lundi 29 février 2016

JE SAIS QUE J'AI RAISON!

Bonjour frères et soeurs

Dans ma lecture personnelle, je suis tombé sur un verset dans le livre de Job qui m'a fait réfléchir. Le voici:

Job 5:27
Voilà ce que nous avons reconnu, voilà ce qui est; à toi d'entendre et de mettre à profit.

Cette parole vient à la fin d'un long discours d’Éliphaz, qui sent le besoin de reprendre les erreurs de son ami. Cette sorte de réponse me fait tellement penser à l’attitude qui peut catégoriser certaines personnes autour de nous (en disant ceci, je m’inclus bien sûr). J’aimerais examiner chaque partie de cette «parole de sagesse».

Voilà ce que nous avons reconnu 
Ceci me fait tellement penser à l’attitude entêté qui se base sur le consensus. En d’autres mots, tout le monde le comprend comme ceci; donc pourquoi ne le reconnais-tu pas? Cette première énoncée vient après des jugements sur le caractère de Job. Des jugements rattachés à sa souffrance ou, plus exactement: «c’est clair que le Seigneur punis tes iniquités!» C’est après cette sentence qu’il affirme qu’ils ont tous reconnu ceci. Selon leur boite théologique, l’Éternel frappe seulement les méchants et tout le monde sait ça. Il y a une deuxième boite.

voilà ce qui est 
J’aime exprimer cet énoncé comme ceci: «c’est comme ça, puis c’est tout!» Il n’y a aucune divergence possible dans notre conception théologique du Tout puissant. Il faut faire attention aux absolus surtout en parlant de Dieu. Parce que même s’Il s’est révélé à nous, Il demeure l’infini et l’incompréhensible. Je dirais que le pire est à la fin

À toi d'entendre et de mettre à profit.
Non seulement il est absolument certain de ce qu’il dit, mais en plus il met sa grande connaissance au profit de Job. Il a eu le culot de penser que sa sagesse est si profonde que son absorption mentale bénéficierait son ami. C’est comme prétendre que notre intelligence est si grande que tous devraient écouter ce que nous avons à dire.

Comme j’ai mentionné au début; nous connaissons peut-être des gens comme ça (incluant celui qui nous regarde dans le miroir). Puisque nous ne pouvons rien faire pour ceux qui nous entourent, concentrons-nous sur celui dans le miroir.

Martin Labonté


lundi 22 février 2016

LE MAL EN BIEN

Bonjour frères et soeurs

Comme vous avez constaté, je fais un détour ce matin. J’aimerais partager une méditation qui vient de ma lecture personnelle (eh oui, je peux être inspiré par autre chose que des livres chrétiens). Je ne vais pas mettre toute la référence parce que mon texte c’est les chapitres 21 et 22 de 2 Chroniques. Je vous suggère de les lire pour mieux comprendre mon partage.

Il y a une chose qui me saute aux yeux dans cette histoire, c’est qu’elle va donner naissance au temple de Salomon. Depuis le temps de Moïse, l’Éternel avait promis de guider le peuple pour savoir où construire Son temple. Dieu donne Sa direction, mais pas d’une façon conventionnelle. Il ne dit pas: ainsi parle l’Éternel! Non, c’est par le péché de David que Dieu guide le roi directement à la place choisie. Nous apprenons par la version dans 2 Samuel que tout ceci venait de Lui.

2 Samuel 24:1
La colère de l'Éternel s'enflamma de nouveau contre Israël, et il excita David contre eux, en disant: Va, fais le dénombrement d'Israël et de Juda

Il est bon de noter que Dieu ne fait pas que tourner le mal en bien, mais peut provoquer le mal qu’Il va par la suite tourner en bien. Il y a peut-être une certaine réticence face à cette vérité. Sauf que pour ma part c’est encourageant que Dieu ne soit pas seulement à la fin de la situation, pour régler le problème, mais qu’Il est aussi au début pour l’accomplir selon Son bon plaisir. Ceci me rend plus attentif à toute mauvaise circonstance dans ma vie, même le mal que je cause. Parce que je veux imiter David.

