vendredi 28 novembre 2014

Dieu ressent nos souffrances

« En conséquence, Il [Jésus] a dû être rendu semblable en toutes choses à Ses frères, afin qu'Il soit un souverain sacrificateur miséricordieux et fidèle dans le service de Dieu, pour faire l'expiation des péchés du peuple; car, du fait qu'Il a souffert Lui-même et qu'Il a été tenté, Il peut secourir ceux qui sont tentés... nous n'avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir [sumpatheo être affecté du même sentiment qu'un autre, sympathiser avec] à nos faiblesses; au contraire, Il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché. » (Hb. 2:17-18; 4:15)

Avant de S'être incarné, Dieu pouvait avoir de l'empathie (définition du dictionnaire Larousse : « la faculté intuitive de se mettre à la place d'autrui, de percevoir ce qu'il ressent ») pour Ses créatures, mais jamais ne pouvait-Il avoir de quelconque sympathie (définition du dictionnaire Larousse : « participation à la joie ou à la douleur ») envers celles-ci. Mais Dieu... mais Dieu S'est grâcieusement fait chair pour justement devenir participant de toutes les choses qu'un être humain peut expérimenter, hormis le péché bien entendu. Dieu, présentement, est assis sur Son trône en chair et en os, Lui dont la chair à expérimenté la douleur et la souffrance des coups de fouets, des clous, des angoisses, des pleures inexprimables, etc.

Vous arrive-t-il de souffrir face à une situation absolument inconfortable ? Vous arrive-t-il d'être tenté à un point tel qu'il ne semble n'y avoir aucun issue pour vous en sortir ? Sachez que Jésus vous comprend parfaitement, et même mieux que vous-même, car Il a Lui-même expérimenté des tentations, des pleurs, des troubles, des souffrances, des douleurs, des angoisses, des tristesses dans Son âme tels que nous n'en expérimenterons probablement jamais... Lui qui connaît par expérimentation ce que c'est que d'être tenté par le Tentateur lui-même, et ce, de Sa naissance jusqu'à Sa mort – et plus précisément pendant ses quarante jours dans le désert –, Lui qui a ressenti la faim plus que nous ne la ressentirons jamais – quarante jours sans manger dans un désert ! –, Lui qui, quelques jours avant Son horrible mort, a dit : « Maintenant mon âme est troublée » (Jn. 12:27a), Lui qui, en considérant le fait que Son cher ami Lazare est mort en raison de la conséquence ultime du péché de l'humanité et qui du même coup avait compassion des pleurs de Marie, « frémit en Son esprit, et fut tout ému... [et] pleura (Jn. 11:33, 35), Lui qui, tellement en douleur dans le jardin de Gethsémané en raison de la tentation ultime de ne pas poursuivre jusqu'au bout Sa mission de subir à notre place la séparation de Dieu en buvant pleinement Sa coupe de colère à la croix, « étant en agonie, Il priait plus instamment, et Sa sueur devint comme des grumeaux de sang, qui tombaient à terre » (Luc 22:44), Lui qui, juste avant cet évènement, « commença à éprouver de la tristesse et des angoisses », pour ensuite déclarer à Ses disciples : « Mon âme est triste jusqu'à la mort » (Mt. 26:37, 38), Lui qui a expérimenté la douleur d'être trahi par l'un des Ses proches amis (Judas Iscariot), Lui qui a ressenti la souffrance d'être abandonné des tous Ses propres amis et disciples – Lui qui a vécu l'abandon même de Son propre Père ! –, Lui qui a enduré des outrages, des calomnies et des moqueries de la pire sorte – lesquels Lui ont probablement fait plus de mal encore que ne l'ont fait les épines de Sa couronne pénétrant Sa tête ou des marques sanglantes qu'ont laissées sur Lui les lames acérées des coups fouets qu'il a reçus, Lui qui a subi toutes ces choses dans une chair comme la nôtre !

Si jamais tu es en train de vivre, ou lorsque que tu vivras, une situation de souffrance ou de tentation, et que tu te penses seul dans ces ténèbres difficiles où personne ne semble te comprendre vraiment, souviens-toi d'une seule chose : Jésus, ton Dieu, te comprend vraiment, Il ressent vraiment ta douleur, Il peut vraiment te secourir dans tes tentations et épreuves, Il peut vraiment te donner ce dont tu as vraiment besoin pour passer au travers de tes souffrances. Pourquoi ? « du fait qu'Il a souffert Lui-même et qu'Il a été tenté, Il peut secourir ceux qui sont tentés... nous n'avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses; au contraire, Il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché. » (Hb. 2:18; 4:15).

C'est pourquoi, sachant tout cela, « approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce [là où Jésus, notre Dieu souverain sacrificateur, est assis en chair et en os !], afin d'obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins » (Hb. 4:16).

AMEN !


Joël

jeudi 27 novembre 2014

Comme des Porcs qu'on Engraisse...

« Vous avez vécu sur la terre dans les voluptés et dans les délices, vous avez rassasié vos cœurs au jour du carnage. » (Jacques 5:5)

Un élément qui caractérise le portrait des riches dans Jacques est celui qu'ils sont centrés sur eux-mêmes et leurs besoins. Ils s'indulgent dans la richesse afin de combler leurs désirs insatiables! Ils vivent les voluptés et les délices. Ils se rassasient, s'empiffre, s'engraisse pour le jour de l'abattage. Comme des porcs qu'on engraisse afin de les rendre le plus gros possible avant de les tuer pour leur viande alors qu'ils ne comprennent pas ce qui se passe. La lame les frappent subitement et ils meurt! Il y a de quoi d'euphorique à vivre dans le surplus. La réalité devient une illusion auquel nous n'appartenons plus. C'est lorsque le couperet tombe qu'on reviens vite les deux pieds sur terre, mais il est trop tard! C'est ce qui attend les riches! C'est le sort qu'ils leurs est réservé. C'est ce qui attend ceux qui utilisent mal les ressources de Dieu. C'est ce qui nous attends tous... Heureusement pour nous Christ a subit le châtiment pour nous. Le couperet est tombé sur Lui! Et Il savait que le couperet s'en venait! Toutefois, nous avons toujours la responsabilité d'user des ressources que Dieu nous remet entre les mains pour Sa gloire. Les riches de Jacques n'utilise les ressources de Dieu que pour eux-mêmes. Aucune préoccupation pour les autres. Aucune compassion pour personne. Sommes-nous comme cela? Sommes-nous des porcs qu'on engraisse? Notre utilisation des ressources à notre disposition fait partie de notre adoration de Dieu... Comment adorons-nous Dieu avec nos ressources? Sommes-nous préoccuper à combler nos désirs afin de vivre l'illusion que nous désirons? Où sommes-nous préoccuper à user des ressources que Dieu nous donne pour combler les besoins que Dieu désire combler, les nôtres et ceux des autres autours de nous? Utilisons-nous ce qui est entre nos mains comme Christ les utiliseraient? C'est la question auquel nous devons répondre en actions!

À réfléchir certainement, mais encore, à mettre en pratique dans nos vies!

Samuel Deroy

mercredi 26 novembre 2014

L'ère des Supers pasteurs !

De nos jours, force d’admettre que les «pasteurs à tout faire» sont devenus une normalité dans la plupart des églises locales. Communément appelé les «super-pasteurs», ceux-ci accomplissent la grande majorité du travail et cela pour diverses raisons. Toutefois, ce fonctionnement s’avère inefficace et surtout contraire à l’essence même du Corps de Christ ! Il serait même adéquat d’affirmer qu’il nuit à Celui-ci. Sachant cela, il est primordial que nous réfléchissions à cette problématique grandissante qui ne cessera de progresser si nous ne transformons point notre méthodologie ecclésiastique.

