lundi 30 juin 2014

LES 4 FOI

Bonjour frère et sœur,

Je viens de lire Matthieu le chapitre 8 et j'ai constaté une pendule d'enseignement sur la Foi que je devais vous partager. Ne vous inquiétez pas je ne vais pas exposer tout le chapitre, mais seulement vous partager quelques idées.

Mon idée principale c'est de voir comment le chapitre ouvre et enchaîne avec des actes de foi extraordinaires et termine avec du doute très charnel.

Le tout commence avec l'histoire du lépreux qui veut être guérit. Il ne fait même pas une requête au Seigneur, mais s'abandonne à sa volonté. Lui disant : Seigneur, si tu le veux, tu peux me rendre pur. Quel soumission, de Lui dire sa dépend de ta volonté. Nous parlons souvent de la soumission du Fils qui accepte la coupe du Père dans le jardin de Gethsémané. Mais considérons aussi celle de ce lépreux, un faible pécheur comme nous. Il avait tellement besoin d'être guérit. Considérant qu'un lépreux était rejeté par la société et qu'il n'attendait qu'à mourir. Pourtant il dit aussi, comme Christ, ta volonté sois fait.

Notre prochaine histoire c'est celle du centenier avec la grande foi. Les mots qui mon plus frappé sont la réponse de Jésus face à sa foi : Va, qu'il te soit fait selon ta foi. Ces paroles me font peur. Je ne connais pas votre foi, mais je connais la mienne. Si Dieu répondrait à mes prières selon ma foi, je n'aurais presqu'aucune requête répondu. Il y des moments où est-ce que Son Esprit nous convaincre de ne pas prier ou arrêter de demander. Justement trop souvent je persévère dans une prière que j'ai la conviction que je devrais arrêter de prier et faire confiance à Dieu. Pourtant la vraie idée dans le passage c'est que ce païen a mieux compris la puissance du Messie que les juifs. Nous fessons partit des païens qui ont mieux compris la puissance de Christ comparé au reste du monde. Nous demandons toutes choses en Son nom. Non par routine; mais par acte de foi. Les religions du monde parlent de routine, obéissance nécessaire et effort particulier pour recevoir des réponses aux prières. Nous nous confions dans une personne pour Lui demander quoi que se soit. Oui notre foi défaille des fois, mais elle est quand même une foi salvatrice. Une foi comme ça est très puissante.

La troisième histoire nous présente la crainte des disciples. C’est lorsque la tempête les frappe et Jésus dormait. Je ne veux pas parler de leur doute, mais leur réaction finale. Après que le Seigneur calme la tempête ils disent ceci : Quel est celui-ci, disaient-ils, à qui obéissent même les vents et la mer? Ils sont dans l’étonnement de l’avoir vue agir. Nous allons tous avoir ces moments de faiblesse, mais quel va être notre attitude après. Étant encore dans la chair nous allons douter, questionner et tout simplement pécher; c’est une certitude. Mais quel sera notre réaction après que Dieu intervient favorablement dans nos vies? Que notre Papa Céleste agit avec puissance et grâce face à notre incrédulité? Ça devrait être comme ces hommes qui restent bouche bée et remplient de questionnement face à cette œuvre miraculeuse. N’est-ce pas que nous devenons un peu habitué de Son intervention? Un peu blasé de Sa grâce insondable? Ça ne devrait pas être le cas. Après avoir péché par le doute, nous devrions le louer pour Sa puissance.

La dernière histoire c’est la délivrance des deux possédés. La phrase clé ici c’est : Alors toute la ville sortit à la rencontre de Jésus; et, dès qu'ils le virent, ils le supplièrent de quitter leur territoire. Quelle réaction contraire aux disciples de l’autre histoire? Ce n’est pas de l’émerveillement, mais le dérangement. Ils ont eu connaissance de Son œuvre et ils ont voulu qu’Il quitte. Bien sure ici c’est un peu compréhensible. Non seulement c’est épeurant parce qu’il y avait des démons, mais en plus ils ont perdu leur gagne pain. Quand Dieu s’interpose dans nos vies comment est-ce que nous réagissons? Qu’est-ce que nous fessons quand Il répond, mais à Sa façon et pas la nôtre? Nous devrions le louer et chercher à apprécier qu’il a intervenu. Pourtant dès fois nous pouvons être aussi ingrats que ces villageois. C’est comme Lui dire : Je veux que tu changes des choses dans ma vie, mais pas comme ça ou à ce moment là ou des cette façon là. Nous voulons être délivrés du péché, mais d’une façon générale. S’Il commence à s’attaquer à des choses spécifiques, nous aimons moins ça.

Donc voilà mes 4 histoires et mon enseignement pendulaire. Nous partons d’un lépreux qui s’abandonne dans Sa volonté avant qu’Il a agit. Pour ensuite aller vers des gens qui veulent rien savoir de Sa volonté. Aussi, nous partons d’un homme qui va être récompensé selon sa foi. Pour ensuite se tourné vers ceux qui reçoivent la grâce dans leur doute. Je Pourrais terminer le tout en disant laquelle de ses fois ressemble à la vôtre?

Martin Labonté

vendredi 27 juin 2014

Parle-nous

L'histoire derrière le chant : Parle-nous.

L'un des traits distinctifs du christianisme est que nous adorons un Dieu qui a parlé, qui n'est pas muet. Dieu le Père, créant le monde par Sa parole. Dieu le Fils, Christ la Parole Vivante. Dieu le Saint-Esprit, parlant par la Parole Écrite.

Tout au long de l'histoire humaine, la Parole de Dieu a transformé les dirigeants les plus fiers et les victimes les plus désespérés, les plus grandes civilisations et les plus éloignés des villages, de tous les âges à tous les coins du monde. Son pouvoir est incroyable!

Cependant, et trop souvent aujourd'hui, la prédication de la parole a été diminué en valeur, de son importance dans un service à sa passion, mais surtout dans notre propre attente chaque fois que nous nous asseyons et demandons à Dieu de nous parler.

