lundi 17 novembre 2014

J’SUIS PU CAPABLE 1

Bonjour frères et sœurs

Pour les deux prochains lundis le Seigneur m'a mis à cœur une courte étude sur l’épreuve. J’aimerais voir avec vous les deux côtés de ce sujet. Je suis certain que vous avez entendu plein de bonnes instructions sur ce thème, mais voici quand même ma contribution. Mon idée pour ce premier point, notre part, vient d’un seul texte.

Job 13 :21,25-25
Retire ta main de dessus moi, Et que tes terreurs ne me troublent plus. (…) Veux-tu frapper une feuille agitée? Veux-tu poursuivre une paille desséchée? Pourquoi m’infliger d’amères souffrances, Me punir pour des fautes de jeunesse?

Vous n'avez peut-être jamais senti cette sorte de souffrance, mais moi oui. J’ai déjà, et à plus qu’une reprise, criée à Dieu des mots similaires. Je me sentais plus capable de subir Son épreuve et j’espérais un certain relâchement de Sa part. J’ai déjà dit à certains de mes frères les plus proches que je me sentais comme si j’étais brûlé au troisième degré et que Dieu continuait à me laisser dans le feu. J’étais juste plus capable, comme Job. Et il y a trois choses que je voudrais vous partager de ce passage et cette réalité.

1- C’est normal de réagir négativement face à notre souffrance. Si nous recevons un coup de marteau sur les orteils nous allons avoir une réaction forte. C’est pourquoi l’auteur de l’épître aux Hébreux nous dit : Il est vrai que tout châtiment semble d'abord un sujet de tristesse, et non de joie (Héb 12:11). Où que Jacques enseigne à ses lecteurs : mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, (Jac 1 : 2). Il ne dit pas c’est un sujet de joie, mais regardez comme. Ce mot grec, hégeomai = regardez, parle de direction et les pensées qui dirigent ou même qui prend une place d’importance. Donc Jacques ne dit pas que vous devez être joyeux dans la souffrance, mais efforcez-vous de vous laisser guider par cette pensée. Je ne parle pas d'avoir de bonnes pensées, mais de savoir que ça va produire du bon fruit. J’ajouterais que Christ a été capable d’exprimer Son agonis dans le jardin de Gethsémané. En plus l’Esprit, Lui-même, nous motive à des soupirs inexprimables. Nous sommes supposés réagir face à l’œuvre transformatrice de Dieu.

2- C’est en étant capable d’être vrai avec nos émotions dans la douleur que nous allons pouvoir mieux compatir avec ceux qui souffrent. C’est en voyant notre propre faible dans la chair que nous pouvons rester bien humbles et compatissant envers ceux qui passent par un mauvais quart d’heure. Trop souvent notre réaction, pratiquement stoïque, dans les grandes douleurs produit en nous le fruit de l’orgueil. Nous pourrions nous dire : Si moi j’ai bien passé à travers l’épreuve, donc tout chrétien mature le devrait aussi.

3-  Le plus important est de réaliser que c’est une réaction dans la chaire. Comme mon exemple le démontrait: c’est comme un coup de marteau sur orteils, ça c’est le corps mortel. Nous avons besoin de remet nos pendules à l’heure, comme nous disons, et se rappeler que le corps souffre pour que l’âme soit transformée. Pour pouvoir accomplir l’enseignement de Jacques, il faut mettre des efforts. Ce n'est pas juste en criant «ciseaux» ou si vous voulez «je suis contenté». nous sommes faibles et avons besoin de l’aide de Dieu à 100% pas 95% Lui et 5% moi. Dans la chair nous voulons rester concentré sur le mal et puisque nous sommes charnel, nous allons rester là sans son aide. Soyons honnête, comme j’ai dit, et continuons à demander Son aide jusqu’au moment d’être délivré. Quand nous nous blessons gravement, nous allons à l’urgence. Et bien, allons-nous juste lassez faire après avoir attendu plus de 5 heures? Non, parce que c’est vraiment grave et ça demande une intervention médicale. Je ne peux pas juste mettre des pansements sur une grosse plaît ouverte. Même chose ici, je ne peux pas juste écouter quelques messages, lire un bon livre ou la Bible et me dire je vais aller mieux. J’ai besoin de crier et déranger Dieu jusqu’au moment qu’Il m’aide à supporter l’affliction avec joie.

J’espère que cette première partie vous sera une bénédiction et que la prochaine fois vous allez être bien capable de prier : arrête j'suis pu capable!

Martin Labonté

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