« Confessez donc
vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous
soyez guéris. La prière agissante du juste a une grande efficacité. » (Jacques
5:16)
Jacques exprime
un lien entre la maladie et le péché. Quoiqu'il n'ait pas tort en ce sens que
toute maladie est nécessairement le fruit du péché originel, il n'en demeure
pas moins que toutes personne malade n'a pas nécessairement un péché précis
derrière sa maladie! Toutefois, c'est plutôt par incompréhension du passage que
nous attribuons à Jacques ce qu'il ne dit pas...
Il est facile de
tirer rapidement des conclusions avec ce verset, la prudence est de mise. Il
semble que le lien qui est d'habitude tire entre la maladie et le péché se
trouve à être erroné sous une analyse plus approfondie du passage. Prenons en considération
que la confession et la prière sont dans la même phrase et intimement lies par
la conjonction "et". Ainsi, c'est dans un rapport d'unité entre les frères
et les sœurs que Jacques lie la maladie et le péché. Le péché est une entrave à
l'unité, d'ou la nécessité de la confession afin d'avoir une union dans la prière
qui soit le reflet de l'union relationnel qui existe entre les membres du corps
de Christ. La présence du péché entre les frères et les sœurs de l'assemblée ne
permettant pas que l'appellation, ou plutôt la déclaration, "juste"
soit véridique entravant ainsi la prière, il est impératif que la confession
soit une pratique de toute assemblée à la gloire de Dieu!
Désirons nous être
cette assemblée? Soyons donc prêt à obéir dans cette tache difficile, mais
salvatrice, de la confession afin que Dieu soit glorifie dans notre assemblée!
Samuel Deroy
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