mercredi 28 octobre 2015

2 CORINTHIENS 4:13-18

Bonjour frères et soeurs

Nous terminons le chapitre 4 ce matin. L'apôtre Paul fini avec un coup fracassant. Il se tourne vers tous ses lecteurs et cherche à les impliquer dans cette vie de mort. Les «nous» cette fois-ci sont inclusives et rappelle l'utilité de l'épreuve. Le passage nous explique clairement le besoin d'être «brisé» par Dieu. Ceci peut sembler fanatique ou exagéré, mais Paul va essayer de nous convainc du contraire. Je crois qu'à la fin de ce texte, nous devrions tous honnêtement dire: oui, il est bon d'être brisé! Ceci ne veut pas dire que nous n'allons pas résister, mais que ce grand débatteur va avoir prouvé son point.


LES VERSETS 13-15
Et, comme nous avons le même esprit de foi qui est exprimé dans cette parole de l'Écriture: J'ai cru, c'est pourquoi j'ai parlé! nous aussi nous croyons, et c'est pour cela que nous parlons, sachant que celui qui a ressuscité le Seigneur Jésus nous ressuscitera aussi avec Jésus, et nous fera paraître avec vous en sa présence. Car tout cela arrive à cause de vous, afin que la grâce en se multipliant, fasse abonder, à la gloire de Dieu, les actions de grâces d'un plus grand nombre. 

Ces trois premiers versets servent à unir Paul aux Corinthiens dans les liens de la souffrance. Leur foi (V13) et leur résurrection sont communes (V14). En plus, tout est centré sur leurs bienfaits, selon le verset 15. Parce que plus de gens qui sont bénits et plus d'action de grâce revient à Dieu. Le fameux cercle de gloire divine. Comme ça nous enseigne dans psaume 50:15= Et invoque-moi au jour de la détresse; Je te délivrerai, et tu me glorifieras.

LE VERSET 16
C'est pourquoi nous ne perdons pas courage. Et lors même que notre homme extérieur se détruit, notre homme intérieur se renouvelle de jour en jour.

Toute suite en partant, nous avons la base pour le reste du passage. Paul commence en disant: «C'est pourquoi...». Ce qu'il veut dire: la suite va vous expliquer pourquoi nous ne perdons pas courage. Les trois prochains versets, incluant 16, donnent trois raisons.

Raison 1: la destruction de l'homme extérieur renouvelle l'homme intérieur. Nous réalisons que ce qui est terrestre en nous, pas juste notre corps ou veille nature, doit être détruit pour permettre au spirituel de sortir. Notre interaction avec Dieu se vie par l'intérieur et extérieur, mais est toujours mieux lorsque ça vient de l'intérieur.

LE VERSET 17
Car nos légères afflictions du moment présent produisent pour nous, au delà de toute mesure, un poids éternel de gloire,

Raison 2: la balance est totalement débalancée. L'expression: «au-delà de toute mesure» est un seul mot dans le grec qui est ensuite répété. Ceci veut dire que Paul répète deux fois que c'est au-delà de toute mesure. C'est tellement débalancé que la balance ne peut pas le calculer. Il fait aussi un contraste entre les trois premières et dernières expressions. «légère», pas beaucoup de poids, est comparé à «poids», une grosse lourdeur. Le mot «affliction», pression interne, est contrasté avec «Gloire», qui parle de quelque chose d'extérieur. Finalement, le «moment présent», plus exactement court laps de temps, n'est rien comparé au temps «éternel».

LE VERSET 18
parce que nous regardons, non point aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles; car les choses visibles sont passagères, et les invisibles sont éternelles.

Raison 3: notre champ de vision. Le mot «visible», c'est «blepoména» dans le grec. Ça veut dire des choses perçues ou observées. Ceci va plus loin que juste voir, mais nous apporte dans le monde de la réflexion. Pour percevoir, je dois utiliser mes capacités d'analyser. Notre plus grande concentration n'est pas sur ce qui est facile de percevoir, mais ce qui demande des efforts. L'éternité est éffémère et dure à parfaitement percevoir, mais nous devons mettre nos coeurs et esprits là. 

À ce point, vous devriez comprendre que la destruction de l'homme extérieur, le brisage, donne des visions spirituelles à l'homme intérieur. Ce que je veux dire c'est que seulement l'homme invisible peut les voir. Donc, l'idée de désirer être brisé semble folle, mais le résultat en vaut la peine.

