« Voici, même
les navires, qui sont si grands et que poussent des vents impétueux, sont
dirigés par un très petit gouvernail, au gré du pilote. » (Jacques 3:4)
L'idée générale
reste la même que dans le verset précédent. C'est-à-dire qu'une petite chose
fait toute la différence. Plus précisément, que celle-ci contrôle l'ensemble à
laquelle elle est rattachée. Toutefois, cet exemple est différent du précédent
par la présence d'un élément de plus, l'environnement.
Comme le cheval
est dirigé par un petit morceau de métal dans sa bouche, le mors, le bateau est
dirigé par un petit morceau de bois, le gouvernail. Ce qui est différent dans
cet exemple qu'utilise Jacques, c'est que le bateau est dirigé à la discrétion
du pilote et ce malgré les caprices de l'environnement. Cela doit nous faire
réfléchir...
Il est facile de
dire que nous sommes capables de contrôler notre langue. N'importe qui seul
dans une pièce fermée est en mesure de contrôler sa langue... Il n'y a pas de
difficultés là. C'est lorsque nous sommes confrontés à la réalité de la vie que
la difficulté commence. C'est lorsque notre environnement nous bouscule d'un
côté comme de l'autre tel un navire dans les vents violents que nous sommes mis
à l'épreuve!
Cependant, un
pilote aguerris est en mesure de diriger son navire dans les vents violents. En
dépit des circonstances qui lui sont défavorables. Ce qui est vrai dans le
calme, le bateau se contrôle par un petit gouvernail, est encore vrai dans la
tempête!
Sommes-nous des
pilotes aguerris de nos langues? Ou trouvons-nous des défaites dans notre
environnement?
Samuel Deroy
Aucun commentaire:
Publier un commentaire