mercredi 30 septembre 2015

2 CORINTHIENS 3:7-11

Bonjour frères et sœurs

Nous allons voir ce matin comment la vision de Paul devient plus claire. Il voulait ultimement pointer ses lecteurs sur la supériorité de la nouvelle alliance. Le texte ce matin nous montre encore plus clairement que les ennemis étaient probablement des judaïsants. Ces Juifs qui disaient qu'il fallait Moïse et Jésus pour être sauvé. en d'autres mots, il fallait garder la loi et croire en Christ. Ceci est évident à cause des arguments de Paul qui tournent autour de la beauté de l'ancienne alliance. Il est un bon argumentateur, qui prend l'argument principal de ses opposants et l'apporte à sa conclusion logique. Il va accomplir ceci avec trois testes: Celle de leur service aux versets 7-8; celle de leur succès aux versets 9-10 et finalement celle de leur duré au verset 11.

Or, si le ministère de la mort, gravé avec des lettres sur des pierres, a été glorieux, au point que les fils d'Israël ne pouvaient fixer les regards sur le visage de Moïse, à cause de la gloire de son visage, bien que cette gloire fût passagère, combien le ministère de l'esprit ne sera-t-il pas plus glorieux!

LES VERSETS 7-8
Toute suite en partant il fait mal à l'ancienne alliance l'appelant un ministère de mort. Il dit quand même qu'elle avait une gloire. Cette gloire ne venait pas d'elle-même, mais d'un source extérieure. Le mot «été» veut dire «générer», donc né de quelque chose d'autres. La loi vient de Dieu et elle est bonne, mais elle à été donnée pour condamner et tuer les gens. Et si cette première alliance de mort avait une gloire; combien plus une alliance catégorisée par l'esprit. Fort probablement Paul fait référence à la force active. À cette puissance qui représente la nouvelle alliance, une vie vivifiante. Automatiquement, un ministère de vie et plus glorieux qu'un ministère de mort. Le premier concours donne la victoire à la nouvelle alliance.

Si le ministère de la condamnation a été glorieux, le ministère de la justice est de beaucoup supérieur en gloire. Et, sous ce rapport, ce qui a été glorieux ne l'a point été, à cause de cette gloire qui lui est supérieure.

LES VERSETS 9-10
Ensuite, Paul mesure leur efficacité. La première alliance condamnait et la seconde justifie. C'est normal que face à une balance si démesuré; Paul utiliserait un double adjectif. Il dit «bien supérieur». La darby dit: abonde et la Martin: surpasse de beaucoup. Il va pousser cette idée très loin. Dans le verset 10, il ose dire que la supériorité est si grande que la gloire de la première disparaît. Un peu comme la lune semble disparaître lorsque le soleil est à son zénith. La lune est toujours là, comme l'ancienne alliance avait une gloire, mais l'éclat du soleil est vastement supérieur.

En effet, si ce qui était passager a été glorieux, ce qui est permanent est bien plus glorieux.

LE VERSET 11
Ce dernier test met le clou dans le cercueil, c'est celle de la durée. La première n'était que pour un temps, la deuxième est éternelle. Le mot «passager» veut dire «aboli», qui veut dire «n’existera plus». Le mot «permanent» veut dire «reste à cette place»; elle ne bougera jamais.

Tout ces testes, ou mesures, prouvent la supériorité de la nouvelle alliance. Paul n'a pas nié la gloire de l'ancienne, mais elle était limitée. Son œuvre était de tuer ou condamner et son temps même avait une fin. Comparé à la nouvelle qui justifie et donne la vie; en plus d'être pour toujours. Il est bon pour nous de se rappeler ce que notre alliance veut dire. Pourquoi sommes-nous si bénits de vivre ce côté-ci de la croix? ET non, je ne vais pas vous répéter l'importance de savoir ce que nous croyons et pourquoi (même si techniquement, je viens de le faire, oups).

Martin Labonté

lundi 28 septembre 2015

INSPIRATIONS DIVERS 5

Bonjour frères et soeurs

Je reviens aux méditations de monsieur Winslow ce matin. Une simple vérité trop souvent oubliée. Nous avons souvent la tendance à mettre un grand accent sur la foi. Celle qui est grande ou petite, celle qui est forte ou faible et ainsi de suite. Nous oublions que la puissance ne se trouve pas dans la manifestation de la foi, mais une personne. Tout doit être centré sur Christ; Son œuvre et Sa personne.

Nous parlons du danger de douter ou l'incrédulité. Nous encourageons les autres à tenir ferme à leurs croyances ou les grandes vérités. Nous cherchons à nourrir notre foi et la rendre plus solide. Toutes des bonnes choses, mais la seule qui compte, c'est Christ. Plus que de connaitre des choses sur Lui, c'est vraiment totalement s'abandonner en Lui. Il a dit qu'une foi grande comme un grain de sénevé est suffisante. Parce Qu'encore une fois ce n'est pas basé sur notre foi; mais dans qui nous croyons. 

