Voici
quelques réflexions sur ce qu'il nous faut savoir et comment réagir
quand un chrétien souffre dans notre entourage, tirées du livre
Jusques à quand ? écrit par D. A. Carson :
- Nous devons savoir que la douleur passe généralement par plusieurs étapes prévisibles. Chez ceux qui sont frappés par un deuil brutal, par exemple, l'on observe souvent les phases suivantes : l'état de choc, l'extériorisation de l'émotion, un sentiment de dépression et de profonde solitude, parfois des symptômes physiques de détresse, des accès de panique, un sentiment de culpabilité, la colère et le ressentiment, le refus de reprendre leurs activités habituelles, le retour progressif de l'espoir, l'effort pour voir la réalité en face.
- Certaines douleurs sont très longues à guérir.
- Les meilleurs « réponses » à la souffrance sont souvent la présence, l'aide pratique, le silence, les larmes. Il est parfois beaucoup plus spirituel de bêcher le jardin ou de préparer un gratin pour le déjeuner, que de citer Romains 8:28. L'Écriture elle-même nous exhorte à pleurer avec ceux qui pleurent (Rm. 12:15).
- Il est faux de nous imaginer que nos encouragements verbaux doivent toujours répondre à la question implicite du pourquoi.
- Lorsque cette question du pourquoi se pose effectivement, notre réponse dépendra en grande partie du « diagnostic spirituel » que nous aurons établi, c'est-à-dire de notre évaluation des besoins et de la capacité de compréhension de l'autre.
- À une époque où beaucoup d'Occidentaux se sont laissés séduire par une forme ou un autre de l'évangile de la puissance, de la santé et de la prospérité, il est important de rappeler quelle est notre véritable position en tant que chrétiens : nous nous trouvons entre la chute et le nouveau ciel et la nouvelle terre, nous goûtons aux « arrhes » de l'Esprit, tout en restant soumis à la mort et à la décadence.
- Pour une raison ou une autre, la souffrance est souvent associée à des sentiments de culpabilité.
- Certains formes de souffrance exigent l'intervention active d'un tiers : le cas d'une femme battue par exemple.
- Il est important d'offrir une espérance, non seulement celle de l'éternité, mais même à plus court terme.
- Mais il est tout aussi important d'aider ceux qui souffrent à vivre un jour à la fois.
- Par-dessus tout, nous devons aider ceux qui souffrent à mieux connaître Dieu.
- Finalement, et non le moindre, nous devons prier pour ceux qui souffrent.
Que
Dieu bénisse ces sages instructions et conseils !
Joël
Aucun commentaire:
Publier un commentaire