Dans le livre d'Ésaïe, les gens effectuaient de nombreux actes au nom de Dieu et le Seigneur leur a dit: « Voici sur qui je porterai mes regards: Sur celui qui souffre et qui a l'esprit abattu, Sur celui qui craint ma parole. » (Ésaïe 66:2)

C'est notre prière que par la puissance de l'Esprit, cet hymne va préparer les gens à écouter humblement la Bible enseignée et répondre aux énormes conséquences qu'elle a sur leur vie.

Traduction d'un article originalement en anglais tiré du site : https://www.gettymusic.com/hymns-speakolord.aspx

jeudi 26 juin 2014

Une Foi Digne

« Tu vois que la foi agissait avec ses œuvres, et que par les œuvres la foi fut rendue parfaite. » (Jacques 2:22)

On peut à tord accuser Jacques d'enseigner le salut par les œuvres, au détriment de la grâce et de la foi. Toutefois, cela ne tient pas la route face au passage dans son contexte, mais également face au verset 22 qui résume bien la pensée que Jacques veut transmettre dans sa discussion sur le lien entre les œuvres et la foi.

D'une part, il mentionne clairement « que la foi agissait avec ses œuvres » déclarant ainsi une conjonction entre la foi et les oeuvres, plutôt qu'une causalité comme ses détracteurs voudraient bien lui faire dire.

D'autre part, il mentionne que « la foi fut rendue parfaite » par les œuvres. Certains peuvent y voir un appuie pour dénoncer que Jacques croit dans la foi par les œuvres, mais cela ne tient pas compte du sens du qualificatif « parfait » qu'il utilise. Alors que pour nous en français parfait se trouve à être un adjectif dans ce verset, pour Jacques il est un verbe! Ainsi, « fut rendue parfaite » est un seul et même mot. Comme dans le chapitre 1, l'idée de perfection est l'idée d'être complet, d'avoir atteint le but proposé. Donc, ce que Jacques dit ici, c'est que la foi est présente chez le croyant dans un but, et que ce but est atteint lorsque la foi est démontrée par les œuvres. La foi est parfaite lorsqu'elle atteint le but que lui a donné Dieu.

La foi qui nous vient de Dieu n'est pas pour notre propre bénéfice. Il est vrai que nous en bénéficions grandement, mais cela n'est pas le but premier. Elle est donné par Dieu pour Sa propre gloire. Cela peut être cliché, mais veut mieux un cliché vrai qu'une fausseté originale! Dieu désire Se révéler par la foi qu'Il donne et qu'Il mène à la perfection par les œuvres qui en sont digne.

Ainsi, n'appelons « foi » que ce qui en est digne.

Samuel Deroy

mercredi 25 juin 2014

Partie en vacance... 

Prochain blog du mercredi : 9 juillet

mardi 24 juin 2014

Juste Ou Justifié?

« Abraham, notre père, ne fut-il pas justifié par les œuvres, lorsqu’il offrit son fils Isaac sur l’autel? » (Jacques 2:21)

Jacques n'est pas ici en contradiction avec lui-même, ni avec Paul d'ailleurs, quant à la justification d'Abraham. Ce que Jacques déclare, c'est que si Abraham n'aurait point agit comme il a agit, Abraham n'aurait pas été justifié, parce que la foi n'aurait pas été présente.

Jacques utilise le verbe « justifier » non pas dans le sens de rendre juste, mais dans le sens de déclarer juste! Abraham n'est pas devenu juste suite à la déclaration, il l'était déjà avant! Pour rendre cela simple, si une personne passe devant le tribunal parce qu'il est accusé d'une offense au Code Criminel du Canada, une offense qu'il n'a pas commise, est-il innocent lorsque le juge le déclare ou l'a-t-il toujours été? Il l'a toujours été! Mais le jugement rendu par le juge vient affirmer au yeux de tous qu'il est innocent, parce qu'il y avait remise en doute de cette innocence, par le biais de l'accusation portée contre la personne.

Donc, parce que les œuvres d'Abraham étaient des œuvres que seul une personne juste peut accomplir, Abraham a été justifié par les œuvres. Sa justice a été démontrée par les œuvres, soit ici par l'offrande d'Isaac sur l'autel.

Encore une fois, Jacques ne laisse pas de place à un christianisme passif, mais uniquement à une foi active! En d'autre mots, une foi qui est démontrée par les œuvres. C'est la seule conclusion à laquelle nous pouvons arriver face à la lecture de la Parole de Dieu, spécialement ici dans l'épître de Jacques!

Samuel Deroy

lundi 23 juin 2014

LA NUIT SOMBRE DE L'AME

Mon titre vient directement des puritains qui parlaient de cette circonstance où est-ce que nous sentons Dieu loin de nous. Faite attention j'ai bien dit : nous SENTONS Dieu loin de nous. Il y des moments dans la vie de tout croyants où est-ce que nous semblons marcher dans les ténèbres. Des temps quand nous nous sentons sans espérance. Nous semblons tâtonner dans le noire à chaque pas que nous prenons. Le pire c'est que ces temps ne sont pas toujours relié au péché. En d'autres mots, ce n'est pas toujours la conséquence d'une transgression. Il se peut que Dieu retire Sa lumière, même si nous cherchons à marcher dans Ses vois.

Lisez bien le prochaine verset :

Esai 50:10  Quiconque parmi vous craint l'Éternel, Qu'il écoute la voix de son serviteur! Quiconque marche dans l'obscurité et manque de lumière, Qu'il se confie dans le nom de l'Éternel, Et qu'il s'appuie sur son Dieu!

Voyez-vous comment il y a de l'obéissance dans les deux première phrases? Il parle de craindre l'Éternel et l'écouter; ensuite il parle de marcher dans l'obscurité. Encore ici nous ne parlons pas de désobéissance, mais de fidélité.

