«
Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose
sous les cieux :
un
temps pour naître, et un temps pour mourir; un temps pour planter,
et un temps pour arracher ce qui a été planté; un temps pour tuer,
et un temps pour guérir; un temps pour abattre, et un temps pour
bâtir; un temps pour pleurer, et un temps pour rire; un temps pour
se lamenter, et un temps pour danser; un temps pour lancer des
pierres, et un temps pour ramasser des pierres; un temps pour
embrasser, et un temps pour s'éloigner des embrassements; un temps
pour chercher, et un temps pour perdre; un temps pour garder, et un
temps pour jeter; un temps pour déchirer, et un temps pour coudre;
un temps pour se taire, et un temps pour parler; un temps pour aimer,
et un temps pour haïr; un temps pour la guerre, et un temps pour la
paix...
Ce
qui est a déjà été, et ce qui sera a déjà été, et Dieu ramène
ce qui est passé » (Ec. 3:1-8, 15).
Combien
la vie est routinière ! Parfois, je suis tellement las de la routine
et des banalités de ma vie... Presque chaque journée ressemble à
la précédente et ressemblera à la suivante. Chaque semaine est
presque identique aux autres. La vie me semble de temps en temps
tellement « plate », sans saveur, sans nouveauté et ritualiste... Même les choses terrestres qui sont les plus
palpitantes pour beaucoup, comme par exemple, le fameux temps des
fêtes, s'avère encore n'est que la même chose que l'an passé et
la même chose que l'année prochaine. Presque tout n'est que
réitération dans notre vie, bien qu'il y ait des petites choses qui
diffèrent de temps à autre. Rien de vraiment palpitant n'est-ce
pas, si on regarde toute notre vie d'un point de vue charnel et
terrestre ?
Or
lorsque j'ai ces pensées que je viens tout juste d'écrire, je
pèche... je pèche contre Dieu. Je suis en train de murmurer
vis-à-vis de Son plan et de Son oeuvre. Me plaindre face à cette
vie routinière, où les changements ne sont que des choses qui pour
la plupart du temps ont déjà eu lieu dans le passé et auront
encore lieu dans le future, c'est me plaindre vis-à-vis de Sa
volonté. Dieu, en effet, a voulu que la vie humaine soit de cette
manière, Lui qui orchestre souverainement tous ces « temps » qui
sont généralement d'une banalité tellement déconcertante !
À
mes yeux, ces temps divinement et souverainement planifiés et
oeuvrés par Dieu me paraissent être des maux plutôt que des biens.
Pourtant, l’Ecclésiaste nous dit, tout de suite après avoir
énuméré quelques-unes des innombrables banalités de la vie
routinière qui est le lot de chaque être humain, que Dieu « fait
toute chose belle en son temps » (Ec.
3:11). Pour Dieu, ces choses sont des biens et non des maux. Je
devrais plutôt me réjouir de Son plan plutôt que de ronchonner.
Oui, c'est à cette « occupation[-là que] Dieu soumet les fils de
l'homme » (Ec. 3:10), et nous devons l'accepter avec un cœur reconnaissant.
Avant
le début de Son ministère de trois et demi, Jésus a eu la vie la
plus banale qui soit, Lui qui pendant trente longue années de Sa vie
n'était qu'un simple charpentier; Lui qui, comme tout le monde, a
été soumis à une routine qui me semble parfois des plus lassantes
! Cependant, Lui, contrairement à moi, a toujours été
reconnaissant de l'oeuvre de Son Père qui fait de toutes ces
banalités des choses belles en Son temps.
Réjouissons-nous
de Son plan, même si d'un point de vue charnel et pécheur, cela
peut sembler quelquefois tellement redondant et « plate » ! Suivons l'exemple de Jésus : Il prenait toujours plaisir en Son Père, en
Son plan et en Son oeuvre, incluant même les platitudes de cette vie
!
Joël
Aucun commentaire:
Publier un commentaire