Bonjour frères et soeurs
Ce matin, nous devons encore faire face à un certain passage qui cause des débats. La question qui se pose est: de qui est-ce que Paul parle? Certains croient que c'est un membre qui s'est associé aux faux enseignants et a attaqué Paul verbalement lors d'une visite. Rappelez-vous que certains croient qu'il y a eu une visite entre 1 et 2 Corinthiens. Plusieurs, moi inclut, croient que Paul fait révérence à l'incestueux de 1 Corinthien chapitre V. Le gros du combat se trouve dans le fait que Paul semble être très investi dans la situation. Nous pouvons le voir dès la verste 5 par les mots: «ce n'est pas moi qu'il a attristé». Sauf que Paul dit clairement: «ce n'est pas moi». En plus, il semblait très investi dans
1 corinthiens chapitre 5, lisez le verset 3:
Pour moi, absent de corps, mais présent d'esprit, j'ai déjà jugé, comme si j'étais présent, celui qui a commis un tel acte.
Il n'a pas été blessé directement par cet homme, mais il s'implique très personnellement. Plus encore, cet investissement est surement lié au fait qu'il désirait se réconcilier auprès d'eux. Rappelez-vous que les Corinthiens pensaient que Paul leur avait menti et trahi en ne venant pas les visitait. Donc il leur dit: il faut pardonner. Mais nous allons revenir à ceci, avant tout il faut décortiquer le texte. Le passage est assez simple et contient trois étapes: le problème exposé, la charité obliger et finalement le pardon réalisé.
Si quelqu'un a été une cause de tristesse, ce n'est pas moi qu'il a attristé, c'est vous tous, du moins en partie, pour ne rien exagérer. Il suffit pour cet homme du châtiment qui lui a été infligé par le plus grand nombre, en sorte que vous devez bien plutôt lui pardonner et le consoler, de peur qu'il ne soit accablé par une tristesse excessive.
LE PROBLÈME EXPOSÉ
En gros le problème c'est la tristesse. Le malfaiteur a attristé l'église et maintenant l'église ne doit pas attrister le malfaiteur. Son péché a causé du tort, mais en retour l'église voulait le faire souffrir. Et ça même s'il s'était repenti. Paul leur dit: c'est assez! Ou il suffit! Il a reçu son châtiment (l'effort de ramener quelqu'un par un coup physique ou verbal) et il devait être restauré. Il ne fallait surtout pas l'accabler plus qu'il l'était déjà, mais Paul va plus l'expliquer plus bas.
Je vous exhorte donc à faire acte de charité envers lui; car je vous ai écrit aussi dans le but de connaître, en vous mettant à l'épreuve, si vous êtes obéissants en toutes choses.
LA CHARITÉ OBLIGÉ
Oui, Paul leur dit qu'ils doivent obéir à ce commandement de charité. Je sais qu'il dit: «je vous ai écrit», mais je crois que c'est le même passé épistolaire du verset 3 et 4. (lisez l'autre blog pour mieux comprendre). C'est un test qu'ils doivent passer, comme le test de châtiment de la première épître. Ils devaient le mettre sous discipline avant, maintenant ils devaient le restaurer avec amour. Vraiment reconstruire leurs relations Agapé avec lui. Nous pouvons être forts du domaine de la pureté spirituel de l'église, mais totalement faillir de celui de la restauration. C'est autant un commandement dans un domaine comme dans l'autre.
Or, à qui vous pardonnez, je pardonne aussi; et ce que j'ai pardonné, si j'ai pardonné quelque chose, c'est à cause de vous, en présence de Christ, afin de ne pas laisser à Satan l'avantage sur nous, car nous n'ignorons pas ses desseins.
LE PARDON RÉALISÉ
Paul répète 4 fois le mot pardon dans un verset, donc super-important. Le tout se conclut par une explication. Le pardon (repentance acceptée, restauration appliquée et surtout amour répandu) nous préserve contre les plans du diable. Faite bien attention, Paul né détail par les desseins de Satan. Il nous avertit que le manque de vrai pardon lui donne l'avantage. Le mot veut dire avarice ou en vouloir plus. L'ennemi a eu le droit de maltraiter ce pécheur pour un temps, maintenant il faut lui enlever de la griffe. Le tout est pour le bien de ce frère repentant. Pour qu'il ne soit pas détruit totalement.
Nous ne devons jamais oublier que le but de la discipline n'est pas purifié l'église. C'est restaurer, je dirais même sauver, le pécheur qui a pris à la légère le danger. N'oublions que nous parlons d'un incestueux sans repentance, qui considère que son péché n'était pas si grave. Ce n'est pas pareil lorsque nous parlons d'un, où une, chrétien qui combat contre son péché. Comme j'ai dit, et que je répète, la discipline sert à restaurer la personne dans une relation intime avec Dieu.
Martin Labonté
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