 À la fin de l'histoire David, assume sa responsabilité; offre un sacrifice à l’Éternel; mais surtout, il est attentif à Sa voix. Donc, nous lisons au chapitre 22 comment David reconnut que c’était le lieu choisi par Dieu et il met ensemble tous les préparatifs pour le temple. Sommes-nous aussi attentifs à nos fautes ou plus centrés sur le mal en soi?

Martin Labonté

mercredi 17 février 2016

2 CORINTHIENS 8:1-5

Bonjour frères et soeurs

Ce matin, nous arrivons non seulement à un nouveau chapitre, mais aussi à la mi-section. La seconde épitre aux corinthiens peut être séparée en trois sections:

Chapitre 1-7: présentation et défense du ministère de Paul
Chapitre 8-9: la collecte
Chapitre 10-13: Attaque directe contre les faux enseignants.

La section, et le chapitre commencent avec un exemple frappant de générosité. Elle semble être utilisée pour provoquer plus d’enthousiasme dans le coeur des Corinthiens. C’est comme si Paul dit: regardez cet exemple et copiez-la. Cette première section du chapitre, les versets 1-5, est une sandwich théologique (je sais que mes termes sont un peu bizarre des fois. Ok, souvent). Les versets 2 à 4 c’est la viande, qui nous présente un délice pour nos âmes. Les versets 1 et 5 nous donnent le pain qui tient tout ensemble. J’espère que vous comprenez que sans le pain, il n’y a pas de sandwich; parce que c’est juste de la viande qu'il faut manger avec une fourchette. Bon, assez les images loufoques, parce que nous devons attaquer le texte maintenant.

8.1
Nous vous faisons connaître, frères, la grâce de Dieu qui s'est manifestée dans les Églises de la Macédoine.

Tout de suite en partant nous constatons que Paul veut l’attention des Corinthiens sur les Macédoniens. Il prend le temps de dire: Nous vous faisons connaître; ou: je devais vous parler des Macédoniens. La seconde chose à noter, c’est la force motrice qui rend les versets 2 à 4 si puissants. La grâce de Dieu était à l’oeuvre dans leurs églises, ce qui explique leur grande générosité. Il ne faut pas passer trop rapidement par dessus ce verset d’introduction, ou la croute de pain. Elle soutient tout le reste, mais nous allons revenir dessus cette idée au verset 5.

8.2
Au milieu de beaucoup de tribulations qui les ont éprouvées, leur joie débordante et leur pauvreté profonde ont produit avec abondance de riches libéralités de leur part.

Ce verset est rempli de contraste et jeux de mots. Paul utilise 4 mots d’excès: beaucoup, débordante, profonde, et abondance. Donc il y a eu un oeuvre excessivement grandiose dans ces églises. Le mot éprouvées parle d’être prouvé comme authentique. Cette authenticité se trouve dans leurs attitudes. Même s’ils ont eu de grandes tribulations, ils ont débordé de joie. Ça, c’est une preuve que Dieu est à l’oeuvre. La suite du verset est une chaine de trois contrastes. Nous partons d’une joie qui déborde pour s’enligner vers une pauvreté qui les oblige de gratter le fond du baril. Ensuite, de ce baril va abonder toute sorte de riches libéralités. Ce verset aurait capturé l’attention des Corinthiens, mais Paul n’a pas fini.

8.3
Ils ont, je l'atteste, donné volontairement selon leurs moyens, et même au-delà de leurs moyens,

Leur générosité était volontaire et pas obligatoire, mais ce n’est pas tout. Ils ont été au-delà de leurs moyens. Ils ont donné ce qu’ils n’avaient pas. Ce n’est pas à propos de s’appauvrir, mais d’avoir les mains, ou coeurs, grands ouverts. Une attitude qui se résume de cette façon: prenez tout et plus encore! Comme nous lisons dans l’autre verset.

8.4
nous demandant avec de grandes instances la grâce de prendre part à l'assistance destinée aux saints.

Les deux termes (demandant et instances) nous font comprendre qu’ils ont dû se battre avec Paul pour qu’il accepte leur offrande. Contrairement à la situation où nous devons torde un bras pour que les gens donnent. La fin du verset comporte l’idée de participation à une grande communion universelle par l’entremise de l’entraide. Tout est lié et motivé par la grâce, qui nous ramène à notre pain.

8.5
Et non seulement ils ont contribué comme nous l'espérions, mais ils se sont d'abord donnés eux-mêmes au Seigneur, puis à nous, par la volonté de Dieu.

