lundi 31 décembre 2018

NOUS SOMMES DÉSÉQUILIBRÉS

Bonjour frères et soeurs

Voilà une affirmation dure pour nous d'avouer, parce que nous croyons toujours être quand même pas si pires. Nous pensons trop souvent que notre point de vue est balancé et équitable. C'est pourquoi nous devrions être un peu plus honnêtes pour reconnaître nos tendances à mettre un peu plus de poids sur un côté de la balance. Nous savons qu'il y existe une autre vision sur chaque sujet, mais il est clairement erroné (ceci c'est du sarcasme). Parce que nous sommes si certains d'avoir bien étudié ce sujet, il est impossible de se tromper (plus de sarcasme). Par exemple, nous pouvons mettre un trop gros accent sur l'expérience ou totalement rejeter ce grand danger d'être affecté par les émotions. Une vision trop axée sur une approche conservatrice peut sembler légaliste et les efforts de minimiser les standards ou principes peuvent être vus comme un laisser-aller. En d'autres mots, nous sommes trop rapides pour nous mettre dans un camp ou l'autre sans voir le bien de construire avec les deux visions.

Notre débalancement ne s'arrête pas seulement sur les gros débats théologiques. Il se voit dans la vie de tous les jours. Nous préférons certains livres de la Bible plus que d'autres. Nous concentrons nos lectures dans le Nouveau Testament plus que l'ancien ou vice versa. Nous trouvons notre instruction doctrinale plus dans les évangiles que les épîtres ou nous déléguons les évangiles pour le temps des apôtres seulement en mettant tout l'accent sur les épîtres. Toutes ces préférences sont dangereuses parce qu'elles construisent des murs dépareillés; au détriment de laisse les autres murs affaiblit. Par exemple, nous pouvons trop vouloir avoir l'autorité des apôtres, mais ne pas connaître les grandes vérités doctrinales données par l'apôtre Paul. Il y a aussi le danger de surexagérer l'information doctrinale tout en ayant peur des manifestations miraculeuses encore présentes dans le monde chrétien.

Le noyau du problème est que tous sont certains d'avoir raison. Tous veulent rester dans leur maison construits de leur main. Nous avons oublié nos limitations et notre état pécheurs. Nous devons reconnaître qu'il n'y a pas une seule façon de pratiquer un culte ou d'avoir une réunion d'église. Nous devons nous rappeler que la Bible c'est 66 livres et c'est toute la révélation de Dieu. Nous devrions humblement venir à Dieu constamment pour Lui demander de remettre nos pendules à l'heure.

Martin Labonté

lundi 24 décembre 2018

NOUS SOMMES DES MORALISTES

Bonjour frères et soeurs

Nous aimons mieux ériger des murs de protection morale remplie des briques de standards et de principes. Nous sentons une plus grande sécurité dans des règles bien établies et reconnues à travers les siècles. Nous ne voulons surtout pas lutter avec les questions d'éthique. Nous craignons les zones grises de la Bible. Tout doit être bien défini et aucun trait de lettre ne doit être discutable dans nos confessions de foi. Au moins, nous ne tombons pas dans le piège du légaliste (celui qui impose des lois pour plaire à Dieu). En même temps, nous ne voulons pas l'ouverture d'être guidé par l'Esprit. L'idée que la Parole de Dieu nous donne seulement un squelette de commandements et doctrine est trop épeurante à avouer. À la place, nous faisons une extraction exagérée des textes bibliques pour ressortir des jus de principes. Si vous préférez, nous prenons des textes hors contextes pour en sortir de belles règles chrétiennes. Parce qu'une fois de plus notre sécurité se trouve plus dans ces règles que Dieu Lui-même.

Nous remplissons nos forts d’armement moralistes avec nos listes pour définir les «bons» et «mauvais» chrétiens ; pour ensuite bombarder tous ceux qui sont différents. Nous lançons nos grenades de jugements rapidement, mais sans être conséquent à nos infidélités. «Moi je ne télécharge pas la musique illégalement parce que c'est immoral» : nous proclamons avec une certaine fierté. Bien sûr l'excès de vitesse sur la route c'est un sujet d'opinion même si la loi du pays est claire sur ce sujet. Nous critiquons nos gouvernements sans jamais prier pour eux, mais au moins nous ne fumons pas la cigarette. Nous installons nos engins de guerre sur ces fondements beaucoup plus que la Pierre angulaire.