Martin Labonté


lundi 26 octobre 2015

LE ROSEAU CASÉ 2

Bonjour frères et soeurs

Ce matin, nous continuons à méditer sur ce verset par l'aide de monsieur Sibbes. Ayant fini avec la question: qu'est-ce qu'un roseau? Il est temps de comprendre pourquoi il doit être casé. Oui, je suis désolé; mais nous devons être casés. L'auteur énumère deux bonnes raisons que je vais vous présenter.

Bien sûr, la première raison est détruite cet orgueil qui nous empêche d'être sauvés. Une fierté qui demeure même après le salut et qui doit être brisée. Comme monsieur Sibbes dit: il ne faut pas que les roseaux s'imaginent être des gros boulots. Dieu doit nous garder humble et dépendant de Lui.

La seconde raison est fascinante. Il affirme que les forts sont humiliés pour nous (les faibles) encourager. Il ajoute que nous aimons bien se rappeler les péchés de nos héros. Pierre est surtout connu pour avoir renié Jésus. David pour son adultère. Et n'oublions pas la fameuse liste d'hébreux 11. Nous sommes toujours étonnés que Rahab, Jephté et les autres mauvais juges sont inscrits comme des héros de la foi. Ce n'est pas mal de s'identifier avec leur faiblesse. Au contraire, ça nous rappelle que nous sommes tous imparfaits, même le plus extraordinaire. C'est bien de se rappeler que l'homme qui avait un cœur selon Dieu à dû recevoir toute une raclée de Sa part.

De toute façon, nous pouvons avoir une très, ou même trop, mauvaise compréhension de l'épreuve et du châtiment. Croyants que c'est mauvais, dure, pénible et à ne pas souhaiter. Sauf que cette souffrance nous associe à ce souffre douleur, Jésus-Christ. Paul lui-même, à plusieurs reprises, va dire qu'il achève les souffrances du Christ ou porte ses souffrances. Donc ayons une bonne vision du cassage de Dieu.

Martin Labonté

mercredi 21 octobre 2015

2 CORINTHIENS 4:7-12

Bonjour frères et soeurs

Notre section, ce matin doit être compris avec une optique pastorale. Je parle du fameux «nous» apostoliques que Paul utilise à travers le texte. Ceci veut dire qu'avant tout, il fait référence à des ouvriers. Les vases de terres, ceux livrés à la mort et ainsi de suite; sont rattachés aux ministres de Dieu. Nous sommes certainement tous des vases de terre, mais Paul parle de ses sacrifices pour les corinthiens. La seule application personnelle se trouve à la fin, au verset 12. C'est là que l'apôtre va pointer vers les Corinthiens et dire, je fis tout ceci pour vous. Analysons ensemble le vécu de Paul.

Le texte peut être séparé comme ceci: Paul propose son idée principale (v7); pour ensuite le développer (v8-9); qui le mène à une conclusion (v10-11) et application (v12).

LE VERSET 7
Nous portons ce trésor dans des vases de terre, afin que cette grande puissance soit attribuée à Dieu, et non pas à nous.

Dieu cherche toujours plus à se glorifier et une de Ses méthodes préféré, c'est d'utiliser des choses faible. Des vases (faible, méprisable et facilement cassable) vont bien faire la job. Ils contiennent des trésors (pas juste un), même, c'est un entrepôt de trésors. Ce n'est pas important de pouvoir les nommer (l'Évangile, les dons spirituels, etc.), mais de reconnaitre que ça pointe vers Dieu. Le reste du passage va nous expliquer comment.

LES VERSETS 8-9
Nous sommes pressés de toute manière, mais non réduits à l'extrémité; dans la détresse, mais non dans le désespoir; persécutés, mais non abandonnés; abattus, mais non perdus;

Paul utilise une approche d'argumentation philosophique d'énumérations et contrastes. Chacun montre jusqu'à quel point ce vase est faible et que Dieu est puissant. Il peut être pressé (situation étouffante), mais pas réduits à l'extrémité (retenu sans pouvoir se libérer). Il peut vivre la détresse (complètement perdu), mais pas le désespoir (sans sortie). Il peut être persécuté (pourchassé avec véhémence), mais pas abandonné (il n'est pas seul dans cette chasse à l'homme). Il est abattu (jeté par terre avec violence), mais pas perdus (tué). Paul est amené à la destruction (physique, mental ou émotionnel), mais jamais complètement détruit (à cause que Dieu le garde). Mais pourquoi est-ce que Dieu le détruit autant?

