vendredi 29 mai 2015

Imiter, Examiner ou Juger?

« Il dit encore cette parabole, en vue de certaines personnes se persuadant qu’elles étaient justes, et ne faisant aucun cas des autres: Deux hommes montèrent au temple pour prier; l’un était pharisien, et l’autre publicain. Le pharisien, debout, priait ainsi en lui-même: O Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont ravisseurs, injustes, adultères, ou même comme ce publicain; je jeûne deux fois par semaine, je donne la dîme de tous mes revenus. Le publicain, se tenant à distance, n’osait même pas lever les yeux au ciel; mais il se frappait la poitrine, en disant: O Dieu, sois apaisé envers moi, qui suis un pécheur. Je vous le dis, celui-ci descendit dans sa maison justifié, plutôt que l’autre. Car quiconque s’élève sera abaissé, et celui qui s’abaisse sera élevé. » (Luc 18.9-14)

Lorsque nous lisons cette parabole du Seigneur ce qui nous probablement en tête c'est que nous ne sommes pas comme le pharisien! Nous nous disons, moi je n'aurais pas fais ça... Nous manquons le point complètement parce que nous jugeons le pharisien.

J'ai lus dernièrement des paroles qui m'ont fait réfléchir sur ce point justement. C'est vrai qu'elles datent de plusieurs centaines d'années, mais elle sont toujours aussi pertinentes. Cet homme sage a dit : « Quand vous rencontrez une personne vertueuse, cherchez à l'égaler. Quand vous rencontrez une personne dénuée de vertu, examinez vos propres manquements. » Pour en revenir à la parabole de Jésus, nous devrions focaliser sur nos propres manquements plutôt que de juger le pharisien. Nous devrions chercher à imiter, à égaler, l'attitude humble du publicain. Et aussi, nous devrions chercher à voir si nous avons, comme le pharisien, une attitude hautaine qui déplaît à Dieu.

Cela me fait aussi penser aux paroles que Jacques a écrites dans l'épître portant son nom : « Ne parlez point mal les uns des autres, frères. Celui qui parle mal d’un frère, ou qui juge son frère, parle mal de la loi et juge la loi. Or, si tu juges la loi, tu n’es pas observateur de la loi, mais tu en es juge. Un seul est législateur et juge, c’est celui qui peut sauver et perdre; mais toi, qui es-tu, qui juges le prochain? » (Jacques 4.11-12) Le lien est peut-être loin, mais l'idée c'est que avons déjà suffisamment de responsabilités avec nos propres manquements devant Dieu que nous devrions plutôt focaliser sur cela avant de se proclamer législateurs et juges de la loi.

Lorsque nous lisons la Parole de Dieu, certaines parties nous semblent incohérentes, non-pertinentes pour nous. Pensons aux écrits des prophètes... Toutefois, lorsque nous mettons en pratique cette pensée simple : imiter ce qui est vertueux, examinez ce qui ne l'est pas, nous allons trouver une pertinences incroyable dans ces écrits!

Ainsi, cherchons à imiter et égaler les exemples vertueux que nous avons devant nous, mais ne négligeons pas d'examiner les fautes qui sont aussi devant nous. Nous allons probablement être très surpris de les retrouver également chez nous... C'est toutefois nécessaire si nous voulons progresser!

Samuel Deroy

jeudi 28 mai 2015

Simple..?

La prière reste un mystère pour plusieurs, sinon tous... Comment comprendre que l'inaction est ce qui agit le plus? Comment comprendre que se retirer de l'équation par la prière est ce qui la résout? S'il y a une chose que l'on peut comprendre de la prière, c'est qu'elle est contre-intuitive en bien des aspects! Mais en plusieurs autres, elle est toute à fait l'inverse : elle intuitive! Dans sa plus simple expression, la prière est une discussion... Ainsi, savoir communiquer, c'est savoir prier! Je l'avoue, nous avons de la misère avec cela. Nous ne pouvons pas accepter que ce soit aussi simple, non? Nous avons besoin d'une formule compliqué, d'une liste de 3, 5, 7 ou 10 étapes à suivre... Pourquoi ça ne serait pas aussi simple que savoir communiquer? Si nous sommes prêt à voir la réalité telle que la Parole de Dieu nous le montre, nous n'avons pas le choix d'arriver à cette conclusion. Par exemple, Jacques nous dit deux choses concernant la prière.

Nous ne recevons pas parce que nous ne demandons pas.

Nous ne recevons pas parce que nous demandons mal.

C'est assez de base... C'est de la simple communication, non? Je ne sais pas pour vous, mais moi je me retrouve trop souvent avec des situations où je n'ai « pas reçu » et je me rend compte que je n'ai jamais rien demandé non plus! Bon... la fin était prévisible, non? D'autres fois, je demande d'une manière qui prédit également que je ne recevrez rien. Pourquoi est-ce si dure de mettre quelque chose de si simple en pratique? Heureusement pour nous, Dieu nous fait grâce et Il nous donne infiniment au-delà de ce que nous méritons et de ce que nous pratiquons. Mais cela n'est pas une raison pour regarder et courir vers rien de moins que la perfection misent en avant de nous dans l'exemple de Christ. Oui, nous avons une chemin long à faire avant d'y parvenir... la bonne nouvelle c'est que, dans Sa grâce, Dieu nous as promis de nous y mener! Soyons reconnaissant! Soyons persévérant aussi!

Samuel Deroy

mercredi 27 mai 2015

Un déshonneur malicieux !