Faisons attention à notre tendance vers la moralité inversée. Pour ceux disant amen à mon texte tout en suivant des vies irrégulières et infidèles devant notre Dieu saint. Nous pouvons tout aussi rapidement tirer nos bombes de spiritualité sans considérer nos inconséquences morales. «Pourquoi les gens n’évangélisent pas ou ne prient pas» : nous écrivons sur Facebook. En même temps, nous ne sommes aucunement attachées ou impliquées dans nos églises qui pourtant est un simple commandement biblique. Nous oublions qu'Il est aussi un Dieu d'ordre qui a appelé Son peuple à être saint comme Lui.

Quelle est la leçon à puiser de tout ceci ? Nous sommes des créatures qui aiment trouver notre confort dans des règles, peu importe quelles sont ces règles. Il faut reconnaître qu'il y a une certaine insécurité dans un Dieu incompréhensible et invisible qui nous demande de le suivre dans l'inconnu. Nous aimerions mieux revenir au temps d’Israël avec leur centaine de lois minutieuse qui enlevait l'incertitude. Nous ne voulons pas être guidés par un Vent (l'Esprit) qui pousse comme bon Lui semble. «Dis-moi quoi penser et établis des standards sur tous les sujets» : deviens notre cri de guerre. De créer une mesure pour ma spiritualité, par exemple de dire: «Je prie en langues, je lève les mains pendant la louange, j’évangélise au moins 3 fois par semaine» ; est tout aussi moraliste en passant. Nous aimons mieux les hauts lieux de supériorité morale que n'importe quelle vallée d'intimité avec le Dieu mystérieux.

Maritn Labonté

lundi 17 décembre 2018

NOUS SOMMES ENRACINÉS DANS LE PLAISIR

Bonjour frères et soeurs

Les chrétiens sont appelés à être différents du monde, sauf que nous semblons plus lui ressembler que nous voudrions l'avouer. Il y avait un article dans le New York Times il y a quelques années qui osait affirmer que les Américains sont en train de se divertir jusqu'à la mort. C'est triste, mais les chrétiens ne sont pas exempts de ce fléau. À la place d'être à l'opposé total de ce mal, nous semblons tourner autour ou plonger dedans. Nous appelons ceci «nous reposer» et osons utiliser l'exemple de Jésus avec Ses disciples. Si nous voulons être fidèles à cette histoire, nous devrions plus parler de retraites chrétiennes remplies de communions, de discussions, d'études et de prières. Sauf que nous préférons justifier notre droit de s'amuser. La Bible présente toujours le repos comme quelque chose passé avec Dieu. Donc une bonne question à se poser c'est : comment est-ce que vous vous reposez dans Sa présence ? Une question tout aussi pertinente : que faites-vous avec votre temps libre ?

Si la télévision ou les films ne sont pas votre plaisir, nous avons toujours les jeux de société. Nous croyons qu'en jouant ensemble nous allons être édifiés mutuellement, un autre commandement biblique en passant. La justification ici tourne autour des non-dits de la Bible. Nous affirmons que Jésus a sûrement plaisanté avec Ses disciples, ce n’est juste pas marqué dans la Bible. Sommes-nous vraiment rendus au point de bâtir notre marche chrétienne sur nos suppositions ? «Voyons Martin, nous essayons seulement d'apprendre à nous connaître!» C'est drôle parce que j'ai appris à connaître plein de frères et sœurs d'une façon intime et personnel sans jeux de société. Nous avons tout simplement discuté avec une Bible, un cantique ou un temps de prière pas loin. Le fait est que nous voulons vivre notre vie chrétienne à la ressemblance du monde.