LES VERSETS 10-11
portant toujours avec nous dans notre corps la mort de Jésus, afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre corps. Car nous qui vivons, nous sommes sans cesse livrés à la mort à cause de Jésus, afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre chair mortelle.

C'est pour porter (ou emporter partout) le mort de Jésus. Ce n'est pas une mort sans vie, mais une décompossition. Comme nous l'avons vue c'est une destruction et c'est pour manifester Jésus au monde. C'est si important que Paul répète son idée au prochain verset. Cette mort continuelle (sans cesse) est pour que la puissance et personne de Christ soit plus visible. Cette idée de faire sortir la lumière par la destruction va devenir clé pour la prochaine section. Mais avant il faut appliquer ceci à nos vies.

LE VERSET 12
Ainsi la mort agit en nous, et la vie agit en vous.

Cette mort à une énergie agissante sur Paul et son équipe, donc elle produit quelque chose. C'est la vie qui va être donnée aux Corinthiens. Il y a eu beaucoup de sacrifice faite par cette équipe missionaire pour bâtir l'église. Il y a présentement beaucoup de travail pour essayer de secourir ces brebis de loups ravissant. Les Corinthiens devaient comprendre que Paul est «amoché» ou brisé pour eux.

Donc si vous voulez de l'application pour vous la voilà: Vos pasteurs donne leur vie pour vous, quelle est votre attitude envers ceci? Est-ce que vous les aidez ou critiquez? Est-ce que vous enlevez de leur charge où en mettez plus? Est-ce que vous priez pour eux ou médisez derrière leur dos? Êtes-vous reconnaissant pour leurs morts qui vous donne la vie? Ou êtes-vous des petites brebis typiques qui ne fait que brouter l'herbe?

Martin Labonté


lundi 19 octobre 2015

LE ROSEAU CASSÉ 1

Bonjour frères et soeurs

Comme vous avez constaté, je commence une nouvelle série centrée sur un livre de Richard Sibbes intitulé LE ROSEAU CASSÉ. Le tout est basé sur Ésaïe 42: 3

Il ne brisera point le roseau cassé, et il n'éteindra point la mèche qui brûle encore;

Il offre à ses lecteurs une panoplie de régals spirituels toujours plus délicieux. J'ai terminé le livre et j'aimerais vous faire passer à travers en version accélérée. Nous allons survoler les festins que j'ai trouvé le plus succulent. C'est certain qu'il va extrapoler et se permet d'aller beaucoup plus loin que le texte permet. N'empêche que ses idées sont vraiment une nourriture pour l'âme. J'espère que vous commencez à avoir l'eau à la bouche?

Commençons avec le roseau même, c'est quoi ou qui? Selon monsieur Sibbes, c'est celui qui est brisé sous le poids de son péché. Il souffre, peut-être physiquement, mentalement ou spirituellement; mais il sait que c'est la faute de son péché. Parce que le péché est la cause de tout les maux. Que ce soit la punition à cause ou le besoin de l'enlever de nos vies. Dans cet état, il se tourne vers l'extérieur. Il veut avoir du secoure et il comprend que ça se ne trouve pas en lui-même. Sa douleur le pousse vers le trône de grâce, mais avec réticence. Est-ce que ce Juste Juge voudrait vraiment m'aider? Il se considère trop pécheur, mais il a besoin d'aide. Ceci le transforme en mèche fumante ou qui brûle encore un peu. Il est le fameux cœur contrit ou pauvre en esprit.

La descriptions n'arrête pas au non sauvé. Les croyants aussi portent sur leurs épaules le poids de leur transgressions. Le fardeau continu à peser lourdement sur le chrétien même s'il à été délivré de sa charge complète. Ceci fait plier le roseau, en d'autres mots il va se prosterner devant le Saint trône.

