L’ÉGLISE PERÉSCUTÉ 41

Bonjour frères et soeurs

NIGERIA: Militants Ravage Village Huit morts

Sources: Morning Star News, Amnesty International

Diverses attaques dans le centre du Nigeria à la fin du mois de janvier ont entraîné la mort d'au moins huit chrétiens et la destruction de dizaines de maisons. Des Bergers Fulani, accompagnés par des militants islamistes, ont attaqué le village de Zanwra (près de la ville de Jos dans l'Etat du Plateau) pendant plusieurs jours. Beaucoup de ceux qui ont survécu ont perdu tout ce qu'ils possédaient.

Bien que la violence dans la région ait pour la plupart diminué pour le moment, les chrétiens continuent de craindre pour leur sécurité. Selon le pasteur Sunday Gado Biri de l'église évangélique Winning All à Zanwra, leur participation moyenne d'environ 400 personnes est maintenant diminié au moins la moitié de ce nombre, car certains ont fui et d'autres craignent de se rassembler.

Le pasteur demande un effort plus concerté de la part du gouvernement nigérian pour arrêter ces attaques en cours. Il est préoccupé par le fait que l'intervention de l'armée a été inadéquate, les attaques se poursuivant dans tout le centre du Nigeria. Amnesty International rapporte qu'il y a eu au moins 168 morts liés aux attaques fulani en janvier seulement.

C'EST UN OEUVRE DE DIEU

Bonjour frères et soeurs

JOB 5:18
Il fait la plaie, et il la bande; Il blesse, et sa main guérit. 

Il y a une idée dans notre monde chrétien qui voit Dieu comme un pur dispensateur de bonne chose seulement. Il est Celui qui guérit ou restaure le mal fait par l'Ennemi. Il permet de «mauvaises» choses, mais cherche à les régler le plus vite possible. Cette idée n'est pas biblique comme vous pouvez constater par mon petit verset.

Dieu est la source de toute chose ou l'initiateur. Il commence toute œuvre qui existe, mais il est en Lui-même parfaitement bon. La Bible nous parle constamment avec un langage de souffrance envoyé par Dieu. Comme mon verset l'exprime ; Il est Celui qui blesse et guérit. Nous n'avons pas besoin de comprendre le pourquoi du pourquoi ; la Bible ne nous donne pas cette réponse. Au contraire, elle nous rappelle continuellement que Dieu fait tout. Tout commence par Lui et tout revient à Lui. Il a un bon plan plus grand que nous et nous devons Lui faire confiance.

Je crois que notre perspective d'un Dieu réactionnaire ou de Celui qui règle le mal après qu'il a été déclenché ; est destructeur. Elle ramène beaucoup nos regards vers les causes secondes et pas assez sur le Créateur initiateur. Nous ne réalisons pas le bien d'être brisé ou blessé pour être réparé meilleur qu'avant. Nous plaidons seulement pour la guérison et finissons par donner trop de crédit au diable. Encore ici, lisez votre Bible attentivement et vous allez voir le nombre de fois que Dieu prend le crédit pour la souffrance ou les destructions. Parce qu'il avait un bon but et il veut nos regards vers Lui.

Parce qu'Il est Celui qui te fait mal et qu'il te restaure ; tu peux Lui remettre ton âme en entier. Parce qu'Il commence tout et n'est pas réactionnaire ; tu dois garder tes yeux fixés sur Lui. Parce qu'Il est souverain et bon ; tu vas Lui faire confiance.

Martin Labonté

L’ÉGLISE PERSÉCUTÉ 40

Bonjour frères et soeurs

EGYPTE: Vivant par la présence de Christ

Source: Portes ouvertes USA

Quand une bombe a explosé juste à côté de Samiha Tawfiq Awad, qui était à l'église Saint-Pierre au Caire le 11 décembre 2016, tout le monde pensait qu'elle était morte. Avec la moitié de son visage disparu, les médecins ont averti son mari, Qalini, qu'elle ne survivrait pas. Aujourd'hui, Samiha et Qalini partagent joyeusement que Dieu avait d'autres projets. Personne ne peut expliquer comment elle a survécu, car les médecins avaient déjà inscrit son nom comme l'un des défunts. Mais miraculeusement, sa vie a été soutenu jusqu'à ce que les médecins ont finalement commencé à administrer un traitement.

Tout au long de l'attentat, et plus tard à l'hôpital, Samiha a trouvé sa plus grande force grâce à la présence rassurante de Christ. Pendant le bombardement, elle ne se souvient guère que d'une vision de Jésus au plafond. Il a continué à lui apparaître à l'hôpital pendant son long rétablissement. "J'aurais voulu mourir pour Jésus", témoigne Samiha. "Mais le fait que je sois resté en vie me montre si miraculeusement qu'Il veut que je vive."

