mercredi 2 septembre 2015

2 CORINTHIENS 1:23 À 2:4

Bonjour frères et soeurs

Comme vous pouvez le constater notre section ce matin termine le chapitre 1 et rentre dans le chapitre 2. Il faut toujours se rappeler que les coupures (chapitres et versets) ne sont pas inspirées. Il est évident que l'idée de Paul ne s'arrête pas au verset 24 du chapitre 1, mais se complète au verset 4. Encore cette fois-ci il y a une certaine controverse rattachée à notre texte. Surtout en rapport avec une supposée lettre disparu appeler la lettre sévère. Nous allons devoir l’adresser, mais seulement le strict minimum. Parce que je veux surtout rester concentré sur l'enseignement de Paul. Commençons par la continuité, parce que bien sûr, le verset 23 ne commence pas nécessairement une nouvelle idée. Ça continue à partir de l'argument divin de la dernière section.

Versets 23-24
Paul veut utiliser le Seigneur comme son témoin. C'est une sorte d'invocation qui prouve qu'il est sérieux face au reste de son explication. Il veut leur donner la raison pourquoi il n'a pas fait son voyage, comme promis. C'est pour les épargner. Pour ne pas devoir sortir la verge, comme il le mentionne dans la première épître. Sauf qu'il s'attend toute suite à une objection de la part de ses faux enseignants. Une objection qui tourne autour de son autorité et qui peut ressembler à ceci: tu oses t'imposer sur les Corinthiens? Sa réponse c'est le verset 24; je ne domine pas sur votre foi. Il revient à la charge avec un appel à l'union. Disants, nous (moi, mon équipe, Dieu et vous-même) travaillons ensemble pour votre joie. Cette joie se trouve dans une foi fidèle bien sûr. Ayant terminé de répondre à cette objection invisible, il revient sur la raison.

Versets 1-4
Maintenant, nous devons faire face au problème. Au verset 3 et 4 Paul utilise le passé, il dit: je vous ai écrit. Il y deux options qui se présent à vous. Premièrement, il fait référence à une lettre antérieure (entre 1 Corinthien ou une lettre sévère disparue). Deuxièmement, il utilise le passé d’épître. En d'autres mots, il sait que cette lettre va être lue dans le futur, donc il peut écrit au passé. Personnellement, à cause du contexte, je crois que la deuxième option est meilleure. Quel est le contexte? Comme j'ai dit, Paul explique qu'il n'est pas venu les visiter parce qu'il ne voulait pas les blessés par des réprimandes. Il ne voulait pas causer de la peine, parce qu'il était déjà en peine. Il savait que leur peine le rendrait encore plus attristé. Il veut quand même leur faire comprend qu'il est triste, le cœur angoissé et remplit de larmes. Sauf qu'il est persuadé qu'ils font reconnaître leur tard et se repentir. Parce que leur joie se trouve dans la joie de l'apôtre et visée versa. Quelle confiance incroyable envers des gens qui sont présentement rebelles. C'est parce que Paul ne regarde pas aux hommes, mais Dieu. Celui qui agit sur les cœurs de ceux qui Lui appartiennent.

Cette section nous montre le cœur tendre de Paul. Il nous enseigne la sévérité veut punir, mais la sensibilité veut donner du temps pour se repentir. Nous sommes parfaits trop rapide à vouloir protéger l'honneur de Dieu. Même s'il faut frapper de la verge certaines pauvres petites brebis dans le processus. Pourtant, le Seigneur est le bon berger qui est tendre et patient envers nous. N'est-ce pas que nous devrions l'être avec les autres?

Martin Labonté

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