Bonjour frères et soeurs
Toute l’existence tourne autour de Dieu puisqu’Il est la source de toute chose. La Bible nous dit:
Romain 11:36
C'est de lui, par lui, et pour lui que sont toutes choses. A lui la gloire dans tous les siècles! Amen!
Ceci veut dire que nos vies doivent aussi tourner autour de Lui ou doivent être centrées sur Dieu. Souvent, cette notion nous fait penser au service ou sacrifice dans nos vies. Nous concentrons nos efforts à faire des choses pour Dieu ou sacrifier des plaisirs. Je dirais que ceci en fait partit, mais que c’est beaucoup plus grand.
Étant la source souveraine et providentiel; Dieu produit toutes choses qui arrivent. Toutes situations ou tous évènements de nos vies viennent de la bouche de Dieu ou Ses décrets. Ceci aussi est Dieucentrique. Ils arrivent pour nous apporter à l’adoration ou la dépendance envers cette Source, mais je voudrais aller plus loin encore.
L’oeuvre que Dieu fait dans nos vies, soit l’épreuve ou la bénédiction, est totalement visée sur Sa gloire. Il n’agit pas dans nos vies parce qu’Il est tellement gentil ou bon. Il le fait dans Sa joie parfaite de Son oeuvre parfaite parce qu’Il est parfait. Tout ceci submerge nos vies de joie ineffable, mais c'est quand même visé vers Dieu prenant plaisir en Lui-même. La réponse à ta petite prière personnelle est parce que Dieu prenait plaisir en Lui-même ou parce qu’Il est Dieucentrique.
Ces notions théologiques nous aident à ne pas séparer les interventions bénéfiques de Dieu et Son accent sur Sa gloire. Il ne fait pas des concessions pour nous donner un peu de joie, mais Il vit Son Dieucentrism.
Je sais que mes idées sont encore une fois farfelues ou bizarres, mais méditées un peu dessus et laissez-les vous porter vers une adoration de WOW!
Martin Labonté
lundi 29 mai 2017
mercredi 24 mai 2017
2 PIERRE 2:9-11
Bonjour frères et sœurs
Ce matin, nous revenons dans notre passage de comparaison pour continuer à voir les similitudes et dissimilitudes avec Jude. D'un côté, les deux parlent d'attitude de rébellion envers l'autorité. De l'autre côté, Pierre ne va pas juste s'attaquer aux faux ; mais aussi encourager les vrais. Est-ce important ? Absolument ! Parce que Pierre fait une distinction entre les deux groupes pendant que Jude inclut tous les gens dans sa description des faux. Certains vont être de faux enseignants, mais n'importe qui pourrait être un faux professant. Concentrons-nous sur Pierre et sur son approche. Il vient de prononcer une grande phrase par laquelle il a établi la base historique. Cette base prouve que le Seigneur juge n'importe qui sans exception. En même temps, Il délivre ceux qui Lui appartiennent. Ceci n'enlève pas le besoin de reconnaître les faux. Notre texte peut donc être séparé en trois : les vrais, les faux et la reconnaissance des faux.
LES VRAIS
2.9
le Seigneur sait délivrer de l'épreuve les hommes pieux (…)
Pierre rentre toute de suite dans le vif du sujet, sa conclusion : le Seigneur sait ce qu'Il fait ! Il faut se poser quelques questions ici, telle que : Qui sont les hommes pieux ? Que signifie l'expression «délivré de»? Quelle est cette épreuve ?
Qui sont les hommes pieux ? C'est important parce qu'eux seuls sont délivrés. Le mot pieux parle d’honorer. La seule façon d’honorer Dieu c'est en Jésus-Christ. Donc, osons affirmer que ces hommes pieux sont les enfants de Dieu. Pas nécessairement ceux plus fidèles, mais ceux qui ont mis leurs pleines confiances dans l’œuvre expiatoire de Christ.
Que signifie l'expression «délivrée de» ? Ça ne signifie pas être «séparé de» ou d'être empêcher de souffrir. L'idée est de passer à travers de l'épreuve avec succès. Il est important de noter que l'épreuve faite partit du plan de Dieu et qu'Il nous soutient d'un côté à l'autre par Sa puissance.
Quelle est cette épreuve ? Notez l'utilisation du singulier. Notez aussi le contexte d'apostasie et persévérance des saints. Ceci semble pointer vers l'épreuve de la vie chrétienne en soin et l'assurance que Celui qui a commencé cette bonne œuvre va la terminer.
Tout ceci est bien encourageant, mais que fais-tu des faux ? Pierre va nous donner la réponse.
LES FAUX
2.9
et réserver les injustes pour êtres punis au jour du jugement,
2.10
ceux surtout qui vont après la chair dans un désir d'impureté et qui méprisent l'autorité.
Il ne va pas juste parler de leur jugement, mais il va aussi bien les décrire. Par le temps de verbe grec, il y a une possibilité de dire qu'ils subissent déjà une souffrance avant la grande punition. Okay, mais qui sont les injustes ? Parce que certains des élus vont peut-être se faire avoir. Le verset 10 fait une distinction entre un vrai qui tombe et un faux qui vit son péché. Le premier énoncé semble parler d'un abandon à leur désir charnel dans tout les sens, mais je vais défendre ce point de vue dans le message. Le deuxième énoncé fait penser aux personnages de Jude. C'est normal parce qu'un faux c'est un faux qu'il soit simple professant ou enseignant. Cette description nous dirige vers la méthode pour les reconnaître.
LA RECONNAISSANCE DES FAUX
2.10
Audacieux et arrogants, ils ne craignent pas d'injurier les gloires,
2.11
tandis que les anges, supérieurs en force et en puissance, ne portent pas contre elles de jugement injurieux devant le Seigneur.
Je ne vais pas toucher le verset 11 ou l'idée «d'injurier les gloires» dans ce blogue, désolé. Je veux juste me concentrer sur leurs deux traits de caractère principaux. Ils sont «audacieux» ou entêtés ou orgueilleux ou ont du front tout le tour de la tête. Ils n'ont pas besoin d'autorité au-dessus d'eux parce qu'ils sont leur propre autorité. Ils sont aussi «arrogants»; qui vient d'un mot grec pour l’égoïsme. Ils veulent ce qu'ils veulent; et personne ne va les empêcher d'avoir ce qu'ils désirent. Nous pouvons lier les deux expressions et penser à des hommes qui cherchent à se débarrer des dirigeants pour prendre leur place.