Permettez-moi de vous expliquer cette idée par un image. Disons qu'il y un gouffre profond et ténébreux. La seul façon de le franchir c'est un pond très étroit. Sauf que des fois nous devons passer par se pond avec plusieurs difficulté. Comme d'avoir un bandeau sur nos yeux; pour ne pas voir où est-ce que nous allons. Comme d'avoir nos mains attaché en arrière; pour nous empêcher de tâtonner devant nous. Comme d'avoir des oiseaux de proie qui nous tire dessus; pour nous faire tomber dans le gouffre. Ceci décrit ces moments de grande difficulté sur le chemin de la foi.

Nous pourrions aussi lire les lamentations de Jérémie au chapitre 3 les versets 1 à 11 :


Je suis l'homme qui a vu la misère Sous la verge de sa fureur. Il m'a conduit, mené dans les ténèbres, Et non dans la lumière. Contre moi il tourne et retourne sa main Tout le jour. Il a fait dépérir ma chair et ma peau, Il a brisé mes os. Il a bâti autour de moi, Il m'a environné de poison et de douleur. Il me fait habiter dans les ténèbres, Comme ceux qui sont morts dès longtemps. Il m'a entouré d'un mur, pour que je ne sorte pas; Il m'a donné de pesantes chaînes. J'ai beau crier et implorer du secours, Il ne laisse pas accès à ma prière. Il a fermé mon chemin avec des pierres de taille, Il a détruit mes sentiers. Il a été pour moi un ours en embuscade, Un lion dans un lieu caché. Il a détourné mes voies, il m'a déchiré, Il m'a jeté dans la désolation.

La triste vérité c'est que Jérémie parle du Seigneur comme celui qui le tourmente autant. Soyons pas toujours aussi près de dire Satan nous fait souffrir. Dieu est par dessus Lui entrain de nous éprouver. Ces temps de noirceur sont excessivement souffrant et remplit de découragement. De croire que la vie chrétienne est supposé être remplit de joie sans fin est dangereux et nocif. Nous chantons des cantiques qui disent que depuis je suis devenu chrétien je suis toujours joyeux ou j'ai de la joie ineffable. Mais ce n'est pas toujours vrai.

Pour ceux qui passe des période difficile, des passages comme celui dans Jacques chapitre 1 les versets 2 &3 sont écrasant :

Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, sachant que l'épreuve de votre foi produit la patience.

Nous nous imaginons des mauvais chrétien parce que nous ne somme pas heureux dans l'épreuve. Mais comprenez que Jacques nous dit pas nous allons être heureux. C'est plus une instruction sur le combat de garder notre joie dans la souffrance. Dans Hébreux chapitre 12 et verset 11 nous pouvons lire :

Il est vrai que tout châtiment semble d'abord un sujet de tristesse, et non de joie; mais il produit plus tard pour ceux qui ont été ainsi exercés un fruit paisible de justice.

Qu'est-ce que ce frère anonyme nous dit? Que notre première réaction va être la tristesse. Pensez-y, vous sentez la main de Dieu entrain de vous écraser ou pire comme si Dieu vous a abandonné. C'est supposé faire mal. Si je vous frappe la main avec un marteau, vous devriez crier OUCH! Pas YAHOO! J'ajouterais que c'est anormal d'être heureux lorsque notre Rabbouni revient à nous. Si nous ressentons Sa face se détourner de nous, pour nous éprouver, nous devrions être triste et remplit de toutes sortes de douleur quand il semble nous quitter.

Ces même puritains, que j'ai mentionner au début, considéraient comme une bonne chose d'être abandonner de Dieu. Plusieurs ont écrit sur l'effet qu'un temps de désert peut avoir pour créer une vraie soif en nous. C'est le fameux John Bunan qui à partager un jour que certain arbres, dans certains pays, ne portent pas de fruit parce qu'il n'y pas d'hiver. Sans ce temps de grand froid et dévastation, l'arbre manque quelque chose de nécessaire pour produire des fruits délicieux. Pensez bien comme il faut à cette image.

J'avais deux but pour cette méditation :

1- Pour ceux qui souffre : c'est normal, même si vous êtes fidèle. Vous allez essayer 100 fois de marcher fidèlement et peut-être trébucher 100 fois. Tout ceci vient de Dieu; donc espéré en Lui seul.

2- Pour ceux qui connaissent des gens qui souffre : Ayez une tendresse et compensions qui ressemble à celle de Christ. Il compatisse avec nous. Lui qui est sans péché compatisse avec nos faiblesses. Si vous connaissez quelqu'un qui doute ou semble être découragé. Ne chercher pas nécessairement à les reprendre ou encourager, mais juste d'être là pour eux.

En conclusion c'est correct d'être triste quand Dieu semble nous abandonner à la nuit sombre de l'âme.

Martin Labonté

vendredi 20 juin 2014

Tel que je suis

L'histoire derrière l'hymne « Tel que je suis ».

N'êtes-vous jamais frustrés que vous ne pouvez pas en faire plus pour Jésus? Que vous n'avez rien de spécial à offrir?

Charlotte Elliott, l'auteur de l'hymne, "Tel que je suis", se sentait certainement de cette façon. Elle avait été une femme brillante et vive jusqu'à ce qu'une maladie l'ait laissée invalide. Sa situation la déprima profondément. Elle sentait qu'elle n'avait plus rien à offrir, rien à donner.

Mais un pasteur, le Dr César Malan, venu lui rendre visite. Notant son désespoir, il l'encouragea à donner au Christ sa vie, à venir à Christ comme elle était. Ce commentaire fût pour elle le début d'un redressement. Même si elle est restée invalide, elle a commencé à chercher des façons de rendre sa vie utile.

Et les mots du Dr Malan sont restés avec elle - «Venez à Christ tel que vous êtes." Plusieurs années plus tard, elle a écrit cet hymne, qui est devenu un favori dans le monde entier. Même si elle a écrit plus d'une centaine hymnes, celui-ci en particulier a touché plus de vies que jamais elle n'aurait pu imaginer.

