lundi 12 janvier 2015

ATTENTE 1

Bonjour frères et soeurs

Je viens à vous ce matin avec un dilemme face à la prière. Depuis longtemps, j'ai cherché à trouver l'équilibre entre combattre et se soumettre. Jusqu'à quel point est-ce que nous devons lutter avec Dieu et jusqu'à quel point devons-nous accepter Sa volonté pour nos vies. Parce que d'un côté le Seigneur lui-même nous dit de déranger Dieu avec nos besoins importants jusqu'à ce qu'Il réponde. Mais de l'autre côté le Seigneur, dans Son angoisse jusqu'à la mort, à lâché prise de Son désir en disant: Toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne. Je suis peut-être le seul qui se questionne comme ça, mais je ne crois pas.

Nos souffrances sont supposé nous faire crier pour être délivrées. Il ne faut pas croire que c'est spirituel de vouloir souffrir même si c'est une épreuve de transformation. Notre personne même est faite pour rechercher du soulagement. L'Esprit même nous aide à soupirer pour ce secours divin. C'est vrai que nous devons accepter le feu purificateur. Nous savons qu'Il est parfaitement sage et sait mieux que nous ce que nous avons de besoin. Ceci n'empêche pas qu'Il nous dit lui-même :

Psaume 50 :15
Et invoque-moi au jour de la détresse; Je te délivrerai, et tu me glorifieras.

Ce n'est pas le seul exemple dans les psaumes et le reste de la Bible qui nous parle de vouloir la délivrance à la gloire de Dieu. J'oserais même affirmer que c'est nocif la prière qui termine avec : Toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne. Parce que ça peut trop facilement devenir du défaitisme et pas de la soumission. Surtout si nous sommes appelés à tirer après le pan de Son manteau jusqu'au moment qu'Il nous répond.
Sauf que nos cœurs sont mauvais et ça devient compliquer de savoir si notre besoin est légitime. Est-ce vraiment bien dans cette circonstance de vouloir être délivré ou est-ce mieux de suer un peu plus dans le feu? Vous voyez mon dilemme j'espère maintenant? Je ne vais pas réponde à ce débat émotionnel, mental et spirituel dans ce blog. À la place, je veux vous faire méditer sur l'idée. La semaine prochaine, je vais vous partager quelque chose qui m'a aidé. Je dis bien m'a aidé, mais laissez le Seigneur vous guider dans la recherche d'une réponse. Surtout si vous avez le même problème que moi.

Martin Labonté

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