vendredi 8 août 2014

La Prière et l'Obéissance - Partie 1

La prière et l’obéissance (Proverbes 15 :8, 28 :9)

Proverbes 15 :8
« Le sacrifice des méchants est en horreur à l’Éternel, mais la prière des hommes droits lui est agréable. »

Ce proverbe est une comparaison entre le sacrifice des méchants et la prière des hommes droits selon la perspective de l’Éternel. Il se divise en deux parties qui peuvent être elles-mêmes divisées comme suit : action, acteur, réaction. Ainsi le proverbe comporte deux actions : le sacrifice et la prière, deux acteurs : le méchant et l’homme droit, et deux réaction de la part de l’Éternel : en horreur et agréable.  Afin de bien saisir la comparaison générale effectuée entre les deux parties, il faut regarder les comparaisons entre les différentes divisions de celles-ci.

Ainsi, le message principal de ce proverbe est que c’est l’obéissance à ce que Dieu à déjà demandé, ce que l’homme sait qui est bien, qui détermine ce qui est agréable à l’Éternel. Car lorsque l’on compare les deux parties ce qui ressort est que la prière, une action sans coût, non visible, et volontaire, de l’homme droit, celui qui marche consciemment, volontairement, et avec persévérance dans ce qui est bien, est agréable à l’Éternel. La prière de l’homme droit est agréable à l’Éternel, car l’homme droit pratique ce qu’il sait est bien, ce qu’il sait qui est conforme à ce que Dieu à déjà révélé comme étant droit.

Alors que le sacrifice, une action ayant un coût matériel, visible aux hommes, et demandé dans la loi de Dieu, du méchant, celui qui marche consciemment, volontairement, et avec persévérance dans la désobéissance, est en horreur à l’Éternel. Le sacrifice des méchants en est horreur à l’Éternel, car le méchant désobéit à ce que Dieu à déjà demandé. Même si le sacrifice fait partit de la loi, le méchant ne le fait pas pour suivre ce qui droit, mais dans un but détourné, car il persévère dans sa méchanceté. Proverbe 21 :27 dit que « le sacrifice des méchants est quelque chose d'abominable. » L’Éternel ne prend pas plaisir dans une « bonne » action de celui qui est mauvais dans sa conduite et qui ne désir pas changer de conduite.

Samuel Deroy

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