Tout ceci devrait partir des systèmes d'alarme en nous et provoquer un sens de réconfort. Il faut certainement discerner les faux selon cette information et toute autre information exprimées dans la Bible. Il faut aussi savoir que Dieu est Celui qui prend soin de Son église. Est-ce que ce dernier fait enlève notre besoin d'agir ? Nullement ! Est-ce que le premier fait doit provoquer la crainte ? Nullement ! Nous nous confions en Dieu et agissons.
Martin Labonté
Ce matin, nous revenons dans notre passage de comparaison pour continuer à voir les similitudes et dissimilitudes avec Jude. D'un côté, les deux parlent d'attitude de rébellion envers l'autorité. De l'autre côté, Pierre ne va pas juste s'attaquer aux faux ; mais aussi encourager les vrais. Est-ce important ? Absolument ! Parce que Pierre fait une distinction entre les deux groupes pendant que Jude inclut tous les gens dans sa description des faux. Certains vont être de faux enseignants, mais n'importe qui pourrait être un faux professant. Concentrons-nous sur Pierre et sur son approche. Il vient de prononcer une grande phrase par laquelle il a établi la base historique. Cette base prouve que le Seigneur juge n'importe qui sans exception. En même temps, Il délivre ceux qui Lui appartiennent. Ceci n'enlève pas le besoin de reconnaître les faux. Notre texte peut donc être séparé en trois : les vrais, les faux et la reconnaissance des faux.
LES VRAIS
2.9
le Seigneur sait délivrer de l'épreuve les hommes pieux (…)
Pierre rentre toute de suite dans le vif du sujet, sa conclusion : le Seigneur sait ce qu'Il fait ! Il faut se poser quelques questions ici, telle que : Qui sont les hommes pieux ? Que signifie l'expression «délivré de»? Quelle est cette épreuve ?
Qui sont les hommes pieux ? C'est important parce qu'eux seuls sont délivrés. Le mot pieux parle d’honorer. La seule façon d’honorer Dieu c'est en Jésus-Christ. Donc, osons affirmer que ces hommes pieux sont les enfants de Dieu. Pas nécessairement ceux plus fidèles, mais ceux qui ont mis leurs pleines confiances dans l’œuvre expiatoire de Christ.
Que signifie l'expression «délivrée de» ? Ça ne signifie pas être «séparé de» ou d'être empêcher de souffrir. L'idée est de passer à travers de l'épreuve avec succès. Il est important de noter que l'épreuve faite partit du plan de Dieu et qu'Il nous soutient d'un côté à l'autre par Sa puissance.
Quelle est cette épreuve ? Notez l'utilisation du singulier. Notez aussi le contexte d'apostasie et persévérance des saints. Ceci semble pointer vers l'épreuve de la vie chrétienne en soin et l'assurance que Celui qui a commencé cette bonne œuvre va la terminer.
Tout ceci est bien encourageant, mais que fais-tu des faux ? Pierre va nous donner la réponse.
LES FAUX
2.9
et réserver les injustes pour êtres punis au jour du jugement,
2.10
ceux surtout qui vont après la chair dans un désir d'impureté et qui méprisent l'autorité.
Il ne va pas juste parler de leur jugement, mais il va aussi bien les décrire. Par le temps de verbe grec, il y a une possibilité de dire qu'ils subissent déjà une souffrance avant la grande punition. Okay, mais qui sont les injustes ? Parce que certains des élus vont peut-être se faire avoir. Le verset 10 fait une distinction entre un vrai qui tombe et un faux qui vit son péché. Le premier énoncé semble parler d'un abandon à leur désir charnel dans tout les sens, mais je vais défendre ce point de vue dans le message. Le deuxième énoncé fait penser aux personnages de Jude. C'est normal parce qu'un faux c'est un faux qu'il soit simple professant ou enseignant. Cette description nous dirige vers la méthode pour les reconnaître.
LA RECONNAISSANCE DES FAUX
2.10
Audacieux et arrogants, ils ne craignent pas d'injurier les gloires,
2.11
tandis que les anges, supérieurs en force et en puissance, ne portent pas contre elles de jugement injurieux devant le Seigneur.
Je ne vais pas toucher le verset 11 ou l'idée «d'injurier les gloires» dans ce blogue, désolé. Je veux juste me concentrer sur leurs deux traits de caractère principaux. Ils sont «audacieux» ou entêtés ou orgueilleux ou ont du front tout le tour de la tête. Ils n'ont pas besoin d'autorité au-dessus d'eux parce qu'ils sont leur propre autorité. Ils sont aussi «arrogants»; qui vient d'un mot grec pour l’égoïsme. Ils veulent ce qu'ils veulent; et personne ne va les empêcher d'avoir ce qu'ils désirent. Nous pouvons lier les deux expressions et penser à des hommes qui cherchent à se débarrer des dirigeants pour prendre leur place.
Tout ceci devrait partir des systèmes d'alarme en nous et provoquer un sens de réconfort. Il faut certainement discerner les faux selon cette information et toute autre information exprimées dans la Bible. Il faut aussi savoir que Dieu est Celui qui prend soin de Son église. Est-ce que ce dernier fait enlève notre besoin d'agir ? Nullement ! Est-ce que le premier fait doit provoquer la crainte ? Nullement ! Nous nous confions en Dieu et agissons.
Martin Labonté
lundi 22 mai 2017
LE CONTENTEMENT
Bonjour frères et soeurs
Ne laissez pas mon titre vous induire en erreur. Je ne veux pas parler de comment être contenté, mais d'un très grave malentendu. Nous sommes rapides pour considérer le contentement comme acceptant notre situation telle qu’elle est. Nous restons pacifié lors de nos desserts. Nous acceptons notre froideur. Nous ne combattons pas pour avoir la pleine mesure de l’Esprit. Tout ceci sous la bannière du contentement. Une fois de plus j’aimerais briser nos idées préconçues.
SELON PAUL
Souvent le nœud du problème se trouve dans ces versets :
Philippiens 4:11-12
Ce n'est pas en vue de mes besoins que je dis cela, car j'ai appris à être content de l'état où je me trouve. Je sais vivre dans l'humiliation, et je sais vivre dans l'abondance. En tout et partout j'ai appris à être rassasié et à avoir faim, à être dans l'abondance et à être dans la disette.