La question est: est-ce que ceci vous représente d'une façon ou une autre? Si oui ces prochains blogs font être comme un baume sur votre cœur, comme ça été pour moi. Si votre réponse est, un peu ou pas vraiment. Je crois quand même que ceci va être le petit pot d’onguent que vous allez porter avec vous pour la prochaine fois. Si votre réponse est: pas du tout, je suis triste pour vous. Parce que la Bible est claire que se sont eux qui goûtent la grâce de Dieu dans toute sa saveur. Je ne dis pas ceci par orgueil ou méchanceté. Mais si vous n'avez pas besoin de Dieu comme le texte l'affirme, il faut se remettre en question.

Martin Labonté


mercredi 14 octobre 2015

2 CORINTHIENS 4:1-6

Bonjour frères et sœurs

Ce matin, Paul reprendre le voile (image déjà utilisée) et commence à le manier comme un toréador. Cherchant à exciter la guerre contre les super apôtres. Ce chapitre continue la pré-défense de Paul contre toutes sortes d'actes venimeux des judaïsants. Ils veulent empoisonner les Corinthiens et les détourner de leur missionnaire fondateur. Sauf que Paul va se battre jusqu’à la mort pour eux, comme nous allons voir dans la prochaine section (la semaine prochaine). Pour toute de suite, il se concentre sur une défense point par point. Il va défendre son ministère, message et source du message.

LES VERSETS 1-2 (MINISTÈRE)
C'est pourquoi, ayant ce ministère, selon la miséricorde qui nous a été faite, nous ne perdons pas courage. Nous rejetons les choses honteuses qui se font en secret, nous n'avons point une conduite astucieuse, et nous n'altérons point la parole de Dieu. Mais, en publiant la vérité, nous nous recommandons à toute conscience d'homme devant Dieu.

Les premiers mots, nous font reculer au verset 12 du chapitre 3. Ce ministère lui donnait une assurance pour parler librement. C'était un ministère que le Seigneur lui avait donné dans Sa pitié (miséricorde). Parce que ça venait de Dieu, il n'était pas affecté négativement intérieurement peu importe la situation extérieure où «ne perdons pas courage». C'est à ce point qu'il fait sa contre-attaque en répondant aux trois critiques des faux enseignants. Les trois énoncés du verset 2 étaient probablement reliés à trois critiques fait par eux. Le mot «astucieuse» est traduit par «séduisit» dans le chapitre 11 verset 3. Paul dit qu'il n'est pas comme le serpent. Ensuite, le mot «altérions» nous ramène au chapitre 2 verset 17. Dans ce verset, il utilise un mot en lien avec des beaux parleurs ou vendeurs qui dilue leur vin, mais l'idée reste la même. Paul dit qu'il n'a pas changé la parole. c'est le premier énoncé qui est bizarre. Si je peux la paraphraser, il dit: nous ne fessons pas des gros péchés salles cachés. Cette critique était surement reliée aux souffrances de Paul. Les super apôtres pouvaient dire: si Paul souffre, c'est parce que Dieu punit ses péchés cachés. Paul dit qu'il a une vie sincère. Ce ministère, et le message qu'il prêchait, pouvaient être reconnu par tous. Le mot «recommandons» veut dire d'être ensemble debout. Ça comporte l'idée que tous peuvent le voir d'une façon évidente. Paul ne changeait pas sa façon de vivre ou son message quand il allait ailleurs.

LES VERSETS 3-4 (MESSAGE)
Si notre Évangile est encore voilé, il est voilé pour ceux qui périssent; pour les incrédules dont le dieu de ce siècle a aveuglé l'intelligence, afin qu'ils ne vissent pas briller la splendeur de l'Évangile de la gloire de Christ, qui est l'image de Dieu.

La question qui pourrait se poser, c'est: si ton message est prêché si clairement, pourquoi il n'a pas plus de conversion? Sa réponse est simple: l'Évangile est voilé pour ceux destinés à périr. C'est important de comprendre que le mot «périssent» veut dire destruction assurée. Ceci veut dire que les incrédules, dans le verset 4, sont une sorte particulière. Ils sont ceux qui ne vont jamais croire. Ce sont les seules que le dieu de ce siècle peut aveugler. Ce sont les seules qui ne vont jamais voir la splendeur de l'Évangile. Il y a des incrédules de courte durée (comme moi) qui ont, ou vont, croire plus tard. Satan ne peut rien faire contre eux. L'importance dans tout ceci s'est Christ.