Alors qu'ils réfléchissent ce jour de décembre, Samiha et Qalini sont confrontés à leurs propres réponses intérieures. Qalini avoue qu'il n'a pas été facile de pardonner au bombardier de causer du tort à sa chère épouse. Cependant, chaque fois que cela se débat, Qalini lit dans sa Bible ce que Jésus dit à propos du pardon de nos ennemis. D'autre part, Samiha est capable de dire honnêtement, "Si je rencontrais la famille de l'attaquant, la seule chose que je demanderais est:" Connaissez-vous Jésus? "

L'AUTOFLAGELLATION OU LA GRÂCE

Bonjour frères et soeurs

Mon titre vient d'une méditation sur ma vie personnelle. Je regarde en arrière et dans mon cœur pour voir ce combat puissamment à l’œuvre. C'est peut-être une réalité pour vous aussi ou peut-être vous avez déjà laissez faire. Pour ma part, le tout s’est manifesté par une lutte; entre reconnaître ma laideur pécheresse et comprendre la grâce débordante de Dieu.

D'un côté, j'ai longtemps baigné dans cet apitoiement d'incapacité. Le cri de cœur : «indigne, je suis totalement indigne pour servir Dieu !» Toujours focalisé sur ma faiblesse ou mon péché trop grand pour moi. Je cherchais le confort dans ce qui donne beaucoup et demande si peu. Souvent, je m'abandonnais à ce qui me cajolait et minouchait ma chaire. Comme de se faire tenir dans le bras de quelqu'un et se faire dire : tout va bien aller ! Je restais pris dans cette position de fétus qui ne me demandait aucun effort sauf celui d'être triste de mon sort. J'étais content de recevoir de l'approbation même si elle était rare. Je me régalais de tout ce qui justifiait ma conduite et ne m’obligeait en rien. J'aimais mieux rester à terre en train de me frapper la poitrine en disant : je suis bon à rien ! Tout en espérant recevoir les acclamations de "bon travail" sans devoir m'engager trop.

De l'autre côté; j'ai résisté à la grâce de bénédiction. Cette faveur imméritée qui proclame : «tu es plus que vainqueur, donc vas vaincre maintenant!» Je fuyais les responsabilités que demandent la force et la capacité divine. En d'autres mots, je voulais les dons, mais je ne voulais pas me forcer pour nourrir ces dons. Je ne voulais pas être extrême, zélé ou radical ; parce qu'il y avait trop à faire. Je ne voulais pas les claques dans la face ou le coup dur qu'une vie dédiée à Dieu peut obliger. Pourquoi me tenir fermement debout ; si je pouvais devenir une cible plus visible. Si tu déranges le statu quo, tu vas te faire déranger en retour. Je ne voulais pas les critiques et réprimandes liées au cri provocateur. Je n'aimais pas la guerre et les blessures reliées aux vrais efforts.

Tristement, je ne crois pas être le seul. Même si votre appel ne me ressemble pas, votre cœur pécheur est comme le mien. Il est plus plaisant de recevoir la pitié ou la miséricorde que la grâce. Parce que la pitié te laisse dans ton état d’apitoiement, mais la grâce te demande d'agir. La pitié te flatte dans le dos et t'encourage telle que t'es. La grâce t'oblige de changer par la puissance qu'elle te donne. La pitié te permet de t'auto flageller et aussi de proclamer; comment tu es inutile. La grâce te présente tes capacités et responsabilités. La pitié tourne tout vers toi pour t'aider. La grâce te demande de t'oublier toi-même pour les autres. La pitié va justifier ton immaturité. La grâce te donne une maturité, par laquelle tu deviens redevable. Mes paroles sont vraiment dures, mais soyons honnêtes; ils sont vrais. Au moins, ils sont vrais dans ma vie.

Martin Labonté

L’ÉGLISE PERSÉCUTÉ 39

Bonjour frères et soeurs

OUGANDA: Le coût élevé de suivre Christ

Sources: Bulletin de la liberté religieuse, Morning Star News

Munabi Abudallah a été attiré par Christ quand il est venu voir le «Dieu de la Bible», comme celui qui aime et communique aux gens d'une manière qu'ils peuvent comprendre. Après être arrivé à la foi en Jésus en janvier dernier, il s'est précipité chez lui pour partager sa joie avec sa femme Aisha. Pourtant, en présence de leurs sept enfants, Aisha a crié: "Kafir!" (signifiant "infidèle"). "Tu es une grande honte pour la famille", ajouta-t-elle dédaigneusement. Après avoir lancé les insultes, Aisha l'a forcé à quitter leur maison.