Dans les faits, l’un des rôles du pasteur est certainement d’apporter un leadership efficace au sein de la communauté dans laquelle il a été appelé d’œuvrer. Et ce leadership efficient découle en grande partie d’une délégation efficiente. Est-ce le cas ? Sommes-nous en mesure de déléguer, de mandater, de transmettre des responsabilités à ceux qui nous entourent ? Si la réponse s’avère négative, faut-il comprendre que notre leadership est défaillant ? Devons-nous admettre que notre ministère est désaxé ? La réponse est assurément OUI ! Oui nous ne remplissons point notre rôle comme le Seigneur Jésus l’entend. Car, tous les serviteurs de Christ, quelques soient la sphère dans laquelle il évolue doivent apprendre à déléguer afin de donner une direction efficace à ceux qui les entourent. L’objectif n’est pas de tout faire seul, mais d’encourager tous les membres du Corps à participer activement dans Celui-ci.

Pourtant, faute de participation, plusieurs disciples de Christ en position de leadership s’improvisent hommes ou femmes à tout faire alors qu’en réalité, ils ne possèdent ni les qualifications ni le désir d’occuper telle ou telle fonction. Bien pire encore, par leurs actions, plusieurs membres du Corps ne sont point en mesure d’exercer leur don respectif. Il va sans dire que dans certaines circonstances, le pasteur n’a d’autres choix que de pratiquer l’improvisation semaine après semaine. Toutefois, bien que cela puisse être une réalité, il n’en demeure pas moins que son rôle est clair; il doit perfectionner les saints en vue du service et de l’édification du Corps. 

Au cours du dernier siècle, plusieurs «super-pasteurs» ont fait leur apparition; tandis que certains n’avaient pas le choix, d’autres ont choisi volontairement de se substituer au fonctionnement prévu pour l’église locale. Bien que certains soient bien intentionnés, il n’en demeure pas moins qu’ultimement cette façon de faire ne fait pas partie du plan initial du Seigneur Jésus. 

Par Lui et pour Lui !
Benoit

mardi 25 novembre 2014

Injustices!

« Voici, le salaire des ouvriers qui ont moissonné vos champs, et dont vous les avez frustrés, crie, et les cris des moissonneurs sont parvenus jusqu’aux oreilles du Seigneur des armées. » (Jacques 5:4)

Il y a des injustices sur cette terre! Ce n'est rien de nouveau... Nous avons même cette pensée dans le monde chrétien que nous devons être prêt à supporter les injustices qui sont faites contre nous en solidarité avec Christ et par Sa grâce. C'est vrai et je ne désire pas m'attaquer à cela. Toutefois, il est nécessaire que nous réfléchissions un peu à ce que cela veut dire en pratique. À comment est-ce que ça se traduit dans la réalité.

Je sais que le verset en cours fait partie d'une suite d'idées ordonnées qui mène à la conclusion ultime que même si les riches pensent qu'ils dominent le monde et peuvent faire ce qu'ils veulent, ils devront rendre des comptes devant le réel Seigneur de l'univers qui les jugera et fera justice! Il est cependant intéressant de l'aborder d'une autre manière. Je n'entends pas ici que nous allons sortir le verset de son contexte, bien au contraire, mais plutôt que nous allons le regarder d'un autre point d'observation!

Alors que se serais facile de s'arrêter à ce passage et de dire : « arrêtons d'être des riches ingrats et ne faisons pas d'injustice! » nous allons plutôt nous concentrer sur la souffrances de ceux qui sont la cible de ces injustices! Ce ne sont pas les destinataires premiers du passage, mais ce sont des destinataires importants!

Pour revenir aux injustices, dire que nous devons les subir pour Christ est assez simpliste et ne rends pas justice au portrait qu'en dresse la Parole. Nous avons dans ce petit verset une perspective plus globale des injustices et de notre réactions face à ceux-ci. Il y a deux éléments que celui-ci met de l'avant.

Tout d'abord, il y a une mauvaise compréhension que subir les injustices pour Christ c'est de ne pas en parler! Les moissonneurs du verset dénoncent les injustices dont ils sont victimes! Ils crient! Ils manifestent qu'ils sont victimes d'injustices! Les injustices doivent être déclarés comme tel. Refuser de déclarer une injustice comme étant une injustice ce n'est pas de la subir pour Christ, c'est de ne pas avoir de colonne pour la justice! Christ n'est pas glorifié dans cela... L'idée de subir les injustices pour Christ repose sur le fait que les injustice sont nommés comme tel! Christ nous appel à subir des injustices et non à ne pas avoir de colonne! Ne mélangeons pas les deux! Les païens aussi sont capables de ne pas avoir de colonne...il n'y a rien du caractère de Christ là dedans! Le caractère de Christ est plutôt démontré lorsqu'une injustice déclarée comme tel est subie pour le nom de Dieu. Les païens dénoncent les injustices, puis refuse de les subir. Christ nous appel à les dénoncer, puis à les subir! Voilà la différence! Peut-être penses-tu que c'est plus difficile! C'est vrai que c'est beaucoup plus difficile! C'est aussi pour cela que la grâce de Dieu dans notre vie est nécessaire pour le faire! Mais si nous pouvons vivre pour Dieu sans la grâce de Dieu, à quoi bon avoir Christ? À quoi bon un sauveur si nous sommes capables de nous sauver nous-mêmes?

Toutefois, ne nous arrêtons pas là! Oui, nous devons subir des injustices, mais celles-ci ne sont pas sans Justicier! L'espoir de tous se trouve dans le Seigneur des armées. Alors que pour nous, ce nom de Dieu possède un caractère martial, cela serait de restreindre la portée du nom. Ésaïe déclare que « l’Eternel des armées sera élevé par le jugement, Et le Dieu saint sera sanctifié par la justice. » (5:16). L'idée de justice et de jugement juste est attachée au nom! Jacques encourage ses lecteurs simplement en mentionnent ce nom que possède Dieu. Il n'y a rien de passif ici. Jacques est très loin de dire que Dieu entends mais qu'il ne fait rien! C'est plutôt le contraire! Lorsque nous regardons l'Ancien Testament, s'il y a une personne qui n'est pas passive, c'est bien l'Éternel des armées! Nous voyons Dieu diriger les affaires des hommes selon Sa justice. Pensons par exemple aux nombreux passages des prophètes où nous voyons Dieu qui utilise un peuple et son armée pour punir un autre peuple. Nous voyons vraiment que Dieu est l'Éternel des armées! C'est Lui qui les dirige et c'est Lui qui accomplit Sa justice.

Ainsi, portons les regards sur Christ au milieu des injustices de monde de ténèbres! Soyons des lumières en dénonçant les injustices des ténèbres! Ne soyons pas simplement des sans-colonnes qui son impuissant face aux injustices, mais plutôt des croyants forts qui attendent la justice de Dieu plutôt que de chercher la leur tout en prenant en main leurs responsabilités d'être des lumières dans les ténèbres, de déclarer les oeuvres des ténèbres comme étant des oeuvres des ténèbres et que Dieu jugera!

