« Si nous
mettons le mors dans la bouche des chevaux pour qu’ils nous obéissent, nous
dirigeons ainsi leur corps tout entier. » (Jacques 3:3)
Il est important
que nous comprenions l'importance du contrôle de notre langue, de nos paroles,
et par extension, de nos pensées desquelles proviennent nos paroles. Jacques
donne trois exemples concrets pour supporter son point. Le verset 3 étant le
premier de ceux-ci.
Pourquoi
donne-t-il cet exemple?
Un petit
recherche rapide sur internet nous donne ceci comme information à propos des
chevaux :
Record de
vitesse : 88 km/h
Vitesse moyenne
de course : 40 à 48 km/h
Poids moyen :
500 kg
Si nous
comparons cela à l'être humain :
Record de
vitesse : 44 km/h
Vitesse moyenne
de course : 5 à 8 km/h
Poids moyen :
indéterminé... (trop de variations!)
Nous n'avons pas
besoin d'un doctorat en mathématique pour comprendre que nous perdons la
comparaison! Mais ça ne nous donne pas l'impression que c'est représentatif!
Nous contrôlons les chevaux et non le contraire! Jamais n'avons nous entendus
qu'un cheval chevauchait un humain pour se rendre à son pâturage. Non plus
qu'un cheval a attaché son humain à un poteau pendant qu'il va au magasin.
L'inverse a été le cas durant bien longtemps. Même après l'apparition des
voitures. Le fait est que nous avons encore des chevaux sous notre contrôle.
Mais comment un
être gringalet comme l'être humain peut-il contrôler une bête qui le surpasse
en vitesse, en poids, et parfois dans certains cas, en intelligence...?
Simplement, en insérant un bout de métal dans la bouche du cheval. Puis, en
tirant d'un côté ou de l'autre, le cheval obéit à l'ordre et agit en
conséquence.
De même que le
mors dans la bouche du cheval contrôle tout son corps, de même notre langue
affecte tout notre corps. Jacques veut que l'on saisisse bien que la langue est
une petite chose, qui cependant, n'est pas une petite chose que nous pouvons
négliger. Elle peut causer de grands dommages! Nous ne pouvons pas nous
permettre de la laisser en liberté sans contrôle. Pour la même raison que
personne ne veut se promener sur un cheval libre, indocile et furieux! Nous ne
voulons pas également être dans la présence de ce cheval. Voulons-nous être la
personne avec laquelle les autres ne désirent pas être parce que notre langue
est libre, indocile et furieuse?
Samuel Deroy
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