Lisez attentivement et vous verrez que Paul parle seulement de choses terrestres. Il présente ses besoins physiques, mais ne parle pas de son intimité avec Dieu. Je vais oser affirmer qu’il avait un énorme mécontentement dans ce domaine. Lisez ces passages :
Philippiens 3:12-14
Ce n'est pas que j'aie déjà remporté le prix, ou que j'aie déjà atteint la perfection; mais je cours, pour tâcher de le saisir, puisque moi aussi j'ai été saisi par Jésus Christ. Frères, je ne pense pas l'avoir saisi; mais je fais une chose: oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus Christ.
1 Corinthiens 9:26-27
Moi donc, je cours, non pas comme à l'aventure; je frappe, non pas comme battant l'air. Mais je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, de peur d'être moi-même rejeté, après avoir prêché aux autres.
Vous avez surement constaté l’énorme différence entre les premier versets et ceux-ci? Il n’y a aucun effort pour accepter le statu quo. Il n’a certainement pas appris à être contenté de ses desserts ou faiblesses. Je ne parle pas de vivre des «highs», mais demeurer sur la montagne. Je parle de ce marathon qui demande de la marche ou de la course, mais au moins un effort continuel. Si tu ralentis, tu commences à sentir ta faiblesse et tu arrêtes. Je n’ai jamais fait de marathon, mais je m’entrainais beaucoup. Si je laissais une occasion passée pour m’entrainer je pouvais voir les jours devenir des semaines sans entrainement.
Votre vie chrétienne n’est pas obligée de rester telle quelle. Peu importe votre situation, recommencer à jogger. Donnez-vous un bon coup de pied et dites-vous : je ne serai pas contenté dans l’état où je me trouve.
Martin Labonté
Ne laissez pas mon titre vous induire en erreur. Je ne veux pas parler de comment être contenté, mais d'un très grave malentendu. Nous sommes rapides pour considérer le contentement comme acceptant notre situation telle qu’elle est. Nous restons pacifié lors de nos desserts. Nous acceptons notre froideur. Nous ne combattons pas pour avoir la pleine mesure de l’Esprit. Tout ceci sous la bannière du contentement. Une fois de plus j’aimerais briser nos idées préconçues.
SELON PAUL
Souvent le nœud du problème se trouve dans ces versets :
Philippiens 4:11-12
Ce n'est pas en vue de mes besoins que je dis cela, car j'ai appris à être content de l'état où je me trouve. Je sais vivre dans l'humiliation, et je sais vivre dans l'abondance. En tout et partout j'ai appris à être rassasié et à avoir faim, à être dans l'abondance et à être dans la disette.
Lisez attentivement et vous verrez que Paul parle seulement de choses terrestres. Il présente ses besoins physiques, mais ne parle pas de son intimité avec Dieu. Je vais oser affirmer qu’il avait un énorme mécontentement dans ce domaine. Lisez ces passages :
Philippiens 3:12-14
Ce n'est pas que j'aie déjà remporté le prix, ou que j'aie déjà atteint la perfection; mais je cours, pour tâcher de le saisir, puisque moi aussi j'ai été saisi par Jésus Christ. Frères, je ne pense pas l'avoir saisi; mais je fais une chose: oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus Christ.
1 Corinthiens 9:26-27
Moi donc, je cours, non pas comme à l'aventure; je frappe, non pas comme battant l'air. Mais je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, de peur d'être moi-même rejeté, après avoir prêché aux autres.
Vous avez surement constaté l’énorme différence entre les premier versets et ceux-ci? Il n’y a aucun effort pour accepter le statu quo. Il n’a certainement pas appris à être contenté de ses desserts ou faiblesses. Je ne parle pas de vivre des «highs», mais demeurer sur la montagne. Je parle de ce marathon qui demande de la marche ou de la course, mais au moins un effort continuel. Si tu ralentis, tu commences à sentir ta faiblesse et tu arrêtes. Je n’ai jamais fait de marathon, mais je m’entrainais beaucoup. Si je laissais une occasion passée pour m’entrainer je pouvais voir les jours devenir des semaines sans entrainement.
Votre vie chrétienne n’est pas obligée de rester telle quelle. Peu importe votre situation, recommencer à jogger. Donnez-vous un bon coup de pied et dites-vous : je ne serai pas contenté dans l’état où je me trouve.
Martin Labonté
mercredi 17 mai 2017
JUDE 8-10
Bonjour frères et sœurs
Nous revenons ce matin à notre texte principal. Nous revenons aussi à un des buts secondaires de cette épître. Jude veut dévoiler et décrire clairement qui sont ces faux parmi eux. Sa présentation, cette fois-ci, va surtout tourner autour de la raison et la rébellion. Il va dessiner des gens bien simples dans leur compréhension et bien combatifs envers l’autorité. Nous pourrions même affirmer que leur attitude rebelle démontrée leur manque d’intelligence. Nous allons encore une fois faire une séparation un peu différente. Nous allons unir les idées et pas nécessairement les versets.
LA RÉBELLION
1.8
(…) méprisent l'autorité et injurient les gloires.
1.9
Or, l'archange Michel, lorsqu'il contestait avec le diable et lui disputait le corps de Moïse, n'osa pas porter contre lui un jugement injurieux, mais il dit: Que le Seigneur te réprime!
Il est primordial de se rappeler l’intention de l’auteur d’écrire une lettre circulaire ou universelle. Elle doit donc rejoindre tout et laisser la porte ouverte pour n’importe quel exemple de faux professant. Ceci me motive à mentionner que la description de Jude est faite pour rester générale. C’est vraiment supposé être un portrait-robot avec certaines variations comme ajouter une barbe ou des cheveux long. Le visage de base va rester le même, mais certain aspect peu et va changer. Maintenant, nous sommes prêts à examiner ce premier trait de caractère.
Je vais oser affirmer que les deux caractéristiques mentionnées au verset 8 sont des synonymes. J’ajouterais que les deux font référence au fait de résister ou de vouloir s’attaquer à tout supérieur au-dessus de nous. Une attitude qui ne devrait donc PAS exister parmi les chrétiens. Nous n’avons aucune licence biblique pour critiquer les autorités quelconques. J’ajouterais que c’est même une marque de folie et un manque de connaissance des enseignements biblique.