Ce dernier verset ferme la sandwich avec l’autre morceau de croute: la volonté de Dieu. Il motive par Sa grâce et par ceci Il accomplit Sa volonté. Il est le début et la fin de toute bonne oeuvre. Nous disposons nos coeurs et travaillons en synergie avec Dieu en nous donnant premièrement au Seigneur.

Comme j’ai dit, la viande sans le pain ce n’est pas une sandwich théologique ou l’oeuvre de Dieu. Plusieurs gens dans ce monde sont ultras généreux et même des fois dépassent les chrétiens. Mais la seule chose qui glorifie Dieu, ou ce en quoi Il prend plaisir, c’est se qu’Il motive dans nos coeurs.

Martin Labonté

lundi 15 février 2016

INSPIRATIONS DIVERSES (WINSLOW) 5

Bonjour frères et soeurs

Ce matin, j’aimerais combiner deux méditations ensemble qui sont rattaché par les liens de la souffrance. Dans notre situation paisible et facile, nous oublions que la vie chrétienne coûte quelque chose. Lorsque nous pensons au prix d’être un disciple, nos esprits tournent vers les persécutés modernes. Nous regardons vers les croyants dans d’autres pays qui doivent donner leur vie pour le nom de Christ. Mais la Bible ne fait pas de tell distinction entre des chrétiens qui souffrent et ceux qui ne souffrons pas. Jésus a dit que celui qui veut être son disciple doit porter sa croix. Un énoncé qui veut dire plus que juste avoir des problèmes ou quelques difficultés. Jésus parlait de mourir et souffrir.

Monsieur Winslow rappelle à ses lecteurs deux aspects de la souffrance en utilisant deux méditations. Premièrement, nos souffrances nous prouvent notre besoin de Dieu. Plus nous réalisons nos incapacités de vraiment vivre cette vie chrétienne pénible et plus nous comprenons notre dépendance envers Lui. C’est seulement lorsque nous réalisons le vrai prix d’être un disciple que nous voyons que seul le Seigneur peut payer ce prix. Bien souvent, Il nous rappelle d’une façon puissante combien nous avons besoin de Lui. Deuxièmement, nos souffrances nous unissent à notre Sauveur. Comme Christ, nous passons des temps de désert spirituel où l’ennemi semble tellement fort. Comme Christ, nous pouvons nous sentir abandonnés de tous incluant même notre Papa divin. Comme Christ, nous sacrifions beaucoup pour ceux que nous aimons. Bien sûr, nos souffrances ne seront jamais parfaitement égales à Sa douleur; mais elles nous unissent à Lui quand même.

Donc, somme-nous près à payer le prix connaissant le résultat?

Martin Labonté

mercredi 10 février 2016

2 CORINTHIENS 7:12-16

Bonjour frères et soeurs

Nous sommes prêts à retourner au chapitre 7. Rappelez-vous que ce chapitre parle surtout de la joie causée par l’oeuvre que Dieu fait dans la vie des autres croyants. Donc, la conclusion sera pareille. Cette dernière section va même revenir sur la joie de Tite. La joie de Tite est même le thème ou titre que nous pourrions donner à cette section finale. Paul va utiliser cette réjouissance pour motiver les Corinthiens à persévérer (comme nous pouvons le constater au chapitre 8).

7.12
Si donc je vous ai écrit, ce n'était ni à cause de celui qui a fait l'injure, ni à cause de
celui qui l'a reçue; c'était afin que votre empressement pour nous fût manifesté
parmi vous devant Dieu.
7.13
C'est pourquoi nous avons été consolés. Mais, outre notre consolation, nous avons
été réjouis beaucoup plus encore par la joie de Tite, dont l'esprit a été tranquillisé
par vous tous.
7.14
Et si devant lui je me suis un peu glorifié à votre sujet, je n'en ai point eu de
confusion; mais, comme nous vous avons toujours parlé selon la vérité, ce dont
nous nous sommes glorifiés auprès de Tite s'est trouvé être aussi la vérité.
7.15
Il éprouve pour vous un redoublement d'affection, au souvenir de votre obéissance à
tous, et de l'accueil que vous lui avez fait avec crainte et tremblement.
7.16
Je me réjouis de pouvoir en toutes choses me confier en vous.

