soeurs. Nos vies parlent beaucoup plus que notre théologie. Autant notre fidèlité peut se faire répandre que notre désobéissance peut être utile. Rappelez-vous que Tite n’était pas intéressé aux corinthiens au début, mais maintenant il les aime. Nous devrions être prêts à montrer aux gens autour de nous nos faiblesses. Le fait que nous ne sommes pas des super chrétiens, mais dépendant de la grâce divine comme eux.

Martin Labonté

lundi 4 avril 2016

LA CHASSE AUX HAUTS LIEUX

Bonjour frères et soeurs

J’espère que vous êtes prêt à aller à la chasse aux hauts lieux ce matin. J’ai eu cette idée en écoutant une série de messages par Kevin Deyoung sur les rois de Juda. Il mentionne le fait que presque tous les bons rois semblaient oublier de détruire les hauts lieux. Pour ceux qui ne le savaient pas, c’étaient les places où les gens avaient construit des autels pour sacrifier. Ce n’était pas nécessairement aux faux dieux, mais ce n'était pas au vrai Dieu non plus. Ceci m’a fait penser à notre marche chrétienne et à la question, avons-nous des hauts lieux? Avons-nous des rituels, actions ou permissions qui ne sont pas nécessairement en train de glorifier Dieu?

C’est une question qui est difficile à se poser parce qu’ils peuvent passer aussi inaperçus qu’ils l’étaient dans le temps des bons rois. Ils ne semblent pas si pires ou néfastes. De toute façon, nous fessons tout le reste comme il faut, donc est-ce qu’ils sont aussi mal que ça? Ceci demande donc un effort ardu. Nous devons sonder nos coeurs, par l’aide de Dieu. Nous devons chercher dans nos vies sincèrement. Nous devons nous remettre en question.

Des fois, ce sont des sujets chrétiens trop importants pour nous. Comme le besoin de faire la guerre contre certains péchés que nous considérons très importants. Certains veulent absolument éradiquer l’homosexualité, l’avortement, la médisance ou n’importe quel autre péché de la terre ou au moins de nos églises. Ceci n’est pas mauvais, mais ce n’est pas la chrétienté équilibrée.

Des fois, ce sont des causes chrétiennes qui prennent le dessus. Comme les missions, le créationnisme, l’évangélisation, l’entraide humanitaires. Encore ici, toutes ces choses sont bonnes, mais en dose équilibrée.

Des fois, ce sont des plaisirs du monde trop prédominant. Il y a certains loisirs, activités ou passe-temps qui peuvent prendre trop de place. Sans les appeler des idoles. Somme-nous près à dire au Seigneur: tu peux le détruire ou l’enlever de ma vie?

Pour ma part, Dieu m’a montré à travers ces deux dernières années (2015-2016) des hauts lieux dans chacune de ces catégories. Premièrement, je suis trop prêt à combattre des maux comme le divertissement. Selon moi, ceci n’a aucune utilité, donc ça ne devrait pas exister dans la vie des croyants. Mais c’est mon opinion et la marche chrétienne est plus grande que ceci. Deuxièmement, je crois que la prière est grandement manquante dans nos églises. Ceci ne veut pas dire que je dois mettre une trop grande pression pour que tous prient avec moi. Dernièrement, j’ai tout simplement coupé tout forme de divertissement ou loisir dans ma vie. Parce que c’était une idole pour moi, donc je l’ai détruit en entier.

Mais ça, c’est ma vie. Quelles seront vos trouvailles?

Martin Labonté