LES VERSETS 5-6 (SOURCE DU MESSAGE)
Nous ne nous prêchons pas nous-mêmes; c'est Jésus Christ le Seigneur que nous prêchons, et nous nous disons vos serviteurs à cause de Jésus. Car Dieu, qui a dit: La lumière brillera du sein des ténèbres! a fait briller la lumière dans nos coeurs pour faire resplendir la connaissance de la gloire de Dieu sur la face de Christ.

Le seul message d'importance c'est Christ. Paul ne prêchait pas lui-même, dans le sens de se glorifier, mais la source du message. Dieu Lui-même a décidé que tout serait centré sur Christ. Celui qui a faite briller la lumière des ténèbres de l’existence et nos cœurs, a décidé de mettre cette lumière sur la face du Christ.

La meilleure façon que Paul a trouvée pour se défendre était Dieu. Il n'a pas débattu longtemps contre les critiques. Il n'a pas fait de longue discutions apologétique sur son message. Il a pointé vers Dieu qui Lui pointe vers Christ. Plus que je grandis dans la foi et plus que les choses me semblent simples. La réponse est toujours: Dieu là dit ou Dieu le veut comme ça.

Martin Labonté

lundi 12 octobre 2015

LAISSE TOMBER TES CHAINES.

Bonjour frères et sœurs

Je lisais un autre livre qui partageait des bonnes petites idées. Il s’appelle: DROP YOUR GUARD, nous pourrions le traduire LAISSE TOMBER TA PROTECTION ou encore mieux ENLÈVE TON MASQUE. Je veux juste prendre quelques points et leur donner une tournure Martinal encore une fois. J’aimerais mieux tourner vers les chaînes de péchés. Maintenant, vous comprenez mieux mon titre. En utilisant le peuple d’Israël comme exemple. Je sais que c’est cliché, mais donnez-moi une chance. J’ai 4 points à vous partager. Je veux parler du besoin de SÉPARATION RADICAL et le DANGERS sinon. En plus, du TEMPS que ça peut prendre surtout en fessant face aux GÉANTS problèmes.

SÉPARATION RADICALE
Vous connaissez un peu le principe, donc je ne vais pas l’expliquer. Je veux à la place le prouver. L’Éternel voulait délivrer les Juifs de l'esclavage égyptien, mais pas selon les méthodes conventionnelles. Il aurait pu écraser les Égyptiens sous les pieds des Juifs pour le donner le règne. Il aurait pu les rendre importants comme dans le temps de Josèphe. Il a choisit de les faire sortir d’une façon extraordinaire. Ils devaient tout quitter pour être vraiment libérés. N’est-ce pas que des fois, nous voudrions que Dieu nous donne la délivrance sans grande séparation radicale? Nous voulons la modération. Nous désirons les options que j’ai mentionnées. Je règne sur mes passions ou il y a une bonne entente. Je bois de temps en temps ou j’écoute juste un peu de télévision. Tout sauf devoir faire un effort exagéré. La question à se poser est qu’est-ce que nous aimons plus, Dieu ou mammon?

DANGERS
Si nous ne sommes pas prêts à enlever tout obstacles, ils peuvent devenir des dangers. Plus tard, lors de la conquête de Canaan, Dieu les avertit. Si vous ne vouez pas toutes les nations à l’interdit, ils vont devenir des échardes dans vos côtés ou yeux. Pensez à tout le mal que ses choses non exterminées font dans vos vies. Comment ils ralentissent votre course ou affectent votre vision spirituelle. Vous lisez des textes comme celui-ci en disant: il ne faut pas capoter! Ne dites pas que ces mals ne sont pas des nuisances pour vous.

TEMPS
Le pire, c’est notre impatience. Nous voulons une délivrance rapide. J’ai tout coupé, donc je ne devrais plus avoir de combat n’est-ce pas? Faux! La guerre peut être longue. Israël a pris plusieurs années à dépeupler Canaan. Des combats longs et durs. Sommes-nous prêt à lutter pendant 10,20 ou même toute notre vie pour être réellement délivré. Il y a des gens qui luttent moins longtemps, ce n’est pas toujours pareil. Il y en a qui ont des luttes plus faciles, mais c’est quand même une guerre spirituelle. Le peuple a dû attendre 40 ans dans le dessert avant d’être prêt pour combattre. Avons-nous cette sorte de patience? Ou voulons-nous être toujours active? Laisser Dieu faire son œuvre dans nos cœurs c'est trop éphémères ou mystiques. Il faut que je fasses des choses concrètes tout le temps.