LA RAISON
1.8
Malgré cela, ces hommes aussi, entraînés par leurs rêveries, souillent pareillement leur chair (…)
1.10
Eux, au contraire, ils parlent d'une manière injurieuse de ce qu'ils ignorent, et ils se corrompent dans ce qu'ils savent naturellement comme les brutes.
C'est en gardant en tête l'approche générale de Jude que nous examinons le verset 8. Ces rêveries pourraient être des appels aux visions ou une sphère d'illusion. Ils sont peut-être en train de vivre dans un monde imaginaire avec un Dieu bon qui ne condamne pas. Une autre possibilité, c'est qu'ils utilisent des rêves révélateurs pour prouver leur façon de vivre. Peu importe leurs rêveries, ils ne sont pas attachés aux Paroles de Dieu. Ceci les guides vers des souillures (tache ou saleté sur la ligne) sur leur chair (leur personne). En d'autres mots, ils ont des péchés évidents ; donc nous parlons de grosse poutre énorme. C'est normal lorsque nous considérons leur vraie source de connaissance.
Le verset 10 est sévère dans ses propos. Ces hommes ne connaissent pas grand-chose sauf comment être des bêtes stupides (ouch!). Parce qu'ils baignent dans ces égouts de souillures, ils se corrompent (ou décompose) pièce par pièce. Quelle horrible destruction !
Connaissons-nous des gens comme ceci ? Avons-nous le courage de les avertir pour leur bien ? Avons-nous le courage de nous examiner devant ce miroir de la Parole ? Sommes-nous prêts à combattre ces souillures avant qu'ils nous corrompent ?
Martin Labonté
Nous revenons ce matin à notre texte principal. Nous revenons aussi à un des buts secondaires de cette épître. Jude veut dévoiler et décrire clairement qui sont ces faux parmi eux. Sa présentation, cette fois-ci, va surtout tourner autour de la raison et la rébellion. Il va dessiner des gens bien simples dans leur compréhension et bien combatifs envers l’autorité. Nous pourrions même affirmer que leur attitude rebelle démontrée leur manque d’intelligence. Nous allons encore une fois faire une séparation un peu différente. Nous allons unir les idées et pas nécessairement les versets.
LA RÉBELLION
1.8
(…) méprisent l'autorité et injurient les gloires.
1.9
Or, l'archange Michel, lorsqu'il contestait avec le diable et lui disputait le corps de Moïse, n'osa pas porter contre lui un jugement injurieux, mais il dit: Que le Seigneur te réprime!
Il est primordial de se rappeler l’intention de l’auteur d’écrire une lettre circulaire ou universelle. Elle doit donc rejoindre tout et laisser la porte ouverte pour n’importe quel exemple de faux professant. Ceci me motive à mentionner que la description de Jude est faite pour rester générale. C’est vraiment supposé être un portrait-robot avec certaines variations comme ajouter une barbe ou des cheveux long. Le visage de base va rester le même, mais certain aspect peu et va changer. Maintenant, nous sommes prêts à examiner ce premier trait de caractère.
Je vais oser affirmer que les deux caractéristiques mentionnées au verset 8 sont des synonymes. J’ajouterais que les deux font référence au fait de résister ou de vouloir s’attaquer à tout supérieur au-dessus de nous. Une attitude qui ne devrait donc PAS exister parmi les chrétiens. Nous n’avons aucune licence biblique pour critiquer les autorités quelconques. J’ajouterais que c’est même une marque de folie et un manque de connaissance des enseignements biblique.
LA RAISON
1.8
Malgré cela, ces hommes aussi, entraînés par leurs rêveries, souillent pareillement leur chair (…)
1.10
Eux, au contraire, ils parlent d'une manière injurieuse de ce qu'ils ignorent, et ils se corrompent dans ce qu'ils savent naturellement comme les brutes.
C'est en gardant en tête l'approche générale de Jude que nous examinons le verset 8. Ces rêveries pourraient être des appels aux visions ou une sphère d'illusion. Ils sont peut-être en train de vivre dans un monde imaginaire avec un Dieu bon qui ne condamne pas. Une autre possibilité, c'est qu'ils utilisent des rêves révélateurs pour prouver leur façon de vivre. Peu importe leurs rêveries, ils ne sont pas attachés aux Paroles de Dieu. Ceci les guides vers des souillures (tache ou saleté sur la ligne) sur leur chair (leur personne). En d'autres mots, ils ont des péchés évidents ; donc nous parlons de grosse poutre énorme. C'est normal lorsque nous considérons leur vraie source de connaissance.
Le verset 10 est sévère dans ses propos. Ces hommes ne connaissent pas grand-chose sauf comment être des bêtes stupides (ouch!). Parce qu'ils baignent dans ces égouts de souillures, ils se corrompent (ou décompose) pièce par pièce. Quelle horrible destruction !
Connaissons-nous des gens comme ceci ? Avons-nous le courage de les avertir pour leur bien ? Avons-nous le courage de nous examiner devant ce miroir de la Parole ? Sommes-nous prêts à combattre ces souillures avant qu'ils nous corrompent ?
Martin Labonté
lundi 15 mai 2017
LE VOEU DE NAZIRÉAT
Bonjour frères et sœurs
Si vous avez oublié, ce vœu était un dévouement spirituel plus intense; mais pour n’importe quel juif de l’Ancien Testament. Pour l’accomplir, il y avait trois prérequis. Premièrement, de s’éloigner de toute souillure comme les morts. Deuxièmement, de s’abstenir du fruit de la vigne jusqu'à ne pas manger des raisins. Troisièmement, laisser pousser ces cheveux jusqu’à la fin du vœu. Ce triple commandement avait un certain raisonnement derrière. Un raisonnement qui pourrait être applicable aujourd’hui. Premièrement, nous devons nous éloigner des choses qui peuvent nous souiller ou nous faire tomber dans le péché. Deuxièmement, nous sommes encouragés à rester le plus loin possible des fardeaux qui ont le potentiel de nous ralentir. J’avoue que le troisième est le plus difficile, mais c’était un appel à obéir d’une façon qui serait visible. Nous ne comprenons pas toujours toutes les demandes que Dieu met sur nos vies, mais il faut Lui faire confiance. Ok Martin, c’est peut-être intéressant; mais tu veux en venir à quoi? Je suis contant que vous me le demandez. Dans le livre d'Amos, nous pouvons lire ceci:
Amos 2:11
J'ai suscité parmi vos fils des prophètes, Et parmi vos jeunes hommes des nazaréens. N'en est-il pas ainsi, enfants d'Israël? dit l'Éternel...