Samuel Deroy

lundi 24 novembre 2014

J'SUIS PU CAPABLE

Bonjour frère et sœurs

Ce matin je continue ma petite série sur nos grosses épreuves. J’aimerais maintenant me concentrer sur la part de Dieu. Parce que toutes nos circonstances difficiles, comme les épreuves, souffrances, tentations et même pêchées; devraient nous amener nos regard vers Lui. Nous devrions TOUJOURS garder Sa perspective en tête. Voici juste un exemple:

Si nous tombons dans une chute très grave, nous ne devons pas rester focalisé sur notre péché. Parce que nous allons rester loin de Dieu et apitoyer sur notre sort. Nous devons nous rappeler qu’en Christ nous sommes parfaitement pures. Et que Dieu a choisi volontairement de toujours nous regarder par des lunettes en forme de croix et teinte dans le sang de Son Fils. Que c’est la SEUL façon d’être en communion avec Lui. En plus ceci ne change pas parce que je suis plus ou moins obéissant. J’espère qu’elle vous a convaincu? J’ai 3 points à vous présenter:

1- Le point le plus important, selon moi, est le besoin de décourager. Dieu veut que nous désespérons de la vie terrestre et que nous espérerons pour le ciel. Le Seigneur veut que nous haïssions ce monde et tout ce que ça contient pour que nous L’aimions mieux. Nous devenons sédentaire; nous, les supposés voyageurs de la terre. Nous bâtissons de belle vie et souvent bien légitime. Nous avons des ministères dans notre église ou fessons toutes sortes d’autres bonnes œuvres. Nous devenons bien confortables dans cette sorte de vie là. Mais notre bonne vie se trouve après la mort. Les anciens théologiens disaient souvent que Dieu nous fait souffrir sur la terre pour que nous voulions plus aller au ciel. Je suis d’accord avec eux. Monsieur Baxter, dans son livre le repos éternel, présente une image de dormir avec une couronne d’épines. Vous pouvez juste vous imaginer l’inconfort total, n'est-ce pas? Et bien c’est ça que le Seigneur veut pour nous. Nous rendre si inconfortable que nous puissions ne pas nous endormir ici. Notre repos est au ciel bien sur.

2- La souffrance, physique ou émotionnelle même spirituelle, à comme but de nous protéger et nous activer. Premièrement, nous avons des buissons piquante de chaque côté pour nous garder de faire des détours. Si certaines choses, pas si pires, semblent des fois nous faire de grand mal; c’est pour nous garder de choses pire encore. Je ne sais pas si vous comprenez cette analogie? Mais si vous avez déjà été esclave de péché ou vous avez abandonné le Seigneur pour un temps; vous devriez comprendre. Il veut nous protéger de ces choses pires en rendant nos permissions nocives. Deuxièmement, Dieu utilise des aiguillions à bœufs pour nous provoquer à avancer plus vite des fois. N’est-ce pas l’épreuve qui nous motive à faire de l’introspection plus complète? Ou de remette notre relation avec le Seigneur en question? De tout simplement être prêt à faire du ménage dans nos vies? Ça c'est de la bonne motivation, n'est-ce pas?

 3- Le produit ou fruit qui en découle. Les pires difficultés; souffrances, tentations ou épreuves et même chutes; semblent toujours nous donner une relation plus intime avec Dieu. Bien souvent lorsque nous sommes sur le point de nous noyer dans l’océan de la difficulté; nous débattons pour rester à flot. Mais en réalité nous serions mieux de caler. C’est lorsque nous mourrons que Christ peut vivre en nous. Nous devrions nous laisser submerger par la délivrance de Dieu. Je ne parle pas de se laisser aller au péché, mais des fois c’est bien de se laisser aller au désespoir pour espérer en Dieu seul.

Voici qui met fin à mon double partage sur les grandes épreuves qui nous font crier: j'suis pu capable.

Martin Labonté

vendredi 21 novembre 2014

Abandonné à soi-même

« lorsque les chefs de Babylone envoyèrent des messagers auprès de lui [le roi Ézéchias] pour s'informer du prodige qui avait eu lieu dans le pays [le recul de l'ombre du soleil de 10 degrés], Dieu l'abandonna [‘azab, « laisser seul » ou « laisser aller » quelqu'un] pour l'éprouver, afin de connaître tout ce qui était dans son cœur. » (2 Ch. 32:31)

Il arrive parfois que Dieu, dans Sa souveraineté, nous laisse seul à nous-même. Oui, vous avez bien lu : Dieu abandonne quelquefois Ses propres enfants, mais non sans raison. Lorsqu'Il le fait, c'est pour dévoiler et rendre visible à nos yeux ce qui jusqu'alors s'avérait encore voilé et invisible pour nos yeux aveugles. Dieu, dans Sa grande bonté, désire ainsi nous sanctifier en nous révélant d'abord ce qu'il y a dans notre cœur, le péché, pour que nous puissions ensuite nous repentir du contenu de ce cœur mauvais. En enlevant Sa main de sur nous, cette main souveraine qui produit en nous le vouloir (la volonté de faire Sa volonté) et le faire (la mise en oeuvre de Sa volonté), Dieu nous laisse suivre le libre cours du penchant mauvais de notre cœur naturellement mauvais, c'est-à-dire notre « vouloir » pécheur, qui consiste à ne pas vouloir faire Sa volonté, et notre « faire » pécheur, qui consiste à ne pas faire Sa volonté.

Lorsque Dieu décide d'enlever Sa main de sur nous, nous tombons donc irrémédiablement dans le péché, car sans Lui, il nous est absolument impossible de vouloir faire Sa volonté ou encore de la faire. Cela n'exclu cependant jamais le fait nous sommes les seuls responsables pour notre péché, puisque c'est volontairement, de notre propre gré, que nous l'avons commis. Ainsi, en abandonnant Ezéchias à lui-même, celui-ci s'est vu tomber dans le péché par sa propre faute, non celle de Dieu – car Dieu ne contraint jamais la volonté de l'homme à pécher, c'est plutôt l'homme qui, volontairement et nécessairement, pèche selon le propre de sa nature pécheresse. En effet, dans le texte qui lui est parallèle (2 R. 20:12-19), il nous est montré qu'Ézéchias, après que Dieu ait retiré Sa main de sur lui, s'est enorgueillit devant les gens de Babylone de tous ses trésors et ses richesses. Dieu le réprimande alors sévèrement pour cet acte d'orgueil qui, bien que flagrant, ne l'était pas encore pour celui-ci.

Ainsi mes frères et sœurs, même lorsque Dieu nous abandonne pour un temps dans le bourbier d'un péché auparavant inconnu de nous, péché qui procède toujours de notre propre chef et de notre propre gré, c'est toujours dans le but de nous amener à la repentance en vue de notre sanctification. Donc, même dans ces moments où notre visage est plongé dans notre vomi d'un péché qui nous était jusque là encore voilé, ces moments-là, ultimement, concoure à notre bien. N'est-ce pas encourageant ? Seulement, que personne ne se méprenne. Ce n'est pas le fait de pécher qui concoure à notre bien, mais de réaliser que nous avions un péché caché dans notre vie afin que nous nous en repentions ensuite – si, bien sûr, Dieu trouve bon de produire en nous cette repentance. N'oublions pas que « c'est afin de connaître [ou de révéler] tout ce qui était dans son cœur » que Dieu a éprouvé Ézéchias en l'abandonnant, ce n'a jamais été dans le but de le laisser pécher pour le simple plaisir de le voir pécher; au contraire, c'à a toujours été dans le but de le corrigé par Sa gracieuse discipline paternelle, « afin que, comme il est clairement enseigné dans Hébreux 12, nous participions à Sa sainteté » (v. 10c).

Lorsque Dieu nous abandonne, ce n'est jamais sans but, Il le fait parce que cela concoure à notre bien. Soyons donc encouragé et louons-le, non pour notre péché en soi – car ce serait une abomination de Le louer pour quelque chose qu'Il déteste au plus haut point et que nous devrions tout autant que Lui détester –, mais pour le fait qu'Il nous révèle nos péchés, ceux que nous n'avions même pas conscience d'avoir, et pour le fait qu'Il nous pousse à nous en repentir, de sorte que, par Sa correction paternelle, nous puissions toujours plus intimement participer à Sa sainteté.


