« Mes frères,
qu’il n’y ait pas parmi vous un grand nombre de personnes qui se mettent à
enseigner, car vous savez que nous serons jugés plus sévèrement. » (Jacques
3:1)
Qui voudrait
bien enseigner suite à une lecture de ce verset? Dans notre âge de
déresponsabilisation à grande envergure, nul ne veut avoir à rendre compte pour
quoi que ce soit, surtout pas pour ses paroles. Rejeter l'enseignement du
revers de la main serais toutefois de méprendre la vérité qui est véhiculée par
ce verset.
Dieu ne désire
pas que nul n'enseigne. Il l'a démontré suffisamment tout au travers de
l'Ancien Testament par Ses prophètes. Comme dans le contexte du Pentateuque,
les enseignants modernes de la Parole de Dieu doivent comprendre l'importance
de ce qu'il font. Les prophètes savaient très bien les paroles de jugements qui
planaient sur leurs têtes et que l'Éternel avait énoncé dans le Pentateuque.
Ceux-ci ne devaient dire que les paroles que Dieu leur dirait et non parler de
leur propre bouche.
Notre situation
actuelle est différente, nous avons les Écritures complètes. Mais l'importance
qui y est liée n'a pas changée. L'enseignant moderne ne peut pas plus que le
prophète dire les paroles qui lui tentent. Il doit enseigner les paroles que
Dieu a mise dans les Écritures et non ses pensées.
Il est facile
d'appliquer se verset pour les autres. Pour ceux qui enseignent en avant de la
chaire. Ceux qui sont visibles. La réalité c'est qu'il s'applique pour chacun
de nous... Chaque fois que nous ouvrons la bouche pour parler de la Parole de
Dieu, nous devons prendre conscience de l'importance de ce que nous faisons.
Nous devons prendre conscience que dès que nos paroles dépassent le texte des
Écritures, nous enseignons. Nous donnons notre perspective sur le texte.
Assurons-nous donc que ce qui sort de notre bouche soit compatible avec le
texte. Ce verset nous incite, non à arrêter de parler de la Parole de Dieu,
mais plutôt à le faire avec le respect qui lui est dû. Nous devons enseigner
les paroles qui sortent de la bouche de Dieu et non celles qui sortent de la
notre.
Samuel Deroy
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