GÉANTS
N’oublions pas que la cause des 40 ans était leur incrédulité. Nous pourrions dire que la cause numéro un était les géants. Ces grosses bêtes massives ont tellement fait peur aux 10 espions (parce qu’il y avait 2 fidèles) qu’ils sont revenus totalement découragés. Comment réagissons-nous devant nos géants? Je viens de vous parler de temps, épines, guerre, attente. Est-ce qu’il y a certaine de ces choses qui vous font plier les genoux? Ma femme ne veut pas me suivre dans mon effort de jeter la télévision dehors. Mes amis me considèrent fanatique avec mes restrictions. Et ainsi de suite! Nous pouvons venir tellement proches et finalement, il faut retourner dans le dessert pour un 40 ans.

S’il vous plaît comprenez, encore une fois, j’écris ceci étant dans le bateau avec vous. Mais tôt ou tard faut se demander qu’est-ce que nous voulons, la terre promise ou l’Égypte?

Martin Labonté

mercredi 7 octobre 2015

2 CORINTHIENS 3:12-18

Bonjour frères et soeurs

Pour accommoder une personne particulière, j'ai décidé d'afficher ce blog plus tôt.
Paul va continuer à s'emporter dans cette section. Il va prendre une image, le voile, et le manier comme une épée à deux tranchants. Il va couper au vif les judaïsants, tout en encourageant les Corinthiens à persévérer.

LES VERSETS 12-13
Ayant donc cette espérance, nous usons d'une grande liberté, et nous ne faisons pas comme Moïse, qui mettait un voile sur son visage, pour que les fils d'Israël ne fixassent pas les regards sur la fin de ce qui était passager.

Rappelez-vous que Paul a gagné le concours précédent. La nouvelle alliance est clairement plus glorieuse. Ceci veut dire que l'espérance dont-il parle est cette assurance dans la nouvelle alliance. C'est cette assurance qui le pousse à parler librement. Puisque le mot «liberté» veut dire «libre de parler», il est spécifique. Ça devient clair que Paul utilise un «nous» apostoliques, qui veut dire lui et son équipe. C'est évident parce qu'il se compare avec Moïse. Voici les deux représentants des deux alliances face à face dans une confrontation classique. Moïse a mis un voile pour cacher la vérité, Paul la proclame ouvertement. Le problème est de se demander est-ce que Moïse a vraiment faite ça volontairement? C'est certain que l'apôtre est symbolique dans son explication. Le voile représentait l'aspect caché de l'ancienne alliance. Le grand secret était sa fin éminente.

LES VERSETS 14-16
Mais ils sont devenus durs d'entendement. Car jusqu'à ce jour le même voile demeure quand, ils font la lecture de l'Ancien Testament, et il ne se lève pas, parce que c'est en Christ qu'il disparaît. Jusqu'à ce jour, quand on lit Moïse, un voile est jeté sur leurs coeurs; mais lorsque les coeurs se convertissent au Seigneur, le voile est ôté.

Les Juifs sont aveugles parce qu'un voile sur leur cœur cause un endurcissement d'entendement. Ce voile ne s'enlève pas de lui-même. La partie plus difficile du verset se trouve à la fin. C'est quoi le «il» qui doit disparaître. En passant, c'est important que votre traduction dise «il» et pas «voile», parce que le grec ne met que l'article. Ce «il» nous pousse à poser la question qu'est-ce qui va être détruit ou plus exactement aboli (qui est le mot grec). Depuis le début du chapitre, nous avons vu que l'ancienne alliance était créée pour être abolie. Christ est l'accomplissement de la loi, donc il met fin à l'ancienne alliance dans sa personne. Ceci ne répond pas au dilemme: pourquoi est-ce que Christ mettant fin à l'alliance peut enlever le voile? La réponse se trouve au versets 15 et 16; qui sont comme le commentaire Paulien du verset 14. Verset 15 répètes presque parfaitement la première partie du verset 14. Et le verset 16 répète la deuxième partie ajoutant un détail. Lorsqu'ils font tourner leur cœur vers Christ, le voile va être enlevé. Le tout s'emballe avec un beau petit ruban doctrinal.

LE VERSET 17
Or, le Seigneur c'est l'Esprit; et là où est l'Esprit du Seigneur, là est la liberté.