N'oublions pas les sports. Combien passent leur temps de communion à visionner une équipe sportive en action! Ensuite, nous parlons de cette équipe et créions des activités autour comme des « pool ». Tout ceci justifier comme de la communion et méthode pour grandir en intimité, mais sans aucun appui biblique. Voyons donc, nous osons dire que la Bible dirige nos vies, choix et principes. En vérité, c'est que nous voulons être comme le monde tout en minimisant notre exposition dedans pour ensuite pouvoir le critiquer sans se sentir coupable.

Nous avons oublié que toute autre période du christianisme condamnait toutes les choses que j'ai mentionnées et plus encore. Sauf que ceci semble extrême, donc nous avons lancé la pendule dans l'autre direction. Encore ici, il est possible que vous ne vous sentiez pas visé, merveilleux. Pour les autres, allez-vous agir en conséquence ou passer outre ?

Maritn Labonté

lundi 10 décembre 2018

NOUS SOMMES RASSASIÉS (DU MONDE)

Bonjour frères et soeurs

AVERTISSEMENT JE VAIS VOUS FAIRE MAL PENDANT LES PROCHAINES SEMAINES!

Nous avons trouvé notre satisfaction dans un christianisme amoindri. Nous avons éliminé les éléments de base d'une vraie relation avec Dieu. Nous avons mis l'accent sur des expériences ou des règles tout en enlevant la prière authentique. Cette respiration spirituelle n'est plus dans nos vies ou nos églises. Nous faisons des affirmations comme : «je ne suis pas fort sur la prière». C'est comme dire : «je ne suis pas fort sur le fait de respirer». Cette affirmation loufoque de ma part ne fait que démontrer la maladie du Corps de Christ.

Nous baignons dans la boue rafraîchissante pour ne plus avoir besoin de ces divines ondées qui rafraîchit l'âme. Nous trouvons notre joie dans le divertissement pour ne plus rechercher cette joie trouvée exclusivement auprès du trône de grâce. Nous remplissons nos garde-manger de festin somptueux pour ne plus avoir besoin de goûter ce fruit de l'Esprit. Nous aimons mieux de belles vacances exotiques qu'une nuit passée dans l'intimité de notre Seigneur.

Nous n'avons plus de besoins quotidiens, donc nous ne connaissons rien de cette fameuse requête du Notre Père. Nous devons décrire une version contemporaine de cet enseignement pour en faire du sens parce que nous ne sommes plus prêts à tout perdre pour gagner Dieu. Nous avons des enseignants qui ont tout et veulent nous expliquer comment dépendre de Dieu pour : «le pain quotidien». Je m'exclame : «donnez-moi un simple hommes qui a tout perdu et dépend de Dieu d'une façon absolu pour m'expliquer cette vérité biblique».

Nous n'avons aucun vrai désir de Dieu parce que sinon la prière reviendrait être une priorité dans nos vies. Le jeûne n'aurait pas besoin d'être enseigné et les réunions de prières ne seraient pas vides. Il n'y aurait plus d'excuse sur l'inutilité du jeûne dans nos églises moderne ou de justification pour tous ceux qui s’absentent des temps de prières collectif.

Nous ne voulons pas savoir sa volonté sinon nous le consulterions pour toutes choses. À la place, nous incitons les gens à agir et demander la bénédiction de l'Éternel sur nos choix. La consultation est considérée comme ridicule ou similaire de jouer au Ouija. Nous proclamons : «voyons, ne cherche pas Sa volonté; c'est écrit dans la Bible» ou «tu as une volonté et Dieu veut que tu l'utilises». Tout en oubliant que l'homme selon le cœur de Dieu (David) le consultait pour toutes décisions. Nous oublions combien le Seigneur désire la soumission et non de l'action. Il est maître et veut diriger nos vies.

Est-ce que j'exagère encore une fois ? C'est possible ! Mais j'aimerais bien voir par la Bible de quelle façon j'ai tort. Je ne dis pas ceci par orgueil, mais avec larmes et tristesse de voir un peuple de Dieu qui ne prie plus. Il est censé être tout pour nous, mais nous ne le voulons pas plus que ça.