« Et le souverain sacrificateur, prenant la parole, lui dit : Je t’adjure, par le Dieu vivant, de nous dire si tu es le Christ, le Fils de Dieu. Jésus lui répondit : Tu l’as dit. De plus, je vous le déclare, vous verrez désormais le Fils de l’homme assis à la droite de la puissance de Dieu, et venant sur les nuées du ciel. Alors le souverain sacrificateur déchira ses vêtements, disant : Il a blasphémé ! Qu’avons-nous encore besoin de témoins ? Voici, vous venez d’entendre son blasphème » (Matthieu 26.63-65)

Lorsqu'on examine ce passage, on y aperçoit le souverain sacrificateur déchirer ses vêtements, un geste normalement utilisé pour démontrer une douleur ou tristesse profonde, mais aussi quelquefois pour  attester une indignation vive... Toutefois, dans ce récit, il semble bien évident qu'aucune réelle douleur ni indignation n'est présente... C'est plutôt un déshonneur malicieux, une fourberie hypocrite à laquelle nous assistons. Ce n'est rien de moins qu'une simulation exagérée d'un homme à la fois soulagé et content... En réalité, Caïphe jubile d'avoir enfin trouvé un prétexte pour accuser le Seigneur Jésus... Loin d'être indigné ou profondément attristé, Caïphe se régale de son triomphe bien éphémère !

Ce récit nous rappelle la propension inimaginable de l'homme à la tromperie, à l'hypocrisie, à l'imposture... N'est-il pas exact d'affirmer que parfois, nous feignons l'indignation, le déshonneur alors qu'en réalité, c'est plutôt de l'indifférence que nous ressentons ! N'est-il pas vrai que parfois nous montons au barricades, que nous nous montrons fâché, que nous défendons l'honneur de Dieu alors qu'en fait, il n'y a que notre propre intérêt qui soit affecté ? Je crois que la réponse est malheureusement, oui ! Oui, il arrive trop souvent que nous faisions preuve d'un déshonneur malicieux... Soyons sur nos gardes, notre grand Dieu n'est pas ignorant de nos entourloupes charnelles !

Par Lui et pour Lui, 
Benoit

mardi 26 mai 2015

Sommes-nous confortables?

« La différence essentielle entre les gagnants et les perdants est que les gagnants font peut importe ce qui fonctionne, alors que les perdants font peut importe ce qui les rends confortables. »

Que ce soit dans les finances, dans les sports, ou dans quelconque autre environnement de compétition, cette citation résume bien la différence entre ceux qui gagnent et ceux qui perdent. Je trouvais l'analogie avec le monde spritiuelle encore bien plus réaliste! Pensons aux grands exemples de ferveur pour Dieu, peut importe le siècle desquels ils proviennent... c'est gens font fondamentalement ce que Dieu demande et non ce qui les rends confortables! Les Wesley, Bonhoeffer, Spurgeon, Edwards, et compagnie, n'ont pas fait ce qui les rendait comfortables, mais ce que Dieu leur demandait de faire.

Lorsque nous regardons l'état actuelle des choses dans le contexte spirituel du Québec, nous nous rendons rapidement compte que nous cherchons un genre de compromis illusoire entre ce que Dieu nous demande et ce qui nous rend comfortable. Avouons-le, nous sommes un peuple comfortable. Un peuple qui recherche et valorise le comfort. Nous voulons tous de belles retraites. Nous voulons tous aussi avoir de belles vies avant notre belle retraite et ne savons plus où donner de la tête et de l'argent pour y arriver... Courrir à droite et à gauche simultanémment n'est pas la meilleure solution! Spirituellement, nous faisons le même genre de gymnastique! Nous voulons le comfort d'une vie sans tracas, mais nous voulons aussi obéir à Dieu. Malheureusement, nous n'avons pas une combinaison gagnante... Faut croire qu'il n'y a pas de Loto 649 dans le monde spirituel!

De jour en jours nous avons à faire l'exercice de rechercher ce que Dieu veut, en sachant bien que ce n'est pas toujours ce qui nous rend comfortables. Pensons au pardon, ce n'est pas ce qui nous garde dans notre zone de comfort, mais c'est la volonté de Dieu!

Soyons soumis à l'Esprit! (Et non à notre confort!)

Samuel Deroy

lundi 25 mai 2015

INSPIRATIONS DIVERS 3

Bonjour frères et soeurs

Ce matin je tourne vers un autre ancien enseignant, J.C. Ryle. Avant de continuer, je veux vous suggérer un de ses meilleurs livre intitulé: LA POURSUITE DE LA SAINTETÉ (the pursuit of holiness). Mon blog va se concentrer sur un autre écrit de monsieur Ryle. Ça vient d'un recueil de sermons appeler: LE DISCOURS DE LA CHAMBRE HAUTE. Un peu comme le Seigneur, il partage ses dernières instructions, encouragement et exhortation à ses lecteurs. Le sermon de ce matin s'appelle: LE BON SENTIER et son texte biblique c'est: Jérémie 6: 16 = 

Ainsi parle l'Éternel: Placez-vous sur les chemins, regardez, Et demandez quels sont les anciens sentiers, Quelle est la bonne voie; marchez-y, Et vous trouverez le repos de vos âmes! Mais ils répondent: Nous n'y marcherons pas.

Il mentionne deux belles vérités que je veux vous répéter ce matin: le besoin de réfléchir et les vieux sentiers.

