«
En conséquence, Il [Jésus] a dû être rendu semblable
en toutes choses à Ses frères, afin qu'Il soit un
souverain sacrificateur miséricordieux et fidèle dans le service de
Dieu, pour faire l'expiation des péchés du peuple; car, du fait
qu'Il a souffert Lui-même et qu'Il a été
tenté, Il peut secourir ceux qui sont tentés... nous n'avons
pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir
[sumpatheo → être affecté du même sentiment qu'un
autre, sympathiser avec] à nos faiblesses; au contraire, Il
a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre
de péché. » (Hb. 2:17-18; 4:15)
Avant
de S'être incarné, Dieu pouvait avoir de l'empathie (définition du
dictionnaire Larousse : « la faculté intuitive de se mettre
à la place d'autrui, de percevoir ce qu'il ressent ») pour
Ses créatures, mais jamais ne pouvait-Il avoir de quelconque
sympathie (définition du dictionnaire Larousse : « participation
à la joie ou à la douleur ») envers celles-ci. Mais Dieu... mais
Dieu S'est grâcieusement fait chair pour justement devenir
participant de toutes les choses qu'un être humain peut
expérimenter, hormis le péché bien entendu. Dieu, présentement,
est assis sur Son trône en chair et en os, Lui dont la chair à
expérimenté la douleur et la souffrance des coups de fouets, des
clous, des angoisses, des pleures inexprimables, etc.
Vous
arrive-t-il de souffrir face à une situation absolument
inconfortable ? Vous arrive-t-il d'être tenté à un point tel qu'il
ne semble n'y avoir aucun issue pour vous en sortir ? Sachez que
Jésus vous comprend parfaitement, et même mieux que vous-même, car
Il a Lui-même expérimenté des tentations, des pleurs, des
troubles, des souffrances, des douleurs, des angoisses, des
tristesses dans Son âme tels que nous n'en expérimenterons
probablement jamais... Lui qui connaît par expérimentation ce que
c'est que d'être tenté par le Tentateur lui-même, et ce, de Sa
naissance jusqu'à Sa mort – et plus précisément pendant ses
quarante jours dans le désert –, Lui qui a ressenti la faim plus
que nous ne la ressentirons jamais – quarante jours sans manger
dans un désert ! –, Lui qui, quelques jours avant Son horrible
mort, a dit : « Maintenant mon âme est troublée » (Jn.
12:27a), Lui qui, en considérant le fait que Son cher ami Lazare est
mort en raison de la conséquence ultime du péché de l'humanité et
qui du même coup avait compassion des pleurs de Marie, « frémit
en Son esprit, et fut tout ému... [et] pleura (Jn. 11:33,
35), Lui qui, tellement en douleur dans le jardin de Gethsémané en
raison de la tentation ultime de ne pas poursuivre jusqu'au bout Sa
mission de subir à notre place la séparation de Dieu en buvant
pleinement Sa coupe de colère à la croix, « étant en agonie,
Il priait plus instamment, et Sa sueur devint comme des grumeaux
de sang, qui tombaient à terre » (Luc 22:44), Lui qui, juste
avant cet évènement, « commença à éprouver de la tristesse
et des angoisses », pour ensuite déclarer à Ses disciples : «
Mon âme est triste jusqu'à la mort » (Mt. 26:37, 38), Lui
qui a expérimenté la douleur d'être trahi par l'un des Ses proches
amis (Judas Iscariot), Lui qui a ressenti la souffrance d'être
abandonné des tous Ses propres amis et disciples – Lui qui a vécu
l'abandon même de Son propre Père ! –, Lui qui a enduré des
outrages, des calomnies et des moqueries de la pire sorte –
lesquels Lui ont probablement fait plus de mal encore que ne l'ont
fait les épines de Sa couronne pénétrant Sa tête ou des marques
sanglantes qu'ont laissées sur Lui les lames acérées des coups
fouets qu'il a reçus, Lui qui a subi toutes ces choses dans une
chair comme la nôtre !
Si
jamais tu es en train de vivre, ou lorsque que tu vivras, une
situation de souffrance ou de tentation, et que tu te penses seul
dans ces ténèbres difficiles où personne ne semble te comprendre
vraiment, souviens-toi d'une seule chose : Jésus, ton Dieu,
te comprend vraiment, Il ressent vraiment
ta douleur, Il peut
vraiment te secourir dans tes tentations et épreuves, Il peut
vraiment
te donner ce dont tu as vraiment
besoin pour passer au
travers de tes souffrances. Pourquoi ? « du fait qu'Il a souffert
Lui-même et qu'Il a été tenté, Il
peut secourir ceux qui sont tentés...
nous n'avons pas un souverain sacrificateur qui
ne puisse compatir à
nos faiblesses; au
contraire, Il a été tenté comme nous en toutes choses, sans
commettre de péché. » (Hb. 2:18; 4:15).
C'est
pourquoi, sachant tout cela, « approchons-nous donc avec assurance
du trône de la grâce [là où Jésus, notre Dieu souverain
sacrificateur, est assis en chair et en os !], afin d'obtenir
miséricorde et de trouver grâce, pour
être secourus dans nos besoins
» (Hb. 4:16).
AMEN
!
Joël
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