Ce verset cause un nouveau problème. C'est quoi le lien avec la pensé principale du texte. C'est facile, le verset nous explique comment Christ peut enlever le voile, Il est l'esprit. Il ne parle pas du Saint-Esprit, mais cette force agissante ou vivifiante de la nouvelle alliance. Cette force, c'est Christ Lui-même. Il offre la liberté, mais quelle sorte. Fort probablement, à cause du verset 18, il parle de la liberté d'accès.

LE VERSET 18
Nous tous qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l'Esprit.

Nous arrivons enfin à l’apogée (j'aime bien ce mot) ou la cerise sur le sundae (personnellement, je n'aime pas les cerises). Nous tous, inclut tous les croyants. Nous n'avons pas de voile et rentrons, mais pour faire quoi. C'est difficile d'être dogmatique à cause du texte grec, il à juste un mot. Tout l’énoncé: «contemplons comme dans un miroir» ou dans d'autres traductions: «reflète (...)» ; n'est qu'un mot. Il parle d'une substance qui reflète, donc le mot est miroir (oui juste miroir). C'est pourquoi il y a deux versions et les deux ont raison. Le but, bien sûr, c'est de comprendre l'aspect transformation. Ce miroir, que nous sommes ou contemplons, nous transforme dans cette image parfaite. La bonne nouvelle, c'est que le changement est toujours progressif. Paul affirme que c'est de gloire en gloire et non de gloire; en chute; en gloire. Dans nos manquements, nous sommes tellement certains que nous ruinons l'œuvre de Dieu. Nos gros péchés ou rébellions limitent Son succès, mais non! Ça fait partie de son plan. Vous n'êtes peut-être pas d'accord, n'empêche que la Bible dit catégoriquement que c'est de «progrès en progrès» et que «toutes choses concours au bien de ceux qui aiment Dieu». Pourquoi sommes-nous si certains que tout va réussir, parce que c'est le Seigneur, l'esprit qui l'accomplit. La certitude se trouve en Christ, non dans nos capacités. À ceci, je dis: Gloire à Dieu! Parce que si ça dépend de moi, je suis faite!

Comme j'ai dit les judaïsants sont exposés. Leur entêtement d'élever Moïse vient de leur aveuglement face à la vraie lumière ou Gloire. Nous, contrairement, n'avons pas d'excuses; parce que nos visages sont sans voile. Nous savons que nous allons n'être transformés à son image, donc aucune raison de se frapper la poitrine ou se flageller. Ce qui nous reste, c'est de l'adorer!

Martin Labonté


lundi 5 octobre 2015

LA PETITE LUMIÈRE QUI S'ALLUME

Bonjour frères et soeurs

Je continue mes blogs centrés sur des inspirations diverses, sauf que ce matin j'ai un livre au complet à vous partager. Le livre s'appelle LE MOMENT A HA! ou comme mon titre le dit lorsque la lumière s’allume. L'auteur nous donne trois étapes qu'il désigne comme nécessaire pour réussir ce réveil dans nos vies. Il les appelle: éclaircissement, la vérité brutale et l'action. Bien sûr, j'ai modifié un peu ses titres. Je vais vous mentionnez les grandes lignes et leur donner une touche Martinal (à la martin) .

L’ÉCLAIRCISSEMENT
Vous avez surement déjà ces moments où Dieu vous ouvre les yeux sur un péché, un problème ou tout simplement un changement à faire dans vos vies. Ça peut venir lors d'un message, lecture, une conversation ou même un temps de réflexion. Tout semble tellement évident, un peu comme lorsqu'il a allumé la lumière et vous avez été sauvé. Je sais que pour ma part, c'est comme ça que j'ai été sauvé. Je me suis fait prêcher l'Évangile pendant 5 ans, quand enfin j'ai été éclairé et je comprenais tout. C'est vraiment comme si je pouvais voir Christ sur la croix qui me disait, je suis mort pour tes péchés. Depuis j'ai eu d'autres de ses moments et je suis certain vous aussi.

