Proverbes 28 :9
« Si
quelqu’un détourne l’oreille pour ne pas écouter la loi, sa prière même est une
abomination. »
Le message de ce
proverbe va dans le même sens que le précédent. C’est-a-dire que l’obéissance à
Dieu est la clé pour Lui être agréable. Par contre, l’accent du proverbe est
mise sur l’opposée, la désobéissance. Il permet de mieux comprendre la
définition de la désobéissance. Ce n’est pas seulement de ne pas obéir à ce que
Dieu dit, mais c’est aussi de refuser d’écouter ce que Dieu dit. La deuxième
partie du proverbe, illustre comment celui qui refuse d’écouter loi est perçu
par Dieu. Il a en abomination, Il a en horreur, sa prière.
Relativement à
la prière, ces proverbes sont une incitation à l’obéissance. Car sans
l’obéissance, la prière ne peut être agréable à l’Éternel. La prière et
l’obéissance sont liées ensemble, ils sont indissociables. Celui qui désir que
sa prière soit une offrande agréable à Dieu, doit nécessairement obéir à ce que
Dieu à déjà révélé comme étant juste et bien. À l’inverse, celui qui est
désobéissant, combien même il offrirait la terre entière en sacrifice à Dieu,
ne peut Lui être agréable. Dieu ne regarde pas au coût de l’offrande, de la
prière ou du sacrifice, ce qu’Il regarde, ce qui compte à Ses yeux, c’est
l’obéissance à Ses commandements. Ainsi, la marche de celui qui prie détermine
si ça prière est agréable ou non à Dieu. Il faut que cette obéissance soit
consciente, volontaire, et persévérante.
L'obéissance
doit être consciente. Cela implique une recherche de ce qui est bien, de ce qui
est agréable à Dieu, de ce qu'il demande de ses enfants. Obéir demande d'être
actif, ce n'est pas une action passive. Être actif en obéissance, suppose une recherche
préliminaire de ce qui est bien. Car il est impossible d'obéir, de faire le
bien, si l'on ne sait pas qui est demandé, ce qui est bien. C’est pourquoi la
prière agréable commence premièrement par la recherche de ce que l’Éternel à
déterminé comme étant juste.
L'obéissance est
volontaire. Dieu ne force personne à le suivre, à faire ce qu'Il demande. Le
mot volontaire suggère qu'il y a une volonté à faire quelque chose. Il faut
vouloir obéir à ce que Dieu demande afin de pouvoir obéir. Il n'y a pas
d'obéissance sans volonté. Une fois que ce que Dieu attend de celui qui le suit
est connut, il faut mettre en pratique ce qui est connut. Cette mise en
pratique démontre la volonté à obéir. Chercher à obéir implique aussi que celui
qui obéit se relève lorsqu'il désobéit. C'est ce que veut dire le Proverbes
24:16 par : « sept fois le juste tombe, et il se relève. »
L'obéissance est
faite avec persévérance. Obéir de temps en temps n'est pas obéir. L'obéissance
n'est pas une action instantanée, elle est active. C'est-à-dire que l'homme
n'est pas obéissant parce qu'il obéit à un instant précis, mais parce qu'il
obéit activement dans sa vie. Par exemple, comme le dit le proverbe, "le
sacrifice des méchants est en horreur à l'Éternel." Ce n'est pas par une
action que l'homme devient subitement obéissant, mais plutôt parce que l'homme
obéit constamment. L'obéissance est une pratique, c'est quelque chose qui est
fait dans la persévérance.
Samuel Deroy
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