Dans ce passage, l'Éternel soutient que la nation d'Israël s'est lassée de Lui, qu'elle s'est littéralement blasée de Sa présence... Qu'elle a malheureusement sombré dans un ritualisme machinal dénudé d'amour et d'une réelle passion... Le peuple hébreu continuait, il est vrai, d'offrir des holocaustes à l'Éternel, mais son coeur n'y était plus... Comme un muscle qui réagit uniquement par réflexe, Israël s'adonnait aux choses de Dieu, mais sans affection pour Lui... Et nous, quant est-il de nous ? Sommes-nous blasés, désabusés de Dieu ? Sommes-nous devenus habitués des choses de Dieu ? Le Corps de Christ, dans son ensemble est-il bouillant, passionné ou cérémoniel et froid ? Le simple fait de poser cette question en dit déjà long sur l'état spirituel de l'Église... Mes très chers amis, aimons Dieu de tout notre coeur, de toute notre âme, de toute notre force... Que Dieu pardonne notre froideur, notre indifférence, notre détachement !
Par Lui et pour Lui,
Benoit
Aucun commentaire:
Publier un commentaire