C'est Lui qui vient au secours de nos doutes et incrédulité. C'est Lui qui nous tient. Il est le pain de vie qui nous fait grandir. Tout simplement dit-Il est notre force. Nous le savons, mais soyons honnêtes, nous l'oublions. Nous finissons toujours par revenir à notre capacité de croire, mais l'importance est la personne en qui nous croyons.

J'espère que cette simple parole a été aussi bénéfique pour vous que ça été pour moi.

Martin Labonté


vendredi 25 septembre 2015

Victime ou Vainqueur?

Vendu comme esclave par ses frères, il travail diligemment. Faussement accusé et jeté en prison, il trouve faveur au près de ses geôliers. Placé au pouvoir de tout l'Égypte, il règne sagement. En position d'autorité sur ses frères, il prend soin d'eux. Accepter les choses comme elles sont... et y voir la main de Dieu. C'est une leçon que nous enseigne la vie de Joseph. Voici les paroles de Joseph à ses frères : "Soyez sans crainte; car suis-je à la place de Dieu? Vous aviez médité de me faire du mal: Dieu l’a changé en bien, pour accomplir ce qui arrive aujourd’hui, pour sauver la vie à un peuple nombreux. Soyez donc sans crainte; je vous entretiendrai, vous et vos enfants. Et il les consola, en parlant à leur cœur." (Genèse 50.19-21)

Sommes-nous comme Joseph lorsque notre vie va de travers? Je ne crois pas qu'aucun d'entre nous a été vendu en esclave ou encore faussement jeté en prison. Mais nous avons tous des situations qui sont difficiles à nos yeux. Quelle est notre réponse? Sommes-nous confiant que la main souveraine de Dieu est à l'oeuvre malgré les difficultés? Ou sommes-nous les pauvres victimes qui ne méritons rien de tout cela? L'exemple de Joseph parle fort parce qu'il était la victime, mais qu'il n'a pas agit en victime. Il a agit en vainqueur parce que sa confiance repose dans la puissance du Créateur. Il n'a pas cherché à se plaindre de ses situations où il était la victime. Il a plutôt cherché à être une source de la grâce de Dieu pour ceux qui l'entoure malgré les difficultés. Pas parce qu'il est un bon gars... Parce que Dieu l'a placé là! Et que Dieu ne fait rien sans raison.

Prenons exemple sur la foi ferme de Joseph a croire que Dieu est en contrôle et qu'Il ne Se trompe pas sur notre situation!

Samuel Deroy

mercredi 23 septembre 2015

2 CORINTHIENS 3:1-6

Bonjour frères et sœurs

Ce matin, nous commençons un nouveau chapitre. Ce chapitre pourrait porter le titre: LA SUPÉRIORITÉ DE LA NOUVELLE ALLIANCE. Parce que c'est exactement ce que Paul va essayer de prouver à ses lecteurs. Il va encore utiliser une approche systématique. Ce qui veut dire qu'il va premier établir une base, que nous pourrions aussi appeler une introduction. Vous l'avez deviné, c'est notre section. Il va débuter en se défendant, mais rapidement, il va nous enligner vers son point principal. Vous allez voir ça ne fait que montrer encore plus comment il est un maître de la plume.

3.1
Commençons-nous de nouveau à nous recommander nous-mêmes? Ou avons-nous besoin, comme quelques-uns, de lettres de recommandation auprès de vous, ou de votre part?

VERSET 1
Toute suite en partant, nous pouvons sentir la frustration de l'apôtre. Il faut comprendre qu'une lettre de recommandation peut être une bonne chose. Sauf que ça veut aussi dire: t'es qui toi! Si vous voulez, s'était une façon de prouver qu'il était connu et un enseignant acceptable. Paul avait œuvré 18 mois parmi eux, il avait fait ses preuves. Le vrai problème c'est que ces faux enseignants étaient surement arrivé avec plein de lettres. Mettant l'emphase sur le fait d'être bien supporté, eux. Ils avaient le culot de demander des lettres aux Corinthiens ou que les Corinthiens les recommandent à d'autres églises. Sauf que faire ceci voulait dire rejeter l'enseignement de Paul. Parce que s'était clairement en désaccord avec leurs enseignements.

3.2
C'est vous qui êtes notre lettre, écrite dans nos coeurs, connue et lue de tous les hommes.
3.3
Vous êtes manifestement une lettre de Christ, écrite, par notre ministère, non avec de l'encre, mais avec l'Esprit du Dieu vivant, non sur des tables de pierre, mais sur des tables de chair, sur les coeurs.