LE BESOIN DE RÉFLÉCHIR
Nous pouvons constater des impératifs dans le verset, comme regardez et demandez. Ces commandements obligent un peu d'effort mental. Ça nous demande de s'informer, donc aussi d'apprendre sur les vieux sentiers. Comme monsieur Ryle dit, le passage nous demande de penser. Le besoin d'analyser ou étudier, n'est pas nécessairement populaire de nos jours parmi les chrétiens. Pourtant, la Bible est un livre qui demande de la réflexion. Pour comprendre les épîtres de Paul, faut réfléchir. Pour faire du sens des livres historique, faut s'informer sur les coutumes du temps. Pour ressortir la pleine bénédiction des proverbes, il faut méditer. Donc nous ne pouvons pas nous en sauver, il faut utiliser notre cerveau. Je vous dis ceci ayant passé plusieurs années sans avoir étudié la Bible. Je me limitais à sa lecture, mais maintenant je vois le besoin de l'analyser. Aussi, nous parlons ici d'utiliser du discernement. Qu'est-ce qui est édifiant comme étude et qu'est-ce qui est plus une perte de temps. Il y a dans la Bible des sujets de moindre importance que certains font passer trop de temps à décortiquer. Ils vont se concentrer sur des bagatelles et par ceci ils négligent l'enseignement qui fait grandir. Ceux qui nous permettent de marcher dans les bons sentiers.

LES VIEUX SENTIERS
Vous n'allez probablement pas être surpris de mes encouragements face à ce deuxième point. Il est important d'apprendre de ceux qui sont venus avant nous. Les vieux instructeurs comme les puritains, réformateurs, et même les pères de l'Église. La liste ici devrait être beaucoup plus grande, mais vous comprenez l'idée. Monsieur Ryle encourage ses premiers lecteurs britanniques à justement revenir vers les enseignements des puritains. Les gens de nos jours veulent du nouveau, mais c'est du vieux qu'ils ont vraiment besoin. Des sentiers déjà bien établis et plus certains. Des doctrines et vérités qui vont nous aider à grandir. C'est l'équivalent culinaire de dire: il faut manger de la viande ou un bon bol de pâtes et pas des petits entrés ou dessert. Le deuxième goûte peut-être mieux, mais nourri à peine. Comme Pasteur Borgman dit, un pasteur que j'aime bien écouter sur l'internet, choisissez-vous des héros chrétiens morts. Parce que tu sais qu'eux ont bien terminé leur vie. Parce qu'ils ont le vécu et la marche qui leur permet de dire suivez-moi.

j'espère que ces exhortations vous serons utile.

Martin Labonté






vendredi 22 mai 2015

Prudence

« L’homme simple croit tout ce qu’on dit,
Mais l’homme prudent est attentif à ses pas. »
(Proverbes 14.15)

À quel point sommes-nous conscient de la direction où nous mènent nos pas? Il est si facile de suivre le rythme. De continuer sur l'air d'aller. De suivre le courant. Une fois rendu trop loin ont se réveil en sursaut! Comment-nous sommes nous rendu là? Quel est ce paysage étrange? Il me semble que je n'ai jamais vu ça? Pourtant j'ai bien tourné à droite... non? La personne prudente porte attention à ses pas. Ce n'est pas qu'elle ne fera jamais de mauvais pas, mais plutôt qu'elle va s'en rendre compte assez vite! Elle va aussi savoir où exactement elle a fait le mauvais pas... Lorsqu'on est distrait, ont perd rapidement le fil. On ne sait plus trop où nous sommes. Ce n'est pas une situation que l'on peut se permettre dans notre vie. Après tout, nous n'en avons qu'une à vivre! Ne tombons pas sous les pièges de l'ennemi qui tente par tous les moyens d'endormir notre esprit, de nous rendre somnolents, afin que nos pas nous perdent! Soyons sages. Soyons prudents!

Samuel Deroy

jeudi 21 mai 2015

Sommes-nous satisfait?

« Celui dont le cœur s’égare se rassasie de ses voies,
Et l’homme de bien se rassasie de ce qui est en lui. »
(Proverbes 14.14)

Nous voyons deux personnes complètement différente dans ce passage. Elles ne sont cependant pas différentes de nous aujourd'hui. D'une part, il y a celle qui s'égare. Cette personne se perd dans les voies qu'elle prend parce qu'elle change constamment de chemin. Son coeur s'égare parce qu'il n'est jamais comblé! Elle poursuit ce qu'elle ne peut atteindre, ce qui ne peut la satisfaire. D'autre part, il y a une autre personne. Une personne qui est rassasiée de ce qui est en elle. Elle n'a pas besoin de chercher ailleurs. Elle n'a pas besoin de rechercher la satisfaction, parce que c'est la satisfaction qui l'a trouvée...

Lorsque nous regardons autour de nous, combien de gens sont satisfait? Combien d'entre-nous sont satisfait? Vivons-nous en cherchant partout ce que nous ne pouvons atteindre? Cherchons-nous le bonheur, la satisfaction dans des choses qui ne nous comblent pas?

Dieu nous appel au contentement. Il ne nous laisse pas dépouvus. Il nous appel au contentement parce qu'Il nous comble. Tout ce que nous avons besoin, nous l'avons déjà en Jésus-Christ! Rien de ce qui n'est offert dans ce monde ne saurait nous combler davantage.

La difficulté reste à le vivre pleinement...

Comment le vivons-nous? Qu'avons-nous à changer pour le vivre? Qu'allons-nous changer pour le vivre?

Samuel Deroy

mercredi 20 mai 2015

Imprégné d'aspirations chimériques !