Donc, si jamais vous ne savez pas ce que vous pouvez faire pour rendre votre vie pleine de sens, il suffit que de la mettre dans les mains du Christ et aller où Il mène. Christ a une façon d'utiliser les gens ordinaires de faire des choses extraordinaires.

Traduction d'un article originalement en anglais tiré du site : http://www.lectionary.org/HymnStories/Just%20As%20I%20Am.htm

jeudi 19 juin 2014

Marinade Maison

« Veux-tu savoir, ô homme vain, que la foi sans les œuvres est inutile? » (Jacques 2:20)

Il faut comprendre que dans le domaine spirituel il n'existe aucune zone grise, aucune ambiguïté sur la réelle nature d'une chose. Ainsi, il ne peut y avoir de foi inopérante, de foi inactive, ou enfoui dans la chair et cachée par un monticule de péchés perpétuels... Il n'existe que l'homme spirituel, vivant en Christ et l'homme charnel, mort dans son péché.

Jacques catégorise la personne qui possède ce raisonnement, celui selon lequel la foi est possible (vivante) sans les œuvres, comme étant vain. C'est-a-dire, vide, dépourvu de vérité et de sens, qui ne mène a rien. Il n'y va pas d'une main morte pour celui dont le qualificatif « morte » est l'état de sa foi!

Croire que la foi est dissociable des œuvres c'est démontrer que nous ne comprenons pas ce qu'est la foi. Pensons-y un instant, croire que la foi est dissociable des œuvres c'est croire que Dieu, qui hait le péché jusqu'à sa racine, nous sauve du péché pour ensuite nous laisser mariner dedans comme des cornichons, en déclarant au monde entier que ceux qu'Il sauve sont Ses témoins jusqu'aux extrémités de la Terre! Imaginer l'odeur que les cornichons donne à l'Évangile! Ce n'est pas surprenant que le monde ne se rue pas aux portes du paradis!

Dieu nous laisse mariner, c'est vrai, mais pas dans notre péché! Il désire nous transformer à la ressemblance de Son Fils. Et s'il y a une chose qui est sûr c'est que Christ n'est pas pécheur! Quant à la composition de la marinade, on a chacun nos propres proportions d'ingrédients, notre marinade maison, toutefois, ce n'est que lorsque la marinade est celle de Dieu, que notre intelligence va être renouvelée et que nos actions suivront. Si nous concevons la marinade comme étant nous qui baigne dans le péché, c'est évident que notre sanctification va être correspondante... Mais si nous convenons que nous sommes dans la marinade de Dieu, nous allons au fur et à mesure que nous trempons dedans prendre son gout et dégager son odeur. L'Évangile prendra ainsi une saveur de vie et non de cornichons!

Quelle est notre saveur? Quelle odeur dégageons-nous?

Samuel Deroy

mercredi 18 juin 2014

Signe d'orgueil # 2 LA SUSCEPTIBILITÉ

La semaine dernière, nous avons observé que l'un des premiers signes apparents d'orgueil est sans contredit la fausse modestie, c'est-à-dire cette fâcheuse habitude d'admettre une faiblesse, un péché sans pourtant y adhérer vraiment... Si la confession provient de nous-mêmes, elle est acceptable, mais si par mégarde, elle vient d'une autre personne, soudainement, elle est fermement rejetée...

Aujourd'hui, j'aimerais vous présenter une deuxième indication d'orgueil; la susceptibilité ! De quelle manière réagissons-nous face à la critique ? Cherchons-nous promptement à nous justifier ? La critique suscite-t-elle en nous de l’amertume et de l’hostilité ? La refusons-nous aussitôt entendue ? De telles réactions prouvent que nous sommes sous l’emprise de l’orgueil. Si nous ne pouvons supporter ces commentaires désapprobateurs, si nous cherchons par tous les moyens à se disculper face à l'exhortation d'un frère ou d'une sœur, sachons que nous sommes orgueilleux ! Car un esprit humble accepte d’être désapprouvé, accepte de se remettre en question...

Par Lui et pour Lui,
Benoit

mardi 17 juin 2014

Exposition D'Œuvres

« Tu crois qu'il y a un seul Dieu, tu fais bien; les démons le croient aussi, et ils tremblent. » (Jacques 2:19)

Comment pouvons-nous démontrer la foi sans les œuvres? En déclarant que nous croyons en un seul Dieu... Ce qui est insuffisant! Car même les démons croient cela! La différence entre le croyant et le démons résident dans les œuvres de chacun. Le diable et ses anges sont incapable d’œuvres à la gloire de Dieu. Même s'il connaissent l'existence du Dieu unique, du seul vrai Dieu, cela ne les mènent pas à des œuvres digne de cette connaissance. Démontrant ainsi que la connaissance seul est insuffisante. Car l'absence d’œuvres démontre l'absence de réelle connaissance ou plutôt de connaissance significative.

Seul le croyant racheté par Christ est en mesure par l'oeuvre régénératrice du Saint-Esprit de démontrer sa foi par des œuvres qui en sont dignes, car ces œuvres ne proviennent pas de lui-même, mais de Christ! Le croyant dans sa chair en est incapable. Sauf que le croyant n'est pas seul. L'Esprit est en Lui. L'Esprit de Christ, qui Lui est capable d’œuvres à la gloire de Dieu, étant le seul qui n'a pas péché en étant dans un corps physique.

Ainsi, ne regardons pas à nous-mêmes. Car qui penserait bien pouvoir démontrer sa foi? Regardons plutôt à Christ qui produit une oeuvre merveilleuse en nous! Cependant, nous devons prendre en considération que lorsque nous regardons à Christ, nous ne pouvons pas en même temps regarder les œuvres qu'Il produit en nous, sinon nous détournons de Christ les regards! C'est alors que nous régressons...

C'est pourquoi, notre obéissance à Dieu est accomplie par la foi. Par la foi, car alors que nos yeux sont fixés sur Christ, nous ne voyons pas nos pas sur le chemin. Et c'est comme cela que Dieu le désire. Il ne nous demande pas de produire les œuvres... Il nous demande de Lui obéir et Il produira Ses œuvres en nous!