VERSETS 2-3
C'est à ce point que Paul devient un peu plus imagé. Il parle de lettre vivante, les Corinthiens. Ils étaient la preuve de son apostolat. Leurs vies étaient connues partout, ce qui ne semble pas une bonne chose. Rappelez-vous que l'église allait pas bien, vous n'avez qu'à penser à 1 Corinthien. Notre cher Paul étant l'ultime souverainiste, c'est que Dieu va changer le mal en bien. Puisque c'est une église du Seigneur, ils font se repentir et glorifier Dieu. Il laisse tranquillement glisser ses intentions de parler de son point principal vers fin du verset 3. Il utilise deux contrastes qui sont les représentants des deux alliances. Mais avant il doit faire une autre parenthèse pour clarifier quelque chose.

3.4
Cette assurance-là, nous l'avons par Christ auprès de Dieu.
3.5
Ce n'est pas à dire que nous soyons par nous-mêmes capables de concevoir quelque chose comme venant de nous-mêmes. Notre capacité, au contraire, vient de Dieu.

VERSETS 4-5
Ces deux versets, mettent l'accent sur sa dépendance de Dieu pour accomplir toute cette grande œuvre. Il sait que ses premier mot, verset 1, peuvent sembler orgueilleux; donc il faut montrer son humilité. Paul répète qu'il n'est pas capable sans la capacité de Dieu. Et quand Paul répète, c'est important. Cette dépendance envers Dieu va ouvrir grande la porte pour parler de l'œuvre divine rattachée à la nouvelle alliance.

3.6
Il nous a aussi rendus capables d'être ministres d'une nouvelle alliance, non de la lettre, mais de l'esprit; car la lettre tue, mais l'esprit vivifie.

VERSET 6
C'est ici que nous voyons son expertise linguistique. Parlant de la capacité que le Seigneur donne, il nous enligne vers son ministère. Ce ministère est bien sur de parler de la nouvelle alliance, wow! Il continue à utiliser des représentants d'alliance. Ceci veut dire que nous ne devons pas rejeter la loi dans notre dispensation. Ni minimiser l'esprit dans l'ancienne. Paul fait juste référence au fait que la loi était donnée pour condamner et tuer. Comme il dit ailleurs, c'est un pédagogue qui nous apporte vers Christ. Mais de croire que nous n'avons pas de loi est erroné, et même hérétique. De la même façon que croire que l'Esprit n'était pas actif parmi les croyants d'autres fois. C'est une discussion pour un autrefois, mais le Saint-Esprit était tout aussi actif dans l'ancienne alliance que la nouvelle. Ce que nous devons comprendre, c'est que Paul nous guide vers sa grande défense de la nouvelle alliance.

Ce texte nous montre toujours plus la bénédiction de chercher à analyser la parole de Dieu. La Bible est autant un livre pour le cœur que la tête. Il faut autant avoir l'âme impliquée que notre logique. Paul est toujours un expert de la construction linguistique. Qui nous demande de réfléchir et pas juste sortir des belles vérités. En plus, il vient de nous rappeler notre privilège de faire partie de la nouvelle alliance. Bien sûr, il va avoir encore plus à dire la prochaine fois. Disons que le gouffre de différence va devenir encore plus grand. Finalement, son introduction nous rappelle de ne pas si rapidement rejeter le vieux pour du nouveau. Par exemple, les anciens enseignants et enseignements,  pour du nouveau. Les chrétiens de nos jours veulent du nouveau et sont trop près à rejeter tout ce qui est venu avant. Le problème, c'est qu'il n'y rien de nouveau sous le soleil, comme nous dit l'ecclésiaste. Qui veut dire qu'encore une fois, je vous encourage à lire les pères, réformateurs, puritains et théologiens. Ne tournez pas seulement vers des petits livres faciles, mais de la vraie viande. Ça peut être plaisant de manger des hot-dogs sur le BBQ des fois, mais ce n'est pas une diète consistante. Je n'ai rien contre les petits livres pratiques, j'en lis souvent, mais il faut aussi connaitre notre théologie. Bon assez de «preachez»!

Martin Labonté








lundi 21 septembre 2015

INSPIRATIONS DIVERS 4

Bonjour frères et sœurs

Ce matin, j'aimerais être un peu plus positif. Je vais moins essayer de vous exhorter et plus vous rappeler une belle vérité. Dans ses méditations, Octavius Winslow, parle de nos soupirs inexprimables. J'aimerais prendre de ses idées, les modifier et vous les mentionnez d'une façon systématique.

1- DIEU CONNAIT NOS SOUPIRES
L'Éternel sonde les cœurs et sait très bien nos sentiments les plus cachés. Ceux que nous ne connaissons même pas des fois ou ceux que nous voulons nier. Il sait ce qui existe en nous et n'est pas répugné.