On aimerait être comme... On voudrait changer à l'image de... On espère telle ou telle chose... Mais dans les faits, ce que l'on désire, on est pas réellement prêt à renoncer à tout pour l'obtenir... En réalité, ce que l'on poursuit, on ne le désire pas vraiment...  Parce que, faut-il l'admettre, de façon générale, lorsqu'on désire une chose, ce n'est pas long qu'on la possède... Alors pourquoi sommes-nous incapables d'obtenir telle ou telle victoire sur un péché bien enraciné ? Pourquoi nos objectifs spirituels en ce qui concerne notre marche chrétienne sont-ils si difficiles à atteindre ? Tout simplement parce que nous sommes imprégnés d'aspirations chimériques, parce que nos intentions ne demeurent, bien malheureusement que des intentions... Chers amis, que nos aspirations spirituelles soient non seulement initiés par l'Esprit de Dieu, mais aussi, qu'ils soient concrétisés par Lui... Arrêtons de vouloir ce que nous ne sommes pas prêts à abandonner !

Par Lui et pour Lui,
Benoit

mardi 19 mai 2015

Sommes-nous des victimes naturelles?

L'auteur d'un livre que je lisais dernièrement disais ceci : « Vous devez accepter que les gens qui comptent sur la justice, la vérité, la morale, la chance, ou quoique ce soit d'autre que le pouvoir, sont des victimes naturelles. » Pour lui, la seule façon d'être un vainqueur, un gagnant dans la vie, c'est d'être en position de pouvoir. Je sais bien qu'il ne parlais pas de la réalité spirituelle, mais je trouvais le lien intéressant.

Pensons-y un instant... quelle est notre vision de la victoire spirituelle? Comment pensons-nous que nous pouvons vivre comme Dieu le désire?

Pensons-nous que c'est simplement juste que nous soyons de bons chrétiens? Après tout... nous avons accepté Jésus comme notre Sauveur, nous méritons bien d'être de bons chrétiens, non?

Pensons-nous que nous méritons d'être de bon chrétiens parce que nous avons la vérité? Après tout, nous étudions si fort la Bible et nous la connaissons mieux que les autres. Nous méritons bien d'être de bons chrétiens, non?

Pensons-nous que nous sommes de bons chrétiens parce que nous sommes des bonnes personnes morales? Ou peut-être parce que nous avons la chance d'être dans la église? 

La vérité c'est que ce sont les victimes naturelles, des perdants, qui pensent comme cela... Il n'y a qu'une seule façon d'être « un bon chrétien, » « une bonne chrétienne. » Nous devons compter sur le pouvoir... Et ce pouvoir ne vient surtout pas de nous! Dieu, lors de notre salut, fait résider l'Esprit Saint en nous. L'Esprit de Dieu est Dieu. Il y a une raison simple pour laquelle l'Esprit est en nous. Nous n'avons aucun pouvoir! S'il y a une chose qui est bien comprise à propos du Saint-Esprit, c'est qu'Il est puissant! Certains réduisent l'Esprit à une puissance, c'est une erreur, mais au moins ils comprennent d'où vient la puissance... Le fait est que, nous ne pouvons pas vivre conformément au désir de Dieu sans compter sur Son Esprit! Faire autrement, c'est être une victime naturelle, un perdant ou une perdante!

À quel point sommes-nous conscient de cela en tant qu'assemblée? À quel point suis-je personnellement conscient de cela?

Nous déclarons vouloir célébrer, témoigner et servir la gloire de Dieu, comment pensons-nous accomplir cela sans compter sur l'Esprit de Dieu?

Samuel Deroy

lundi 18 mai 2015

INSPIRATIONS DIVERS 2

Bonjour frères et soeurs

Ce matin, je continue ma série en me tournant vers le prince des prédicateurs, Charles Spurgeon. Je vous avertis que je vais avoir plusieurs blogs inspirés par ses idées puisque je lis un de ses livres. Plus exactement c'est un recueilli de messages qu'il a prêchés lors de conférences. Celui-ci s'intitulait: EN AVANT!

Dans ce message, il parle d'une rencontre qu'il a faite avec un jeune homme à bord d'un train. Ce jeune homme avait placé ses jambes sur le banc à côté de lui. De cette façon, il prenait deux bancs. Un membre du personnel lui demanda de mettre ses jambes parterre en disant que les bancs ne sont pas faits pour ses bottes salles. Lorsque la personne quitte, le jeune homme remet ses pieds et dit à Spurgeon: si seulement il savait que j'ai plusieurs fractures aux jambes. Spurgeon ajoute à ses lecteurs que nous devons faire attention à nos jugements parce que nous n'avons pas toutes les informations.

Il faut l'admet, nous allons tous juger les gens autour de nous d'une façon ou d'un autre. Nous portons toute sorte de jugement à travers la journée, même si nous savons qu'il ne faut pas. Le problème, c'est que nous n'avons jamais toute l'histoire. Même si nous connaissons bien la personne (amie, enfant, épouse ou époux), nous ne savons pas tout. Nous utilisons nos perceptions, idées ou façon de penser pour faire ces jugements. Se disant moi je n'aurais pas fait ça dans tell situation et personne d'autre devraient le faire. Si moi, je peux me retenir et bien les autres aussi sont capables. N'est-ce pas mieux de prendre le temps pour connaitre la situation? De chercher à savoir ce qui se passe dans la vie de la personne?

Si nous ne fessons pas attention, nous allons pousser trop loin nos jugements. Commençant a se permet de chercher le mal dans la vie des gens. Permettez-moi de vous donner une citation de l'article:
Nous ne devrions pas être toujours à la recherche d'hérésies, comme un chat à la recherche de souris. Tout en ayant une grande confiance dans notre infaillibilité. Tout ceci nous pousserait à installer des piquets sur lesquels nous brûlerons tout ceux qui ne sont pas comme nous.

