« A vous
maintenant, riches! Pleurez et gémissez, à cause des malheurs qui viendront sur
vous. » (Jacques 5:1)
La temporalité
des richesses que ce monde offre doit nous faire réfléchir à ce qu'est notre
espérance, à où elle se trouve. Les riches desquels parle Jacques se confient
dans leurs richesses temporaire. Ils croient que celles-ci leurs assurent la
faveur de Dieu. Ils croient qu'elles leurs assurent une éternité de bonheur.
Jacques leurs donne une claque intellectuelle au visage afin de faire revenir
le bon sens dans leur esprit embrouillés!
Alors que ces
riches se confient dans leurs richesses et y trouvent leur joie, c'est plutôt
de la détresse qu'ils devraient éprouver! Tout ce qu'ils possèdent ne les
mèneront que dans le malheur. Le temporaire se dégrade et disparaît. Le
temporaire ne s'emporte pas dans l'éternité non plus. Alors que leurs richesses
leurs permettent de s'offrir ce qu'ils désirent sur terre, elles ne leurs
permettent pas de s'offrir ce qui compte vraiment, l'éternité.
La tristesse de
la situation des riches c'est qu'elle s'applique aussi bien à nous... Nous
n'avons pas des millions en banque, mais nous partageons avec eux cet orgueil
de penser que nous pouvons parvenir à la communion avec Dieu par nos propres
forces. Nous pensons pouvoir acheter le salut par nos capacités. Nous pensons
pouvoir plaire à Dieu par nos bonnes actions.
Le remède est le
même dans le cas des riches que dans notre cas : vivre l'Évangile de Christ.
C'est continuellement que nous devons revenir aux fondements élémentaires de la
foi. Ce n'est pas parce qu'ils sont élémentaires qu'ils sont simplistes et
négligeables. Au contraire! Notre incapacité à quoi que ce soit, notre besoin
de Dieu, notre dépendance de Christ, notre soumissions à l'Esprit ne sont point
facultatifs dans notre relation avec Dieu. Il est facile à mesure que nous
croissons en connaissance de Dieu d'en venir à oublier le fondement de notre
foi, c'est pourquoi nous devons y revenir constamment. Même si l'Évangile est
simple à comprendre, une vie entière est insuffisante pour en maîtriser
l'application. Toutefois, notre espoir ne relève pas de nos capacités, mais de
ceux de Christ, qui a accomplit toutes choses et nous mènes à la victoire
finale!
Samuel Deroy
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