vendredi 15 août 2014

La Prière et l'Obéissance - Partie 2

Proverbes 28 :9
« Si quelqu’un détourne l’oreille pour ne pas écouter la loi, sa prière même est une abomination. »

Le message de ce proverbe va dans le même sens que le précédent. C’est-a-dire que l’obéissance à Dieu est la clé pour Lui être agréable. Par contre, l’accent du proverbe est mise sur l’opposée, la désobéissance. Il permet de mieux comprendre la définition de la désobéissance. Ce n’est pas seulement de ne pas obéir à ce que Dieu dit, mais c’est aussi de refuser d’écouter ce que Dieu dit. La deuxième partie du proverbe, illustre comment celui qui refuse d’écouter loi est perçu par Dieu. Il a en abomination, Il a en horreur, sa prière.

Relativement à la prière, ces proverbes sont une incitation à l’obéissance. Car sans l’obéissance, la prière ne peut être agréable à l’Éternel. La prière et l’obéissance sont liées ensemble, ils sont indissociables. Celui qui désir que sa prière soit une offrande agréable à Dieu, doit nécessairement obéir à ce que Dieu à déjà révélé comme étant juste et bien. À l’inverse, celui qui est désobéissant, combien même il offrirait la terre entière en sacrifice à Dieu, ne peut Lui être agréable. Dieu ne regarde pas au coût de l’offrande, de la prière ou du sacrifice, ce qu’Il regarde, ce qui compte à Ses yeux, c’est l’obéissance à Ses commandements. Ainsi, la marche de celui qui prie détermine si ça prière est agréable ou non à Dieu. Il faut que cette obéissance soit consciente, volontaire, et persévérante.

L'obéissance doit être consciente. Cela implique une recherche de ce qui est bien, de ce qui est agréable à Dieu, de ce qu'il demande de ses enfants. Obéir demande d'être actif, ce n'est pas une action passive. Être actif en obéissance, suppose une recherche préliminaire de ce qui est bien. Car il est impossible d'obéir, de faire le bien, si l'on ne sait pas qui est demandé, ce qui est bien. C’est pourquoi la prière agréable commence premièrement par la recherche de ce que l’Éternel à déterminé comme étant juste.

L'obéissance est volontaire. Dieu ne force personne à le suivre, à faire ce qu'Il demande. Le mot volontaire suggère qu'il y a une volonté à faire quelque chose. Il faut vouloir obéir à ce que Dieu demande afin de pouvoir obéir. Il n'y a pas d'obéissance sans volonté. Une fois que ce que Dieu attend de celui qui le suit est connut, il faut mettre en pratique ce qui est connut. Cette mise en pratique démontre la volonté à obéir. Chercher à obéir implique aussi que celui qui obéit se relève lorsqu'il désobéit. C'est ce que veut dire le Proverbes 24:16 par : « sept fois le juste tombe, et il se relève. »

L'obéissance est faite avec persévérance. Obéir de temps en temps n'est pas obéir. L'obéissance n'est pas une action instantanée, elle est active. C'est-à-dire que l'homme n'est pas obéissant parce qu'il obéit à un instant précis, mais parce qu'il obéit activement dans sa vie. Par exemple, comme le dit le proverbe, "le sacrifice des méchants est en horreur à l'Éternel." Ce n'est pas par une action que l'homme devient subitement obéissant, mais plutôt parce que l'homme obéit constamment. L'obéissance est une pratique, c'est quelque chose qui est fait dans la persévérance.

Samuel Deroy

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