Si vous avez oublié, ce vœu était un dévouement spirituel plus intense; mais pour n’importe quel juif de l’Ancien Testament. Pour l’accomplir, il y avait trois prérequis. Premièrement, de s’éloigner de toute souillure comme les morts. Deuxièmement, de s’abstenir du fruit de la vigne jusqu'à ne pas manger des raisins. Troisièmement, laisser pousser ces cheveux jusqu’à la fin du vœu. Ce triple commandement avait un certain raisonnement derrière. Un raisonnement qui pourrait être applicable aujourd’hui. Premièrement, nous devons nous éloigner des choses qui peuvent nous souiller ou nous faire tomber dans le péché. Deuxièmement, nous sommes encouragés à rester le plus loin possible des fardeaux qui ont le potentiel de nous ralentir. J’avoue que le troisième est le plus difficile, mais c’était un appel à obéir d’une façon qui serait visible. Nous ne comprenons pas toujours toutes les demandes que Dieu met sur nos vies, mais il faut Lui faire confiance. Ok Martin, c’est peut-être intéressant; mais tu veux en venir à quoi? Je suis contant que vous me le demandez. Dans le livre d'Amos, nous pouvons lire ceci:
Amos 2:11
J'ai suscité parmi vos fils des prophètes, Et parmi vos jeunes hommes des nazaréens. N'en est-il pas ainsi, enfants d'Israël? dit l'Éternel...
N’est-ce pas fascinant comme parole? Nous savons l’utilité des prophètes pour avertir le peuple, mais pourquoi a-t-Il appelé des naziréens? Et, pourquoi ça fait partie de leur avertissement? Voici mon humble méditation: pour le témoignage pourvu par leur consécration. Ils n’étaient pas des enseignants ou dirigeants religieux, mais des gens du peuple. Ils étaient prêts à s’engager avec plus de ferveur que la loi demandait. Voici où je veux en venir, si ce n’était pas clair.
Nous avons grandement besoin de chrétiens ou chrétiennes radicaux. Des croyants qui vont provoquer le reste à se réveiller; parce que nous dormons aux gaz! Il me semble que les plus fervents finissent toujours par quitter pour devenir missionnaire ou pasteur. Il nous faut des naziréens pour enflammer nos églises nord-américaine froids et endormis. Des gens qui ne vont pas s’enfermer comme des moines, mais vivre parmi le commun des mortels. Je ne parle pas de quelqu’un qui veut juste prier ou parler de Dieu; puis sinon ils s’éclipsent des autres. En d’autres mots: tu n’es pas fervent comme moi, donc je vais aller ailleurs. Je parle de faire des choix radicaux. Essayer de fermer la télévision une semaine, ou mettre de côté une activité préférée pour un temps. Tout avec le but de mettre Dieu en premier plan. Parce que, soyons honnêtes: Il ne l’est pas toujours! Pourquoi pas faire un jeûne ou mettre ensemble une réunion de prière de plus que celle du mercredi?
J’espère avoir motivé juste un ou une naziréenne.
Martin Labonté
Martin Labonté
mercredi 10 mai 2017
2 PIERRE 2:4-8
Bonjour frères et sœurs
Ce matin, nous revenons dans 2 Pierre 2 pour faire une autre comparaison avec Jude. Les deux auteurs veulent s'attaquer au même problème; des faux dans l'église. Jude s'intéresse aux faux professants et cherche à provoquer une vérification interne ou une introspection. Pierre fait la guerre aux faux enseignants et leur rappel que l'Éternel est le juste juge. Jude a expliqué que même ceux qui goûtent un certain privilège peuvent être jugés. Pierre prouve que personne n’échappe au jugement sauf les élues justifiées. Nous allons suivre ce contraste de jugement et délivrance pour ce blogue.
JUGEMENT
2.4
Car, si Dieu n'a pas épargné les anges qui ont péché, mais s'il les a précipités dans les abîmes de ténèbres et les réserve pour le jugement;
2.5
s'il n'a pas épargné l'ancien monde, (...) lorsqu'il fit venir le déluge sur un monde d'impies;
2.6
s'il a condamné à la destruction et réduit en cendres les villes de Sodome et de Gomorrhe, les donnant comme exemple aux impies à venir,
Ma séparation de verset est pour mieux concentrer nos efforts de contraster le jugement de la délivrance. Nous connaissons ces condamnations, donc concentrons nos efforts sur les parties plus croustillantes.
1) Les anges ont été retenus dans les ténèbres et réservés (gardé) pour le jugement. Les premiers lecteurs se font envahir par de faux docteurs destructeurs. C'est donc important de savoir que le Seigneur garde son contrôle même sur les malfaiteurs. Ils ne peuvent accomplir que la volonté parfaite ou secrète de Dieu.
2) Le déluge est venu selon la volonté de Dieu. Même si les faux docteurs vont répandre leur hérésie de destruction; c'est Dieu l'auteur de toute vrai cataclysme.
3) Le grand jugement de Sodome et Gomorrhe est un signe pour les générations futures. Tous ceux qui veulent se rebeller contre la volonté révélée de Dieu vont passer un mauvais quart d'heure.
Mais, même avec tout ce ravage, il n'y aura pas de dommage collatéral.
DÉLIVRANCE
2.5
(…) mais s'il a sauvé Noé, lui huitième, ce prédicateur de la justice, (...)
2.7
et s'il a délivré le juste Lot, profondément attristé de la conduite de ces hommes sans frein dans leur dissolution
2.8
(car ce juste, qui habitait au milieu d'eux, tourmentait journellement son âme juste à cause de ce qu'il voyait et entendait de leurs œuvres criminelles);
Je vais garder un petit mystère pour le message de ce soir et je ne vais pas tout dévoiler les détails croustillants ici. Mon seul partage va tourner autour de la grâce. La délivrance de Lot et Noé est par pure grâce, comme nous. Mais nous l'oublions et revenons trop souvent à une relation de mérite. Nous méritons la bénédiction ou malédiction. Nous oublions que le Père nous voit toujours cachés dans le Fils. Toute interaction de la part de Dieu envers nous part de Lui-même, passe par le Fils et descend sur nous selon Son bon plaisir. En d'autres mots, notre obéissance ou désobéissance ne change rien pour Dieu. Si ceci vous motive à vivre dans le péché, remettez en question votre salut.