Joël 

jeudi 20 novembre 2014

Maintenant Est le Temps...

« Votre or et votre argent sont rouillés; et leur rouille s’élèvera en témoignage contre vous, et dévorera vos chairs comme un feu. Vous avez amassé des trésors dans les derniers jours! » (Jacques 5:3)

Il faut faire une distinction entre notre combat en tant que croyant contre la fausse espérance et le combat de ceux à qui s'adresse premièrement Jacques. C'est vrai que nous ne sommes pas des riches dans le sens où Jacques fait référence. Mais nous sommes également pécheurs, ainsi l'avertissement de Jacques s'applique aussi bien à nous! Également, la base de son avertissement dans ce verset, s'applique directement à nous : nous sommes dans les derniers jours! 

Nous devons prendre garde, car bientôt le temps sera écoulé. Maintenant est le temps de prendre les bonnes décisions. Maintenant est le temps de régler notre vie. Maintenant est le temps de se tourner vers Dieu. Maintenant est le temps d'obéir à Sa Parole. Maintenant est le temps, car bientôt il n'y en aura plus! Voici encore quelques jours et la fin de toutes choses arrivera. Le jour où l'Agneau assis sur le trône dire : « Voici, je fais toutes choses nouvelles. » (Apocalypse 21:5) 

Nous vivons comme si la fin des temps est une réalité qui ne nous touche point, c'est trop loin pour nous! Bien au contraire! Prenons exemples sur ceux qui ont passés avant nous et qui ont pris garde aux avertissements de la Parole. Jacques a écrit son épître il y a de cela presque 2000 ans déjà. Il l'a écrite comme si c'était demain que la fin des temps arrivait. Alors que pour nous le future est justement une réalité future, pour les auteurs de la Parole de Dieu le future est impliqué directement dans notre vie présente.

En simple, pour eux et pour nous : l'éternité dirige aujourd'hui mes pas. Que ce soit par rapport avec les effets, les bénéfices du salut ou encore avec notre destination finale et ses implications, aujourd'hui, maintenant, le moment présent, compte. L'éternité ce n'est pas à prendre à la légère. Il y a réellement des conséquences pour nos choix d'aujourd'hui. Ce n'est pas une version améliorer et pour adultes du bonhomme sept heures! Jacques utilise un langage très graphique pour parler d'un aspect des conséquences éternelles de nos choix : « dévorera vos chairs comme un feu! » Alors qu'en Christ nous n'avons rien à craindre de cela, n'oublions pas que ce n'est que par la grâce de Dieu si nous ne subissons pas ce que nous méritons pour nos choix!

Au lieu de nous réconforter dans une assurances perverse qui ne nous porte point à la sanctification, méditons sur la conséquence de nos choix, conséquence que Christ a payé par amour pour le Père et pour nous. Réalisons la grandeur du sacrifice de Christ afin de vivre nous-mêmes par la grâce du Saint-Esprit de progrès en progrès dans cet amour en démontrant par nos paroles et nos actions l'oeuvre que Dieu accomplit dans nos vies! N'attendons pas, maintenant est le temps...

Samuel Deroy

mercredi 19 novembre 2014

La jeunesse, une opportunité à ne pas manquer !

Il n’est pas rare que la jeunesse soit perçue comme un mal nécessaire, un passage obligé qu’on ne peut malheureusement éviter… Une période de temps difficile qui n’est que rarement positive ou profitable. Toutefois, ce raisonnement empreint d’émotivité contribue souvent à miner tous efforts sincères d’ériger une jeunesse amoureuse du Seigneur Jésus. Loin d’être un passage obligé, l’adolescence représente une opportunité qu’il ne faut point manquer; une conjoncture idéale pour amener à bien des jeunes bourrés de possibilités spirituelles ! Bien souvent, il nous faut admettre que notre protocole est d’abord défensif et protecteur; nous cherchons bien plus à maintenir les acquis qu’à développer les possibilités… Nous sommes davantage soucieux de protéger (préserver) nos jeunes que de leur permettre de s’épanouir dans un environnement spirituel propice rempli d’opportunités ! Pourtant, est-ce là réellement notre mission... Notre rôle est-il uniquement de protéger, de préserver, de sauvegarder nos adolescents ? Ne peuvent-ils pas aller plus loin que nous ? Ne peuvent-ils pas franchir des lieux plus élevés que ceux que nous avons franchis ? S'élever au-delà d'une culture qui nous aura plusieurs fois submergée ? Pensons-y un instant, notre Dieu est Grand, plus grand, plus puissant, plus agissant que nous pourrions l'imaginer, Il est à coup sûr l'unique passage obligé que nos adolescents ne peuvent manquer !

Par Lui et pour Lui,
Benoit, un papa qui souvent manque de foi !

mardi 18 novembre 2014

Des Promesses Sans Fonds

« Vos richesses sont pourries, et vos vêtements sont rongés par les teignes. » (Jacques 5:2)

Nul ne regarderais de l'argent en décomposition comme de la richesse, ni non plus un chandail qui ressemble étrangement d'avantage à une vieille guenille sale de mécano comme étant un vêtement. Ce serais stupide de chérir un vieux torchon troué! On s'en débarrasse, un point c'est tout!

Malheureusement, ce n'est pas ce qui se passe. Car lorsqu'on regarde nos richesse, lorsqu'on regarde nos vêtements, lorsqu'on regarde ce que nous possédons sur cette terre, nous voyons ce que cela nous rapporte quelque chose aujourd'hui, et nous les conservons bien chèrement. Nous avons beau savoir que nous n'apporterons rien d'ici-bas lorsque nous irons là-haut, nous continuons à nous entêter à chérir nos guenilles!

C'est bien vrai, elles n'ont pas l'air de guenilles lorsqu'on les regardent! Elles sont de beaux vêtements, de belles maisons, de beaux autos, de belles retraites, de beaux chalet, de beaux meubles, de beaux livres, de belles tv, de beaux garde-mangers, de beaux voyages, de belles vacances, de beaux plans, de belles familles, de belles églises, de beaux projets, de belles carrières, de beaux... et de belles... Ultimement, tout cela restera ici, pourrira, sera rongé par la rouille et retournera d'où ça vient...à l'état de poussière.

Remarquons bien, ce ne sont pas de mauvaises choses en soi. Le problème ne se situe pas là! Le problème c'est que notre coeur est attaché à ces choses. Il se laisse dominer par elles. Il trouve en elles son identité. Il trouve en elles son espoir. « As-tu vu ma nouvelle auto? » « As-tu vu ma nouvelle maison? » « Maintenant que j'ai une famille, je fais partis de la gang, je suis quelqu'un! » « J'ai finalement les moyens de prendre des vacances où je le désire, je suis important! » On pourrait bien continuer comme ça durant des siècles...

Ce qui cloche c'est que ma nouvelle auto, n'est jamais morte sur la croix pour mes péchés, elle ne le peut pas, et ça ne vaudrait rien! Mes vacances ne peuvent rien pour m'assurer une éternité de paix... Même si j'ai une famille de 100 personnes, vais-je vivre plus longtemps sur terre pour cela? Autant belles les promesses que ces choses peuvent faire miroiter devant nos yeux, elles ne sont que temporaire au mieux, et inutiles face à l'état de notre âme pour l'éternité!

C'est choses que nous désirons réellement, il n'y a que Dieu qui les promets, qui les as promises et qui nous les accordent en Christ! Notre identité est en Dieu. Notre espoir aussi. Mais comme nous vivons dans un monde en guerre contre Dieu, nous devons tenir fermement à notre identité d'enfant de Dieu afin de ne pas tomber dans la séduction des fausses promesses. Lorsque nous faisons face aux promesses illusoires des richesses de ce monde, n'ayons pas peur de les mettre au défi! Comparons-les aux promesses de Dieu. Comparons leur fidélité à la fidélité de Dieu. Comparons leur capacité à accomplir leurs promesses à celle de Dieu. Ce des promesses sans fonds, comme un chèque elles nous rebondissent dans la face quand vient le temps de récolter les bénéfices!

