mardi 22 juillet 2014

Libre, Indocile et Furieuse!

« Si nous mettons le mors dans la bouche des chevaux pour qu’ils nous obéissent, nous dirigeons ainsi leur corps tout entier. » (Jacques 3:3)

Il est important que nous comprenions l'importance du contrôle de notre langue, de nos paroles, et par extension, de nos pensées desquelles proviennent nos paroles. Jacques donne trois exemples concrets pour supporter son point. Le verset 3 étant le premier de ceux-ci.

Pourquoi donne-t-il cet exemple?

Un petit recherche rapide sur internet nous donne ceci comme information à propos des chevaux :

Record de vitesse : 88 km/h
Vitesse moyenne de course : 40 à 48 km/h
Poids moyen : 500 kg

Si nous comparons cela à l'être humain :

Record de vitesse : 44 km/h
Vitesse moyenne de course : 5 à 8 km/h
Poids moyen : indéterminé... (trop de variations!)

Nous n'avons pas besoin d'un doctorat en mathématique pour comprendre que nous perdons la comparaison! Mais ça ne nous donne pas l'impression que c'est représentatif! Nous contrôlons les chevaux et non le contraire! Jamais n'avons nous entendus qu'un cheval chevauchait un humain pour se rendre à son pâturage. Non plus qu'un cheval a attaché son humain à un poteau pendant qu'il va au magasin. L'inverse a été le cas durant bien longtemps. Même après l'apparition des voitures. Le fait est que nous avons encore des chevaux sous notre contrôle.

Mais comment un être gringalet comme l'être humain peut-il contrôler une bête qui le surpasse en vitesse, en poids, et parfois dans certains cas, en intelligence...? Simplement, en insérant un bout de métal dans la bouche du cheval. Puis, en tirant d'un côté ou de l'autre, le cheval obéit à l'ordre et agit en conséquence.

De même que le mors dans la bouche du cheval contrôle tout son corps, de même notre langue affecte tout notre corps. Jacques veut que l'on saisisse bien que la langue est une petite chose, qui cependant, n'est pas une petite chose que nous pouvons négliger. Elle peut causer de grands dommages! Nous ne pouvons pas nous permettre de la laisser en liberté sans contrôle. Pour la même raison que personne ne veut se promener sur un cheval libre, indocile et furieux! Nous ne voulons pas également être dans la présence de ce cheval. Voulons-nous être la personne avec laquelle les autres ne désirent pas être parce que notre langue est libre, indocile et furieuse?

Samuel Deroy

Aucun commentaire:

Publier un commentaire