En conclusion, examinons le but principal de Pierre. Dieu juge les pécheurs, comme ceux qui prêchent que la grâce égale la dissolution ; et préserve ceux qui lui appartiennent. Ses premiers lecteurs devaient être alertes face aux malfaiteurs parmi eux, mais faire confiance à l'intervention divine. De la même façon, nous devons faire attention aux dangers ; mais jamais oublier que Celui qui a commencé cette bonne œuvre va la terminer.
Martin Labonté
Ce matin, nous revenons dans 2 Pierre 2 pour faire une autre comparaison avec Jude. Les deux auteurs veulent s'attaquer au même problème; des faux dans l'église. Jude s'intéresse aux faux professants et cherche à provoquer une vérification interne ou une introspection. Pierre fait la guerre aux faux enseignants et leur rappel que l'Éternel est le juste juge. Jude a expliqué que même ceux qui goûtent un certain privilège peuvent être jugés. Pierre prouve que personne n’échappe au jugement sauf les élues justifiées. Nous allons suivre ce contraste de jugement et délivrance pour ce blogue.
JUGEMENT
2.4
Car, si Dieu n'a pas épargné les anges qui ont péché, mais s'il les a précipités dans les abîmes de ténèbres et les réserve pour le jugement;
2.5
s'il n'a pas épargné l'ancien monde, (...) lorsqu'il fit venir le déluge sur un monde d'impies;
2.6
s'il a condamné à la destruction et réduit en cendres les villes de Sodome et de Gomorrhe, les donnant comme exemple aux impies à venir,
Ma séparation de verset est pour mieux concentrer nos efforts de contraster le jugement de la délivrance. Nous connaissons ces condamnations, donc concentrons nos efforts sur les parties plus croustillantes.
1) Les anges ont été retenus dans les ténèbres et réservés (gardé) pour le jugement. Les premiers lecteurs se font envahir par de faux docteurs destructeurs. C'est donc important de savoir que le Seigneur garde son contrôle même sur les malfaiteurs. Ils ne peuvent accomplir que la volonté parfaite ou secrète de Dieu.
2) Le déluge est venu selon la volonté de Dieu. Même si les faux docteurs vont répandre leur hérésie de destruction; c'est Dieu l'auteur de toute vrai cataclysme.
3) Le grand jugement de Sodome et Gomorrhe est un signe pour les générations futures. Tous ceux qui veulent se rebeller contre la volonté révélée de Dieu vont passer un mauvais quart d'heure.
Mais, même avec tout ce ravage, il n'y aura pas de dommage collatéral.
DÉLIVRANCE
2.5
(…) mais s'il a sauvé Noé, lui huitième, ce prédicateur de la justice, (...)
2.7
et s'il a délivré le juste Lot, profondément attristé de la conduite de ces hommes sans frein dans leur dissolution
2.8
(car ce juste, qui habitait au milieu d'eux, tourmentait journellement son âme juste à cause de ce qu'il voyait et entendait de leurs œuvres criminelles);
Je vais garder un petit mystère pour le message de ce soir et je ne vais pas tout dévoiler les détails croustillants ici. Mon seul partage va tourner autour de la grâce. La délivrance de Lot et Noé est par pure grâce, comme nous. Mais nous l'oublions et revenons trop souvent à une relation de mérite. Nous méritons la bénédiction ou malédiction. Nous oublions que le Père nous voit toujours cachés dans le Fils. Toute interaction de la part de Dieu envers nous part de Lui-même, passe par le Fils et descend sur nous selon Son bon plaisir. En d'autres mots, notre obéissance ou désobéissance ne change rien pour Dieu. Si ceci vous motive à vivre dans le péché, remettez en question votre salut.
En conclusion, examinons le but principal de Pierre. Dieu juge les pécheurs, comme ceux qui prêchent que la grâce égale la dissolution ; et préserve ceux qui lui appartiennent. Ses premiers lecteurs devaient être alertes face aux malfaiteurs parmi eux, mais faire confiance à l'intervention divine. De la même façon, nous devons faire attention aux dangers ; mais jamais oublier que Celui qui a commencé cette bonne œuvre va la terminer.
Martin Labonté
lundi 8 mai 2017
UN APPELLE AUX FORTS
Bonjour frères et soeurs
Un titre comme ça oblige une explication. La Bible parle clairement de croyants «forts» ou «spirituels», comme nous lisons dans Romain 14 et 15:1-7 ou Galates 6:1-5. Ces mots ne veulent pas dire «meilleur», mais «plus mature». Bien sûr, cette maturité est une oeuvre de Dieu ou comme Paul le rappel aux Corinthiens; tout ce que nous avons vient du Seigneur. Sauf que cette force n’est pas pour notre bien-être, mais celui des autres. Chacun des passages rappelle aux «forts» qu’ils doivent utiliser cette plus grande spiritualité pour secourir les faibles. Cet appel me pousse à considérer deux points importants.
Un titre comme ça oblige une explication. La Bible parle clairement de croyants «forts» ou «spirituels», comme nous lisons dans Romain 14 et 15:1-7 ou Galates 6:1-5. Ces mots ne veulent pas dire «meilleur», mais «plus mature». Bien sûr, cette maturité est une oeuvre de Dieu ou comme Paul le rappel aux Corinthiens; tout ce que nous avons vient du Seigneur. Sauf que cette force n’est pas pour notre bien-être, mais celui des autres. Chacun des passages rappelle aux «forts» qu’ils doivent utiliser cette plus grande spiritualité pour secourir les faibles. Cet appel me pousse à considérer deux points importants.