Martin Labonté

lundi 3 décembre 2018

PRÉSENTATION HISTORIQUE 31

Bonjour frères et soeurs

ANDREW FULLER (1754-1815)
Voici un autre inconnu par plusieurs chrétiens qui a marqué profondément l’œuvre de Dieu. Il à été beaucoup utilisé pour répandre le royaume de gloire sans jamais avoir été un missionnaire. Son accomplissement se retrouve dans l’académie sans jamais avoir été un académique. Il est vraiment devenu la clé qui a débarré les serrures ouvrant les portes pour des hommes comme William Carey.

Même si cet homme n’a jamais fait des études théologiques officielles, sa soif pour la Bible le poussa à faire ses propres études. Il se démarquait rapidement et à un jeune âge il fut instauré comme pasteur. Cette accomplissement nous rappel un autre grand homme énormément connu du nom de : Charles Spurgeon. La différence est l’impact de monsieur Fuller. Ce ne fut pas dans sa patrie, mais plus dans le monde chrétien au sens large.

Dans son temps il y avait une grave erreur doctrinale appelé l’hyper calvinisme. Svp ne commenter pas sur l’inutilité de tels sujets doctrinaux parce que l’élection est dans la Bible et doit être bien compris. Le problème est l’exagération que les théologiens du temps avaient faite. Il poussait la notion de l’élection au point de dire : «nous devons appeler seulement les élues à la repentance !» Svp oublions toutes les complexités du débat et concentrons nous sur le noyau du problème. Ceci avait fermé les portes des œuvres missionnaires. Les gens croyaient que si Dieu voulait sauver ces barbares dans les autres pays Il pouvait le faire sans les nations chrétiennes civilisé. Monsieur Fuller à débattu bibliquement contre cette erreur et a réussi  à ouvrir grand les pensés des croyants. Maintenant, les efforts pour bâtir des œuvres missionnaires eu un succès et l’appui des églises.

Il y eu un autre danger qui se manifestait résumé de nos jours par l’idée de reconnaitre les fait de l’évangile pour être sauvé. De juste comprend que tu es pécheur digne de l’enfer et ayant besoin de te détourner pour accepter Jésus comme ton sauveur. La foi devient un simple effort intellectuel et demande aucunement un changement de cœurs et âme. Encore ici, monsieur Fuller combattu cette grave erreur par sa plume et fini par vaincre le mal.

Tout ces combats devaient se mener pendant qu’il œuvrait comme pasteur et dirigeant de l’organise missionnaire commencé par William Carey. Beaucoup d’autre obstacle et difficulté se présenta à lui comme la mort de la majorité de ses enfants pendant qu’ils étaient encore bébé et la mort de sa femme. Ceci ne l’empêchait pas de persévérer et se dédier à la tâche que Son Maître lui avait confiée.

Il y a deux choses que je considère frappant et important de la vie d’Andrew Fuller. Premièrement, son combat par la plume à été la clé pour ouvrir les portes missionnaire moderne.  Nous sommes trop rapides pour rejeter les débats théologiques, en les considérants comme inutile. Sans ce combat avec sa plume, il n’y aurait probablement pas cette panoplie d’organismes missionnaires de nos jours. Nous devons nous assurer que la vérité est proclamée dans cette grande commission. Il ne faut pas juste donner des bouteilles d’eau aux gens assoiffé de la vérité mais s’assuré qu’ils ne sont pas empoissonné. Deuxièmement, son éducation était autodidacte et ceci n’a rien enlevé à son utilité. Il est considéré comme un des plus grands théologiens de son temps pourtant il n’a pas pris cette connaissance d’une école. Ceci ne rend pas les écoles inutiles, mais ramène les pendules à l’heure. Certain des plus grand outils que Dieu à utilisé dans le passé s’était instruis par eux-mêmes. Charles Spurgeon étant l’exemple par excellence, pourtant il à commencé une école théologique pour formé des ouvriers. Ceci prouve qu’il ne faut pas exclure de tels outils de formation. Il faut juste être balancé.

Martin Labonté