2- DIEU LES COMPRENDS
Au contraire, le Seigneur peut même distinguer le vrai du faux. Il peut reconnaît ceux qui viennent de la chair et ceux motivé par notre nouvelle nature. Il sait très bien ce qu'Il a produit en nous et ce qu'Il élimine. Il comprend nos limitations face à ses châtiments et ne juge pas nos faiblesses.

3- DIEU LES FAIT SORTIR
À la place Il fait sortir le méchant avec le bien. Il nous fait crier, pleurer et soupirer pour faire sortir ces sentiments cachés ou inconnu. Par Son Esprit, nos douleurs les plus intenses et incompréhensibles reçoivent un langage. Ce n'est pas un langage d'homme, mais il est compris et reçu par le Divin.

4- DIEU VEUT LES RÉPONDRE
Je crois que nous fessons ces soupirs, ces cris du cœur, pour qu'ils soient répondus. Notre Père Céleste veut que nos plus grands besoins sortent à la lumière pour qu'ils deviennent lumière. En les exposants devant nos yeux, ça Lui permet d'agir et d'être loué.

Penser à ceci la prochaine fois que ça fait si mal que seuls des bruits sorte de votre bouche. Lorsque vos mots ne font aucun sens et que vous craignez d'avoir prié en vain. Lorsque vous êtes si certain avoir demandé mal. Le Dieu trinitaire est en vous pour faire sortir les mots qu'Il va ensuite écouter et réponde.

Bénis soit notre Dieu

Martin Labonté

vendredi 18 septembre 2015

La simple religion

Une dernière citation que j'ai bien aimée et qui malheureusement caractérise notre religion : "Le christianisme est substitué à Christ, et la défense de la culture chrétienne prend la place de l'obéissance à son Seigneur." (Richard Niebuhr, Christ & Culture)

C'est si facile de parler de Dieu dans le but de gagner un argument... Pourtant, notre rôle c'est simplement d'obéir. Et non de défendre Dieu ou notre orgueil théologique. La simplicité de ce que Dieu nous demande n'enlève rien à la profondeur de la tâche. Ce n'est simplement pas parce que Dieu est nommé par nos paroles qu'Il est présent! Ce qu'Il désire, c'est que l'on soit obéissant!  Il veut notre coeur, notre corps et notre cerveau. C'est cela la simple religion...

Cherchons à Lui obéir davantage en s'appuyant sur la grâce qu'Il nous donne!

Samuel Deroy

mercredi 16 septembre 2015

2 CORINTHIENS 2:12-17

Bonjour frères et soeurs

Nous sommes déjà rendus à la fin du chapitre 2. Nous arrivons aussi au début d'une des plus grandes sections du livre. Ce que les experts appels la grande parenthèse. C'est au verset 14 que Paul va partir une longue discussion sur son ministère. C'est une sorte de pré défense avec l'autre grande section, les chapitres 10 à 13. Nous pouvons appeler cette section la grande défense. Cette parenthèse commence au verset 14 et ne se termine qu'au verset 3 du chapitre 7.

LES VERSETS 12-13
Au reste, lorsque je fus arrivé à Troas pour l'Évangile de Christ, quoique le Seigneur m'y eût ouvert une porte, je n'eus point de repos d'esprit, parce que je ne trouvai pas Tite, mon frère; c'est pourquoi, ayant pris congé d'eux, je partis pour la Macédoine.

La raison que c'est appelé comme ceci est à cause du lien entre 2: 13 et 7: 4. Au verset 12 et 13 Paul parle un peu de son itinéraire. Surtout son besoin de rencontrer Tite et d'avoir des nouvelles de Corinthe. C'est seulement rendu au chapitre 7 qu'il va finalement nous dire qu'est-ce Tite lui a donné comme rapport. Par le verset 12, nous sommes capables de situer les événements, avant la composition de 2 Corinthiens, avec ceux d'Actes chapitre 20. Même si Dieu lui avait donné un grand succès à Troas, Paul pensait juste à Tite. Nous pouvons comprendre son manque de repos à cause de la situation Corinthienne, ils n'allaient pas bien. En plus des péchés à réglé; maintenant, il semblait s'être infiltré des faux enseignants. C'est donc compréhensible que Paul s'inquiète pour eux plus que se réjouir pour l'œuvre de Troas. C'est vraiment le cœur d'un pasteur qui pense plus aux brebis faibles qu'a ceux qui font bien. Avant même de donner les informations du rapport de Tite, Paul se lance dans une doxologie. C'est comme ça qu'il commence sa grande parenthèse.