Samuel Deroy

lundi 16 juin 2014

QU'EST-CE QUE DIEU VEUT?

Un peu comme mon titre le dit je fais chercher à répondre à une question bien compliqué, mais par une réponse très simple. Par Ses prophètes le Seigneur a partagé plusieurs reproches et donné beaucoup direction à Son peuple. Son but était de rétablir la communion avec eux. Il les appelait à ce repentir et pratiquer certain œuvres. J'aimerais me concentrer sur une lignée de commandements dans cette méditation. Portez bien attention à ces prochaines passages :

Esai 58:5-7 Est-ce là le jeûne auquel je prends plaisir, Un jour où l'homme humilie son âme? Courber la tête comme un jonc, Et se coucher sur le sac et la cendre, Est-ce là ce que tu appelleras un jeûne, Un jour agréable à l'Éternel? Voici le jeûne auquel je prends plaisir: Détache les chaînes de la méchanceté, Dénoue les liens de la servitude, Renvoie libres les opprimés, Et que l'on rompe toute espèce de joug; Partage ton pain avec celui qui a faim, Et fais entrer dans ta maison les malheureux sans asile; Si tu vois un homme nu, couvre-le, Et ne te détourne pas de ton semblable.

Zacharie 7:5-6 Dis à tout le peuple du pays et aux sacrificateurs: Quand vous avez jeûné et pleuré au cinquième et au septième mois, et cela depuis soixante-dix ans, est-ce pour moi que vous avez jeûné? Et quand vous mangez et buvez, n'est-ce pas vous qui mangez et vous qui buvez?

7:9-10 Ainsi parlait l'Éternel des armées: Rendez véritablement la justice, Et ayez l'un pour l'autre de la bonté et de la miséricorde. N'opprimez pas la veuve et l'orphelin, l'étranger et le pauvre, Et ne méditez pas l'un contre l'autre le mal dans vos cœurs.

8:16-17 Voici ce que vous devez faire: dites la vérité chacun à son prochain; jugez dans vos portes selon la vérité et en vue de la paix; que nul en son coeur ne pense le mal contre son prochain, et n'aimez pas le faux serment, car ce sont là toutes choses que je hais, dit l'Éternel.

Est-ce que vous voyez la ligne directrice? L’Éternel leur dit clairement qu'Il ne veut pas des actes religieuse, mais qu'ils fassent du bien aux autres. Comme Christ leur a dit : vous laissez ce qui est plus important dans la loi, la justice, la miséricorde et la fidélité ... (mat 23:23). C'est intéressant, n'est-ce pas, qu'Il focalise autant sur le besoin d'aider son prochain? Jacques, pour sa part, nous dit : Si un frère ou une soeur sont nus et manquent de la nourriture de chaque jour, et que l'un d'entre vous leur dise: Allez en paix, chauffez-vous et vous rassasiez! et que vous ne leur donniez pas ce qui est nécessaire au corps, à quoi cela sert-il? (Jac 2:15-16). Celui qui décide de juste souhaiter ou prier, si je peux le dire comme ça, quand il voit le besoin de ses frères et sœurs; à une foi morte. C'est fort n'est-ce pas? Ceci veut dire que nous devons être sensible aux besoins de nos frères et sœurs. Tristement nous semblons être plus sensible à leurs manquements. D'être plus concentré sur leurs péché et le besoin des reprendre. En plus, un peu après Jacques nous parle de devenir des juges de la loi à la place d'être des pratiqueurs de la loi.

Jacques 4:11 Ne parlez point mal les uns des autres, frères. Celui qui parle mal d'un frère, ou qui juge son frère, parle mal de la loi et juge la loi. Or, si tu juges la loi, tu n'es pas observateur de la loi, mais tu en es juge.

Nous pourrions vraiment dire que son épître à comme point principale l'appel au service. Et que ce service se fait auprès des frères et sœurs. Jean ajouterait qu'on ne peut pas aimer Dieu sans aimer nos frères et sœurs. Comment est-ce qu'on peut servir Dieu, sans servir Ses enfants? La réponse c'est que c'est impossible. Dans nos passages du début Dieu cherche à restaurer la communion avec Son peuple en leur demandant de faire du bien aux autres. Ça peut pas être plus clair.

Nous ne devons pas oublier l'importance de la vérité dans l'entraide. C'est tout aussi présent dans nos versets. Dès fois nous voulons tellement essayer de couvrir les péchés des autres par l'amour que nous finissons par cacher de la frustration. À la place de vraiment couvrir par le sang de Christ, qui élimine tout péché, nous le mettons sous le tapis et l'accumulons. Nous ne pardonnons pas comme Dieu nous as pardonné, mais nous l'avalons et remplissons nos entrailles d'amertume. Un bon truck pour savoir lequel des deux qu'on a fait c'est ceci : Est-ce qu'on revient sur le problème? En d'autres mots, est-ce qu'on en parle a tout les gens qu'on rencontre? Est-ce qu'on y pense tout le temps? Si oui il faut se poser des questions, mais bon ce n'est pas mon sujet ce matin. Je voulais plus vous inviter à pratiquer l’honnêteté avec ceux qui nous ont offensé. Dès fois, même souvent, il faut confronter la situation. Il faut discuter avec la personne et chercher à régler le problème. La meilleur façon de combattre la duplicité c'est de parler honnêtement des choses qui se sont passé. À la place de garder tout caché à l'intérieur où est-ce que l'amertume peut devenir de la haine et même de la colère. 

Si vous vous demandez le lien à faire entre le service et l'honnêteté? C'est simple, dans l'entraide il y des fois des attentes et malentendu. Il peut y avoir des gens qui voulaient cette sorte d'aide ou d'autres qui voulait un peu de reconnaissance. Ce poison ne peut être contré que par le médicament de la vérité. C'est facile d'avoir de la rancune lorsque les attente ne sont pas atteinte. Il est tout aussi facile d'aider avec des cœurs frustrer ou d'agir en hypocrite. La vraie aide est fait avec honnêteté, c'est là le lien.

