mercredi 5 novembre 2014

Lorsqu'Il demeure silencieux !


« Où irais-je loin de ton esprit, Et où fuirais-je loin de ta face ? Si je monte aux cieux, tu y es ; Si je me couche au séjour des morts, t’y voilà. Si je prends les ailes de l’aurore, Et que j’aille habiter à l’extrémité de la mer, Là aussi ta main me conduira, Et ta droite me saisira » (Psaumes 139.7-10)

Avez-vous parfois l'impression que Dieu n'entend pas ? Qu'Il est loin, absent, silencieux ? Si la réponse est oui; sachez que vous n'êtes pas seul ! Il est certes facile de percevoir Dieu lorsque les circonstances sont propices, lorsque nos prières sont répondues... Toutefois, c'est une tout autre chose, lorsque le silence s'impose et que rien sinon l'indifférence se répand... Dans ces moments critiques, il nous faut non seulement se rappeler que le silence n'est pas synonyme d'inattention, mais aussi que c'est notre foi qui nous donne accès à la présence de Dieu ! Évidemment, il est facile de placer sa confiance en Dieu quand le buisson est ardent, quand les eaux se séparent et que les montagnes tremblent; mais lorsque le désert surgit et que le silence semble notre seule expérience, n'oublions pas que Dieu est là, toujours là et qu'Il n'est aucunement indifférent ! Mes très chers amis, c'est dans le désert, c'est lorsqu'Il est silencieux que notre foi est éprouvée et précieuse à Ses yeux !

« Ne permettez à aucun souci ni à aucune peine de vous faire perdre de vue votre bienheureuse espérance. Le soleil continue à luire, si même vous ne le voyez pas, et Dieu accomplit ses œuvres de miséricorde au moment même où ses voies nous semblent les plus mystérieuses »
Par Lui et pour Lui,
Benoit

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