LES VERSETS 14-17
Grâces soient rendues à Dieu, qui nous fait toujours triompher en Christ, et qui répand par nous en tout lieu l'odeur de sa connaissance! Nous sommes, en effet, pour Dieu la bonne odeur de Christ, parmi ceux qui sont sauvés et parmi ceux qui périssent: aux uns, une odeur de mort, donnant la mort; aux autres, une odeur de vie, donnant la vie. -Et qui est suffisant pour ces choses? - Car nous ne falsifions point la parole de Dieu, comme font plusieurs; mais c'est avec sincérité, mais c'est de la part de Dieu, que nous parlons en Christ devant Dieu.

Il utilise la parade triomphale romaine, qui consistait à traîner derrière le général conquérant le peuple conquis, pour enseigner un peu de théologie. Celle des deux sortes de personnes. Il n'y a que deux sortes de personnes dans le monde, ceux qui sont certains de périr et ceux qui font être sauvés. Nous ne les connaissons pas, mais Dieu oui. Certain sentent la bonne odeur et se repent, mais d'autres ne sentent que la mort. C'est à la fin de cette exposition, la fin du verset 16, que Paul nous pose une question: « et qui est suffisant pour ces choses?» Cette question lui permet de s'enligner sur cette pré défense. Au verset 17 il répond que lui et son équipe sont ceux qui essayer de bien faire «ces choses.» Il se compare aux plusieurs, littéralement les plusieurs, fessant surement référence aux faux enseignants. Des gens qui falsifiaient la parole. Un terme qui était utilisé pour parler des vendeurs de vin qui diluaient leur produit pour en vendre plus. Aussi, les beaux parleurs qui pouvaient vendre n'importe quoi à n'importe qui. Paul apportait une Parole qui venait de Dieu et était enseigné devant Dieu, comme pour dire je Lui rends des comptes.

Tout ceci va nous apporter vers de longues discussions sur le ministère fidèle de Paul. Nous pouvons ressentir son amour pour l'église de Corinthe et sa joie pour leur succès. Son désir numéro un était de donner le meilleur à ses enfants dans la foi. Ce cours texte nous montre le cœur d'un pasteur qui ne vit que pour ses brebis.

Martin Labonté








lundi 14 septembre 2015

INSPIRATIONS DIVERS 3

Bonjour frères et soeurs

Ce matin, je suis inspiré par toutes mes lectures. Plus j'étudie sur comment être un bon chrétien et plus je retrouve un danger qui me semble grave. Je vais l'appeler: DIEU LA BATTERIE. Trop souvent nous, tous les enseignants, écrivains, chrétiens; tombent dans ce piège. Nous considérons que le Seigneur est comme une source sur laquelle nous devons juste nous brancher. Cette fausse notion transforme l'Esprit en force impersonnel, comme les témoins de Jéhovah le font.

Laissez-moi commencer en disant que je ne veux pas attaquer personne. Mon but n'est pas de dire que tout les livres ou prédications sur le sujet sont dans l'erreur. Je comprends très bien qu'ils veulent encourager les chrétiens à voir leur besoin de Dieu. Aussi, ils veulent mettre l'accent sur notre part. Mais ceci peut être dangereux.

En utilisant trop d'idées ou exemples terre-à-terre nous descendons cette relation divine et mystique à notre niveau. Nous ne gardons pas le pouvoir dans les mains du Créateur tout-puissant, qui fait comme bon Lui semble. Il n'est pas une source comme une batterie sur laquelle nous pouvons nous brancher et zap j'ai la capacité maintenant. La grâce du Seigneur peut des fois surpasser notre incapacité ou manque de désir. Comme des fois, elle peut nous refuser tout ce que nous recherchons tellement. Et ça même avec nos meilleur efforts les plus sincère.

Comme j'ai dit, et que je répète, nous avons une part. Il y a des répercussions pour notre désobéissance. Comme il y a des bénédictions dans l'obéissance. Si nous essayons de connecter à Dieu, ou de se soumettre à l'Esprit; il va y avoir du pouvoir. Sauf, qu'il faut toujours se rappeler que ce pouvoir est souverain.

Martin Labonté

vendredi 11 septembre 2015

Raison & Émotions

"[Christ] transforme les émotions des hommes [et des femmes], non en substituant la raison pour l'émotion, mais en attachant la peur, le désir, la douleur et la joie à leurs justes objets." (Richard Niebuhr, Christ & Culture)

La raison et l'émotion se retrouvent malheureusement trop souvent en combat jusqu'à la mort dans notre pensée chrétienne. C'est comme si nous ne pouvions les réconcilier... Et c'est vrai! Le péché les as fondamentalement corrompus. Ils ne sont plus ce qu'ils étaient lorsque Dieu les as pourvues à Adam et Ève, ainsi a chacun d'entre nous. Mais ce n'est pas la fin de l'histoire. Christ a vaincu le péché et la puissance du péché à la croix. Il a acquis la victoire sur la corruption du péché, de manière à ce que Dieu déclare par la bouche de Paul : "Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait." (Romains 12.2) Cette transformation, ce renouvellement touche notre raison et nos émotions, les réconciliant selon la volonté de Dieu. Lorsque nous lisons la Parole de Dieu nous rencontrons une panoplie d'émotions, mais aussi de nombreux endroits où la raison est en action. 