Rappelons-nous qu'il n'y a que Christ qui est mort pour nous...laissons l'Évangile guider nos pas.

Samuel Deroy

lundi 17 novembre 2014

J’SUIS PU CAPABLE 1

Bonjour frères et sœurs

Pour les deux prochains lundis le Seigneur m'a mis à cœur une courte étude sur l’épreuve. J’aimerais voir avec vous les deux côtés de ce sujet. Je suis certain que vous avez entendu plein de bonnes instructions sur ce thème, mais voici quand même ma contribution. Mon idée pour ce premier point, notre part, vient d’un seul texte.

Job 13 :21,25-25
Retire ta main de dessus moi, Et que tes terreurs ne me troublent plus. (…) Veux-tu frapper une feuille agitée? Veux-tu poursuivre une paille desséchée? Pourquoi m’infliger d’amères souffrances, Me punir pour des fautes de jeunesse?

Vous n'avez peut-être jamais senti cette sorte de souffrance, mais moi oui. J’ai déjà, et à plus qu’une reprise, criée à Dieu des mots similaires. Je me sentais plus capable de subir Son épreuve et j’espérais un certain relâchement de Sa part. J’ai déjà dit à certains de mes frères les plus proches que je me sentais comme si j’étais brûlé au troisième degré et que Dieu continuait à me laisser dans le feu. J’étais juste plus capable, comme Job. Et il y a trois choses que je voudrais vous partager de ce passage et cette réalité.

1- C’est normal de réagir négativement face à notre souffrance. Si nous recevons un coup de marteau sur les orteils nous allons avoir une réaction forte. C’est pourquoi l’auteur de l’épître aux Hébreux nous dit : Il est vrai que tout châtiment semble d'abord un sujet de tristesse, et non de joie (Héb 12:11). Où que Jacques enseigne à ses lecteurs : mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, (Jac 1 : 2). Il ne dit pas c’est un sujet de joie, mais regardez comme. Ce mot grec, hégeomai = regardez, parle de direction et les pensées qui dirigent ou même qui prend une place d’importance. Donc Jacques ne dit pas que vous devez être joyeux dans la souffrance, mais efforcez-vous de vous laisser guider par cette pensée. Je ne parle pas d'avoir de bonnes pensées, mais de savoir que ça va produire du bon fruit. J’ajouterais que Christ a été capable d’exprimer Son agonis dans le jardin de Gethsémané. En plus l’Esprit, Lui-même, nous motive à des soupirs inexprimables. Nous sommes supposés réagir face à l’œuvre transformatrice de Dieu.

2- C’est en étant capable d’être vrai avec nos émotions dans la douleur que nous allons pouvoir mieux compatir avec ceux qui souffrent. C’est en voyant notre propre faible dans la chair que nous pouvons rester bien humbles et compatissant envers ceux qui passent par un mauvais quart d’heure. Trop souvent notre réaction, pratiquement stoïque, dans les grandes douleurs produit en nous le fruit de l’orgueil. Nous pourrions nous dire : Si moi j’ai bien passé à travers l’épreuve, donc tout chrétien mature le devrait aussi.

3-  Le plus important est de réaliser que c’est une réaction dans la chaire. Comme mon exemple le démontrait: c’est comme un coup de marteau sur orteils, ça c’est le corps mortel. Nous avons besoin de remet nos pendules à l’heure, comme nous disons, et se rappeler que le corps souffre pour que l’âme soit transformée. Pour pouvoir accomplir l’enseignement de Jacques, il faut mettre des efforts. Ce n'est pas juste en criant «ciseaux» ou si vous voulez «je suis contenté». nous sommes faibles et avons besoin de l’aide de Dieu à 100% pas 95% Lui et 5% moi. Dans la chair nous voulons rester concentré sur le mal et puisque nous sommes charnel, nous allons rester là sans son aide. Soyons honnête, comme j’ai dit, et continuons à demander Son aide jusqu’au moment d’être délivré. Quand nous nous blessons gravement, nous allons à l’urgence. Et bien, allons-nous juste lassez faire après avoir attendu plus de 5 heures? Non, parce que c’est vraiment grave et ça demande une intervention médicale. Je ne peux pas juste mettre des pansements sur une grosse plaît ouverte. Même chose ici, je ne peux pas juste écouter quelques messages, lire un bon livre ou la Bible et me dire je vais aller mieux. J’ai besoin de crier et déranger Dieu jusqu’au moment qu’Il m’aide à supporter l’affliction avec joie.

J’espère que cette première partie vous sera une bénédiction et que la prochaine fois vous allez être bien capable de prier : arrête j'suis pu capable!

Martin Labonté

vendredi 14 novembre 2014

Fabriquons des perles

Je ne sais pas qui a écrit cela, mais c'est excellent. Je vous le partage donc. J'aimerais vous dire que cette dévotion s'applique merveilleusement à ce que j'ai vécu le mois précédent au travail (pressions, injustices de toutes sortes, harcèlement, calomnies, moqueries et railleries qui détruisaient ma réputation ainsi que mon témoignage devant les autres, etc.) ainsi que mes maladies digestives coriaces. Toutefois, ce qui s'applique à moi ne s'applique pas nécessairement à vous. C'est pourquoi je vous demande de vous appliquer concrètement et personnellement par le Saint-Esprit ce en quoi consistent la perle et le grain de sable pour votre vie présente et passée.

« Toutes choses travaillent ensemble pour le bien de ceux qui aiment Dieu. (Romains 8:28)

Un esprit doux et paisible... est d'un grand prix devant Dieu. (1 Pierre 3:4)

Tous les fruits exquis, nouveaux et anciens, mon Bien-aimé, je les ai gardés pour toi. (Cantique des Cantiques 7:13)

Un simple grain de sable, pénétrant dans la coquille d'une huître, y produit une irritation qui incite celle-ci à s'en débarasser. Mais, si elle n'y arrive pas, elle va enrober patiemment de nacre ce corps étranger et en fera cette merveille de la nature qui s'appelle une perle.

Au fil de nos jours, nombreux sont les sujets d'irritation, petits ou grands : contrariétés à la maison, ennuis au travail, complications de la vie en société. De ces motifs d'irritation, pourquoi ne pas faire, chaque fois, une "perle" ?

Propos malveillants qu'on m'adresse, reproche non mérité qu'on me fait : c'est le grain de sable qui blesse ! Mais la douceur avec laquelle je réponds, voilà la perle de grand prix. Injustice et tort dont je suis l'objet : le grain de sable ! Esprit de renoncement qui l'accepte sans murmure : c'est la perle de haute valeur. Épreuve qui survient dans ma famille ou dans ma santé, c'est le corps étranger. Confiance et sérénité au milieu de l'épreuve, voilà la perle fine. Par un patient travail du Saint-Esprit en moi, ce contretemps qui m'a d'abord tant contrarié, va servir de façonner encore une autre perle.

Toutes ces perles auront été produites patiemment, dans le secret, comme au fond de la mer, mais le moment vient où, dans le ciel, elles pourront être admirées à la gloire de Christ et de sa grâce. »

Joël


jeudi 13 novembre 2014

Élémentaire

« A vous maintenant, riches! Pleurez et gémissez, à cause des malheurs qui viendront sur vous. » (Jacques 5:1)

La temporalité des richesses que ce monde offre doit nous faire réfléchir à ce qu'est notre espérance, à où elle se trouve. Les riches desquels parle Jacques se confient dans leurs richesses temporaire. Ils croient que celles-ci leurs assurent la faveur de Dieu. Ils croient qu'elles leurs assurent une éternité de bonheur. Jacques leurs donne une claque intellectuelle au visage afin de faire revenir le bon sens dans leur esprit embrouillés!