Le danger est très vrai et nous devons le combattre dans nos vies.

Martin Labonté

vendredi 15 mai 2015

L'Obésité Spirituelle

Nous savons bien que physiquement c'est mauvais pour notre santé d'accumuler du poids. Même si la nourriture que nous mangeons est excellente, il y a une limite! Nous ne pouvons pas manger uniquement parce que nous trouvons cela bon! À la base, nous mangeons pour avoir l'énergie nécessaire pour accomplir le travail que Dieu met devant nous. Spirituelle, c'est la même chose. Notre consommation de la Parole de Dieu, notre progression dans la connaissance de celle-ci, n'est pas pour le plaisir! C'est plutôt pour accomplir le travail que Dieu met devant nous. C'est pour croître dans une relation active avec notre Créateur et Ses créatures.

Malheureusement, nous préférons nous limiter à ce qui nous rend confortables... Certains préfèrent manger. D'autres préfèrent bouger. Alors nous agissons comme cela avec la Parole de Dieu. Si nous aimons manger, notre connaissance croisse de plus en plus, mais nous bougeons de moins en moins étant toujours plus portés vers l'accumulation des calories spirituelles. Si nous aimons bouger, nous devenons de plus en plus actifs sur les mêmes maigres réserves, c'est dangereux! Il n'y a pas de solutions miracles. Dieu nous appels à progresser en action ET en connaissance.

Lorsque nous analysons ceux qui accomplissent des choses incroyables physiquement, nous nous rendons compte qu'il font tous la même chose, ils se disciplinent pour faire ce qui est nécessaire et non ce qui les rends confortables! Si nous désirons progresser spirituellement, il faut nous mettre à l'oeuvre! Le confort spirituel n'est pas une possibilité pour l'instant. Nous avons à combattre nos tendances naturelles à chercher notre confort plutôt que ce qui est bénéfique. Il n'y a pas grand chose de confortable et de naturel à la vie en Christ...

Quel est notre poids spirituel?

Qu'avons-nous à faire pour progresser vers un poids spirituel santé?

Samuel Deroy

jeudi 14 mai 2015

« Mais délivre-nous du malin »

C'est avec humilité que les paroles du Seigneur nous tournent vers la réalité du combat spirituel. C'est Dieu qui nous délivre. Il est plus fort que tous esprits mauvais!

Nous pouvons facilement être dépourvut face au combat spirituel qui rage autour de nous et dans lequel nous sommes plus pris que participants! Mais Dieu est aussi en contrôle du combat spirituel. Rien ne Lui échappe! Il est au courant du combat. Il le maintient dans les limites que Lui impose! Nous savons déjà qui gagnera à la fin...

Encore une fois, nous devons nous tourner vers Dieu. À la longue cela devient simpliste, mais ce ne l'est vraiment pas! La preuve, notre réflexe n'est pas encore de constamment nous tourner vers Dieu lorsque nous faisons face aux problèmes de notre vie terrestres! Combien de fois nous tournons-nous vers nous-mêmes avant de nous rendre compte que nous sommes impuissants, pour ensuite nous tourner vers Dieu? Dans mon cas, trop souvent!

Que Dieu dans Sa patience et dans Sa grâce nous donne l'humilité de Le chercher d'abord!

Samuel Deroy

mercredi 13 mai 2015

Parle-moi d'autres choses maman...

Souvent, lors du déjeuner... ma tendre épouse parle avec les enfants de Dieu... Du soleil qui se lève chaque jour sans jamais prendre congé; de la pluie qui tombe juste au moment propice pour abreuver les fleurs desséchées; de l'abondance de notre table et j'en passe...  Un de ces matins, il n'y a pas si longtemps, elle a demandé à mon garçon de 3 ans : « qui a fait le beau soleil ? » Elliot s'est empressé de répondre : « c'est Dieu maman » avec une intonation du genre, voyons tu ne sais pas ça ? Elle lui a ensuite posé une seconde question : « qui a fait Elliot ? » Il a répondu : « c'est Dieu », mais cette fois-ci avec exaspération... en prenant soin d'ajouter : « peut-on parler d'autres choses maman ? »... Je me suis tout de suite dit; mais combien cette réaction représente bien, à plusieurs égards, la réaction de plusieurs chrétiens, qui sont devenus, avec le temps, blasés de Dieu, de Sa Parole, de Son Église... Ils n'aspirent, à l'image de mon jeune garçon, qu'à passer à autre chose... qu'à parler d'autres choses... Pour mon garçon, tout ce qui l'intéressait vraiment, c'était de pouvoir jouer à la tablette électronique... Il ne voulait pas perdre de temps à parler de Dieu... Et nous ? Désirons-nous passer à autre chose ? Sommes-nous, jusqu'à un certain point blasé des choses de Dieu ?

Par Lui et pour Lui,
Benoit

mardi 12 mai 2015

« Ne nous induis pas en tentation »

Il est intéressant de voir que Jésus nous montre à prier de cette manière. Ses paroles semblent pointer vers Dieu comme étant Celui qui nous mène vers la tentation et qui met des embûches devant nos pieds afin de nous faire tomber! Cela semble différent de ce que Jacques dit, non? « Que personne, lorsqu’il est tenté, ne dise: C’est Dieu qui me tente. Car Dieu ne peut être tenté par le mal, et il ne tente lui-même personne. » (Jacques 1.13) Comment faire la part des choses?