SANS JUGEMENT
Si nous expérimentons un plus grand intérêt pour les choses de Dieu, c’est à cause de Lui seul. Notre maturité n’est pas un sous-produit d’effort humain, mais une pure grâce de Dieu. Même la motivation vers les choses spirituelles vient de Lui (Philippiens 2:13). Ceci veut dire que tout orgueil doit mourir ou être activement tué. Détrompez-vous, nous sommes facilement capables de tomber dans ce piège pernicieux. Le pire est sa subtilité par lequel il se faufiler dans nos vies. Ce n’est pas une démonstration ouverte, comme de dire: «je suis tellement spirituel!» ou «les gens devraient être comme moi!» Il se cache dans nos frustrations contre les manquements qui nous entoure. Il se glisse dans nos efforts pour encourager les autres à être plus fervents. Il se manifeste dans nos désirs de s’éloigner des gens moins engagés. Si les croyants ne veulent pas se donner dans les mêmes disciplines chrétiennes (telles prière, étude, évangélisation et ainsi de suite) que nous, ils sont automatiquement moins passionnés que nous. Le plan de Dieu n’est pas des individus enflammés, mais un corps distinct et uni. Chaque membre apportant leur force et faiblesse pour le bon fonctionnement du corps. Nous ne pouvons pas nous exclure de la vie des gens parce qu’ils n’ont pas le même intérêt spirituel que nous. Au contraire, c’est souvent ces différences-là qui viennent nous balancer. Il est dangereux, et même anti-biblique, de s’associer seulement avec ceux qui veulent parler de Dieu ou prier autant que moi. J'appelle ceci anti-biblique à cause de 1 Corinthien chapitre 12. Ce chapitre enseigne clairement que les membres faibles et même honteux sont nécessaires.
SANS ÉGOÏSME
Je le répète, notre force n’est pas pour nous. Si nous goûtons une passion plus grande, c’est pour le bien des autres. Nous sommes appelés à motiver, mais pas par des critiques ou jugements. Nous devons aider qui veut dire s’impliquer dans la vie des plus faibles. Cette aide ne peut pas se résumer par des encouragements en rapport avec la lecture de la Bible ou de la prière. Le livre de Galates présente un processus à long terme ou de restauration. En plus, il présente un cas lourd de péchés pesants. Ceci demande de la patience, de l'humiliée et de l'amour. Il ne faut pas avoir toutes les réponses, mais notre présence. En persévérant dans notre intimité avec le Seigneur et en donnant de notre temps; nous pouvons accomplir un grand bien. L’investissement peut rapporter très peu de résultats ou même aucun résultat, mais ce n’est pas important. Le commandement n’est pas de changer la personne, mais d’aider. Comme j’ai dit c’est un investissement de temps pas nécessairement de capacité. Nous devons faire abstraction de nos idées, de nos désirs et de nos préférences pour pouvoir secourir. Le 14e chapitre de Romain ordonne la fin des débats de convictions. Le fort devrait être plus prompt à mettre de côté ses convictions pour venir en aide. Je vais laisser l’Esprit vous parler sur l’application de cette dernière phrase.
Nous ne pouvons pas échapper cette simple vérité: plus nous sommes capables et plus nous devons faire. Nous devons nous oublier et mettre les autres avant nous. Si vous avez un feu, ce n’est pas pour manifester votre grande ferveur, mais pour purifier les autres. Votre force est pour soutenir ceux qui sont incapables par eux-mêmes. L’investissement est très très coûteux avec très peu de retours, mais c’est l’exemple de notre Maître et Seigneur. Donc, je répète mon appel aux forts: aider les faibles!
Martin Labonté
Martin Labonté
mercredi 3 mai 2017
JUDE 5-7
Bonjour frères et sœurs
Ce matin, nous revenons dans Jude pour plonger dans le vif du sujet. Le faux professant a été démasqué; maintenant, c’est le temps de s’examiner. Le passage est écrit d’une façon à provoquer une introspection par tous les lecteurs. Il leur rappelle des histoires de bénédictions, abandon et destruction. Son approche n’est pas chronologique, mais il doit y avoir une logique. Voici mon humble opinion ; il nous montre le processus de l’apostasie. En d’autres mots, ils goûtent la délivrance; ils rejettent le ciel et ils finissent dans le feu éternel.
DÉLIVRANCE
1.5
Je veux vous rappeler, à vous qui savez fort bien toutes ces choses, que le Seigneur, après avoir sauvé le peuple et l'avoir tiré du pays d'Égypte, fit ensuite périr les incrédules;
Jude n’a pas besoin d’aller dans les détails de ces histoires parce qu’ils les connaissent très bien. C’est ça l’idée de la première phrase. Un simple rappel va suffire. La première histoire inclut l’exode et la rébellion à cause des dix espions. Ils ont été sauvés, ou ont goûté une délivrance miraculeuse ; pour ensuite subir la destruction à cause de leur incrédulité.
Il est important de noter que le mot «périr» est le mot grec «apollymi» qui signifie séparer (apo) pour être perdu ou détruit (pollymi). Il est aussi important de noter que chaque verset contient un mot contenant «apo» comme préfixe. C’est un rappel continuel de cette séparation similaire à la repentance. C’est comme une repentance inversé.
REJET
1.6
qu'il a réservé pour le jugement du grand jour, enchaîné éternellement par les ténèbres, les anges qui n'ont pas gardé leur dignité, mais qui ont abandonné leur propre demeure;
Ce verset commence par l’histoire des anges et fini par leur jugement comme les deux autres versets. Ils n’ont pas «gardé leur dignité» ou nous pourrions dire leur privilège. Ils ont choisi d’abandonner leur demeure, qui est la présence de Dieu. Le mot «abandonné», vous l’avez deviné, c’est «apoleipo». Ceci veut dire : se séparer et laisser derrière. Ils ont fait comme Démas, qui a choisi de laisser derrière un ministère incroyable avec Paul pour aller dans le monde.
Encore ici, il y a une sérieuse conséquence. Ils sont «réservé» ou plus exactement «gardé» dans des chaînes de ténèbres jusqu’au grand jour. Comme plusieurs, qui expérimentent la vie chrétienne pour un instant et s’imagine trouver une liberté plus grande en sortant pour finalement être plus enchaîné à la fin.
FEU
1.7
que Sodome et Gomorrhe et les villes voisines, qui se livrèrent comme eux à l'impudicité et à des vices contre nature, sont données en exemple, subissant la peine d'un feu éternel.
Notre dernier exemple est bien connu. Il y a même un lien à faire avec le verset 6, que je réserve pour le message. Le plus important se trouve à la fin du verset. Ils sont tous des exemples. Le mot fait référence à la viande en exposition dans le marché. Le but est d'avoir l'attention des passagers. Jude veut notre attention sur leur vie et leur fin. Il y a toujours un jugement lié au rejet de Dieu.