Un exemple évident de cela est l'exhortation de Jacques : "Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience. Mais il faut que la patience accomplisse parfaitement son œuvre, afin que vous soyez parfaits et accomplis, sans faillir en rien. " (Jacques 1.2-4) Il ne démolit ni la raison, ni l'émotion, mais au contraire les réconcilies en attachant l'émotion, la joie, à son juste objet, Dieu qui nous perfectionne. Christ a vaincu le péché et sa corruption. L'Esprit est placé en nous par Dieu, travaillant à notre renouvellement en appliquant à nos vies la victoire acquise par Christ. Dieu se glorifie par l'oeuvre qu'Il accomplit en nous, qu'Il a accomplit et qu'Il accomplira à la perfection lors de notre glorification. Ainsi, raison et émotions ne sont pas en guerre, mais plutôt en processus de renouvellement par l'Esprit. Les émotions étant attachées à leurs objets respectifs.

Samuel Deroy

mercredi 9 septembre 2015

2 CORTINTHIENS 2:5-11

Bonjour frères et soeurs

Ce matin, nous devons encore faire face à un certain passage qui cause des débats. La question qui se pose est: de qui est-ce que Paul parle? Certains croient que c'est un membre qui s'est associé aux faux enseignants et a attaqué Paul verbalement lors d'une visite. Rappelez-vous que certains croient qu'il y a eu une visite entre 1 et 2 Corinthiens. Plusieurs, moi inclut, croient que Paul fait révérence à l'incestueux de 1 Corinthien chapitre V. Le gros du combat se trouve dans le fait que Paul semble être très investi dans la situation. Nous pouvons le voir dès la verste 5 par les mots: «ce n'est pas moi qu'il a attristé». Sauf que Paul dit clairement: «ce n'est pas moi». En plus, il semblait très investi dans
1 corinthiens chapitre 5, lisez le verset 3:

Pour moi, absent de corps, mais présent d'esprit, j'ai déjà jugé, comme si j'étais présent, celui qui a commis un tel acte.

Il n'a pas été blessé directement par cet homme, mais il s'implique très personnellement. Plus encore, cet investissement est surement lié au fait qu'il désirait se réconcilier auprès d'eux. Rappelez-vous que les Corinthiens pensaient que Paul leur avait menti et trahi en ne venant pas les visitait. Donc il leur dit: il faut pardonner. Mais nous allons revenir à ceci, avant tout il faut décortiquer le texte. Le passage est assez simple et contient trois étapes: le problème exposé, la charité obliger et finalement le pardon réalisé.

Si quelqu'un a été une cause de tristesse, ce n'est pas moi qu'il a attristé, c'est vous tous, du moins en partie, pour ne rien exagérer. Il suffit pour cet homme du châtiment qui lui a été infligé par le plus grand nombre, en sorte que vous devez bien plutôt lui pardonner et le consoler, de peur qu'il ne soit accablé par une tristesse excessive.

LE PROBLÈME EXPOSÉ
En gros le problème c'est la tristesse. Le malfaiteur a attristé l'église et maintenant l'église ne doit pas attrister le malfaiteur. Son péché a causé du tort, mais en retour l'église voulait le faire souffrir. Et ça même s'il s'était repenti. Paul leur dit: c'est assez! Ou il suffit! Il a reçu son châtiment (l'effort de ramener quelqu'un par un coup physique ou verbal) et il devait être restauré. Il ne fallait surtout pas l'accabler plus qu'il l'était déjà, mais Paul va plus l'expliquer plus bas.

Je vous exhorte donc à faire acte de charité envers lui; car je vous ai écrit aussi dans le but de connaître, en vous mettant à l'épreuve, si vous êtes obéissants en toutes choses.

LA CHARITÉ OBLIGÉ
Oui, Paul leur dit qu'ils doivent obéir à ce commandement de charité. Je sais qu'il dit: «je vous ai écrit», mais je crois que c'est le même passé épistolaire du verset 3 et 4. (lisez l'autre blog pour mieux comprendre). C'est un test qu'ils doivent passer, comme le test de châtiment de la première épître. Ils devaient le mettre sous discipline avant, maintenant ils devaient le restaurer avec amour. Vraiment reconstruire leurs relations Agapé avec lui. Nous pouvons être forts du domaine de la pureté spirituel de l'église, mais totalement faillir de celui de la restauration. C'est autant un commandement dans un domaine comme dans l'autre.