Lorsqu'on y réfléchit, il semble que ce n'est qu'une différence de perspective sur le même sujet. Jésus focalise sur le fait que le Père est Souverain. Il règne et dirige nos vies, permettant que nous soyons mis à l'épreuve. Alors que Jacques focalise sur la source de la tentation, qui se trouve à être nous-mêmes en fait! Et non les circonstances...

L'apôtre Paul résume encore une fois bien les choses : « Aucune tentation ne vous est survenue qui n’ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d’en sortir, afin que vous puissiez la supporter. » (1 Corinthiens 10:13)

Dieu notre Père est à l'oeuvre dans nos vies. Nous sommes entre Ses mains et devrions, comme Jésus nous le montre par Sa prière, tout remettre entre Ses mains et Sa souveraineté!

Samuel Deroy

lundi 11 mai 2015

INSPIRATIONS DIVERS

Bonjour frères et sœurs

À partir de ce matin, et pour les prochaines semaines, j'aimerais vous présenter des idées qui me viennent de différentes sources d'inspiration. Bien sûr, vous avez compris que j'utilise ce terme, inspiration, dans le sens du monde. Je veux dire, ce qui m'a fait méditer et m'a mis à cœur des sujets de blog. Dernièrement, j'ai été bombardé par mes lectures et je voulais vous partager ces belles images, idées ou réflexions. Voici mon premier exemple:

Andrew Murray - REMPLIT DU MAÎTRE

Dans ce livre monsieur Murray essaye de motiver une meilleure relation avec le Seigneur. En d'autres mots de pleinement connaitre ce remplissage divin. En discutant sur l'importance de mourir à soi-même, et le bien que ça l'apporte, il présente une image. Il dit qu'un arbre vit dans sa tombe. Il explique que la graine meure et ensuite portent des racines vers le bas et des branches vers le haut; mais techniquement, c'est la tombe de la semence. C'est dans ce contexte que l'arbre fructifie et croisse. j'ai bien aimé l'image et voici mes pensées sur cette idée.

Nous voulons tous porter beaucoup de fruits et être un arbre en bonne santé, mais comment. Selon cette image, il faut bien s'enraciner dans la vérité de notre mort en Christ. Il faut puiser toute l'information sur notre mort. En d'autres mots, étudier des passages comme Colossiens 3: 5-10 ou Éphésiens 4: 17 à 5: 8. Il faut aussi creuser pour trouver tous les roches nuisibles. Plus simplement, sonder nos vies ou faire un peu d'introspection. Il est, si nécessaire, de questionner si nos permissions, actions, passe-temps, temps libre et divertissements doivent mourir. Pour avoir des grosses racines solides et profondes; il faut se forcer. Nous pouvons être trop confortables avec une vie chrétienne pas trop souillée ou qui paraît assez bien. Un arbre qui a quelques branches et fruits, c'est bon n'est-ce pas? L'arbre vit dans sa tombe, qui veut dire une vie chrétienne de mort constante. Notre veille nature est morte et en décomposition, donc pourquoi voulons-nous tellement le nourrir avec des pas si pires? Pourquoi voulons tellement nous convainc qu'un peu de divertissement c'est correct? Ou que Jésus fessait surement des blagues avec les disciples? Est-ce vraiment pour pouvoir vivre à la gloire de Dieu ou garder le veille homme en vie?

Vous êtes les seules qui peuvent réponde à ces questions, pour ma part, j'ai déjà pris mes décisions. À mort, le vieux Martin.

Martin Labonté

vendredi 8 mai 2015

« Comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés. »

Nous sommes rapide à parler du pardon que nous recevons de Dieu. Malheureusement, nous le sommes bien moins lorsque c'est nous qui sommes offensés! Pourtant, les Paroles de notre Seigneur sont claires. Nous ne pouvons pas dissocier le pardon de Dieu et notre responsabilité de pardonner les autres. À entre les discussions et les opinions des croyants dans l'église, le pardon est une option. Si nous lisons simplement la Parole de Dieu, nous ne pouvons pas arriver à cette conclusion. Autant difficile que cela est, nous n'avons pas le choix. Nous devons pardonner!

Oui, mais... « Il m'a réellement offensé! », « Jamais personne ne m'a dit des choses aussi dures! », « Elle voulait vraiment me faire suer! » Nous pouvons mentionner des myriades d'exemples d'excuses pour ne pas pardonner. Des excuses qui pointent tous vers l'offense de l'autre! Pensez-y deux secondes, qu'est-ce que ce serais si Dieu avait fait la même chose? Personne ne serait pardonné et nous serions déjà tous dans l'étang de feu...

Le pardon n'est pas en fonction de l'offense de l'autre, mais de la grâce que Dieu donne. Les choses sont bien différentes lorsque nous réalisons que nous sommes incapable, en partant, de pardonner. Ce n'est que par la foi que nous pouvons pardonner! Ainsi, en dirigeant notre vision vers Christ, au lieu de regarder l'offense de l'autre, nous allons voir le pardon merveilleux de Dieu pour nous et nous allons désirer, sous l'oeuvre du Saint-Esprit, pardonner l'autre par la grâce de Dieu offerte en Christ.

Pour en revenir à la prière du Seigneur, nous ne pouvons pas chercher le pardon de Dieu si nous ne sommes pas prêt à offrir le pardon aux autres. Si nous ne comprenons pas le besoin des autres d'être pardonnés, comment pouvons-nous dire que nous comprenons notre propre besoin de pardon? Soyons conséquents! Si nous ne comprenons pas le péché et la nature pécheresse, dont nous sommes tous affligés, comment pourrions-nous réellement comprendre notre besoin du pardon de Dieu?

