Que l’on
veuille ou non, notre conception des origines est grandement influencée par notre
compréhension de la Parole de Dieu dans son ensemble. Lors de la régénération, le
nouveau croyant vient à Dieu avec toutes sortes d’idées préconçues qu’il a
adoptées tout au long de son existence antérieure. Pourtant, dès le salut, sa
vision du monde est transformée graduellement pour devenir de plus en plus
conforme à celle de la Parole de Dieu. Au cours de ce processus de
sanctification ou si vous préférez, de conformité, l’Esprit Saint illumine le
cœur du croyant et renouvelle progressivement son intelligence.
« C’est par la foi que nous reconnaissons que le monde a été formé par la parole de Dieu, en sorte que ce qu’on voit n’a pas été fait de choses visibles » (Hébreux 11.3)
Puisque notre vision du monde est, dès le salut, graduellement
endoctriné par la Parole de Dieu, notre entendement de la création biblique
doit, elle aussi, être influencée par notre nouvelle vision théocentrique du
monde. Par ailleurs, faut-il noter que notre conception du créationnisme influence, elle aussi, notre vision du monde. Ainsi, si notre
but ultime est de posséder une vision théocentrique du monde, il nous faut
embraser pleinement la pensée du Dieu trinitaire quant aux origines de la
terre. Si l’Éternel se délecte de Son œuvre supra-naturelle accomplie lors de la
création et si, ce pour quoi Il se délecte est digne de notre attention, il faut, de la même manière, que Son activité créatrice nous délecte aussi.
Par
conséquent, ce qui est digne de Son affection doit aussi être digne de notre
affection; ce qu’Il chérit doit inévitablement être ce que nous chérissons. À ce propos, le récit de la Genèse démontre clairement que
le Dieu trinitaire se réjouit dans l’œuvre de Sa création. Chaque jour est virtuellement
marqué de Son appréciation ainsi que de
Sa délectation; « Dieu vit tout ce qu’il
avait fait et voici, cela était très bon » (1.31a). En définitive, le
créationnisme biblique est à coup sûr une perspective qu’il nous faut
absolument étudier et adopter, puisque nous désirons plus que tout chérir ce
que notre grand et majestueux Dieu chérit, Lui-même.
En résumé, puisque
nous avons une tendance naturelle à nous conformer à ce que nous affectionnons;
si nous affections ce que Dieu affectionne, nous devenons, par le fait même de
plus en plus conforme à la personne de Dieu, Lui-même. « Or nous tous, contemplant à face découverte la gloire de Seigneur, nous
sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, par le Seigneur en
Esprit » (2 Corinthiens 3.18/Darby).
Piper commente : « Contempler est
une manière de devenir semblable. Par conséquent, si les plaisirs de Dieu sont
la marque de son excellence ou de sa gloire, alors le fait de méditer sur ces
plaisirs nous permet d’espérer être transformés à sa ressemblance. La valeur et
l’excellence d’une âme se mesure à la lumière de l’objet de son amour».
Par Lui et pour Lui,
Benoit
Aucun commentaire:
Publier un commentaire