Or, à qui vous pardonnez, je pardonne aussi; et ce que j'ai pardonné, si j'ai pardonné quelque chose, c'est à cause de vous, en présence de Christ, afin de ne pas laisser à Satan l'avantage sur nous, car nous n'ignorons pas ses desseins.

LE PARDON RÉALISÉ
Paul répète 4 fois le mot pardon dans un verset, donc super-important. Le tout se conclut par une explication. Le pardon (repentance acceptée, restauration appliquée et surtout amour répandu) nous préserve contre les plans du diable. Faite bien attention, Paul né détail par les desseins de Satan. Il nous avertit que le manque de vrai pardon lui donne l'avantage. Le mot veut dire avarice ou en vouloir plus. L'ennemi a eu le droit de maltraiter ce pécheur pour un temps, maintenant il faut lui enlever de la griffe. Le tout est pour le bien de ce frère repentant. Pour qu'il ne soit pas détruit totalement.

Nous ne devons jamais oublier que le but de la discipline n'est pas purifié l'église. C'est restaurer, je dirais même sauver, le pécheur qui a pris à la légère le danger. N'oublions que nous parlons d'un incestueux sans repentance, qui considère que son péché n'était pas si grave. Ce n'est pas pareil lorsque nous parlons d'un, où une, chrétien qui combat contre son péché. Comme j'ai dit, et que je répète, la discipline sert à restaurer la personne dans une relation intime avec Dieu.

Martin Labonté












lundi 7 septembre 2015

INSPIRATIONS DIVERS 2B

Bonjour frères et soeurs

Ce matin, j'aimerais vous ramener dans le texte ENRACINÉ ET ÉDIFIÉ EN LUI de Gaston Racine. Un peu plus loin, il parle du combat contre la chair. Il mentionne que nous ne devrions pas faire là guère à la chair, mais n'en faire aucun cas. Je sais que ça semble bizarre, mais Paul nous enseigne des choses similaires.l'apôtre mentionne que nous devons nous considérer comme mort quant à la chair. Notre attitude doit n'être que la chair est crucifiée et nous devons la laisser mourir. Donc en quelque sorte, c'est ça la combat contre la chair.

Voici comment nous devons réagir face à ses tentations ou convoitises: «Je ne t'écoute pas! Je ne t'entends pas, parce que tu n’existes plus!» Maintenant, je sais très bien que c'est plus facile à dire qu'à faire. Très souvent la chaire va nous répondre en retour:«Je me fou de tes commentaires; moi, je vais faire ce mal!» Et elle finit par se nourrir pour ensuite enfanter la mort. (Jac 1:15 )

Ceci n'enlève pas que cette attitude est préférable à un combat charnelle. Je veux dire ici des effort. humaine focalisé sur le problème. Ce combat est trop concentré sur la tentation et pas assez sur notre identité. Pourtant, c'est ça l'arme qui donne la victoire. Dans sa première épître Jean nous dit quelque chose de dure à entendre:

1 Jean 3:9
Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui; et il ne peut pécher, parce qu'il est né de Dieu.

Vous voyez le mot que j'ai souligné? Il n'est pas dans le texte original. Jean affirme que les enfants de Dieu ne pèchent pas. Ouf, si c'est le cas je ne suis pas sauvé. En réalité, tout le livre essaye de nous instruire sur notre identité. Nous disons être enfant de Dieu et bien ça ressemble à ça. C'est comme si Jean dit: voici qui vous êtes, maintenant vivez-le!

Qui revient encore à dire, qu'il ne faut pas faire de cas de cette chair déjà crucifié. Parce que nous sommes morts en Christ.

Martin Labonté

vendredi 4 septembre 2015

Bouette 5 Étoiles

J'ai terminé cette semaine de lire un livre que je croyais trop compliqué pour en parler dans un blogue. Étonnamment je suis tombé sur quelques perles vers la fin et je veux partager l'une d'elles.

"Le courage, la prudence, et la tempérance utilisés pour des motifs égoïstes ou idolâtres deviennent de splendides vices." (Richard Niebuhr, Christ & Culture)

Je trouvais l'image frappante dans le contexte de nos vies trop souvent aseptisées. Comme quoi même ce qui est bon, excellent, et recherché, utilisé pour les mauvaises raisons devient tout aussi dégueulasse que la pire boue que l'on mettrait dans des assiettes en or pour servir dans un souper 5 étoiles d'un hôtel de luxe. L'ironie c'est qu'on en mange nous aussi à pleine bouchée en pensant que c'est le meilleur repas de notre vie. On l'a l'affaire nous autres... 