Lorsque nous cherchons le pardon de Dieu sans chercher à pardonner les autres, nous sommes des sangsues qui cherchent leur propre bénéfice et qui n'ont absolument rien à faire de Dieu...

Refuser de pardonner les autres, c'est démontrer que nous n'avons jamais été nous-mêmes pardonnés.

La réalité du pardon est dure, brutale même. Mais l'ignorer l'est encore plus...

Samuel Deroy

jeudi 7 mai 2015

« Pardonne-nous nos offenses »


Il n'y a aucune place pour l’auto-justification religieuse dans les Paroles de Jésus. Alors qu'Il s'attaque directement à ce problème dans les versets précédents (voir Matthieu 6.1-8), Sa prière modèle poursuit sur la même lancée en replaçant notre perspective sur nous-mêmes où elle se doit d'être. Nous sommes des pécheurs. Nous l'étions auparavant, avant notre salut. Nous le sommes encore, même après notre salut, car nous n'avons pas encore été glorifié à la ressemblance de Christ. Cela ne saurait pas tardé, Il revient bientôt! Toutefois, d'ici-là, nous avons à composer avec le péché qui est toujours présent dans notre environnement et surtout dans nos vies. Il corrompt nos relations, celles que nous entretenons avec les autres autour de nous, mais encore plus, celle que nous expérimentons avec notre Créateur et Seigneur. Heureusement pour nous, Christ a tout réglé. Nous n'avons rien à faire pour payer la dette infinie que nous avions devant Dieu pour conséquence de notre péché. Nous sommes pardonnés par Dieu, la dette, notre dette, est annulée.

Alors que nous vivons ici-bas, il est nécessaire pour nous de ne pas perdre de vue que nous sommes encore pécheurs. Nous nous remettons aisemment sous la domination du péché. Cela affecte notre relation avec Dieu et nous ne pouvons pas laisser le péché détruire la relation. Comme nous avons détruit nous-mêmes la relation avec Dieu, nous devons nous tourner vers Dieu pour Lui demander pardon. Encore une fois, heureusement pour nous, nous avons la vie facile, Jésus à déjà tout fait! Nous savons que Dieu nous pardonne lorsque nous Lui demandons. Il ne faut toutefois pas croire que la necessité du pardon est inutile après notre salut! Si nous offensons un autre croyant après notre salut, devons-nous lui demander pardon? Au cas où vous hésitiez, la réponse c'est oui... Sans blagues, pourquoi serait-ce différent avec Dieu?

Samuel Deroy

mercredi 6 mai 2015

Blasé de l'Éternel...

« Et tu ne m’as pas invoqué, ô Jacob ! Car tu t’es lassé de moi, ô Israël » ! (Ésaïe 43.22)

Dans ce passage, l'Éternel soutient que la nation d'Israël s'est lassée de Lui, qu'elle s'est littéralement blasée de Sa présence... Qu'elle a malheureusement sombré dans  un ritualisme machinal dénudé d'amour et d'une réelle passion... Le peuple hébreu continuait, il est vrai, d'offrir des holocaustes à l'Éternel, mais son coeur n'y était plus... Comme un muscle qui réagit uniquement par réflexe, Israël s'adonnait aux choses de Dieu, mais sans affection pour Lui... Et nous, quant est-il de nous ? Sommes-nous blasés, désabusés de Dieu ? Sommes-nous devenus habitués des choses de Dieu ? Le Corps de Christ, dans son ensemble est-il bouillant, passionné ou cérémoniel et froid ? Le simple fait de poser cette question en dit déjà long sur l'état spirituel de l'Église... Mes très chers amis, aimons Dieu de tout notre coeur, de toute notre âme, de toute notre force... Que Dieu pardonne notre froideur, notre indifférence, notre détachement !

Par Lui et pour Lui,
Benoit


mardi 5 mai 2015

« Notre pain quotidien »

C'est une chose avec laquelle nous avons beaucoup de misère. Nous remplissons nos réfrigérateurs de nourriture. Nous achetons des surplus en prévision du future. Nous planifions notre journée en fonction du lendemain, du surlendemain, du mois prochain, ainsi qu'en fonction de notre retraite... qui est encore dans 30, 40 ou 50 ans! Nous sommes tellement stressés par le lendemain que nous ne vivons même la jourée d'aujourd'hui! Le Seigneur nous rappelle que Son Père Céleste prend soins de Ses créatures et leur pourvoit la nourriture de chaque jour. Les animaux n'ont ni congéleurs, ni réfrigérateurs, ni gardes-manger. Pourtant ils sont loins de crever de main. La preuve, souvent leurs populations grandissent à en devenir une nuisance pour l'être humain! Dieu prend soin de nous.

Peu important combien nous voudrions être anxieux pour demain, à quoi cela sert-il? Nous ne savons même pas si nous serons encore ici-bas. Concentrons-nous sur aujourd'hui, c'est la journée pour laquelle Dieu pourvoit!

Samuel Deroy

lundi 4 mai 2015

FAIT QUELQUE CHOSE!

Bonjour frères et soeurs

Mon texte et idée ce matin est très simple. Comme mon titre le dit, c'est un appel à faire quelque chose ou à réagir. Voici le passage:

1 Roi 13:20-23
Comme ils étaient assis à table, la parole de l'Éternel fut adressée au prophète qui l'avait ramené. Et il cria à l'homme de Dieu qui était venu de Juda: Ainsi parle l'Éternel: Parce que tu as été rebelle à l'ordre de l'Éternel, et que tu n'as pas observé le commandement que l'Éternel, ton Dieu, t'avait donné; parce que tu es retourné, et que tu as mangé du pain et bu de l'eau dans le lieu dont il t'avait dit: Tu n'y mangeras point de pain et tu n'y boiras point d'eau, -ton cadavre n'entrera pas dans le sépulcre de tes pères. Et quand le prophète qu'il avait ramené eut mangé du pain et qu'il eut bu de l'eau, il sella l'âne pour lui.