Le jour suivant, Munabi est revenu trouver son père et d'autres musulmans locaux rassemblés là. Avec une déclaration de désavouer son fils nouvellement converti, le père en colère a frappé Munabi avec un bâton. Craignant pour sa vie, Munabi s'est réfugié chez le pasteur. "Les musulmans cherchent à me tuer", a-t-il annoncé.

Au cours des derniers mois, il y a eu plusieurs autres incidents impliquant la persécution des chrétiens. Dans un de ces incidents, un voisin a apporté un repas de Noël à Nafamba Bongo Madina. Après avoir goûté à la nourriture, Nafamba est tombé gravement malade et a été transporté à l'hôpital. Il a été déterminé que l'huile de cuisson dans le repas avait été lacée avec du poison. Quand confronté, le voisin a confessé librement qu'il a été fait dans une tentative de tuer la famille. Malgré cette preuve, les anciens du village ont refusé de prendre des mesures légales.

Alors que l'Ouganda est officiellement chrétien à 85%, avec une constitution laïque garantissant la liberté religieuse, il y a de plus en plus d'incidents de violence contre les disciples du Christ dans la province de l'Est. Beaucoup de ces attaques sont perpétrées en toute impunité.

NOTRE SI GRAND SALUT (RÉDEMPTION)

Bonjour frères et soeurs

Nous vivons dans une ère et atmosphère de liberté ou recherche des droits. Les chrétiens ne sont pas exempts de ce désir d'être libre. Nous proclamons haut et fort que nous ne sommes plus sous la loi, mais la grâce. Nous sommes heureux de nous présenter comme enfants de Dieu et dans un autre temps nous allons parler de cette adoption. Pour toute de suite parlons de l'autre côté de la médaille ou notre rachat. Le mot rédemption vient du mot grec «agorazo» et il veut dire un rachat du marché des esclaves. Ceci peut porter à confusion, donc explorons un peu plus cette idée avant de continuer.

Il est facile de tomber dans le piège qui voit le rachat comme liberté totale. En d'autres mots, puisque je suis racheté du marché des esclaves je ne suis plus un esclave. Ceci est faux parce qu'un esclave acheté reste un esclave. Le seul vrai changement est le maître. Nous sommes passés d'esclavages au péché et au diable pour devenir la propriété du Créateur. Je sais que le terme esclave a beaucoup de mauvaises connotations à cause des abus faits par l'homme. C'est pourquoi il faut bien connaître le Maître qui nous a rachetés. Il est parfait dans tout les sens. La réalité est, que nous appartenons maintenant à Jésus-Christ et son Précieux Sang est le prix payé. Cette appartenance est le côté de la médaille trop facilement oublié, mais nécessaire pour balancer le tout. Sinon, nous pouvons partir dans toute sorte de permissivité non permise dans la Bible. Tu es libre pour servir avec ta vie ton nouveau maître.

Donc l'accent de la rédemption n'est pas sur la liberté en soi, mais l'objet de délivrance. En d'autres mots, nous devons concentrer nos regards sur la fin de nos anciens maîtres et pas sur l'obligation en soi. Non seulement Satan et son outil par excellence, le péché, n'ont plus de pouvoir sur nous ; mais la loi aussi. Maintenant, nous obéissons par amour non contraint. Même la condamnation n'est plus sur nos têtes parce que Christ la prit sur Ses épaules. Nous ne sommes plus sous la dictature qui disait : tu dois faire pour vivre ! Maintenant, nous disons : parce que je vis je veux faire !

Nous ne devons jamais perdre de vue cette facette du salut; parce que sinon nous allons retomber sous cet esclavage d'autre fois. Trop souvent, l’accent exagéré sur la liberté a produit un esclavage plus prononcé qu'avant. Nous devenons esclaves de nos vieux maîtres (chaîne de péché ou légalisme), mais cette fois c'est volontairement étant des rachetés.

Martin Labonté

L'ÉGLISE PERSÉCUTÉ 38

Bonjour frères et soeurs

Le coût de la fidélité:

SOUDAN: Les dirigeants de l'Eglise reçoivent une amende pour une campagne en cours

Source: Préoccupation du Moyen-Orient

Le 8 février, un tribunal a infligé des amendes à sept chrétiens entre 2 500 et 5 000 livres soudanaises (environ 175 à 350 dollars canadiens) pour avoir résisté à la confiscation d'une école appartenant à l'Église évangélique presbytérienne soudanaise dans la ville d'Omdurman. Dix-huit autres chrétiens ont été acquittés. Cette confiscation fait suite à plusieurs autres cas de biens saisis ou détruits dans les villes et villages du Soudan.