En simple, la pire bouette mise dans des assiettes en or sera et restera toujours de la bouette! L'aura glorieux qu'on veut bien donner à nos inquiétudes, notre témérité insouciante, et notre abstinence condescendante en les appelants : prudence, courage et tempérance, ne change pas la bouette qu'ils sont. Cela me  rappel les paroles à propos de notre Seigneur : "Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites! parce que vous payez la dîme de la menthe, de l’aneth et du cumin, et que vous laissez ce qui est plus important dans la loi, la justice, la miséricorde et la fidélité: c’est là ce qu’il fallait pratiquer, sans négliger les autres choses." (Matthieu 23.23)

C'est peut être cliché de dire que ce que Dieu veut c'est notre coeur...mais ça reste vraiment ce qu'Il veut! Il ne veut pas des sacrifices pour faire des sacrifices. Il ne veut pas des brebis chétives, malades ou boiteuses. Il veut la plus belle brebis de notre troupeau. Il veut le meilleur de nous-mêmes. Pas le restant de formalisme qui traîne au fond du tiroir!

Est-ce à dire que nous devrions rien faire si notre coeur n'y est pas? Non...mais nous devrions donner notre coeur à Dieu, accepter que nous ne sommes pas entier à Dieu dans notre vie et nous appuyer sur la grâce que Dieu donne lorsque nous sommes humble en venant par la prière devant Lui au trône de la grâce.

Que nos coeurs soient entiers à Dieu!

Samuel Deroy

mercredi 2 septembre 2015

2 CORINTHIENS 1:23 À 2:4

Bonjour frères et soeurs

Comme vous pouvez le constater notre section ce matin termine le chapitre 1 et rentre dans le chapitre 2. Il faut toujours se rappeler que les coupures (chapitres et versets) ne sont pas inspirées. Il est évident que l'idée de Paul ne s'arrête pas au verset 24 du chapitre 1, mais se complète au verset 4. Encore cette fois-ci il y a une certaine controverse rattachée à notre texte. Surtout en rapport avec une supposée lettre disparu appeler la lettre sévère. Nous allons devoir l’adresser, mais seulement le strict minimum. Parce que je veux surtout rester concentré sur l'enseignement de Paul. Commençons par la continuité, parce que bien sûr, le verset 23 ne commence pas nécessairement une nouvelle idée. Ça continue à partir de l'argument divin de la dernière section.

Versets 23-24
Paul veut utiliser le Seigneur comme son témoin. C'est une sorte d'invocation qui prouve qu'il est sérieux face au reste de son explication. Il veut leur donner la raison pourquoi il n'a pas fait son voyage, comme promis. C'est pour les épargner. Pour ne pas devoir sortir la verge, comme il le mentionne dans la première épître. Sauf qu'il s'attend toute suite à une objection de la part de ses faux enseignants. Une objection qui tourne autour de son autorité et qui peut ressembler à ceci: tu oses t'imposer sur les Corinthiens? Sa réponse c'est le verset 24; je ne domine pas sur votre foi. Il revient à la charge avec un appel à l'union. Disants, nous (moi, mon équipe, Dieu et vous-même) travaillons ensemble pour votre joie. Cette joie se trouve dans une foi fidèle bien sûr. Ayant terminé de répondre à cette objection invisible, il revient sur la raison.

Versets 1-4
Maintenant, nous devons faire face au problème. Au verset 3 et 4 Paul utilise le passé, il dit: je vous ai écrit. Il y deux options qui se présent à vous. Premièrement, il fait référence à une lettre antérieure (entre 1 Corinthien ou une lettre sévère disparue). Deuxièmement, il utilise le passé d’épître. En d'autres mots, il sait que cette lettre va être lue dans le futur, donc il peut écrit au passé. Personnellement, à cause du contexte, je crois que la deuxième option est meilleure. Quel est le contexte? Comme j'ai dit, Paul explique qu'il n'est pas venu les visiter parce qu'il ne voulait pas les blessés par des réprimandes. Il ne voulait pas causer de la peine, parce qu'il était déjà en peine. Il savait que leur peine le rendrait encore plus attristé. Il veut quand même leur faire comprend qu'il est triste, le cœur angoissé et remplit de larmes. Sauf qu'il est persuadé qu'ils font reconnaître leur tard et se repentir. Parce que leur joie se trouve dans la joie de l'apôtre et visée versa. Quelle confiance incroyable envers des gens qui sont présentement rebelles. C'est parce que Paul ne regarde pas aux hommes, mais Dieu. Celui qui agit sur les cœurs de ceux qui Lui appartiennent.

Cette section nous montre le cœur tendre de Paul. Il nous enseigne la sévérité veut punir, mais la sensibilité veut donner du temps pour se repentir. Nous sommes parfaits trop rapide à vouloir protéger l'honneur de Dieu. Même s'il faut frapper de la verge certaines pauvres petites brebis dans le processus. Pourtant, le Seigneur est le bon berger qui est tendre et patient envers nous. N'est-ce pas que nous devrions l'être avec les autres?

Martin Labonté