Que Dieu nous aide


Martin Labonté

jeudi 12 juin 2014

Obéissons!

« Mais quelqu'un dira: Toi, tu as la foi; et moi, j'ai les œuvres. Montre-moi ta foi sans les œuvres, et moi, je te montrerai la foi par mes œuvres. » (Jacques 2:18)

On peut accuser jacques de promouvoir le salut par les œuvres. Mais cela serait de pervertir son raisonnement si simple. La foi et l'obéissance sont indissociables. Mais nous n'aimons pas cette idée. Nous la haïssons. Car nous sommes paresseux, égocentriques, désirant plus que tout plaire a notre chair. Nous voulons d'une foi simple et passive ou la seule chose qui nous ait demande c'est d'être présent. Dans notre siècle de facilites technologiques nous cherchons plus que jamais la passivité. Et puis après, nous nous demandons pourquoi nous sommes si ennuyés par notre vie plate et insipide! Christ nous appel a l'obéissance. Prenons l'illustration pastorale typique. Les brebis du berger entendent sa voix, et elles le suive! Elles obéissent a sa voix!

Le réalité est simple il nous faut obéir a Christ! Cessons de chercher des raisons pour diminuer la réalité présente de la foi et obéissons simplement a la voix du Maître! Marchons dans ses pas!

Samuel Deroy

mercredi 11 juin 2014

Signe d'orgueil # 1 LA FAUSSE MODESTIE



La semaine dernière, mon blog portait sur le sujet de l'orgueil, de l'auto-suffisance, de l'auto-exaltation... Vous vous souviendrez que je vous ai parlé du « Hall aux mille miroirs » ainsi que de la haine profonde que l'Éternel porte à l'égard de toute forme d'arrogance... Aujourd'hui et dans les semaines qui suivront, je vais vous présenter quelques signes qui démontrent la présence d'orgueil dans nos vies...

Signe d'orgueil # 1 LA FAUSSE MODESTIE

Il est facile de dire toutes sortes de paroles désobligeantes sur notre compte, mais que ressentons-nous quand les autres disent ces mêmes choses à notre sujet ? Il arrive souvent que ce nous disons sur nous-même soit sincère, mais pas complètement exact, car lorsqu’une autre personne prononce ces mêmes paroles, nous ne pouvons les accepter ! Si le fait d'admettre que nous sommes faibles dans l’une des sphères de notre vie est difficile à confesser, mais que d'entendre cette réalité d’une autre bouche est complètement assommoir, à l'évidence, nous sommes orgueilleux !

Par Lui et pour Lui !
Benoit

mardi 10 juin 2014

La Réalité De L'Absence D'Œuvres

« Il en est ainsi de la foi: si elle n’a pas les œuvres, elle est morte en elle-même. » (Jacques 2:17)

Ici, il n'est pas question d'un lien direct entre le fait de refuser de donner de la nourriture et du vêtement à ses frères dans le besoin et le fait de posséder ou non le salut. Dans le sens où, celui qui ne pourvoit pas aux besoins de ses frères n'est pas croyant. Même si par extension, cela est lié, c'est plutôt différemment que Jacques fait le lien.

L'emphase est clairement mise sur le fait que dire à son frère ou sa sœur de se chauffer et de se nourrir sans leur en donner les moyens ne sert à rien. De même, dire que nous avons la foi et ne pas en avoir les oeuvres ne sert à rien en vue du salut.

Ce n'est pas que la foi est présente parce qu'il y a des œuvres, mais plutôt que la foi ne saurait être présente sans qu'il y ait d’œuvres la démontrant.

Qu'il y ait foi ou non, l'absence d’œuvres est dans tous les cas un signe d'incrédulité!

Appelons les choses par leur nom...

Le fait que la réalité du salut soit ponctuelle dans sa dimension positionnelle n'empêche pas qu'elle soit progressive dans sa dimension temporelle. Ainsi, de même avons-nous besoin d'entendre l'Évangile pour le salut, de même avons-nous besoin de l'Évangile pour notre progression dans la sanctification. Notre incrédulité première a été détrônée par Christ à la croix, en même temps que le péché a été détrôné. Toutefois, le péché n'est pas éradiqué de notre être et nous devons le combattre quotidiennement, de même que l'incrédulité. Notre besoin de Christ ne se termine pas à notre salut... C'est plutôt là qu'il commence!

Samuel Deroy

lundi 9 juin 2014

LA VRAIE AMITIÉE

Ce matin nous regardons la dernière idée qui vient du livre DISCIPLESHIP, l'amitié. Voici un sujet bien intéressant qui est entouré de mauvaises conception et qui as besoin d'une bonne compréhension. Pour pouvoir bien comprendre c'est quoi un vrai ami, il faut premièrement regardé certaine erreurs.

MAUVAISES CONCEPTION

Une des plus grande erreurs c'est le mélange que nous pouvons faire entre un ami et n'importe quel autre sorte de relation. Lorsque nous étudions ce mot, nous trouvons un fil conducteur bien intéressant. Le mot friend, en anglais, vient d'un vieux mot saxon, freon, qui veut dire d'aimer. Le mot en grec, philo, parle de bien aimé. Est-ce que vous commencer a voir la direction de mon point? C'est plus qu'une connaissance. C'est plus que quelqu'un que je passe du temps avec. Ça demande de l'investissement émotionnel, de l’honnêteté et surtout beaucoup d'effort. Je ne veux pas faire du trouble, juste nous provoquer a réfléchir un peu sur les sortes de relations que nous avons. C'est pourquoi nous allons passé. Au prochain point pour élaborer l'idée.