Selon un rapport de Middle East Concern, ces problèmes impliquaient que le gouvernement ait eu lieu après que la dénomination ait congédié les membres d'un comité responsable des biens de l'église en raison de leurs activités frauduleuses. Le gouvernement soudanais est intervenu et a réintégré les membres de leur comité, leur permettant de vendre les biens de l'église à un homme d'affaires ayant des liens étroits avec le gouvernement.

Des actions similaires ont également été imposées à l'Eglise du Christ au Soudan à travers un comité imposé par le gouvernement.

PRÉSENTATION HISTORIQUE 25

Bonjour frères et soeurs

MARY SLESSOR (1848-1915)

Elle a été motivée par les exploits de David Livingstone, mais elle a tracé son propre chemin dans l’histoire et l’Afrique. Venant d’une famille très pauvre, surtout à cause de son père alcoolique, elle a vu tous les membres de sa famille mourir. Elle a travaillé dur dès son jeune âge tout en faisant des études. Elle a fait un pas de foi en envoyant sa demande auprès d’un organisme missionnaire et elle fut acceptée.

Ses premiers pas en Afrique fut simple et concentré à Calabar, sur la côte Est du continent. La vie là-bas fut normale et rapidement Mary sentit le désir de rentrer dans la profondeur du continent comme son héros. Elle reçut l’approbation et prit sous sa charge une station missionnaire abandonnée dans un des pays internes. Elle persévérait dans ses avancements et se rendit dans des territoires plus dangereux. Elle a beaucoup lutté contre les traditions barbares comme de tuer toutes les femmes et esclaves du défunt pour les enterrer avec ce dernier. Elle combattait énormément contre l’alcoolisme qui ravageait plusieurs de ces peuples.

Par son courage de faire face à n’importe quelle menace, tel un guerrier qui s’approchait d’elle avec une louche remplie d’huile bouillante, elle gagna le respect des gens. Elle ne faisait pas juste s’opposer aux coutumes violentes, mais elle prenait bien soin des souffrants et malade. Elle est devenue la mère adoptive de plusieurs jeunes enfants abandonnés. Elle fit aussi plusieurs voyages périlleux pour aider le plus grand nombre. Ceci lui gagna le respect des autres tributs autour. C’est pourquoi, lorsque l’Angleterre voulut imposer la loi anglaise à ces pays, ce fut Mary Slessor que l'on choisit comme représentante de la couronne. Elle agissait comme juge dans leur cour légale.

Cette femme fut aimée pour son courage, sa persévérance et son amour. Il a dévoué sa vie pour les âmes perdues sans l'espérance du Seigneur et prises dans leur coutume destructrice. Elle s’efforçait de leur montrer l'amour de Christ en parole et par sa vie. Elle mourra de la maladie dans un corps bien usé et fatigué. Plusieurs en Afrique ont pleuré sa mort et une journée nationale de mémorial fut instaurée. Mary Slessor n'était peut-être pas un nom que vous connaissiez, mais maintenant vous l'avez rencontré.

Martin Labonté

l'ÉGLISE PERSÉCUTÉ 37

Bonjour frères et soeurs

Quand aller vers les plus pauvre nous coûte tout:

INDE: Un pasteur retrouvé tué dans sa maison

Sources: Morning Star News, AsiaNews

Le corps d'un pasteur dans le sud de l'Inde a été retrouvé pendu à son domicile le 20 janvier, une semaine après qu'une plainte ait été déposée au sujet du harcèlement de groupes militants hindous dans sa région. Gideon Periyaswamy, 43 ans, était pasteur de l'église Maknayeem dans le village d'Adayachery, district de Kanchipuram. Il a été retrouvé tôt le matin par deux femmes venant nettoyer le bâtiment. Les rapports indiquent que, bien que posé pour ressembler à un suicide, il y a de fortes indications de meurtre, y compris une coupure sur son cou sous la corde.

Initialement, la police n'ouvrirait pas d'enquête. Cependant, après les plaintes de la famille du pasteur Gideon, la police promet maintenant une enquête complète et équitable. Des manifestations se déroulent dans tout l'État du Tamil Nadu en réponse à sa mort, exigeant que des mesures soient prises contre ce qui est perçu comme la persécution continue des chrétiens.

Le pasteur Gideon s'est converti à l'hindouisme il y a 25 ans et a dirigé l'église d'Adayachery pendant plus de 12 ans. Les militants hindous locaux étaient mécontents de l'église, s'opposant à cela en raison de son témoignage audacieux et de sa sensibilisation aux castes inférieures dans la communauté. Malgré les protestations, le pasteur Gideon avait déclaré avant sa mort: "Je n'ai aucun problème, si le Seigneur me l'accorde, je mourrai martyr pour Christ, mais son ministère ne prendra pas fin."