Le texte contien deux idées principale: l’obéissance (ou empressement devant Dieu) et l’assurance (ou fierté, se glorifier et ainsi de suite). Ce sont les deux colonnes qui soutiennent cette fin de chapitre.

L’obéissance était la raison de sa première lettre (fort probablement 1 Corinthien, mais c’est un sujet débattu). Paul ne voulait pas juste condamner leur mal, mais les encourager au bien. L’obéissance est aussi la raison que Tite déborde d’affection pour les Corinthiens.

Paul savait qu’ils seraient réceptifs à sa lettre et c’est pourquoi il était rempli de fierté (signification du mot glorifié dans le verset 14). Il est certain, ou confiant, envers eux; comme nous le lisons au verset 16. Il fait surement référence au besoin de mettre dehors les faux enseignants. La confiance, ou fierté, de Paul à propos des corinthiens a prouvé qu’il était véridique encore une fois. Rappelez-vous qu’une des plus grosses critiques des super apôtres était la malhonnêteté de Paul.

Ceci nous montre l’importance d’avoir les yeux de la foi, comme Paul. Il ne voyait pas le mal présent, mais la repentance à venir. Il était certain qu’ils changeraient à cause de sa lettre et il avait raison. Des fois, nous sommes trop concentrés sur les poutres, ou pailles, pour voir l’oeuvre que Dieu fait dans la vie de nos frères et soeurs. Donc, comme Paul; il nous faut les yeux de la foi.

Martin Labonté


lundi 8 février 2016

INSPIRATIONS DIVERSES (WINSLOW) 4

Bonjour frères et soeurs

Continuons notre cheminement à travers les méditations de monsieur Winslow. Parlons ce matin de la foi. La Bible ne nous demande pas une grande foi, mais elle nous demande de croire. Elle nous appelle à nous abandonner totalement dans la promesse que tout est accompli. Elle nous encourage à faire confiance dans Celui qui peut nous garder jusqu’au bout. Elle nous enseigne que notre force n’est pas dans la foi, mais l’objet de cette foi.

Monsieur Winslow pointe ses lecteurs vers cet objet ou notre assurance vivant, Christ. Il est la manifestation d’une obéissance parfaite que nous ne pourrons jamais atteindre. La foi nous montre que notre fidélité est basée sur Son oeuvre et pas les nôtres. Il est aussi Celui qui rend tout service agréable devant les yeux trois fois saint. Encore ici, c’est la foi qui nous motive de livrer nos corps en vivant sacrifice parce que le sang de Christ les couvre et rend Dieu propice.

N’est-ce pas merveilleux d’avoir une relation avec le Tout Puissant basé sur un simple pas de foi? Une foi faible, médiocre et même peut-être anémique, mais concentrée sur Celui qui peut accomplir de grande chose avec une petite foi.

Martin Labonté

lundi 1 février 2016

INSPIRATIONS DIVERSES (WINSLOW) 3

Bonjour frères et soeurs

Ce matin, parlons du pardon avec monsieur Winslow. Il nous rappelle que nous ressemblons plus au Père et au Fils quand nous pratiquons le pardon. Nous n’allons pas discuter des différents aspects ou façons de pratiquer le pardon, mais le lien avec le divin.

Le Père manifeste Sa grâce, miséricorde, amour et ainsi de suite; lorsqu’Il pardonne à des pécheurs qui ne le méritent pas. De même, nous pouvons refléter Son image imprégnée dans nos nouveaux coeurs en pardonnant comme Lui.

Le Fils à prouver sa capacité de pardonner les pires ennemis par Sa prière fait à Golgotha. De même, nous devenons Ses imitateurs en intercédant pour ceux qui nous blessent ou offensent.

Ces deux exemples parfaits nous obligent de combattre avec véhémence toute tendance naturelle de vengeance. Que ce soit une vraie offense ou une offense imaginaire, nous ne devons pas nourrir les flammes de la colère ou la racine d’amertume. Puisque nous sommes appelés à maintenir des liens d’amour, nous devons absolument tuer tout ce qui peut nuire à ceci. Encore plus, comme j’ai mentionné, nous regardons à notre exemple ou Ceux que nous appelons Père et Frère.

Martin Labonté