Ce texte est pris de l'histoire de l'homme de Dieu, sans nom, qui confronte Jéroboam et son autel idolâtre. L'Éternel lui avait donné un message à donner et des ordres qu'il devait suivre à la lettre. Il ne devait pas manger, boire ou retourner par le même chemin. Par l'intervention d'un mauvais prophète, il est détourné des trois ordres. C'est lors du repas qu'il se fait confronter par cette parole du Seigneur.

Comme vous avez lu, l'homme de Dieu continue son repas et quitte. Il n'y aucune mention d'avoir arrêté de manger, confesser son péché et supplié pour le divin pardon. Je sais que le texte ne dit pas nécessairement tout, mais prenons pour acquis qu'il n'a rien fait. Ça ne devrait pas être notre réaction lorsque Dieu nous confronte dans un péché ou rébellion quelconque. Nous devons réagir ou faire quelque chose.

Cette histoire me frappe encore plus à cause que Jéroboam réagis-lui. Sa main devin sèche et toute suite, il cherche le secours du prophète. Il veut seulement une délivrance et ne pas se repentir, c'est vrai. Il continue son mal avant la fin de l'histoire, c'est vrai. Mais au moins, il a réagi.

Nous retrouvons la même sorte de mal avec Miché. Cette fois, c'est le roi de Juda qui entend la prophétie et qui ne fait rien. Miché crie haut et fort que s'ils font à la guerre le roi d’Israël va mourir et le peuple va être dispersé. Il faut se rappeler que le prophète est appelé à la requête du roi Josaphat et non à la demande du roi d'Israël. Ceci veut dire que le roi de Juda voulait vraiment savoir la Parole de Dieu avant d'agir. Sauf que lorsqu'il entend cette parole, il continue avec ses plans. La raison première pour la venue de Miché était spécifiquement pour savoir la volonté de Dieu. Josaphat voulait s'assurer que l'Éternel était d'accord avec leur plan. Et même s'il entend que non et que des gens vont mourir, il s'engage envers le roi d'Israël. Ça s'est la définition d'entêtement, n'est-ce que pas?

Maintenant ma question pour vous c'est, est-ce votre attitude aussi? Lorsque l'Esprit vous convainc de n'importe quoi, est-ce que vous réagissez? Nous ne sommes certainement pas capables de changer nos vies par nous-même, mais au moins de crier à Dieu pour de l'aide. Il faut au moins fléchir le genou devant Dieu et Lui demander pardon. Ça pourrait arriver lors d'un message ou d'une lecture biblique. Ça pourrait se faire par des exhortations d'un frère ou soeur. Ça pourrait même être dans une conversation avec un non sauvé. Le fait demeure que nous savons quand l'Esprit nous pique au vif sur un sujet quelconque. Est-ce que nous fessons quelque chose? Où est-ce que nous sommes trop endurcis, orgueilleux ou juste pécheur pour faire quelque chose?

Martin labonté

vendredi 1 mai 2015

Vision du Monde 3

Nous arrivons finalement à la dernière question, mais la plus importante de toutes! Il y a un problème, ok, mais...

Quelle est la solution?

Ce que la société croit :

Pour vaincre le déséquilibre, nous devons chercher l'équilibre! S'il nous manque du temps, nous devons mieux gêrer notre horaire. S'il nous manque de l'argent, nous devons travailler plus ou chercher un travail mieux rémunéré. S'il nous manque de la connaissance, allons à l'école! Etc, etc, etc.

Ce que Dieu nous dit :

Jésus-Christ est la solution. Il est venu dans le monde en prenant une forme humaine afin de donner Sa vie comme un sacrifice pour nos péchés. La solution est gratuite, elle ne nous coûte rien, sauf d'accepter que nous n'avons rien à faire et ne nous pouvons rien faire puisque tout a déjà été accomplit en Christ. Nous devons accepter Son sacrifice et faire de Lui le Seigneur de notre vie en cherchant la volonté de Dieu par l'obéissance à Sa Parole sous la direction de l'Esprit.

Le problème pointé du doigt par la société diffère de celui montré par Dieu, leurs solutions respectives divergent d'autant plus! Le diable nous murmure à l'oreille que tout dépend de nous. Mais Dieu nous dit que nous ne pouvons rien faire pour rétablir ce que nous avons nous-mêmes brisé! C'est réellement la différence que la Parole de Dieu apporte. Elle nous libère du poids qui repose faussement sur nos épaules. Nous ne pouvons rien faire pour restaurer la création, Dieu est à l'oeuvre et le fait! Ce que nous pouvons faire, c'est d'embarquer dans le bateau alors qu'il en est encore temps. La patience de Dieu a Ses limites. La solution offerte gratuitement en Jésus-Christ n'est pas une offre sans fin! Sommes-nous dans le bateau? Invitons-nous les autres à y embarquer? Ou sommes-nous tout simplement heureux d'être sain et sauf? La société nous invite, nous attire et nous séduit à nous préoccuper de nous-mêmes, de nos besoins propres. Dieu nous invite à nous joindre à Lui, à prendre part à Son oeuvre de restauration de la création entière. Il y a plus que notre nombril... La voix de qui écoutons-nous? Cherchons-nous réellement la volonté de Dieu pour laquelle nous avons été sauvés?

Samuel Deroy