BONNE COMPRÉHENSION

Comme j'ai dit cette sorte de relation, l'amitié, demande beaucoup plus d'effort. Parce que premièrement, ce n'est pas facile, et même presqu'impossible, de s'investir émotionnellement au près des être imparfait qui vont nous blesser. Une vrai amitié peut réellement couvrir une multitude de péché par l'amour. Parce qu'elle connaît la personne devant elle. Le cœur de cette personne est non seulement complètement ouvert, mais de toute beauté pour le vrai ami. Je crois que les paroles d'un certain monsieur Craik va mieux exprimer ce que je veux dire : «Oh, le confort, le confort inexprimable de se sentir en sécurité avec une personne, n'ayant pas besoin de peser ou mesurer nos pensées ou nos mots, mais de pouvoir entièrement les déverser comme ils le sont, la paille et le grain ensemble, sachant qu'une main fidèle prendra et les tamisera , gardant ce qui est utile, et puis de souffler le reste avec le souffle de la bonté.» N'est-ce pas exactement se que nous recherchons tous et devrions offrir a tous? Cette sorte d'amitié ne s'inquiète pas, mais s'abandonne totalement. C'est exactement le sorte de relation que nous avons avec le Seigneur. Et Il est le meilleur ami.

Deuxièmement, il ne faut pas oublié la compensation. Parce que c'est une chose de ne pas juger, mais une autre de venir à l'aide. C'est Paul qui nous dit dans Romain 12:15 qu'on doit se réjouir avec ceux qui se réjouit et ainsi de suite. Bien sure c'est plus que juste pleureur avec eux, c'est réellement sentir leur douleur. C'est de s'oublier soi-même et mettre l'autre avant nous. C'est même de pouvoir ressentir leur joie. Quand nos amis ont des hauts ou du succès ont le vie avec eux, même chose quand il frappe le font du baril. C'est de pouvoir se dire, lorsqu'un frère ou une sœur succombe à la tentation, j'ai tomber avec eux. Cette sorte de compensation et sympathie ressemble à celle du Seigneur envers nous. Comme ça nous dit d'en Hébreux 4:15 : «Car nous n'avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché.» Si Dieu faite chair peut compatir avec nos faiblesses, nous pouvons aussi le faire. Bien sur c'est seulement lorsqu'on s'oublie et s'humilie soi-même.

Je terminerais en disant vous être bénit si vous avez de tell ami(s). Aussi, ne vous condamné pas trop fort si vous n'êtes pas cette sorte de personne. Mais prier que Dieu le fasse et Il le fera dans vos cœurs. Nous avons besoin de ces sortes de relations pour grandir dans le Seigneur.

Martin Labonté


jeudi 5 juin 2014

Foi Illusoire

« Et que l’un d’entre vous leur dise: Allez en paix, chauffez-vous et rassasiez-vous! et que vous ne leur donniez pas ce qui est nécessaire au corps, à quoi cela sert-il? » (Jacques 2:16)

La foi est ce qu'il y a de plus réels. De même que dire des vœux pieux face a la nudité et a la faim de frères et sœurs ne produit rien de bon, de même, l'absence de foi ne produit rien de bon...

La foi est la solution réelle à des besoins réels. Nous pouvons dire à des frères et sœurs de se nourrir, de se vêtir. Nous pouvons leur dire que Dieu pourvoira à leur besoins. Nous agirons réellement par la foi que lorsque nous prendrons de nos vêtements et de notre nourriture et leur en donnerons!

La foi n'est pas l'expression d'une illusion que l'on se fait croire. Elle n'est pas supposée être l'expression du désengagement face à la réalité des besoins réels en se faisant croire à soi que Dieu est en control, qu'Il pourvoit et prendra soin de mes frères et sœurs sans que j'ai besoin de lever le petit doigt. Ce n'est pas de la foi ca! Malheureusement, dans notre société la foi dans la provision de Dieu est trop souvent synonyme de l'indifférence la plus totale...

Pour Jacques, c'est impossible de dire que l'on a foi en Dieu alors que l'on est indifférent à ses frères et sœurs dans le besoin. Et c'est compréhensible! Comment pouvons-nous déclarer aimer le Créateur alors que nous haïssons les créatures rachetés par le précieux sang de Son Fils mort à la croix du Calvaire et ressuscité le 3e jour!

Agissons!

Samuel Deroy

mercredi 4 juin 2014

« Le Hall aux mille miroirs »

Quelque part en Allemagne se trouve un lieu nommé « le Hall aux mille miroirs ».  De cet endroit, il est dit :
« Entrez-y et un millier de mains se tendront vers vous pour vous accueillir, un millier de sourire répondront au vôtre, pleurez et un millier pleureront avec vous. Mais voilà, toutes ces mains, ces sourires et ces yeux seront en réalité les vôtres »... 
Tel est l’orgueilleux, entièrement occupé, environné et emprisonné de lui-même ! Ne trouvant la joie, l'épanouissement et le bien-être que dans sa personne propre... Littéralement obnubilé par l'éclat de son moi, l'orgueilleux se sert de son prochain comme une toile de fond pour déployer son propre scintillement. Tout ce qu'il y a autour de lui se veut un instrument d'élévation individuelle, d'auto-exaltation... Pourtant, la Bible est plus que claire :
« Dieu résiste aux orgueilleux, Mais il fait grâce aux humbles » (Jacques 4.6).
Prenons un court instant aujourd'hui pour nous rappeler ces paroles de l'apôtre Pierre; surtout, examinons nos vies et soyons bien certains de ne pas nous croire à l'abri de cet orgueil démesuré !

« Pierre, prenant la parole, lui dit : Quand tu serais pour tous une occasion de chute, tu ne le seras jamais pour moi » (Matthieu 26.33).

Par Lui et pour Lui !
Benoit


mardi 3 juin 2014

Concrètement

« Si un frère ou une sœur sont nus et manquent de la nourriture de chaque jour, » (Jacques 2:15)

Nous parlons souvent de la foi comme d'une réalité théorique, abstraite, nébuleuse. Le fait est qu'il n'y rien de plus pratique que la foi dans la vie du croyant! La foi est toujours en lien avec le concret. C'est devant des besoins réels qu'elle est mise en action. Elle s'applique constamment dans nos vies, même si trop souvent nous ne le remarquons pas. Et dans bien d'autres occasions nous le remarquons pas, parce qu'il n'y en a malheureusement pas la démonstration.