Donc prenons-nous ces exemples et avertissements au sérieux ? Ou est-ce que c'est seulement pour les rebelles évidents? Comme j'ai mentionné au début ; Jude ne fait pas de distinction et s'adresse à tous ou à vous. Réalisons-nous le danger du péché ? Considérons-nous comme possible la perte éternelle de ceux que nous aimons? Même ceux qui semblent avoir goûté quelque chose de divin pour un temps. Est-ce que nous nous sentons visés ?
Martin Labonté
Ce matin, nous revenons dans Jude pour plonger dans le vif du sujet. Le faux professant a été démasqué; maintenant, c’est le temps de s’examiner. Le passage est écrit d’une façon à provoquer une introspection par tous les lecteurs. Il leur rappelle des histoires de bénédictions, abandon et destruction. Son approche n’est pas chronologique, mais il doit y avoir une logique. Voici mon humble opinion ; il nous montre le processus de l’apostasie. En d’autres mots, ils goûtent la délivrance; ils rejettent le ciel et ils finissent dans le feu éternel.
DÉLIVRANCE
1.5
Je veux vous rappeler, à vous qui savez fort bien toutes ces choses, que le Seigneur, après avoir sauvé le peuple et l'avoir tiré du pays d'Égypte, fit ensuite périr les incrédules;
Jude n’a pas besoin d’aller dans les détails de ces histoires parce qu’ils les connaissent très bien. C’est ça l’idée de la première phrase. Un simple rappel va suffire. La première histoire inclut l’exode et la rébellion à cause des dix espions. Ils ont été sauvés, ou ont goûté une délivrance miraculeuse ; pour ensuite subir la destruction à cause de leur incrédulité.
Il est important de noter que le mot «périr» est le mot grec «apollymi» qui signifie séparer (apo) pour être perdu ou détruit (pollymi). Il est aussi important de noter que chaque verset contient un mot contenant «apo» comme préfixe. C’est un rappel continuel de cette séparation similaire à la repentance. C’est comme une repentance inversé.
REJET
1.6
qu'il a réservé pour le jugement du grand jour, enchaîné éternellement par les ténèbres, les anges qui n'ont pas gardé leur dignité, mais qui ont abandonné leur propre demeure;
Ce verset commence par l’histoire des anges et fini par leur jugement comme les deux autres versets. Ils n’ont pas «gardé leur dignité» ou nous pourrions dire leur privilège. Ils ont choisi d’abandonner leur demeure, qui est la présence de Dieu. Le mot «abandonné», vous l’avez deviné, c’est «apoleipo». Ceci veut dire : se séparer et laisser derrière. Ils ont fait comme Démas, qui a choisi de laisser derrière un ministère incroyable avec Paul pour aller dans le monde.
Encore ici, il y a une sérieuse conséquence. Ils sont «réservé» ou plus exactement «gardé» dans des chaînes de ténèbres jusqu’au grand jour. Comme plusieurs, qui expérimentent la vie chrétienne pour un instant et s’imagine trouver une liberté plus grande en sortant pour finalement être plus enchaîné à la fin.
FEU
1.7
que Sodome et Gomorrhe et les villes voisines, qui se livrèrent comme eux à l'impudicité et à des vices contre nature, sont données en exemple, subissant la peine d'un feu éternel.
Notre dernier exemple est bien connu. Il y a même un lien à faire avec le verset 6, que je réserve pour le message. Le plus important se trouve à la fin du verset. Ils sont tous des exemples. Le mot fait référence à la viande en exposition dans le marché. Le but est d'avoir l'attention des passagers. Jude veut notre attention sur leur vie et leur fin. Il y a toujours un jugement lié au rejet de Dieu.
Donc prenons-nous ces exemples et avertissements au sérieux ? Ou est-ce que c'est seulement pour les rebelles évidents? Comme j'ai mentionné au début ; Jude ne fait pas de distinction et s'adresse à tous ou à vous. Réalisons-nous le danger du péché ? Considérons-nous comme possible la perte éternelle de ceux que nous aimons? Même ceux qui semblent avoir goûté quelque chose de divin pour un temps. Est-ce que nous nous sentons visés ?
Martin Labonté
lundi 1 mai 2017
PRÉSENTATION HISTORIQUE 13
«LORD SHAFTESBURY» Anthony Ashley Cooper (1801-1885)
Cet homme est un contemporain de William Wilberforce. Il a également lutté pour les droits de l'homme à l'intérieur du gouvernement. Sa bataille a été sur deux fronts: les enfants et les fous (le mot ancien pour parler de la maladie mentale).
ENFANTS
Dans ce temps-là, il n'y avait pas de lois sur le travail des enfants. En d'autres mots, ils n'avaient pas de droit. Monsieur Cooper se souciait beaucoup d'eux. Il a systématiquement lutté pour faire augmenter l'âge légal pour travailler et même mettre fin à des carrières que certains enfants pourraient avoir. À l'époque, de nombreux enfants étaient vendus comme esclaves pour devenir des ramoneurs. Ils mourraient jeunes et personne ne s'en souciait. Non seulement il a mis un terme à cela, mais aux enfants et aux femmes qui travaillent dans les mines. Il ne les a pas seulement libérés pour les laisser se débrouiller, mais il a aussi aidé à créer des écoles pour les pauvres. Il a même payé l'école privée pour un enfant.
FOUS
Vous devez savoir que les malades mentaux étaient très mal traités à l'époque. Ils ont été traités essentiellement comme des animaux dans des cages, malheureusement je suis littéral ici. Monsieur Cooper a lutté pour apporter la réforme et l'aide réelle à ces personnes souffrante. Il pensait vraiment qu'on pouvait les aider et les soigner. Il a également rendu plus difficile la possibilité d'être institutionnalisé. Car à l'époque, nous pourrions vous enfermer pour presque n'importe quelle raison.
Des hommes comme Wilberforce et Cooper ont combattu pour les droits de l'homme avant que ce soit populaire. Ces deux hommes m'obligent à me poser une question. Pourquoi tant de chrétiens aujourd'hui semblent s'opposer au travail social pour les croyants? Pourquoi rejetons-nous avec véhémence les rôles que le chrétien peut avoir sur les causes sociales. Trop de mes frères et sœurs veulent se concentrer uniquement sur le spirituel. Ils pensent que cela ressemble trop à l'évangile social, alors jetons-le avec l'eau du bain. Pour ma part, je suis fier d'appeler des hommes comme Wilberforce et Cooper des frères dans la foi. Ils me motivent à quitter mon petit nid confortable et à essayer de changer le monde.
Martin Labonté
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