Comme mentionné de diverses manières au courant de l'épître, la foi sans les oeuvres est morte. Alors que nous penserions bien que l'épître s'arrête abruptement, sans réelle conclusion et surtout sans fin, c'est plutôt autrement que nous devons considérer cet aboutissement pour le moins étrange.
C'est qu'en effet, il comporte les éléments que nous nous attendrions de voir dans ladite conclusion!
Une fois de plus Jacques réitère le thème de l'épître qu'il martèle depuis le début : vivre la foi ou la foi qui vit! Vivre la nouvelle nature. Sans cette vie il n'y a point de vie. Ainsi, amener quelqu'un a vivre la nouvelle nature, c'est amener cette personne, ce pécheur à la vie. C'est sauver son âme de la mort!
Encore une fois Jacques rappelle à ses lecteurs, et à nous tous, la responsabilité qui incombe au croyant, à chaque croyant de vivre pour ce qui compte, la réalité spirituelle, le royaume de Dieu, l'avènement du Seigneur. Non de vivre pour ce monde présent, temporel et mortel. Mais de vivre pour le monde éternel, spirituel et vivant qui est la demeure de Dieu.
Alors que nous pouvons bien perdre du temps à essayer d'élucider le mystère de la conclusion de l'épître de Jacques, soyons plutôt sages de la sagesse d'en haut, recherchons la paix et la justice de Dieu par l'obéissance qui couronne la foi dont Il nous fait grâce!
Samuel Deroy
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