LA VÉRITÉ BRUTAL
Le problème avec ces moments, c'est qu'ils demandent d'accepter la vérité. Plus encore, d'être honnête avec nous-mêmes ou si vous voulez vraiment vrai. Cette sorte de vérité est brutale, parce qu'elle nous dit: cette chose est plus qu'un peu nuisible, mais contre la volonté de Dieu. Elle nous oblige d'admette notre laideur. La première étape d'un dépendant, comme un alcoolique, est d'admette qu'il a un problème. Encore pire, il faut mettre tout sur la table. Des choses comme: le tord que ça fait, à quel point Dieu la déteste, mais aussi comment nous y sommes restés attachés.

SUITE
L'auteur mention trois sortes mal dans cette étape: le déni, la minimisation, le partage (mon mot). Le déni, c'est ne pas admette le mal ou que la chose est mauvaise. La minimisation, rend la chose moins grave; de là, le besoin d'être brutalement honnête. Le partage, va admettre le tord, mais chercher à partager le blâme. Un peu comme Adam qui répond à l'Éternel: c'est la femme que tu m'as donnée.

L'ACTION
C'est bon de sortir d'un message avec une conscience réveillée d'une façon brutalement véridique, mais sans l'action, nous restons dans le bourbier de cochon. L'auteur utilise le fils prodigue tout le long de son livre. Rendu à cette étape, il ne cesse de répéter: le fils s'est levé. Fessant référence à ce moment après qu'il est rentré en lui-même et reconnu son tord. Le fils n'a pas attendu le beau temps, ou d'avoir assez d'argent ou quoique se soit; il est juste parti. Nous sommes bons pour trouver des excuses (surtout moi), mais il faut agir. Comme l'auteur dit: ce n'est pas facile, mais c'est simple. La grâce de Dieu est un absolu, surtout pour ne pas tomber dans le piège du: je suis capable! Mais c'est vraiment aussi simple que faire quelque chose. Ça commence avec se confesser aux gens autour de nous. Ensuite, nous devons faire ce qui est à faire. Soyons honnête, lorsque le Seigneur nous réveille vraiment Il nous montre ce que nous devons faire. Nous pouvons rester à terre tout désolé en se disant: comment je vais m'en sortir, mais c'est évident. Coupe le ton internet, jette-la ta télé, met fin à cette mauvaise amitié et ainsi de suite. Nous savons la chose à faire, mais nous ne voulons pas la faire avec mille excuses pourquoi. Je vous admets que je n'ai pas aimé cette section, parce qu'il a totalement raison. Ce n'est pas facile, mais c'est simple ce que nous devons faire.

En terminant, l'auteur nous rappel que tous les trois ingrédients sont nécessaires pour accomplir ce réveil. J'avoue ici qu'il faut faire attention de mettre l'œuvre de Dieu dans une boîte. N'empêche que ses idées font beaucoup de sens, n'est-ce pas?

Martin Labonté

vendredi 2 octobre 2015

Perdre la vue d'ensemble...

Alors que nous naviguons la vie de tous les jours, avec ses bons moments et surtout ses moins bons, ses passes difficiles, nous avons aussi besoin de prendre du recul. Nous avons besoin d'une vue d'ensemble pour ne pas perdre le nord. À ne voir que les vagues en avant de nous, on se perd assez rapidement! Mais lorsqu'on connait notre position face au point d'arriver, on navigue vers le but. Ce qui s'applique dans nos vies, s'applique également lorsque l'on aborde la Parole de Dieu. Il est facile de ne voir qu'un seul sujet. De ne voir que les détails des situations... et en arriver à perdre le nord! À perdre le but de la Parole de Dieu. De même que nous ne pouvons pas naviguer en regardant que l'objectif. Nous allons frapper la roche qui est devant nous et que nous ne voyons pas lorsque l'on fixe l'objectif. Nous avons besoin de regarder où nous allons... De même qu'on ne peut pas regarder uniquement devant nous, car nous allons perdre le cap! Il est donc nécessaire, afin de naviguer vers l'endroit d'arrivé du voyage, de regarder en avant et vers l'objectif. Ainsi, dans notre relation avec la Parole de Dieu, il est nécessaire de regarder aux détails du texte qui est devant nous, mais aussi à l'objectif qui est celui de la Parole de Dieu dans son entièreté! Oui, la Parole de Dieu est un ensemble de 66 livres. Et oui, la Parole de Dieu n'est en fait qu'un seul livre! Il nous faut vivre dans cette tension afin de ne pas perdre le nord, ni de frapper l'iceberg...

Samuel Deroy