Le péché est le premier problème réel auquel la foi fait face. S'il y a également une autre chose que nous ne pouvons pas aborder autrement que d'une manière concrète et pratique, c'est le péché. Chaque jour nous réalisons concrètement sa présence dans nos vies. Ensuite dans la vie, et tout au long de celle-ci, nous sommes confrontés à des problèmes réels. Économiques, physiques, relationnels, psychologiques, etc. La foi ne répond pas moins à ces problèmes qu'a celui du péché.

De même nous ne pouvons pas vivre sans la foi, car le péché mène à la mort et la foi à la vie, de même nous ne pouvons pas vivre sans la foi, car sans elle nous serions sans espoir face à la réalité des problèmes de la vie.

Des problèmes concrets nécessitent une solution concrète. La foi est celle-ci, en se quelle prend possession des promesses de Dieu. Elle rend concrète la présence de Christ dans nos vies. Non que nos besoins et problèmes disparaissent, mais plutôt que nous sommes en mesure de passer au travers à la gloire de notre Créateur.

Jacques nous rappel à quel point la foi est terre-à-terre, combien elle se préoccupe de la vie telle que nous la vivons, et souvent dirons-nous, la subissons!

Samuel Deroy

lundi 2 juin 2014

S'AMUSER POUR DIEU

Bonjour frères et sœurs

Ce matin nous continuons à regarder des idées du livre de monsieur Campbell, DISCIPLESHIP. Un de ses chapitres s'intitulent: Le disciple et l'amusement. C'est vraiment un de ces sujets qui est un peu controversé de nos jours. Parce que les gens ont tendance à être déséquilibrée d'un coté ou de l'autre. Certain mets un gros X sur tout divertissements et ose même dire que c'est péché. Ces gens voient tout effort de se divertir comme mal. D'autres ouvrent les portes grandes ouvertes et se disent que tout leur est permis. Ces gens semblent croire que le chrétien est fait pour s'amuser. C'est nocif de mettre des restrictions que la Bible n'a pas mis. C'est tout aussi nocif de se privé seulement si c'est un péché évident. Comme monsieur Campbell dit, Dieu a donné ce temps de pause pour qu'on puise l'apprécier. Il ajoute que nous avons besoin de ces moments de détente, mais il faut faire attention. Ceci ne sera pas une étude exhaustive, mais un regard sur deux idées simple.

QUEL EST LE BUT?

Cette première question est très importante, parce que même si Dieu a pourvu le plaisir ça ne doit pas être notre raison d'être. Certain personne semble extrême lorsqu'ils disent qu'on peut et doit tout faire à la gloire de Dieu. Que notre première intention dans nos temps de repos doit être de le glorifier. Pourtant c'est exactement l'enseignement de la Bible. Même que n'importe quoi que nous ne fessons pas à Sa gloire est péché. Bien sure cette idée est plus qu'une phrase qu'on attache à n'importe quel activité. Comme de dire je fais ça à la gloire de Dieu, donc je peux la faire. Est-ce que réellement je cherches à me rapprocher du Seigneur par cette activité? Est-ce que je veux vraiment reposer ou ressourcer mon esprit et mon corps pour mieux le servir? Est-ce que j'ai vraiment cherché à savoir si ceci était la volonté de Dieu pour moi? Voilà certaines questions à se poser, mais il y en a plein d'autres. La meilleur question est: quel est la source de ce divertissement? En d'autres mots, pourquoi est-ce que je veux faire cette chose en particulier? Nous voyons souvent dans l'ancien testament, dans les juges par exemple, que l’alcool était la source du divertissement. Que l'activité qui venait après avait commencer par le fait qu'ils s'étaient intoxiqué avant. j'ajouterais que la recherche du plaisir était une autre source, comme avec Samson. Donc quel est votre source?

EST-CE DESTRUCTEUR?

Cette deuxième question est toute aussi importante et ma beaucoup fait réfléchir. Trop souvent l'activité ou le plaisir que nous voulons nous permette fini par avoir des effets négatif. Ce qui veut dire que cette chose qui était supposé nous aider, fini par nous nuire. Il y a plusieurs exemples dans l'ancien testament où est-ce qu'un moment de réjouissance a fait du trouble. Pensez à la fille de Jephté, qui voulait danser de joie au retour de son papa. Il y a aussi les filles d’Israël qui chantaient à-propos des dix milles de David, qui causa plein de trouble. Isaac, lui, s'amusait avec sa femme et son mensonge fut découvert. Devenons un peu plus concrète. Il est des activités ou plaisirs qui font plus de mal que de bien. Vous savez comme moi que la télévision ou les films nous apportent rarement en communion avec Dieu. Même que plus souvent qu'autrement ils nous détournent de cette communion, je dit ceci d'expérience. Il y a aussi le plaisir d'un bon repas, entre frères et sœurs ou en famille. Un peu d'excès nous laisse moins propice à servir Dieu, encore ici je parle d'expérience. J'aime bien les buffets, mais je sais après avoir manger comme ça je ne vais pas aller étudié pour mon message. Même certains sports, quand ils sont abusé, nous laisse plus blessé que fortifié. Certains de mes lecteurs peuvent devenir un peu intense dans leur pratique des sports, au point de se brûler. C'est quoi l'utilité d'agir ainsi? J'ose même apporter les jeux de société sous la loupe. N'est-ce pas que nous pouvons des fois jouer avec un esprit de compétition trop élevé? Est-ce que vraiment ceci nous rapproche à l'exemple parfaite de Christ?

J'aurais facilement pu en dire beaucoup plus, mais se n'était pas mon intention. Je voulais juste vous donner deux bonnes questions à vous pauser et vous provoquer à beaucoup de réflexion personnel. Donc amusez-vous à la gloire de Dieu

Martin Labonté