Alors que ces riches se confient dans leurs richesses et y trouvent leur joie, c'est plutôt de la détresse qu'ils devraient éprouver! Tout ce qu'ils possèdent ne les mèneront que dans le malheur. Le temporaire se dégrade et disparaît. Le temporaire ne s'emporte pas dans l'éternité non plus. Alors que leurs richesses leurs permettent de s'offrir ce qu'ils désirent sur terre, elles ne leurs permettent pas de s'offrir ce qui compte vraiment, l'éternité.

La tristesse de la situation des riches c'est qu'elle s'applique aussi bien à nous... Nous n'avons pas des millions en banque, mais nous partageons avec eux cet orgueil de penser que nous pouvons parvenir à la communion avec Dieu par nos propres forces. Nous pensons pouvoir acheter le salut par nos capacités. Nous pensons pouvoir plaire à Dieu par nos bonnes actions.

Le remède est le même dans le cas des riches que dans notre cas : vivre l'Évangile de Christ. C'est continuellement que nous devons revenir aux fondements élémentaires de la foi. Ce n'est pas parce qu'ils sont élémentaires qu'ils sont simplistes et négligeables. Au contraire! Notre incapacité à quoi que ce soit, notre besoin de Dieu, notre dépendance de Christ, notre soumissions à l'Esprit ne sont point facultatifs dans notre relation avec Dieu. Il est facile à mesure que nous croissons en connaissance de Dieu d'en venir à oublier le fondement de notre foi, c'est pourquoi nous devons y revenir constamment. Même si l'Évangile est simple à comprendre, une vie entière est insuffisante pour en maîtriser l'application. Toutefois, notre espoir ne relève pas de nos capacités, mais de ceux de Christ, qui a accomplit toutes choses et nous mènes à la victoire finale!

Samuel Deroy

mercredi 12 novembre 2014

Êtes-vous des vecteurs de guérison ?

« Frères, si un homme vient à être surpris en quelque faute, vous qui êtes spirituels,          redressez-le avec un esprit de douceur....» (Galates 6.1)

L'apôtre Paul nous appelle, dans ce verset, à devenir des vecteurs de guérison, c'est-à-dire des instruments que Dieu utilise pour apporter réconciliation et soulagement. Le verbe grec que l'apôtre utilise « redressez » dénote l'idée de réparer un os fracturé, de raccommoder une chose qui est abîmée... 

Il y a deux ans maintenant, j'ai subi un remplacement de la hanche droite... Lors de l'intervention, j'avais certaines appréhensions face à l'inconnu, toutefois, je n'avais aucun doute que ceux qui prendraient soin de moi le feraient avec une grande douceur... Jamais, je n'ai imaginé que le premier venu, sans grande délicatesse, ne changerait ma hanche avec un pied-de-biche sans aucune attention pour moi... Non, je savais que l'opération serait effectuée avec compétence et bienveillance. Dans ce verset, Paul encourage, il est vrai, le peuple de Dieu à redressez ceux qui sont tombés, mais pas de n'importe qu'elle façon sans égard à la manière dont l'opération est achevée... Non, ce qu'il dit clairement, c'est qu'il faut de la douceur, de la maturité, du doigté ainsi que de l'attention... 

Dans un premier temps, prenons-nous à coeur cette responsabilité de redresser ce qui est brisé ? Si la réponse est oui, comment, dans un deuxième temps, effectuons-nous l'opération ? Avec une autorité orgueilleuse ou avec une douceur compatissante ? Avec une attitude condescendante ou avec une maturité imbibée d'humilité ? Avec bienveillance ou avec indifférence ?

Par Lui et pour Lui !
Benoit

mardi 11 novembre 2014

L'Excellence

« Celui donc qui sait faire ce qui est bien, et qui ne le fait pas, commet un péché. » (Jacques 4:17)

Notre combat face au péché ne se limite pas à ne pas faire de mauvaises actions, d'avoir de prononcer de mauvaises paroles, d'avoir de mauvaises pensées, mais inclut également le fait de faillir à avoir de bonnes actions, paroles et pensées.

Nous devons réaliser qu'omettre de faire ce que nous savons est bien n'est pas une excuse devant Dieu, c'est un péché. Face à cela, nous sommes obligés d'admettre que nous sommes des pécheurs... Nous pouvons toujours nous en tirer et penser que nous sommes justes lorsque nous passons au travers de notre liste de choses à ne pas faire... mais nous sommes tous coupables de ne pas faire ce que nous savons que nous devons faire!

Combien de fois mettons-nous volontairement de côté ce que nous savons est bon aux yeux de Dieu pour faire ce qui n'est pas « péché » selon notre liste mais qui ne constitue pas ce qui est bien (excellent plutôt que bon) de faire dans la situation? Dans le fond, ce que Dieu nous demande c'est l'excellence en tout temps et non uniquement lorsque cela nous tente! Combien loin sommes-nous de ce standard!

D'une manière pratique et simple, nous devons nous repentir d'une vie d'évitement de ce que Dieu ne veut pas qu'on fasse pour se tourner vers une vie de pratique de ce que Dieu veut que l'on fasse. Ne nous méprenons pas, c'est bien de ne pas faire ce que Dieu ne veut pas qu'on fasse! Mais cela constitue qu'une partie de ce qu'est la vie du croyant, de ce que doit être notre vie.

Samuel Deroy

lundi 10 novembre 2014

NOTRE PRIVILÈGE

Bonjour frères et soeurs

Hier après-midi (jeudi le 6) j’ai fait ma bonne brebis et j’ai accompli le devoir de mon pasteur. En d'autres mots, j’ai lu l’épitre d'un Pierre au complet, pour son exposé qu’il allait commencer dimanche. Et je suis tombé sur un beau passage que nous connaissons tous.

1 Pierre 1:10-12
Les prophètes, qui ont prophétisé touchant la grâce qui vous était réservée, ont fait de ce salut l'objet de leurs recherches et de leurs investigations, voulant sonder l'époque et les circonstances marquées par l'Esprit de Christ qui était en eux, et qui attestait d'avance les souffrances de Christ et la gloire dont elles seraient suivies. Il leur fut révélé que ce n'était pas pour eux-mêmes, mais pour vous, qu'ils étaient les dispensateurs de ces choses, que vous ont annoncées maintenant ceux qui vous ont prêché l'Évangile par le Saint Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards.

En méditant sur cette vérité j’ai été marqué par l’importance de l’évangile. Parce que, oui, c’est la source de notre salut; mais c’est plus encore selon Pierre. Les saints de l’ancien Testament recherchaient à connaitre ce temps qui est le nôtre. Nous avons le privilège d’avoir toute la révélation de Dieu et eux espéraient en savoir juste un peu plus. Sauf que ce n’était pas pour eux, mais nous. David avait peut-être une belle relation avec Dieu qui lui a permit d’écrire sur le messie à venir; mais nous avons une relation avec ce messie déjà venue. Abraham était le père des croyants par la foi et l’ami de Dieu; mais nous sommes fils de Dieu et co-héritié avec Christ. Je pourrais continuer, mais j’aimerais mieux laisser notre frère Paul nous expliquer notre privilège.

2 Corinthiens 3:7-13
Or, si le ministère de la mort, gravé avec des lettres sur des pierres, a été glorieux, au point que les fils d'Israël ne pouvaient fixer les regards sur le visage de Moïse, à cause de la gloire de son visage, bien que cette gloire fût passagère, combien le ministère de l'esprit ne sera-t-il pas plus glorieux! Si le ministère de la condamnation a été glorieux, le ministère de la justice est de beaucoup supérieur en gloire. Et, sous ce rapport, ce qui a été glorieux ne l'a point été, à cause de cette gloire qui lui est supérieure. En effet, si ce qui était passager a été glorieux, ce qui est permanent est bien plus glorieux. Ayant donc cette espérance, nous usons d'une grande liberté, et nous ne faisons pas comme Moïse, qui mettait un voile sur son visage, pour que les fils d'Israël ne fixassent pas les regards sur la fin de ce qui était passager.

Je n’ai peut-être pas fait justice à cette belle vérité que Pierre nous a présentée; mais je vous invite à méditer vous-même sur le sujet. Ce que nous avons intéresse même les anges. Donc n’est-ce pas que nous devrions y plonger et chercher à bien le connaitre pour l’expérimenter. Nous prenons pour acquis ce que ça veut dire d’être en communion avec le Dieu trois fois saint par Jésus-Christ. Nous oublions que l’évangile n’est pas seulement pour le non sauvé, mais le croyant. Je vous laissez intoxiquer par votre privilège.

Martin Labonté



vendredi 7 novembre 2014

La connaissance de Dieu

« J'aime la miséricorde et non les sacrifices, et la connaissance de Dieu plus que les holocaustes » (Os. 6:6)


L'Ancien Testament regorge d'exemples où nous constatons que la connaissance de Dieu s'avère beaucoup plus qu'une connaissance intellectuelle. Plus qu'une connaissance intellectuelle, elle est également plus qu'une simple connaissance contemplative de Dieu, c'est-à-dire une connaissance qui s'expérimente dans la méditation de la Parole et dans la prière.


Dans ce verset, comme dans plusieurs autres de l'Ancien Testament, connaître Dieu signifie mettre en oeuvre cette connaissance. En effet, dans le style des écrits hébraïques, il n'est pas rare de voir les écrivains biblique mettre des clauses (segments de phrase ou de paragraphe) parallèles entres elles. Autrement dit, une clause est le miroir de l'autre avec de légères variations, mais qui n'enlève en rien l'aspect synonymiques des mots employés. Dans notre verset, les parallèles synonymiques sont vues spécialement entre les termes « miséricorde » versus « connaissance de Dieu », et entre « sacrifices » versus « holocaustes »; mais ce sont principalement les deux premiers termes qui nous intéressent : « miséricorde » et « connaissance de Dieu ».


La miséricorde, nous le savons bien, ne s'opère que dans le domaine pratique des oeuvres concrètes. La connaissance de Dieu, ici, est employé en tant que synonyme de miséricorde. Ainsi, la connaissance de Dieu, comme je l'ai dis plus haut, est une connaissance pratique du fait qu'elle est une connaissance qui agit activement par des oeuvres. De même que la véritable foi en Dieu, bien qu'essentiellement verticale, se traduit toujours tôt ou tard par des oeuvres concrètes qui sont horizontales – comme le chapitre 2 de Jacques nous le révèle on ne peut plus clairement –, et de même que le véritable amour envers Dieu, quoique vertical, se traduit toujours également de manière horizontale en aimant les autres, ainsi en est-il de la connaissance de Dieu ! Elle est certes verticale dans son essence, mais cette connaissance n'est pas véritable tant et aussi longtemps qu'elle n'est pas une connaissance de Dieu traduite en actions concrètes.


Connaître Dieu, en effet, ce n'est pas d'avoir une soi-disant « relation » avec Dieu dans un monastère bien loin du monde et des croyants, mais c'est une vie qui, basée sur notre relation verticale avec Dieu, est vécue concrètement de façon horizontale par la pratique d'oeuvres d'amour, de bonté et de miséricorde envers notre prochain, que ce dernier soit un non-sauvé dans le monde ou un croyant dans l'Église.


Connaître Dieu, c'est donc révéler l'image de Dieu qui est en nous en faisant ce que Dieu fait, en parlant comme Dieu parle, bref, en vivant et en marchant exactement comme Jésus, notre Dieu fait chair, à vécu et marché sur cette terre.


Considérant notre modèle divin qui a parfaitement véhiculé toute sa vie durant l'image de Dieu sur terre, du fait qu'Il connaissait parfaitement Son Père, arrivez-vous de plus en plus à voir en vous Son image qui se reflète dans votre manière de vivre de chaque jour comme nous pouvions facilement le voir en Jésus ? Ou dit autrement, connaissez-vous de plus en plus Dieu de manière véritable ? Si la réponse est oui, cela devrait être visible aux yeux des autres; sinon, j'ai bien peur que votre perception de la connaissance de Dieu est faussée, car Paul lui-même a déclaré à Timothée : « occupe-toi de ces choses [c'est-à-dire des choses qui concernent la Parole de Dieu (incluant le fait de s'appliquer à la lecture de Celle-ci (1 Tim. 4:13)], donne-toi tout entier à elles, afin que tes progrès soient évidents pour tous » (1 Tim. 4:15). Or si, par sa relation verticale, les progrès de Timothée devaient devenir évidents aux yeux de tous, c'est donc que sa vie verticale se traduisait horizontalement de façon visible et pratique. Pourquoi serait-ce différent quant à notre connaissance de Dieu ? Ainsi, une véritable connaissance de Dieu est une connaissance pratique et visible par des oeuvres, bien que ce ne soit pas notre but de les rendres visibles aux yeux de tous ! Toutefois, comme Paul le dit un peu plus loin dans sa lettre à Timothée, « les bonnes oeuvres sont manifestes, et celles qui ne le sont pas ne peuvent rester cachées » (1 Tim. 5:25).


La connaissance de Dieu, par conséquent, est manifeste dans notre vie aux yeux des autres, et même si elle ne l'est pas pour le moment, elle le sera tôt ou tard – du moins, si cette connaissance est une connaissance véritable de Dieu !



Joël

jeudi 6 novembre 2014

Orgueil et Anthropologie

« Mais maintenant vous vous glorifiez dans vos pensées orgueilleuses. C'est chose mauvaise de se glorifier de la sorte. » (Jacques 4:16)

Alors que l'on se fait une gloire personnelle de nos prodiges de planification, Dieu n'est point épaté par notre orgueil. Au-delà de l'aspect que l'orgueil est un péché aux yeux de Dieu, il y a un autre aspect de l'orgueil que l'on se doit de comprendre afin de rechercher la face de Dieu plutôt que de regarder à notre nombril.

Cet aspect est la distorsion de la réalité qui est caractéristique de l'orgueil. L'aveuglement et la séduction du péché sont autant des causes que des conséquences de cette distorsion. D'une part, notre vue distordue de nous-mêmes nous aveugles et nous séduits à agir d'une manière qui démontre notre dépendance sur nous-mêmes. De l'autre, l'aveuglement et la séduction du péché nous amènes à avoir une vue distordue de nous-mêmes. D'une manière ou d'une autre, nous sommes dans une bien mauvaise situation! Ce qu'il est important de ce rappeler, c'est que nous devons constamment revenir à une anthropologie biblique, une compréhension de l'être humain qui correspond à la réalité de qui nous sommes devant Dieu.

Dans le cas auquel s'adresse Jacques, c'est une surestimation de la réalité qui est visible. Lorsque nous planifions et que nous nous glorifions de cela, nous surestimons nos capacités, nous surestimons qui nous sommes dans l'univers de Dieu. Nous prenons fonctionnellement la place de Dieu. Dans notre tête nous adorons toujours Dieu en tant que tel. Toutefois, nos actions et nos paroles démontrent autrement. Notre esprit croit une chose, notre coeur une autre. Comme nos actes et nos paroles découlent de notre coeur, nous sommes en mauvaise posture! Rappelons-nous que Dieu résiste aux orgueilleux...

Nous devons revenir à une compréhension biblique de qui nous sommes. Nous devons de manière journalière et même de manière constante revenir à l'Évangile de Christ. Nous devons voir notre incapacité et ainsi notre dépendance en Dieu pour accomplir ce que nous ne pouvons. De même que notre orgueil dût être brisé afin que nous mettions en Christ notre foi, de même devons nous être brisé afin de vivre en accord avec cela. Il est important pour nous de méditer sur la place que nous occupons dans l'univers de Dieu et non seulement de méditer sur la place que Dieu prend dans notre univers... Nous avons besoin de nous repentir de notre orgueil pour embrasser la dépendance envers Dieu qui résulte d'une foi ancrée dans la connaissance de Sa Parole et ainsi d'une anthropologie biblique.

Samuel Deroy

mercredi 5 novembre 2014

Lorsqu'Il demeure silencieux !


« Où irais-je loin de ton esprit, Et où fuirais-je loin de ta face ? Si je monte aux cieux, tu y es ; Si je me couche au séjour des morts, t’y voilà. Si je prends les ailes de l’aurore, Et que j’aille habiter à l’extrémité de la mer, Là aussi ta main me conduira, Et ta droite me saisira » (Psaumes 139.7-10)

Avez-vous parfois l'impression que Dieu n'entend pas ? Qu'Il est loin, absent, silencieux ? Si la réponse est oui; sachez que vous n'êtes pas seul ! Il est certes facile de percevoir Dieu lorsque les circonstances sont propices, lorsque nos prières sont répondues... Toutefois, c'est une tout autre chose, lorsque le silence s'impose et que rien sinon l'indifférence se répand... Dans ces moments critiques, il nous faut non seulement se rappeler que le silence n'est pas synonyme d'inattention, mais aussi que c'est notre foi qui nous donne accès à la présence de Dieu ! Évidemment, il est facile de placer sa confiance en Dieu quand le buisson est ardent, quand les eaux se séparent et que les montagnes tremblent; mais lorsque le désert surgit et que le silence semble notre seule expérience, n'oublions pas que Dieu est là, toujours là et qu'Il n'est aucunement indifférent ! Mes très chers amis, c'est dans le désert, c'est lorsqu'Il est silencieux que notre foi est éprouvée et précieuse à Ses yeux !

« Ne permettez à aucun souci ni à aucune peine de vous faire perdre de vue votre bienheureuse espérance. Le soleil continue à luire, si même vous ne le voyez pas, et Dieu accomplit ses œuvres de miséricorde au moment même où ses voies nous semblent les plus mystérieuses »
Par Lui et pour Lui,
Benoit

mardi 4 novembre 2014

Sans Arrière-Pensée

« Vous devriez dire, au contraire: Si Dieu le veut, nous vivrons, et nous ferons ceci ou cela. » (Jacques 4:15)

Dieu n'est pas contre la planification. Ce n'est pas l'idée du passage. Toutefois, notre orgueil c'est de planifier en laissant Dieu de cote! Il y a deux aspects à cela.

D'une part, nous devons planifier en étant conscient de la volonté de Dieu pour nous. Ultimement, malgré toutes nos planifications, ce qui arrivera dépend de ce que Dieu veut et non de notre volonté. de ce que nous voulons et planifions. Il est souverain et maitre sur la création du quelle nous faisons partie.

D'autre part, ce n'est en aucun cas à dire que nous devons intégrer Dieu à notre planification. L'inverse est plutôt vrai, nous devons intégrer notre planification à la volonté de Dieu. Dieu n'est pas une arrière-pensée de notre planification! Ce n'est pas parce que "si Dieu le veut" traverse notre pensée ou même sort de notre bouche que Dieu est au centre de notre planification! Comment nous réagissons lorsque notre planification est bafoué ou tombe à l'eau est un indicateur de la place de Dieu dans celle-ci! Nos réactions démontre les motifs cachés de notre coeur tortueux...

Dieu permet que notre vie ne se déroule pas selon notre planification afin de nous mener à la sanctification. Il n'est pas un mauvais génie qui cherche à nous nuire. Il n'expérimente pas un malin plaisir à chambarder notre vie. Toutefois, Il ne peut nous laisser dans l'état où nous sommes! Son amour a un prix. Un prix tellement grand qu'il a fallu que Jésus meurt sur la croix du calvaire pour le payer. De même, décider de le suivre Jésus c'est s'embarquer dans un processus de transformation. Dans un processus difficile. Il en est ainsi, non parce que Dieu ne nous aime pas, mais plutôt parce qu'Il nous aime. Il désire ce qu'il y a de mieux pour nous et cela se trouve à être Sa présence. Cependant, personne ne peut être en présence de Dieu sans être sanctifié.

Ainsi, planifions en pleine conscience de la volonté de Dieu, trouvant un joie dans la sanctification que Dieu produit en nous par Sa souveraineté dans nos vies et « sans laquelle personne ne verra le Seigneur. » (Hébreux 12:14)

Samuel Deroy

lundi 3 novembre 2014

LES MOINS HONORABLES

Bonjour frères et sœurs

Ce matin j’aimerais parler avec vous d’un verset qui m'a toujours touché, 1 Corinthien 12: 23=

et ceux que nous estimons être les moins honorables du corps, nous les entourons d'un plus grand honneur. Ainsi nos membres les moins honnêtes reçoivent le plus d'honneur,

Ce verset et passage m’a grandement été utiles à travers ma vie chrétienne. Parce qu’il parle de notre attitude envers les gens de l'église moins honorables. La raison pour laquelle ceci ma tant affecté c’est parce que j’étais, pendant longtemps, un membre moins honorable. J’étais esclave de certains péchés et pourtant Dieu, dans sa grâce, ma beaucoup utilisé. C’est ce verset qui m'a fait comprendre ce que Dieu fessait. Pourtant c’est juste cette dernière semaine que j’ai faite quelques petites études sur le verset.

J’ai surtout cherché à comprend la signification de la deuxième partie du verset: ainsi nos membres les moins honnêtes reçoivent le plus d'honneur. Qu’est-ce que sa veut dire d’être moins honnête ou plus exactement qu’est-ce que ça dit dans le grec? Voici mes résultats:

Le terme moins honnête veut dire quelque chose de moins beau ou même indécent. Comparé à honneur qui veut dire beau. Donc ceux qui ne sont pas beaux deviennent beau en servant dans l’église. Le plan de Dieu est de prendre les membres indécents et leur donner du prestige de service dans le but de les améliorer. Ça semble presque aller au sens contraire de notre mentalité qui dit: Seuls les bons chrétiens fidèles doivent servir. Nous comprenons que ça parle de servir et pas d’avoir un rôle de direction comme un pasteur. Mais même là je vous dirais que j’enseignais les enfants et des fois les adultes pendant ma vie moins belle. Et je sais que Dieu utilisait cette vérité, du verset 23, pour m’encourager à lutter plus fortement pour être délivré. Parce que je voulais être encore plus honorable.

Mon point ici est simple: utilisons les membres plus faibles pour qu’ils deviennent plus fort. Comme Paul dit aux Corinthiens au début du livre: Considérez, frères, que parmi vous qui avez été appelés il n'y a ni beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles. Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages; Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes; et Dieu a choisi les choses viles du monde et celles qu'on méprise, celles qui ne sont point, pour réduire à néant celles qui sont, afin que nulle chair ne se glorifie devant Dieu.

Moi je faisais, et fait encore, partit des choses viles que Dieu utilise pour se glorifier.

Martin Labonté